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Hey hey hey ! Comment allez vous aujourd'hui? Me revoici avec la suite ! Je n'ai rien à dire. Et faudrait que j'arrête de répéter cette phrase parce que de toute façon vous vous en doutez maintenant parce que je ne quasiment jamais rien à dire mdrrr. Du coup je vous laisse avec la suite ! Bonne lecture à vous !!! 😘 ♥️
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La jeune femme ouvrit lentement les yeux. Un doux sentiment de quiétude l'envahissait. La couverture, pourtant plus que banal, lui semblait aussi douce que de la fourrure, et la chaleur qui s'en dégageait la transporter dans un cocon de bien être. Elle soupira d'aise tout en laissant inconsciemment ses lèvres s'étirer en un doux sourire apaisé en s'enfonçant un peu plus dans les draps. Elle se remit à penser à la soirée d'hier et ses lèvres s'étirèrent d'autant plus. Alors oui ça avait commencé par une dispute qui avait failli tout gâcher, mais, si on y repensait, au delà des apparences, cette dernière avait permis un tournant décisif dans leur relation. Je t'aime. Elle avait réussit à lui dire. Et surtout. Il lui avait dit. Il le lui avait répété toute la soirée. Quand il lui avait fait l'amour. Quand ils avaient parlé de tout et de rien, de rêve utopique, d'idée foireuse d'avenir, et refait le monde entier. Quand ils avaient fini leur dispute, dans la baignoire. Enfin, le mot dispute était surtout une façon de dire que T/P lui avait fait la moral pendant des dizaines de minutes tout en se blottissant dans ses bras, bien au chaud dans une eau presque bouillante. La fin de la soirée lui semblait parfaite. Il n'y avait pas d'autre mot. Juste parfaite. Elle gesticula doucement avant de se tourner en appelant.
-Haru?
Qu'elle ne fut sa surprise de trouver la place du noiraud, vide. Il avait quitté le lit? Mais où était il cet abrutit encore? La C/C se redressa vivement. Les cheveux dans tous les sens et tenant le drap contre sa poitrine nue, elle balaya la chambre du regard. Pas d'Haru en vue. Nul part. Elle tourna alors la tête vers la fenêtre, grande ouverte, pour constater que le soleil se trouvait déjà bien haut dans le ciel. Peut être qu'il était à l'entraînement. Satisfaite par cette idée elle fouilla le sol pour trouver son petit pantalon de toile et ne put résister à l'idée de piocher l'une des grandes chemises blanches du jeune homme. Elle renifla rapidement l'odeur qui y était imprégnée avant de sauter dans ses sandales et de sortir, motivée, en direction du terrain d'entraînement. Cependant, à peine avait elle quittait la pièce qu'elle se retrouva nez à nez avec F/L. Sauf que cette fois Haru lui avait dit qu'il l'aimait. À elle. Il lui avait même fait l'amour. À elle. Et c'était également elle qui portait actuellement la chemise du grand ténébreux. Se disant cela, T/P bomba le torse, se sentant puissante, magnifique et enfin supérieur à la fameuse « chérie ». F/L, loin de faire attention a cette lueur de fierté qui brûlait dans le regard de la C/C, dit simplement avec un petit hochement de tête pour lui passer le bonjour.
-Je cherche Haru.
Les yeux de T/p s'agrandirent un instant sous la surprise.
-Il ne s'entraîne pas?
Demanda-t-elle naïvement. Il ne pouvait pas disparaître comme ça.
-Non, justement.
Les deux femmes se fixèrent un instant, sans un mot. Jusqu'à ce que la soldate prennent la parole.
-Donc tu ne sais pas où il est.
Ce n'était pas une question. Juste une affirmation. Juste une façon d'assimiler le fait qu'ils avaient perdu, encore, Haru. Mais, pour une raison obscure T/P se sentait toujours en compétition avec la soldate. Pourtant elle lui avait elle même dit qu'elle était mariée et qu'elle se fichait d'Haru. C était ridicule et elle le savait.
-Toi non plus.
-Effectivement. Sinon je ne t'aurai pas demandé.
T/p fit la grimace. Cette fichue nana se débrouillait toujours pour gagner, sans même s'en rendre compte, ces petites compétions auxquelles T/P était la seule à participer. Elle était intelligente, classe et balèze cette foutu F/L et c'était peut être ça qui énervait le plus T/p. Parce que au fond elle ne pouvait rien faire d'autre que l'admirer. La jeune C/C suivit alors d'un pas rapide la soldate, espérant retrouver plus rapidement le noiraud. Elles passèrent par le bureau du caporal Livai, qui assura ne pas l'avoir vu et très bien s'en porter puis elle refirent un tour du QG. Aucun signe du jeune homme. Soudain des bruits de pas se laissèrent entendre derrière elles. Elles eurent à peine le temps de se retourner que T/P se sentit écrasée par un jeune soldat aux cheveux noirs.
-Pourquoi tu n'étais plus dans la chambre? C'est ma chemise ça non?
Fit le soldat, rayonnant, faisant grandement sourire la C/C.
-Bonjour. On te cherchait.
Fit F/L avec un fin sourire attendri, tandis que l'institutrice hochait la tête avec enthousiasme.
-Oh deux femmes rien que pour moi?
Le noiraud se prit un coup de coude de la part de T/P, qui le fit plus rire qu'autre chose avant qu'il ne s'écarte de cette dernière pour annoncer.
-Je suis content que vous soyez ensemble ce sera plus rapide. J'étais dans le bureau d'Erwin. Après l'expédition de demain je vais quitter l'armée. Je veux ouvrir un orphelinat pour protéger les enfants oubliés. Tu imagines T/P? Tout pleins d'enfant courir partout avec le sourire!
Il disait ça, le visage illuminait d'un bonheur que ni F/L ni T/P ne lui avait jamais vu, et alors aucune des deux n'eurent le cœur de dire ce qu'elles pensaient. Cela allait probablement être une catastrophe si c'était lui seule qui s'en occuper. Cependant avec un sourire attendri et tout en hochant la tête toutes deux continuèrent de l'écouter, comme elles auraient pu écouter un enfant leur raconter leur journée.
-Je les sortirai des bas fonds. L'orphelinat sera parrainé par le bataillon. Erwin a accepté parce que ça donner une meilleur image du bataillon et que de toute façon il ne compte pas m'aider plus que d'appuyer ma demande auprès des autorités. Mais c'est déjà pas mal! Par contre j'ai besoin d'argent! Mais je me disais on a jamais été payé pour notre service à l'armée de l'autre con on devrait faire une réclamation au roi.
Cette fois ce fut la voix de Livai qui retentit un peu plus loin dans le couloir alors qu'il venait à leur rencontre.
-Si tu penses vraiment réussir à extirper la moindre pièce à l'un de ses gros porc de richards tu te fourres le doigt bien profond abrutit.
Tout en disant cela le noiraud donna, mine de rien, un papier à sa femme sur lequel ils étaient supposés discuter. Un blanc de quelques secondes s'installa durant lequel T/P et Haru se fixèrent droit dans les yeux comme si la réponse allait soudainement apparaître. Sauf que pour une fois cela marcha, quand on pu entendre la voix de F/L répondre sans lâcher des yeux le papier qu'elle consultait.
-Je m'occupe du roi et de l'argent. Ce ne sera pas un problème.
Face à cette réponse le jeune couple se lancèrent un regard remplis d'extase. T/P ne savait même pas pourquoi elle était si heureuse . Haru n'avait aucune pédagogie. Ce serait une galère sans fond. Mais il était resplendissant souriant ainsi. Alors elle ne pouvait que le suivre. Il prit les deux mains de la C/C, les yeux brillant d'excitation.
-Tu m'aideras? Hein? Tu leur apprendras pleins de trucs? On va leur offrir une famille!
T/P ne pouvait s'empêcher de sourire tout en approuvant de la tête. Elle était émue. Haru avait choisi sa voie et avait décidé de créer la famille qu'il n'avait jamais eut et de l'offrir a des enfant qui comme lui se pensaient abandonnés par tous. Elle était heureuse pour lui, fière de lui. Mais il fallait l'admettre. C'était un gros projet. Et il se lançait dedans probablement tête la premiere sans même y avoir réfléchi avant. Il ne pourrait pas gérer tout cela seul. Surtout qu'il n'était pas le plus responsable des adultes. Ce serait probablement compliqué. Et ce projet prendrait beaucoup de temps avant de se réaliser sûrement. Mais elle l'aiderait.
Quant à F/L, elle affichait un sourire que T/P ne lui avait jamais vu. Haru se détachait enfin d'elle, et il allait vivre la vie qu'il méritait. Enfin. Elle l'aiderait également et elle était certaine que beaucoup d'autre, comme Livai, bien qu'il ne l'avouerait jamais, le soutiendraient le plus possible.
Le jeune homme était complètement survolté, si bien que ses paroles se mélangeaient et qu'il était impossible de le faire tenir en place. Il était trop heureux. Des enfants. Il serait entouré d'enfants, qu'il aimerait et aiderait. Il leur apprendrait à se défendre et il les protégerait de tout. Il les soutiendrait. Il les chériraient. Il leur apprendrait tout ce qu'il sait bien qu'il ne sache au final pas grand chose. Et T/P l'aiderait. C'était comme un rêve. Il avait tellement hâte. Il entoura l'institutrice de ses bras et la souleva dans les airs. Il était tellement heureux. Le reste de la journée se déroula dans une ambiance plus lourde pour le reste du QG. Comme avant chaque expedition en soit. Seul Haru rayonnait de bonheur, se refusant à lâcher le bras de T/P et n'arrêtant pas de parler d'avenir. Lui racontant ses projets d'orphelinats tout en la serrant contre lui. Il avait l'impression que ça vie allait enfin commencer. La sienne. Pas celle qu'on lui avait choisi. Qu'on lui avait balancé à la figure. Celle qu'il avait décidé de suivre. Il se sentait enfin complètement libre. il avait également demandé à T/P de lui apprendre à cuisiner, à nettoyer le linge, à s'occuper d'un enfant. Il ne s'arrêtait plus.
Dans le bureau de Livai, le caporal grimaça légèrement en discutant de ce fameux projet avec sa femme.
-Lui? Avec des gosses? C'est les mioches qui vont le garder. Ils vont pas survivre. Je lui donne trois jours avant qu'il n'en butte un sans faire exprès.
La soldate échappa un léger rire. Elle devait bien admettre qu'elle y avait pensé aussi.
-On va l'aider. N'est ce pas? Et puis il s'en sortira j'en suis sûre et T/P l'aidera. C'est une bonne professeure elle saura quoi faire.
Le noiraud claqua sa langue contre son palet. Il sentait la catastrophe arrivait et pourtant, l'espace d'une seconde, il échappa un sourire en coin sincere. Il était tout de même heureux pour ce petit con. Se dit il.
Le soir tomba alors rapidement et T/P resta une nuit de plus au QG, se refusant de partir alors qu'Haru partait le lendemain à l'aube. Le stress lui nouait les entrailles, et elle passa finalement le reste de la nuit à l'observer dormir, le serrant le plus fort possible dans ses bras, priant les murs pour qu'il revienne sain et sauf. Elle ne pouvait pas dormir. Si elle fermait les yeux, il risquait de lui filer entre les doigts. Son seul réconfort était qu'elle ne vivrait plus jamais cette angoisse. Qu'il avait décidé de ranger l'uniforme après cette dernière expedition. Qu'après il ne serait plus qu'à elle, en sécurité, et entouré de pleins d'enfants. Elle tenta de se réconforter en imaginant Haru jouait avec les enfants, apprendre avec eux à lire, écrire, compter et autres. Cependant, malheureusement pour elle le soleil se leva bien rapidement et à peine avait elle pu s'en rendre compte, qu'Haru était déjà à cheval parmi les autres soldats, à coté de F/L qui lui firent tout deux un signe d'au revoir avant que les grandes portes ne s'ouvrent. Elle lui fit un sourire, un petit geste de la main. Puis il disparut de son champs de vision et pourtant elle n'arrêta pas. Elle continua à lui faire un aurevoir de la main, à lui sourire, fixant l'endroit même où il se trouvait, il n'y avait pas de cela à peine dix secondes. Elle n'avait plus qu'à l'attendre. Il l'avait promis. Il rentrerait. Bientôt.
Quand le bruit des grandes portes enfin refermées retentit, le sourire de la jeune femme mourut et sa main, tremblante s'abaissa doucement alors que T/P fondait en larmes. En même temps que le bruit assourdissant de ses grandes portes qui se fermaient, T/P aurait pu jurer avoir entendu son cœur se briser en des milliers de morceaux. Elle avait si peur. Elle prononça doucement le prénom de son amant comme pour réaliser qu'il n'était plus là, puis, comme un automate, les yeux baignés de larmes elle se dirigea vers le QG du bataillon. Elle ne s'arrêta même pas devant les gardes, qui la reconnaissait après tout ce temps, et continua à avancer. Avancer jusqu'à la chambre de son soldat. Cette piece lui paraissait d'un seul coup si terne, si grande, si sombre, si vide. Elle se laissa tomber sur le lit tout en se saisissant de l'oreiller d'Haru. Il était encore imprégné de son odeur. De leur odeur à tous les deux à vrai dire. Elle prit une grande inspiration et s'endormi, épuisé par ses sanglot et sa nuit blanche, dans les draps du noiraud.
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Et c'est la fin pour ce chapitre! J'espère qu'il vous aura plu ! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les comm ou à me laisser un petit vote si le chapitre vous a pluuuuuu! Sur ce c'est tout pour moi ! Je vous laisse avec l'illu du jour qui cette fois n'est pas de moi mais de @UneClocheHard qui a fait un super fanart de Haru encore une fois merci ça me fait vraiment trop trop plaisir que tu l aies fait t'as pas idée genre Haru c'est un peu mon bébé et je reçois un fanart de mon bébé je suis genre trop heureuse ptdr I LOVE YOU
Sur ce je vous fais des gros bisous et vous dis à la prochaine avec la suite hehehe ! ♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️
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