23

Hey hey hey ! Comment allez vous en ce jour ? Dites moi tout hehe! Enfin bon je suis déjà assez en retard comme ça alors je vous laisses avec la suite! À plus à la fin! Et je vous souhaite une excellente lecture. ♡

———

Il la saisit par le bras pour la tirer vers lui de sorte à ce qu'elle atterrisse sur ses genoux. Elle eut à peine le temps de réagir que le soldat avait saisit la C/C par la nuque et avait plaqué ses lèvres contre celle de T/P qui sursauta légèrement. Haru sentait son cœur battre plus fort dans sa poitrine, sans vraiment savoir si cela était dû à son angoisse ou son excitation. Il entoura alors le corps de la jeune femme entre ses bras pour la serrer tout contre lui. T/P, elle, observa un instant le soldat tout en le laissant faire. Il avait les épaules tendus, les sourcils froncés et les yeux plissés. Elle sourit entre ses lèvres et posa doucement ses mains sur ses épaules pour le détendre un peu, et étrangement cela marcha un peu, lui permettant au moins de détendre le nœud dans les épaules qui lui tiraillait tout le dos. Les lèvres de T/P étaient toujours aussi douces et chaudes. Pensa rapidement le noiraud. Voyant que tout semblait bien se passer, et prenant en compte que c'était lui qui avait initié cette échange, la C/C laissa ses mains remonter le long de la nuque de noiraud pour lui ébouriffer les cheveux et approfondir le baiser en mordillant légèrement sa lèvre inferieur, et en demandant l'accès avec sa langue . Les mains qui tenaient fermement les cotes de l'institutrice se crispèrent un instant avant qu'il ne suivent le mouvement, et laisse sa langue rejoindre celle de T/P, d'abord maladroitement, son adrénaline montait d'un cran. Ils continuèrent ainsi quelques secondes supplémentaires, laissant à Haru le temps de s'habituer, s'arrêtant simplement de temps en temps pour reprendre leur souffle et se sourire. Puis, rapidement, aveuglé par la douceur et la chaleur de ce moment partagé, les mains de l'institutrice trouvèrent leur chemin sous la chemises du noiraud. À ce geste, Haru sentit un frisson lui parcourir toute la colonne vertébrale et il ouvrit grand les yeux.

-Non!

Cria-t-il presque en saisissant avec force les poignets de la C/C. Cette dernière eut un léger hoquet de surprise avant de réaliser ce qu'elle venait de faire. Elle se leva, s'échappa de la poigne qui lui broyait presque les poignets et parti s'assoir complètement à l'opposé de la table. Elle avait fait une connerie. Encore. Se dit elle.

-Où tu vas?

Demanda rapidement le noiraud en la voyant faire. Était elle en colère? Se demanda-t-il. Je te laisse de l'espace pour respirer. Pensa-t-elle.

-Eh bien le plat va finir par refroidir à force. On ferait mieux de manger et on se reposera tranquillement tout à l'heure. En plus j'ai trop chaud. Donc pause. On fera ce que tu veux après.

C'était sa manière à elle de s'excuser, de respecter son espace privé, et elle interpréta le long regard qu'il lui lança, avant d'entamer avidement son assiette, comme un remerciement silencieux. Le repas se déroula alors dans une ambiance étrange, à la fois légèrement apaisante et pourtant tout aussi malaisante. À la fin de celui ci, Haru était toujours aussi silencieux. La jeune institutrice tenta alors d'ignorer le malaise en se concentrant sur sa vaisselle. Mais rapidement, le soldat lui attrapa le poignet, la coupant dans son geste. T/P tourna son regard vers lui. Il avait le regard fuyant. Il n'avait aucune idée de comment se comporter. Qu'attendait elle de lui? Il n'aimait pas être ignorer. Il pensait qu'elle était contrarié. Il voulait qu'elle s'occupe de lui. Et étrangement, l'institutrice le compris. Elle posa alors son assiette, s'essuya rapidement les mains et vint prendre le visage de l'homme en coupe.

-Tes mains sont mouillés.

Dit il simplement comme une remarque en encrant ses yeux rouges dans le regard chaleureux de T/P.

-On s'en fout.

Répondit elle avec un sourire de fripouille avant de s'approcher lentement, tellement lentement pour poser ses lèvres sur celles du soldat. Tellement lentement que ce fut Haru lui même qui finit par rompre l'écart et plaquer sa bouche contre celle de la C/C.

Il aimait l'embrasser. Il aimait tellement ça. Il se sentait privilégié, enveloppé dans un cocon de chaleur que seule T/P pouvait créer, et qu'elle ne créait seulement pour lui.

Elle le guida alors lentement, délicatement, sans briser cette échanges emplis de douceur, vers le lit. Doucement, sans pourtant lâcher la belle bouche du noiraud, et tout en le tenant tendrement par la nuque, la jeune femme s'allongea doucement, laissant Haru la suivre instinctivement. Rapidement le noiraud se retrouva à quatre pattes sur le lit, suivant désespérément les lèvres de la jeune C/C, la surplombant totalement.  Alors qu'une chaleur nouvelle envahissait tout son corps, Haru se sentit terrifié. T/P l'attrapa par le bras, le tirant vers elle,  pour le faire basculé à ses cotés. Elle avait beau l'embrasser aussi doucement qu'elle le pouvait,  il se sentit soudain paralysé, complétement vulnérable, comme si quelque chose lui écraser la poitrine. La jeune femme s'en rendit visiblement compte, car elle se recula légèrement  pour lui faire un grand sourire rassurant. Elle se pencha légèrement pour déposer un petit baiser sur sa joue, tira un peu plus le bras du noiraud vers elle afin de pouvoir se caler dans ses bras et déposer sa tête sur son épaule. Puis entoura ses bras autour de lui dans un gros câlin, se voulant réconfortant.
Mais il détestait ce sentiment. Ce sentiment d'impuissance. Ce sentiment de peur. Ce sentiment de honte. Il détestait se sentir aussi vulnérable. Il se redressa alors violemment, encadrant le visage, surpris, de T/P entre ses deux mains. Il avait les sourcils froncés, le regard dur, alors que la C/C, elle, lui lançait un regard emplit d'appréhension. Le petit couple se fixa ainsi quelques secondes avant qu'Haru ne fonde à nouveau sur la bouche de T/P avec rage. Il l'aimait. Il tombait de plus en plus amoureux, et bien que ça puisse l'inquiéter il n'arrivait plus à faire machine arrière. Il ne pouvait que s'enlisait un peu plus à chacun de ses baisers. Il voulait faire tout ce qu'elle voulait. Il ne voulait plus avoir peur de tout. Plus avoir peur qu'elle se moque de lui. Qu'elle fuit. Qu'elle ne l'utilise.

-Haru?

Articula la jeune femme difficilement entre les lèvre du soldat. Il voulait simplement surpasser ses peurs. Il voulait tout lui offrir. Pour la séduire. Pour qu'elle reste avec lui comme F/L le ferait avec son putain de caporal.

-Haru calmes toi.

Il n'écoutait rien. Il arracha presque les boutons de son chemisier, le jetant presque frénétiquement à leurs pieds. Faire ça rapidement pour ne pas avoir le temps d'y réfléchir. Pour ne pas avoir le temps d'être terrifié. Mais la jeune femme le poussa par les épaules, le plus fort qu'elle le put. Autant dire qu'il ne bougea que de quelques centimètres à peine.

-Haru ça suffit maintenant!

-T/P?

Il avait l'air complètement perdu. Devant cet air de chien battu qu'il arborait, T/P ne put que soupirer. Elle saisit délicatement le visage du jeune homme en coupe avant de décaler quelques mèches de cheveux hors de son visage. Elle lui fit un doux sourire pour le rassurer.

-Pas maintenant Haru. Je ne veux pas te voir le visage aussi crispé. On a dit qu'on ne ferait que ce que tu veux après le diner.

Cette simple phrase sembla libéré le noiraud d'un poids énorme, et ce n'était qu'à cet instant qu'il réalisa à quel point ses muscles s'étaient douloureusement contractés et que les traits de son visage le tiraient. Comme soudainement vidé d'énergie, le soldat se laissa lourdement tombé sur le buste de T/P, qui échappa un léger bruit étouffé avant de rire.

-Haru tu m'écrases.

Dit-elle, entre deux rire tout en caressant avec attention les cheveux de son amant. Il se décala à peine, de sorte seulement à ne pas lui faire mal, tout en restant quasiment entièrement étalé sur elle. Il entoura ses bras autour de ses épaules tout en nichant son visage dans le creux du cou de la C/C, un léger sourire apaisé sur les lèvres. Il se sentait bercé par ses caresses. Il se sentait choyé. Il se sentait aimé. Il adorait ça.

-Tu es quelqu'un de précieux petite chose.

La C/C ne sut pas immédiatement quoi répondre face à cela. Elle avait sentit ses joues la bruler intensément et son cœur s'emballer, tant bien qu'il devait forcément l'entendre lui aussi. Elle le sentit alors sourire contre son cou. Elle ne réussit qu'a lui embrasser le sommet du crâne et à resserrer un instant son étreinte, autour de ses épaule, avant de revenir emmêlé ses doigts dans ses cheveux. Quelques secondes s'écoulèrent alors, puis elle murmura.

-Toi aussi Haru. Tu n'as pas idée à quel point.

Elle put sentir le sourire de l'homme s'élargir encore plus contre sa peau alors qu'il resserrait également son étreinte. Il se sentait flottait comme sur un petit nuage. Et cette fois ce fut l'institutrice qui put entendre les battements du noiraud battre violemment contre sa poitrine. Rapidement, elle ne put plus distinguer lesquels de ses battements étaient les siens. Leur deux cœurs battaient à l'unisson. Comme une berceuse qui les détendit et les remplit tous les deux de joie. C'était un message silencieux. La preuve silencieuse qu'ils tenaient l'un à l'autre.

Haru se sentit rassuré, à nouveau enveloppé de ce cocon chaleureux, que seul T/P savait créer.

De son côté, T/P sentait son cœur se gonflait de bonheur en sentant doucement la respiration du noiraud devenir régulière. Il s'endormait là, dans ses bras. Elle osa alors délaisser ses mèches noirs pour tracer des cercles imaginaires dans son dos nus, tracer le contour de ses omoplates. Il frémit légèrement avant d'émettre un léger grognement à moitié endormi, en sentant cela. Mais cela n'arrêta pas la jeune femme, qui dessinait la moindre de ses vertèbres du bout des doigts. Il avait la peau si douce, immaculé de la moindre impureté. C'était peut être dû a sa capacité de guérison. Alors que la jeune institutrice sentait également le sommeil la prendre, elle ne put s'empêcher de réfléchir à cette fameuse capacité. C'était comme un super pouvoir. Comme les héros qu'elle idolâtrait dans ses livres pour enfants. Elle avait son petit hero peureux. Juste là dans ses bras. Et elle voulait le lui dire. Lui dire qu'il était un héros pour elle, et qu'elle l'aimait éperdument. Le seul problème était de savoir jusqu'où avait il peur. Serait il effrayé par l'idée qu'elle l'aime? Ou au contraire est ce que ces quelques mots pouvaient l'aider? Elle avait tant de question. Elle avait l'impression de marcher sur des œufs à chacune de leur tentatives de rapprochement.

Mais elle se l'était déjà promis. Elle l'attendrait. Elle ferait toutes les choses à son rythme. Elle ferait tout pour qu'il l'aime tout autant qu'elle l'aimait.

C'est alors ce qu'ils firent. Tous les deux. Voulant à tout prix convaincre l'autre de son amour. Voulant à tout prix séduire l'autre. Voulant à tout prix l'aimer. Le chérir. L'embrasser. Le rassuré. Pourtant Haru n'était jamais allé plus loin que quelques caresses. Il avait peur de la faire tout autant souffrir que lui à l'époque. Il avait peur de lui faire subir la même chose. Mais il avait confiance en elle. Il voulait croire que ce n'était pas terrifiant. Que ce n'était pas dégoûtant. Il voulait croire qu'elle resterait à ses cotés, en envers et contre tous. La jeune femme ne le quittait d'ailleurs plus que pour ses cours, quand le noiraud ne s'invitait pas dans sa classe. La jeune femme avait décidé de passer toute ses nuits aux cotés du noiraud, pour se rassuré plus qu'autres choses. Elle ne pouvait s'empêcher de faire de plus en plus de cauchemars. De plus en plus de cauchemars où Haru se faisait tué. Où Haru lui était arraché. Où Haru disparaissait. Elle voulait le voir à son réveil, et à chaque fois qu'elle ouvrait les yeux elle se sentait de nouveau revivre en le voyant dormir paisiblement tout contre elle.

Tout deux étaient bercés d'illusion, ignorant leurs peurs respectifs, pour profiter d'un trop grand bonheur. Si bien que ni l'un ni l'autre ne virent la fin de semaine arriver à son terme.

Le premier des deux qui le réalisa fut T/P, alors qu'elle se réveillait, pour la énième fois, le visage recouvert de sueurs et les yeux larmoyant. Haru était à ses cotés, entier, vivant, heureux.

Mais dans deux jours il ne serait plus là à son réveil.
———-

C'est la fin pour cette semaine! Désolé pour le petit retard! Je n'ai pas trop eu le temps ce week end... enfin bon du coup me voila (avec un peu de retard mais tranquil)

Bon du coup j'espère que ce chapitre vous aura plu ! N'hésitez pas à me laisser un petit mot si vous avez des conseils ou autres ou que vous voulez meme partager certaines de vos theories sur la suite (j'adoooooore les lire hehe) ou à mettre un vote si ca vous a plus!.... heuuuu je sais pas trop quoi dire de plus... ah je peux annoncer que la fin de l'histoire va arriver rapidement car il ne restera sûrement plus que 5 chapitres (plus un epilogue mais je le compte pas il est court (oui il est déjà écrit (à vrai dire les quatre derniers chapitres sont quasiment déjà fini donc après le prochain chapitre la semaine pro, qui n'est pas encore commencé, je sortirai peut être deux chapitres par semaine (oui ça fait beaucoup de parenthèse mais c'est pas grave je fais ce que je veux))))  bon .... du coup voila voila je vais vous laisser en vous faisant de gros bisous sur vous et en vous disant à la semaine prochaine pour de nouvelles aventures! Hehe
♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️♥️

Dessin du jour ! Il a été fait rapidement et son épaule droite est énorme etc mais oklm mdr il a de vrais mains donc ça compense toutes les erreurs mdrrrr

Ptn en plus je réalise que maintenant qu'il est trop pale..... chuuuuuuut c'est à cause de l'éclairage

Regardez juste il a des mains.... c'est bien les mains okay mdrrr

Jour trois apres avoir fait ce dessin..... je le hais.... mais j'aime bien ses mains! Bon aller c'est parti!

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top