28 et fin

Hey hey hey! Vous allez bien ?
C'est le dernier chapitre ! Il restera encore un épilogue et puis ce sera la fin de cette histoire... snif snif... enfin bref bonne lecture à vous!

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Lorsque T/P avait appris le retour du bataillon d'exploration, au beau milieu d'une journée d'école, la jeune institutrice n'avait pas pu se concentrer de tout le reste de sa journée. Si bien qu'une de ses collègues eut vite fait de prendre sa place, laissant alors soin à la C/C d'accourir jusqu'au QG. Quand la femme se retrouva devant les porte du grand bâtiment elle prit à peine le temps de reprendre sa respiration qu'elle courut encore plus vite jusqu'à la chambre du noiraud. Cependant quand elle ouvrit la porte à la volée elle ne trouva personne. Où est ce qu'il pouvait bien être? Il était forcément quelques part. Elle parcouru alors pendant des dizaines de minutes les couloirs du QG sans ne reconnaître aucun visage. Jusqu'à lui.

Elle avait voulu vérifié la cour d'entraînement et avait immédiatement reconnu cette posture et ces cheveux noirs. Le visage sombre. Le caporal chef Livai se tenait droit, légèrement à l'écart alors que les autres semblaient vouer un dernier hommage aux victimes. Haru? Où était Haru? Elle eut beau dévisager chacune de ces personnes présentent dans la cour, elle ne le voyait pas. Elle ne le voyait pas. Il n'était pas là. Il n'était pas..... T/p sentit alors sa respiration s'accélérer sous l'angoisse. Il ne pouvait pas.... Elle se sentait étouffée. Elle haleta légèrement avant de se détourner de la fenêtre pour s'adosser contre le mur. Une avalanche de larme déferla alors sur ses joues sans même qu'elle ne s'en rende compte. Elle avait sûrement mal vu. Il était forcément là. Il ne pouvait pas. Il n'avait pas le droit. Ses jambes la lâchèrent et elle se retrouva assise sur le sol froid, les bras ballants, la bouche entre ouverte et les larmes dévalant son visages. Elle n'arrivait pas à y croire et pourtant une parti d'elle pensait avoir compris ce qu'il se passait. Haru. Haru n'était plus....

Puis soudain la jeune institutrice réalisa autre chose. Il y avait un autre visage qu'elle n'avait vu nul part. Un visage qui aurait du se retrouver aux cotés du caporal. F/L? T/P bondit sur ses pieds pour se pencher à la fenêtre. F/L? F/L? Elle n'était pas là non plus. Elle tourna alors le regard vers le caporal qui fixait droit devant lui, le regard dans le vague. F/L aussi était.... T/P étouffa un léger cri de terreur en couvrant sa bouche de ses deux mains. Son cœur tambourinait violemment dans sa poitrine. Elle avait du mal à respirer.

-T/P?

Elle releva violemment la tête pour croiser le regard d'un jeune soldat.

-Vous êtes bien T/P?

La C/C s'essuya grossièrement le visage sans pourtant s'arrêter de pleurer. Elle n'y pouvait rien. Puis elle hocha un coup la tête de manière affirmative.

-Je... je m'appelle Eren. Le caporal chef Livai m'a dit de vous emmener jusqu'à eux pour que vous puissiez les voir quand vous serez là. Si vous êtes prête bien sûr. Il est à chaque fois très occupé au retour des expéditions. Il vous passe le bonjour. Par contre je.... hum je dois vous prévenir que Haru est.... enfin.... ça pourrait être choquant de le voir dans son état si vous....

-On y va.

Le jeune brun la fixa un instant, légèrement nerveux et mal à l'aise. Puis il lui demanda de le suivre avant de s'engouffrer dans les longs couloirs du QG d'une démarche mal assuré.

T/p le regarda un instant marcher. Ses mains tremblaient. Son cœur battait si fort qu'il en devenait presque assourdissant, résonnant avec violence contre ses tympans. Elle hocha la tête et suivit le jeune brun sans un bruit, comme un automate, dans les couloirs qui lui paraissaient beaucoup trop grands, beaucoup trop vides, beaucoup trop froids, sans le rire d'Haru résonnant entre leurs murs. Le trajet parut durer une éternité pour l'institutrice avant que le fameux Eren ne s'arrête devant une porte où elle pouvait voir écrit infirmerie. T/P fronça les sourcils. L'infirmerie? Et si .... Elle ne laissa pas son imagination aller plus loin et se précipita à l'intérieur, claquant presque la porte derrière elle. Elle garda un instant le visage contre le bois de la porte. Ca ne voulait rien dire, mais, et si il était toujours....

-T../p? Est ce que c'est toi?

-F/L?

Fit la C/C en se retournant rapidement. Cependant à peine se retrouva-t-elle face à cette femme qu'elle admirait tant qu'elle ne put retenir une exclamation d'horreur. Elle compris immédiatement pourquoi elle n'était pas avec les autres. La moitié supérieur du visage de la soldate était recouverte de bandages qui laissaient malgré leur épaisseurs apparaître quelques taches de sang et bien qu'elle n'en soit pas tout à fait sûr quelques larmes couler.

-F-F/L?

Redemanda la C/C, plus pour elle même, plus pour se faire à l'idée que cette femme aux yeux largement bandés et à la voix encore abattu par le remord était bien F/L. À l'entente de son prénom, la soldate tourna légèrement la tête. Elle tendit les mains devant elle. Face à cela, T/P eut un haut le cœur.

-Je ne peux pas te voir T/P. Il va falloir que tu viennes jusqu'ici, s'il te plaît.

L'institutrice avala difficilement sa salive avant de venir s'assoir doucement à coté du lit de la jeune femme. Voyant que F/L ne réagissait pas, la C/C lui saisit tout doucement l'une des main qu'elle tendaient toujours devant elle. La soldate tourna alors violemment la tête vers la civil, dans un léger sursaut. T/P se figea un instant et les larmes qui perlaient toujours silencieusement sur son visage dédoublèrent lorsque F/L dit avec un petit sourire.

-Je suis contente de constater que tu vas bien.

Elle ne savait même pas quoi répondre. Mais elle n'eut rien besoin de dire car F/L enchaîna.

-Je t'attendais. J'étais sûre que tu accourais ici dès notre retour. Je voulais m'assurer que tu sois vraiment certaines de toi. Et puis je ne pouvais pas dormir.

-Certaine? De quoi tu parles?

Articula faiblement la C/C.

-De voir Haru. Il...

La jeune femme n'eut pas le temps de terminer sa phrase que T/P intervint.

-Il est mort c'est ça?

Coupa T/P en resserrant sa prise sur la main de la soldate. Pourquoi il n'était pas là? Avec F/L? Le jeune brun de tout à l heure avait pourtant dit qu'il l'emmènerait les voir tous les deux. Mais Haru n'était pas là. Tout semblait lui dire qu'il n'avait pas surv....

-Non.

Face à cette réponse le cerveau de la C/C s'arrêta un instant avant de se remettre à tourner à pleins régime. Elle se leva en un bond, resserrant d'autant plus sa prise sur la main de la soldate. Il était vivant? Il était vivant! Son cœur se bomba de joie. un immense sourire vint prendre place sur son visage, entre ses larmes qui ne cessait de couler. Elle voulait le voir. Elle voulait tellement le revoir. Cependant avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit, F/L la coupa.

-Tu dois comprendre qu'il est en très mauvaise état. Il est encore inconscient et il a besoin d'énormément de repos ou il risquerait de ne pas passer la nuit. Il a perdu un bras et quasiment toute la parti inférieur de son corps à partir du nombril a été arraché.

Comme si les paroles de la soldate l'avaient brulé, T/P lâcha d'un geste brusque la main de F/L. Elle était complètement horrifié. Son estomac ne cessait de se tourner douloureusement dans tous les sens. Elle voulait vomir. Elle n'arrivait plus à respirer.

-T/P? Tu es toujours là?

Il ne pouvait pas être en vie dans ces conditions c'était impossible. Pourquoi? Qu'est ce qu'il lui était arrivé? Pourquoi? C'était sa dernière expédition. Après ça ils seraient restaient ensemble, à l'abris. Tout les deux. Juste tout les deux. Ensemble. Protégés. Derrière les murs.

-T/P?

Redemanda la soldate en tâtonnant à ses côtés. La porte n'avait pas claqué. Elle devait être encore là. Se dit elle.
De son côté, les pensées de la C/C s'embrouillaient. L'espace de quelques secondes elle se sentit tentée par l'idée de disparaître, de sortir de cette pièce lugubre, d'échapper aux mains de F/L qui la cherchaient piteusement. F/L avait l'air si pathétique en cette instant que l'institutrice sentit son cœur se briser. Comme si l'on venait de détruire un mythe sous ses yeux. Cependant elle prit une grande inspiration et ferma les yeux une seconde. Elle pensa à Haru. Si il était vivant..... Pour l'instant, rajouta une petite voix dans sa tête.... Elle avait besoin de le voir qu'importe à quoi il pouvait bien ressembler. Elle récupéra alors lentement, tremblotantes les mains de F/L entre les siennes. La soldate lui fit alors un doux sourire. La C/C se mordit l'intérieur de la joue. Elle était stupide de penser que F/L pouvait être pathétique. Car même dans cet situation. Même avec cet air profondément dévasté. Même sans ses yeux, même avec les sillons de larmes, car après une plus longue observation T/P était sur que la soldate avait énormément pleuré avant son arrivé. F/L était la plus digne des deux.

-Je suis dé....

-T/P.... Je comprend... vraiment. Si tu veux véritablement le voir il est au bout de la pièce derrière le rideau. Mais je suis sûr qu'il n'aimerait pas t'imposer cela. Personne ne sait si il va passer la nuit, moi non plus. J'ai beau le connaître lui et sa capacité de guérison mieux que quiconque. Je ne peux rien te dire. Alors, tu devrais peut être ...

La voix de F/L se voulait, calme, et apaisante, mais t/p pouvait l'entendre. Il y avait quelque chose de brisé en elle.
Elle répondit tout de même, sans trop savoir où elle en était.

-Je.... enfin... j'ai besoin... de le voir. Tu as dit qu'il pouvait ne pas passer la nuit. J'ai .... enfin je... je veux...

-T/P, si l'on ne sait rien. Je veux y croire. J'ai confiance aux capacités de survie de cet idiot. Rien n'est sûr mais Hanji a stoppé au maximum les hémorragies apparemment. Elle fait de son mieux. Maintenant cela dépend de lui. Mais si par malheur il ne s'en sortait pas, tu ne crois pas que le voir te sourire et te disant au revoir avant de partir serait une plus belle fin pour vous deux? Tu devrais peut être lui dire au revoir d'ici. Je te contacterai demain pour te faire un rapport.

Face à ces mots les pleures de T/P ne purent que s'intensifier. Elle ne voulait pas encore parler de fin. Elle voulait arrêter d'y penser. Il était encore vivant. Tant qu'il respirait, elle ne voulait plus penser à la fin, elle voulait juste lui tenir la main.

-Mais je ne veux pas de la plus belle fin. Je veux la vrai. Je veux être avec lui jusqu'à la fin. Je veux pouvoir lui tenir la main. Je ne veux pas qu'il soit seul.

Suite à cette réponse F/L lui sourit. Elle hocha doucement la tête et la remercia avant de s'aider de la main de l'institutrice pour se relever. T/P paniqua légèrement, s'attendant à ce qu'elle vacille mais F/L se tint droite. Elle lui fit un léger signe de la tête avant de lui demander de l'amener jusqu'à la porte, tout en lui assurant qu'elle connaissait suffisamment les couloirs du QG pour retrouver sa chambre sans ses yeux. Mais à vrai dire, malgré ses paroles réconfortantes, malgré la confiance qu'elle avait en lui, comme elle l'avait dit plus tôt, F/L n'avait aucune idée de si Haru s'en sortirait cette fois. Alors elle voulait laisser à cette femme la possibilité d'être seule avec l'homme qu'elle aimait, si ce devait être la dernière fois. Puis elle voulait être seule. Elle avait eut tellement peur pour Livai, Haru, les amis qu'elle s'était fait, qu'elle en avait perdu son enfant. Cette expedition lui avait prit son enfant. Elle avait encore envie de pleurer. Elle ferma alors doucement la porte derrière elle, tout en remerciant T/P de l'avoir guidé, puis elle déambula dans les couloirs du grand bâtiment...... complètement perdue. Elle finirait bien par croiser quelqu'un. Pensa la soldate en marchant quelques mètres avant de s'agenouiller au beau milieu du couloir, tenant fermement son ventre et fondant de nouveau en larmes. Livai. Était le mot qui tournait en boucle dans sa tête, souvent suivi de trois petit mot. Je suis désolée.

De son côté T/P n'avait pas bougé. Elle se trouvait toujours à côté de la porte. Là où elle avait laisser F/L. Elle fixait le grand rideau blanc au fond de la salle. Il était derrière. Il était vivant et derrière ce rideau. Elle prit une grande inspiration puis expira longuement pour se calmer avant de marcher rapidement vers cet horrible rideau. Elle tendit la main d'un coup sec, le saisit, et pourtant hésita une seconde à le tirer. Elle dût à nouveau reprendre sa respiration pour se calmer. Elle épousseta sa robe rapidement et essuya ses larmes qui avait fini par s'arrêter. Dans une énième grande inspiration elle tira le rideau. La vision qui s'offrît à elle la fit fondre de nouveau en larme dans un bruit étouffé. Elle chancela, si bien qu'elle dut s'accrocher au fameux rideau pour ne pas tomber. Son bras gauche avait disparu, remplacé par une sorte de grosse boule de tissu qui servait de compresse. Elle ne pouvait pas voir le bas de son corps, mais le devinait également manquant à cause de l'épaisseur largement diminué de la couette. Mais ce qui la choqua le plus fut la grande trace sur son visage partant du somment de son front passant par la commissure de ses lèvres et laissant un trou béant dans sa joue gauche, étirant ses lèvres dans une sorte de sourire en coin difforme, littéralement, jusqu'à l'oreille. T/P se saisit du premier récipient qu'elle put, un bécher vide, abandonné sur une petite commode devant elle, avant de rendre le contenu de son estomac. Le choc l'avait fait vomir. Il lui fallut plusieurs minutes avant d'oser le regarder de nouveau. Elle n'y arrivait pas. Ça lui était impossible. Elle ne pouvait se résoudre à regarder son visage. Elle fixa alors sa main. Tout ce qu'il lui restait. Pensa-t-elle. Elle se saisit alors d'une petite chaise à l'autre bout de la pièce avant de venir s'installer à côté du noiraud pour lui saisir la main. Et ainsi, dans cette position, l'institutrice attendit, caressant la main du soldat de son pouce. Elle attendit, encore, encore et encore. Si bien qu'elle finit par s'endormir là, épuisée par ses pleures. Quand elle se réveilla elle était toujours au même endroit. Haru n'avait pas bougé d'un poil. T/P balaya rapidement la salle du regard pour constater qu'ils étaient seuls, mais que les bandages légèrement crasseux d'Haru, avaient été changé dans son sommeil. Elle n'osait toujours pas lever les yeux vers lui, se contentant de fixer sa main, d'en étudier le moindre pli. Elle n'avait alors pas remarqué que le visage d'Haru n'était plus recouvert que d'une simple cicatrice, que son corps se régénéré doucement, utilisant toute l'énergie qu'il lui restait, le plongeant dans un profond sommeil.

De son coté, F/L était toujours alité, dans sa chambre cette fois. Si son mari l'avait d'abord disputé en la trouvant errant dans les couloirs la veille, il avait tout de même comprit la situation et avait ramener sa femme avec lui. Il préférait l'avoir à ses coté de toute façon. Sous la demande de sa soldate, Livai avait également envoyé une lettre à l'école où travaillé T/P, expliquant son absence à ses supérieurs.

-F/L? Tu penses qu'il va s'en sortir?

Demanda le noiraud. Il y avait comme un malaise entre eux. Tout deux se sentait beaucoup trop responsable.

-Il a passé la première nuit. La plus difficile. Je suis sûre qu'il en est capable.

Répondit la jeune femme avec un sourire. Voir le sourire que lui adressait sa femme lui fit quelque peu mal au cœur. Livai se sentait coupable. Il se sentait responsable de son état tout comme F/L se sentait responsable de la perte de leur enfant et de l'état de son meilleur ami. Immédiatement, la scène revint à la mémoire du noiraud.
Haru. Cet abrutit avait liquidé son gaz en un temps record et s'était retrouvé complètement à sec au pire moment. Mais il avait protégé sa femme en projetant ses grappins sur un hybride qui fonçait sur elle, les sacrifiant alors en les explosant contre ce monstre, le projetant tout de même quelques mètres plus loin. Livai ne pouvait alors s'empêcher de se sentir responsable. Tout ça était sa faute, si il avait correctement fait son devoir cet abruti de clown n'aurait pas eut à faire ça. Ensuite cet idiot s'était retrouvé à plus d'une trentaine de mètres d'altitude, en chute libre. Il l'avait vu tomber, avait échangé un regard avec sa femme. F/L avait alors immédiatement bondit à sa rescousse, se précipitant sur les hybrides qui espéraient cueillir son ami à l'atterrissage. Et lui, lui il s'était précipité pour rattraper cet homme. Le reste se déroula comme au ralentit. Il vit Haru fermer les yeux, pleurant, un hybride bondir, lui arracher le bras. Il entendu encore résonnait le hurlement de douleur du soldat puis un autre, et un autre, puis plus rien, alors que les hybrides le détruisaient petit à petit, faisant douter Livai l'espace d'une seconde. Il était mort? Une seconde durant laquelle un hybride se précipita sur lui. F/L le poussa en hurlant. Il ne se souvenait pas l'avoir entendu hurler auparavant. Hurler de le récupérer. Qu'il était vivant. C'est alors ce qu'il réussi a faire, arrachant sa dépouille aux hybrides. Ça avait durer moins d'une seconde. F/L l'avait pousser en avant, la seconde d'après il était couvert du sang d'Haru, le tenant contre lui, se tournant vers sa femme, pour voir le sang gicler à nouveau. Mais cette fois ci provenant du visage de la femme qu'il aimait. Il saisit alors sa main, pour la guider, ne prenant pas le temps de réfléchir, et tout les trois continuèrent à fuir, comme les autres survivants.
À cause de lui, Haru était encore inconscient, et sa femme avait perdu la vue. Sa femme avait perdu la vue et son enfant.

Il devait être silencieux depuis trop longtemps car F/L se leva, sachant parfaitement que Livai accourrait pour la recoucher. Ce qu'il fit. Elle en profita alors pour encadrer son visage de ses mains et déposer son front contre le sien.

-Livai, ce n'est pas ta faute tu en es conscient. Tu ne peux pas sauver tous le monde. Je vais bien. Je suis là. Haru va s'en sortir. Sans toi nous ne serions pas là. Ni lui, ni moi... je ...j'aurai du t'écouter dès le début... Livai je suis tellement désolée je ...

Le caporal fronça les sourcils avant de lui couper la parol avec un baiser.

-Arrête tes conneries. Je veux plus t'entendre t'excuser.

Il lui offrit alors un second baiser, qui sembla détendre le malaise qui régnait entre eux, avant d'aider sa femme à se recoucher. Il s'allongea à ses cotés, la serrant dans ses bras. Il remplirait sa tonne de papier plus tard. Il avait besoin de passer du temps avec elle. Elle ne s'arrêterait donc jamais de lui faire ce genre de frayeur. Certes leur enfant n'était plus. Mais ils avaient encore le temps de se reconstruire de ces événements. Ils avaient encore le temps de pensé à leur famille. Ils ne devaient pas voir cette perte comme une fin. Après tout cette évènement tragique leur avaient tout les deux fait réaliser à quelle point ils auraient aimé pouvoir élever cet enfant. Qu'ils en voulait terriblement un.

Le reste de la journée se passa dans le calme. Chacun récupérait doucement. Sauf T/P, dont les cernes se creusaient de plus en plus. Elle n'avait pas non plus bougé de la journée. Hanji lui avait apporté un peu d'eau et quelque chose à manger mais elle n'y avait pas toucher. Fixant simplement la main d'Haru. Cette main qu'elle se refusait de lâcher. Elle avait peur qu'il ne disparaisse si elle le lâchait. Elle avait tellement peur qu'il meurt si jamais elle le lâchait. Elle passa une nouvelle nuit à son chevet. Sans bouger.
Deux jours supplémentaires passèrent. Hanji passait de temps en temps, s'occuper de son patient, mais également forcé la petite C/C à avaler ou boire quelques choses. T/P s'était alors mis a avaler cul sec chacun des verres d'eau qu'on lui apportait, mais refusait toujours de manger. Elle ne parlait pas non plus. Fixant toujours sa main. Elle la connaissait par cœur. Chaque détail. Chaque petit plis. Puis quelqu'un toqua à la porte.

-T/P? C'est F/L. Hanji m'a tout raconté.

F/L? La C/C daigna alors lever doucement la tête vers la soldate. Son visage n'était plus entièrement bandait, mais une imposante croute encore rouge sang trônait au beau milieu de sa figure. Son œil gauche était encore bandé, tandis qu'une cicatrise, elle, sortait de sous ces bandes blanche pour tracer son chemin sur son nez et passé tout juste au dessus de son œil droit. Voir cela soulagea tout de même légèrement T/P. F/L ne s'en sortait pas si mal. Enfin de ce qu'elle voyait. Car elle avait pourtant, toujours cette air profondément triste sur le visage. Pensa la C/C.

-Contente de te revoir T/P. Mais tu devrais manger. Haru va bien. Tu peux lever les yeux tu sais. Il est presque entièrement guéri.

L'institutrice fronça les sourcils avant de baisser la tête. À vrai dire elle avait peur. Cependant elle fut couper dans ses pensés par les mains de la soldates qui venaient lui saisir le visage en coupe pour le tourner vers le jeune homme. T/P ferma alors instinctivement les yeux. Elle attendit. Une seconde. Puis deux. F/L ne semblait pas vouloir bouger. Alors l'institutrice se décida à ouvrir doucement les yeux, et un sourire prit immédiatement place sur son visage. Il n'y avait plus une seule trace. Comme si T/P avait imaginé toute ses blessures. Comme si ça n'avait jamais exister. Comme si il était simplement en train de faire la sieste. Une larme coula alors le long de sa joue. Puis une deuxième, alors qu'elle resserra son emprise sur la main du noiraud. Elle n'entendit même pas F/L déposer un plateau remplit de nourriture avec deux verres d'eau et deux paires de couverts à coté d'elle. Elle ne l'entendit pas non plus sortir. Elle était bien trop prise dans sa contemplation. Bien trop heureuse. Elle ne sut même pas combien de temps elle attendit encore avant de sentir la main d'Haru répondre à son étreinte. Puis ses yeux s'ouvrir doucement.

-Pe-Petite ... chose? C'est bien toi?

La C/C échappa alors un petit cri strident, pleurant de joie, avant de lâcher la main du noiraud et de se jeter à son cou, le couvrant de baisers.

-Espèce d'idiot j'ai eu si peur. Plus jamais. Je ne veux plus jamais te voir comme ça. Plus jamais. Plus jamais.

Elle put alors sentir les bras du soldat l'enlacer doucement. Il respira son odeur. Il avait véritablement cru mourir. Il attira alors faiblement la jeune femme dans son lit, avant de la serrer tout contre lui et de poser sa tête sur sa poitrine. Il avait encore terriblement mal partout.

-T/P, tu m'as manqué.

Elle sourit, saisit ensuite le menton du soldat entre ses doigts et l'embrassa tendrement.

-Toi aussi Haru. Horriblement manqué. Je t'aime tellement.

Haru ria doucement, heureux. Il ne risquait plus rien. Il ne faisait plus parti du bataillon maintenant. Il ne se battrait plus hors des murs maintenant.

Il raffermit alors sa prise sur sa petite chose comme il l'appelait. Puis alors qu'il allait répondre à cette déclaration il se rendit compte que la jeune femme s'était déjà endormie. Un sourire sur le visage. Il l'embrassa doucement. Lui murmura à l'oreille trois petit mots.

-Je t'aime.

Puis, lui aussi, s'endormît, encore épuisait par son pouvoir.
À leur réveille, ils entameraient une nouvelle vie. Une vie qui serait un total mystère pour Haru. Une vie qui le surprendrait un peu plus chaque jour. Une vie enfin rien que pour lui. Ou plutôt pour eux. Une vie qui commençait enfin. Une vie qu'il partagerait avec cette femme. Avec T/P. Avec sa petite chose. Et il l'espérait bien. Une vie qu'il partagerait également entourait d'amour. Une vie entouré d'enfant. Une vie entouré d'une grande famille.

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Et voilaaaaa ! Dernier chapitre, long chapitre! D'ailleurs je préviens tout de suite l'épilogue sera assez court genre heuuuuu dans les 500 mots je crois.... ouiii c'est rien du tout mais c'est juste un petit epilogue. Donc sorry sorry. Et bon je n'ai pas grand chose à dire. N'hésitez pas à me laisser un petit mot si vous avez la moindre remarque et tout et puis ça fait toujours plaisir d'échanger avec vous!
Sinon en cette fin d'histoire j'aimerai remercier @UneClocheHard , la désignée garde du corps de mon petit Haru haha pour son jolie fanart qui m'a vraiment rendu super heureuse, @A_LiVaI , @Miss_cloclo et @aes_ackerman pour tous les gentils mots que vous m'avaient laissé qui m'ont fait sourire ou rire ou tout à la fois je suis très heureuse d'avoir pu parler avec vous via l'espace commentaire et merci à tous ceux qui ont lu cette histoire j'ai ete très heureuse de l'écrire et en,core plus que d'habitude vu qu'elle parlait de mon Oc donc merci de m'avoir suivi dans le délire ca me touche beaucoup!
J'espère que le chapitre vous aura plu et je vous dis à bientôt pour l'épilogue qui clôturera l'histoire il sortira peut etre un peu plus tard dans la soirée ou demain matin ça dépend du temps que j'ai ^^ (je suis si peu prête à dire au revoir à cette histoire). Sur ce je vous fais de gros bisouuuuuuus ♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️

Je n'ai meme pas de vrai dessin d'Haru pour le dernier chapitre quelle honte mdrrr je ne vous aurait fait quasiment que des petits dessins rapides mais je n'ai pas le temps d'en faire un plus long mdrr sorry en plus j'ai fait des essais crayons de couleurs c'est parti un peu en steak mais c'est l'intention qui compte haha

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