Chapitre 2
Hellooooo comment vous allez ? Désolée pour l'attente mais me voici de retour hehe! bonne lecture !
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Cela faisait une heure. Une heure que la jeune femme tournait en rond en ville dans l'espoir farfelu que son "sauveur" ne se las et s'en aille.
-Dis j'reconnais cette baraque.... on est perdu c'est ça?
On? Perdu? Perdu?! Mais c'est qu'il se moquait d'elle en plus?! Elle s'arrêta net et se retourna violemment heurtant une nouvelle fois le torse du jeune homme qui se recula d'un pas avant de la regardait, surpris.
-On est pas perdu et puis quoi encore! Tu me suis depuis tout à l'heure c'est horriblement oppressant!
-Eh bien commence par arrêter de te dire que je te suis et pense plutôt qu'on est simplement en train de se balader.
Répondit il avec un grand sourire!
-Mais je n'ai absolument pas envi de me balader moi! Et encore moins avec toi!
S'emporta la C/C. Tout ce qu'elle voulait c'était rentrait chez elle, oublier cette horrible journée qui, sans ce soldat, -même si elle refusait de l'avouer- aurait pu être bien pire. À cette idée elle sentit de nouveau les gros doigts sales du jeune homme lui maintenir le visage, et son autre main descendre lentement sous son haut gris clair. Elle sentait de nouveau tout son poids sur le bas de son dos lui vriller les os et son haleine fétide, qui puait l'alcool, quand il lui riait dans les oreilles. Elle se sentit alors prise de vertige et chancela. Le noiraud eu à peine le temps de l'attraper par le bras pour amortir sa chute qu'elle se retrouva sur les genoux, à terre. Son teint était livide. Haru s'abaissa à son niveau et frotta énergiquement son épaule. Il n'avait jamais vraiment été doué pour réconforter quelqu'un. Quand il était petit il avait vécu seul. Il s'était réconforté seul. Il n'avait jamais pu compter sur personne mise à part F/L. Ses parents étaient morts quand il était tout petit ou alors ils l'avaient abandonné. À vrai dire il ne savait pas et il n'en avait rien à foutre. Il n'avait aucun souvenirs d'eux et ça ne le dérangeait pas plus que ça. Ou alors tout bien réfléchit peut être que si, un rêve qu'il faisait souvent. Une main lui replaçait une mèche de cheveux derrière les oreilles et lui caressait le front. Une voix féminine fredonnait une petite comptine pour enfant. Il ne voyait pas son visage, juste une silhouette qui lui paraissait tellement rassurante et douce. Sa peau sentait les agrumes et ses doigts étaient doux et chaud. En ce remémorant ce rêve, ou qui sait, ce souvenir, il se sentit envahit par un sentiment de solitude, par une envi d'attention, de douceur. Il croisa le regard tourmenté de la jeune femme à qui il tenait encore le bras. Ce regard qu'il connaissait si bien, ou du moins qu'il avait si bien connu quand il était encore un petit garçon sans défense. Il plongea ses yeux rouge dans les siens et lui sourit doucement encore bercé par la mélodie de la comptine. C'était bien la première fois depuis des années qu'il n'avait pas sourit comme ça, sans arrière pensée, sans cet air de polisson agaçant qu'il portait en permanence sur son visage. Il se surpris également à la serrer contre lui avec délicatesse et à la bercer doucement pour la rassurer. Il avait presque eu peur de la blesser en la touchant. Elle semblait si fragile en cet instant comparé à tout à l'heure. T/p échappa un hoquet de surprise et pourtant ne bougea pas, ça lui faisait du bien. Elle avait eu peur. Elle avait gardé son sang froid mais elle avait eu si peur.
-Ça va aller. Tout est fini. Ils sont partis.
Lui murmura-t-il, et à l'entente de cette phrase la jeune femme éclata en sanglot sous le coup de la pression. À vrai dire il ne savait pas vraiment pourquoi il faisait ça. La douceur et la délicatesse ne faisaient vraiment pas partis de ces habitudes mais il se sentait mal pour elle. Après tout il connaissait sa peur. Il la connaissait trop bien. Il l'avait senti trop de fois, et, il aurait aimé que quelqu'un le sauve comme il l'avait fait. Il resta alors accroupi, sans bouger, la laissant déverser sa peur, sa frustration, sa colère et tout le reste. Une minute ou peut être plus - il ne savait pas - passèrent et Haru commençait à avoir des fourmis dans les jambes. Il leva les yeux au ciel tout en prenant une grande inspiration. Les cheveux de la jeune femme sentaient bon, comme une légère odeur de chocolat ou de fleur d'oranger il ne saurait trop dire. Elle avait trempé son chemisier... la galère... pensa-t-il légèrement amusé à l'idée que son très cher ami le caporal serait fout de rage en voyant son chemisier blanc taché de sang et de larmes quand il rentrerait. La jeune fille se recula tout en reniflant et en essuyant ses larmes. Haru l'aida à se relever et s'écarta de quelques pas.
-Tu te sens mieux ...... petite demoiselle en détresse?
À cette remarque la jeune femme explosa de rire. Un rire franc et cristallin qui fit sourire le noiraud. Un rire qui lui permettait d'extérioriser tout le reste de peur qui lui tiraillé encore les entrailles. Un rire libérateur. Mais comment était ce possible d'être aussi chiant? Pensa-t-elle. Elle lui sourit, un air de malice dans le regard. Elle ne savait rien de lui, mais il l'avait aidé, mais il l'avait réconforté.
-Oui. Ça va. Merci... Haru? C'est ça?
Ce dernier prit un air faussement blessé avant de dire, tout en faisant la moue.
-Tu avais déjà oublié? Ce n'est pas gentil du tout. Je suis très déçu.
La jeune femme haussa les yeux au ciel avant de s'excuser - sans vraiment trop de sincérité - ce qui suffit au jeune homme qui lui fit un sourire carnassier avant de lui tirer la joue, faisant ainsi grogner la jeune femme. Elle n'avait pas oublié. Elle n'avait tout simplement pas vraiment écouté la première fois.
-C'est bien ça. Haru. Tu t'en souviendras cette fois ou je dois te l'écrire?
-Je pense que ça ira.
Fit elle légèrement amusée. Ce type était tout de même quelqu'un de drôlement bizarre, et bien qu'il porte l'uniforme du bataillon elle ne l'avait jamais vu lors des départs en expeditions ou même aux retours. Elle s'en serait probablement souvenu avec sa bonne mémoire, surtout que ce soldat n'était pas déplaisant à regarder. Il était probablement nouveau. Rapidement, Haru leva les yeux au ciel pour remarquer que le soleil se couchait déjà. Le temps avait filé à toute allure et il ferait mieux de retourner au QG.
-C'est qu'il est tard et je vais devoir rentrer sinon l'autre con va encore s'énerver.
Fit il en riant, absolument pas inquiet en pensant au courroux de Livaï qui risquait encore de s'abattre sur lui. L'entendre lui crier dessus faisait maintenant parti de son quotidien mais après tout il le cherchait bien. Puis, voir cet homme rigide, qui gardait toujours son sang froid, sortir de ses gonds l'amusait.
-L'autre con?
-Oui....
Soupira-t-il.
-..... il n'a vraiment pas d'humour. Mais bon, assez parlé j'y vais!
Fit il avec son éternelle sourire polisson tout en tournant le dos à la jeune femme. Celle ci, sans même s'en rendre compte lui attrapa la manche pour l'arrêter. Il lui lança un regard surpris, inquisiteur. Elle même fut tout d'abord surpris par ce qu'elle venait de faire puis avec un air chaleureux sur le visage elle déclara.
-On pourrais se revoir. Sans fous furieux et sans problèmes cette fois. Et puis je n'ai pas été très aimable avec toi. J'aimerai me faire pardonner.
À vrai dire Haru n'y avait même pas pensé. Il n'avait pas l'habitude de créer des liens avec d'autres personnes. Expliquant ainsi sa possessivité auprès de F/L qui, en y repensant, été la seule personne qu'il chérissait vraiment. Certes il avait rencontré d'autre personnes depuis qu'il faisait partie du bataillon d'exploration mais c'était différents. Hanji était une femme sympathique et déjanté avec qui il faisait souvent les quatre cents coups, Livaï était une personne rigide qui lui avait volé sa meilleure amie, mais c'était aussi un chic type ce connard au final, il y avait aussi la bande de potes du mec titan qui était plutôt sympa mais c'était différent. Il n'était pas vraiment attaché à eux comme il le devrait. Ainsi, tout naturellement, il avait pensé passer sa journée à enquiquiner la jeune C/C avant de rentrer et de ne plus jamais la revoir, comme d'habitude. Il avait pris l'habitude que les personnes qu'il rencontre ne fasse que passer dans sa vie. Un jour ils étaient là, le lendemain ils étaient morts ou ils essayaient de le tuer. Il plongea alors ses yeux dans les prunelles C/Y de la C/C et sentit une chaleur apaisante se diffuser dans tout son être. Après tout pourquoi pas. Pensa-t-il. Cette nana était plutôt rigolote et intéressante. Puis il n'y a pas de raison pour que ça finisse mal. Du moins plus maintenant. F/L serait peut être même très heureuse pour lui si il réussissait à se faire de véritables amis. Il lui fit alors un grand sourire et répondit.
-Ça me va. Quand ça?
La jeune femme sentit ses joues se réchauffer et hocha la tête avant de lever les yeux aux ciel en réfléchissant.
- Eh bien pourquoi pas demain? Nous serons dimanche j'aurais ma journée. Disons vers hum 11h? On pourrait déjeuner.
Le noiraud se sentit enchanté par la proposition et fit un large sourire à la jeune femme avant de tourner définitivement les talons en disant.
-Super! On se retrouve à la fontaine, tu m'offriras le repas pour te faire pardonner d'avoir été si vilaine! J'ai hâte.
À cette remarque la C/C se mit à rire. Cet homme n'était clairement pas banal. Il n'avait aucune bonne manière et semblait avoir son mot à dire sur tout. C'était clairement un emmerdeur, mais même si ça avait mal commencé, dorénavant, ils s'entendaient bien. Du moins pour l'instant pensa-t-elle. Elle repensa un instant à l'accident dans la ruelle. Il les avait tué non? Il l'avait menacé non? Peut être était il une personne très violante. Peut être était il même très dangereux. Après tout c'était un soldat du bataillon d'exploration. Il était entraîné à tuer des titans, alors une poignée d'homme ne devait pas lui faire peur. La jeune femme se prit la tête dans les mains. Mais quelle idée avait elle eu encore? C'était peut être la pire idée qu'elle ai eu jusqu'à maintenant...Puis elle sourit. Oh on verra bien, il n'a pas l'air si méchant. Se dit elle doucement. Il avait même l'air assez doux, quand il voulait bien le montrer. De son coté Haru réfléchissait. Serait il capable de retrouver la fontaine demain? Normalement oui, elle n'était pas loin du restaurant où il avait était avec F/L puis avec Hanji. Par contre il ne savait clairement pas où il était en cet instant précis. Mais bon il improviserait, comme d'habitude. Il tourna donc en rond pendant près d'une heure, gueulant sur des passants pour leur demander son chemin - bien sûr les trois quart avait pris peur et avait pris la tangente tandis que les plus courageux lui indiquait une direction parfois au hasard d'une main tremblante en espérant se débarrasser de ce fou furieux - avant de retrouver la route qui menait au QG. Le soleil était déjà bien bas dans le ciel et ne laissait que quelques traces violacées et orangées dans le plafond d'étoiles déjà scintillant. Il soupira.
-Les gens dans cette ville n'ont aucun sens d'orientation. J'vais me faire gueuler dessus à cause de vieux qui savent pas différencier leur droite et leur gauche.
En plus il avait faim. Pensa-t-il en fronçant les sourcils d'un air boudeur. Il s'imaginait le caporal arrivait en quatrième vitesse vers lui dès qu'il franchirait les portes du QG. Tout ça pour lui passer un savon, encore. Ce mec avait probablement un putain de radar qui le prévenait à chaque fois qu'il bougeait un orteil. Car, les trois quart de temps - car Haru employait des stratégies de plus en plus élaborées pour lui échapper - , dès qu'il s'apprêtait à faire une bêtise, Livaï débarquait, manches relevées, poings serrés et mâchoire crispée pour l'en empêcher. Une fois arrivé il poussa la grande porte d'entrée et la première chose qu'il entendit fut la douce et mélodieuse voix de caporal chef lui murmurant son nom avec délicatesse.
- HARU ! Espèce d'abruti. Le couvre feu est dépassé depuis plus d'une heure dégage de ma vu et va te coucher.
Le plus petit des deux soupira avant de regarder d'un air à la fois désespéré et exténué.
- Et explique moi ce bordel avec ton uniforme.
Ça n'avait pas loupé. Lui et son foutu radar. Il avait à peine posé le pied à l'intérieur que le nain était déjà sur ses basques. Il avait faim pensa-t-il tout en lançant un sourire à Livaï et de le prendre par les épaules, contre la volonté de ce dernier, pour lui raconter sa journée.
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C'est tout pour ce chapitre j'espère qu'il vous aura plu! 😋☺️😁😇 n'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé ça me fait toujours autant plaisir et ça me motive à fond !!!! 😋😋😁 sinon je vous fais pleins de bisous sur vous et vous dis à bientot j'espere pour la suite 😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️
oh mon dieu j'vais dormir!
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