12


Helloooooo comment allez vouuuuus? Dites moi tout mdrr! J'espère que tout ce passe bien pour vous et que le confinement n'est pas trop dur pour vous ☺️. Je vais réessayer de reprendre doucement l'écriture même si je ne peux pas promettre un vrai rythme de publications ( j'entend là que je pourrai bien poster plusieurs chapitres à la suite puis disparaître pendant un/plusieurs mois), mais je ferai de mon mieux. 😁
Sur ce je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter alors je vous laisse avec la suite! Je vous souhaite une bonne lecture 🥰❤️

———

Leur embrassade durait depuis maintenant quelques minutes et Haru sentait les effets de l'oxytocine se répandre jusque dans ses veines. Il se sentait bien. Il se sentait détendu. Il aurait pu s'endormir dans la douceur des bras de la C/C. T/P avait arrêté de pleurer, mais profitait toujours de la chaleur de cette étreinte. Elle caressa doucement le dos du jeune homme. Comme si elle essayait de le rassurer. Comme si elle en savait plus sur l'état du jeune homme que lui même. Et ça marchait. Oui ça marchait trop bien. Petit à petit Haru sentit ses paupières s'alourdir. Il avait si mal dormis ces derniers temps, ronger par le stress, les cauchemars, et là, là il était au chaud, enveloppé dans un cocon de tendresse, comme protégé du monde extérieur. Il posa sa tête sur l'épaule de la jeune femme et se sentit bercé par ses gestes. Face à cela, la C/C se sentit rougir. Elle se sentit comme privilégiée, comme si elle était la seule à pouvoir serrer dans ses bras le jeune homme, comme si elle était la seule à pouvoir l'apaiser ainsi. Peut lui importait si c'était faux. Peut lui importait si elle n'était pas vraiment la seule. Car ce sentiment d'exclusivité, à ce moment précis, la rendait presque euphorique. Elle avait le temps d'être jalouse. Elle avait le temps de gagner sa place dans le cœur du jeune homme. Elle avait encore le temps d'en apprendre plus sur cet homme à l'aura magnétique et au charme excentrique. Oui. Elle avait largement le temps. Elle avait le temps de tomber irrémédiablement, et éperdument amoureuse de cet emmerdeur de premiere catégorie. Lentement elle s'écarta, prenant avec toute la délicatesse dont elle pouvait faire preuve le visage de son bel ami entre ses mains.

-Haru? Tu es encore contrarié?

Demande-t-elle tendrement. Le noiraud ouvrit lentement les yeux. T/P avait les mains douces. Pensa-t-il presque à moitié endormis. Petite à petit, même si il ne s'en était pas encore rendu compte, l'idée d'appartenir à la jeune femme ne le perturbait plus, ne l'effrayait plus. Elle n'était pas violente. Elle était affectueuse. Elle ne le méprisait pas. Elle était gentille. Elle ne le repoussait pas. Elle était apaisante. Elle ne pourrait pas lui faire de mal. Si c'était ça, appartenir à la jeune femme, si c'était constamment être enveloppé dans cette chaleur apaisante, ce n'était pas dégoûtant. Ni humiliant. Ni effrayant. Ni douloureux. C'était tout doux. C'était même bon. Sans meme s'en apercevoir, il s'attachait à cette femme et son aura bienveillante. Cette sensation de confort et d'amour était nouvelle pour lui. Presque terrifiante. Mais c'était aussi terriblement addictif. Être câliné. Être traité comme si il n'était rien d'autre qu'un jeune homme banal. Sentir se porter sur lui l'attention de la jeune femme. Recevoir ses sourires. Voir ses yeux brillaient de gentillesse et de tendresse pour lui. Il hocha négativement la tête et la C/C lui répondit avec un sourire lumineux qui lui réchauffa les entrailles. Devant cet air encore somnolant du jeune soldat la femme échappa un léger rire avant de dire, brisant ainsi le cocon dans lequel Haru flottait paisiblement.

-Tu as une tête de dix mètres de long. Franchement tu devrais dormir le soir. Regardes toi, tu dors debout. C'est pas possible ça.

Face à cette remarque le jeune homme ouvrit un peu plus les yeux, bailla bruyamment avant d'afficher un sourire carnassier.

-T'es tellement chiante que tu m'endors petite chose.

-Espèce d'enfoiré.

Répondit l'institutrice avec un petit rire. Elle était heureuse de le retrouver. Il lui avait terriblement manqué.

-Je rentrais chez moi. Tu as loupé pas mal de choses en une semaine. Viens, je vais te faire un petit truc à grignoter et tout te raconter.

Haru ne rechigna pas et laissa T/P lui prendre la main avant de le tirer vers sa petite maison. Elle commençait déjà à parler de ses élèves. Elle lui racontait les bêtises qu'ils avaient pu faire. Les choses qu'elle leur avait appris. Il n'écoutait pas vraiment. Pour être honnête il n'en avait pas grand chose à faire de ce qu'elle raconter. Mais il appréciait le son de sa voix et les reflets du soleil sur ses cheveux. Durant un instant, il eut l'impression que T/P était capable de réchauffer tout ce qu'elle touchait. Rapidement, il se trouva assis sur le lit de la C/C tandis que cette dernière s'acharnait sur son petit four.

-Oh et tu ne connais pas la nouvelle. Jules a reçu une declaration d'amour. Une petite d'une autre classe lui avait fait un beau dessin pour lui dire qu'elle aimait.

Cette révélation réveilla doucement le jeune homme qui haussa les sourcils.

-Ce gosse est un vrai tombeur.

La C/C ria de bon cœur avant d'hocher la tête et d'ajouter.

-Il a répondue qu'il avait déjà une amoureuse dans sa tête.

-bah au moins elle va pas le contrarier souvent celle là.

Fit le soldat avec un sourire en coin, remarque qui fit rire de plus belle la professeure qui sortait un plat de ratatouilles de son four.

-Tu m'étonnes. C'est Sophie qui était décomposée.

-Comment lutter face à l'imagination d'un gosse.

Fit il en se levant et en se plaçant juste derrière la jeune femme pour venir renifler l'odeur du plat qui, honnêtement, commençait à beaucoup plus l'intéressait que leur conversation. Loin de lui l'idée d'abandonner son amie Sophie. Mais il pouvait réfléchir à ça après avoir mangé.

-C'est ça.

Répondit doucement la jeune femme, le rouge au joues, alors qu'Haru posait nonchalamment son menton sur l'épaule de la C/C.

-Et si tu t'installais à table plutôt que de m'écraser hein ?

Fit elle en tournant son visage vers celui, beaucoup plus proche que ce qu'elle ne pensait, du noiraud. Ce dernier lui répondit avec un énorme sourire avant de saisir la jeune éducatrice par la taille, pour la soulever du sol, tandis que celle ci tentait tant bien que mal de ne pas échapper le plat brulant qu'elle tenait.

-Haru! Stop abrutit c'est chaud!

Cria la jeune femme à la fois angoissée, amusée, et énervée. Le noiraud la reposa doucement au sol, sous la pluie d'injures que lui lançait sa compagne, tout en lui faisant la morale sur son manque de « fun ». Elle déposa alors brusquement le plat sur un petit dessous de plat en liège, sur la table, avant d'affirmer d'un ton tranchant.

-Tu as failli nous ébouillanter tous les deux! Tu as un sérieux problème avec le danger!

Cette remarque n'eut que l'effet de faire rire le noiraud qui se laissait tomber sur un petit tabouret, tout en mimant la jeune femme avec sa main.

-Rabat-joie.

Fit il simplement avec un sourire en coin. T/P soupira bruyamment. C'est homme n'était pas croyable. Elle n'avait aucune idée de comment il avait bien pu faire pour survivre jusqu'ici avec aussi peu de notion du danger. Pensa-t-elle tout en lui servant une grande cuillerée de ratatouille sans le lâcher du regard. Il avait un grand sourire ravie et se jeta sur son assiette avec appétit. Dans ces instants, il pouvait ressembler à n'importe quelle enfant, et s'en était tout à fait touchant. Alors que T/P le regardait mangeait avec le sourire, elle se perdit dans ses pensées. Pouvaient ils vraiment faire comme si rien n'était arrivé. Ils ne s'étaient pas vu pendant plusieurs jours. Et bien que son act de jalousie était légèrement, tres légèrement, exagéré, la réaction du jeune homme lui sembler cacher quelque chose.

-Haru?

Le jeune homme leva rapidement la tête pour plonger son regard dans celui de la jeune femme, curieux, sans pour autant s'arrêter de manger. Elle reprit, légèrement hésitante.

-Je pense qu'on devrait parler de ce qu'il s'est passé l'autre soir. J'étais .... un peu jalouse..... ne prend pas la grosse tête ou je t'assomme! ....  que tu achètes un cadeau à une autre femme lors de notre premier rendez vous. Mais toi..... Pourquoi?

Durant un instant le temps semblait s'être suspendu aux yeux de la C/C. Haru s'était immobilisé. Les bruits ambiants avaient cessé. Tout s'était arrêté, comme si l'espace d'une seconde le monde avait était mis en pause. Puis tout repris très vite. Haru fit mine de n'avoir rien entendu et s'était remis à manger, bien plus brillamment qu'avant. Le monde était repartit et avec cela s'était installé une ambiance pesante et étouffante. Il y'avait quelque chose. Quelque chose qu'il avait visiblement décider de garder pour lui. Elle n'insisterait pas. En temps normal elle l'aurait fait. Oh oui elle l'aurait harceler de question et se serait même énerver d'avoir été ignoré. Mais le regard d'Haru semblait perdu au loin, et à ça façon de se gaver elle pouvait sentir l'angoisse qu'il ressentait. Elle voulait savoir ce que caché ce jeune homme. Savoir ce qu'il le mettait dans cet état végétatif et destructeur à chaque fois qu'il y pensait. Savoir ce qui le hantait, le blessait, l'apeurait, pour pouvoir le consoler, savoir quoi lui dire.
De son côté Haru ne savait même pas quoi répondre. Ce qu'il s'était passé? Il avait encore lui même du mal à mettre le doigt dessus. Ça faisait parti du passé. Ça ne l'intéressait plus. Alors que T/P avait baissé le regard vers son assiette et se servait finalement à son tour, résignée, Haru la prit de court en déclarant, d'un ton monotone.

-Je n'aime pas repenser au passé. C'est fini maintenant. C'est tout ce qui compte.

La C/C releva la tête dans un sursaut. Elle ne s'attendait même pas se qu'il réponde, et encore moins de cette manière. Elle sentit alors une légère boule au ventre lui couper l'appétit. Ce n'était pas sain de pas vouloir parlé du passé. Pensa-t-elle. Elle baissa la tête, jouant avec sa nourriture du bout de sa fourchette. Le reste du repas se déroula dans le silence. Haru s'était resservi trois fois tandis que la jeune femme avalait difficilement le contenu de sa première assiette. Elle sentait avoir fait une bêtise en posant cette question à Haru. Pourtant, soudainement, se dernier se leva en un bond, s'étira joyeusement avant d'aller s'allonger dans le lit de la jeune femme. T/P le regarda faire, interloqué. Cependant avant qu'elle ne puisse poser la moindre question. Le noiraud déclara tout en s'emmitouflant dans la couverture avec un petit sourire.

-Je fais une sieste. Sois sage.

Pour seule reaction, l'institutrice releva un sourcil. Sérieusement? Elle enfourna rapidement le reste de son assiette dans sa bouche avant de se précipiter vers le jeune homme.

-Tu crois pas que tu prends un peu trop facilement tes aises toi?

Fit elle d'un ton sarcastique, une main sur sa hanche tandis que l'autre venait tapoter le front de son inviter. Face à cela le soldat échappa un léger grognement avant de saisir la jeune femme par le poignet pour la tirer vers lui. Rapidement, et avant même qu'elle n'ait le temps de s'en rendre compte T/P se retrouvait sous sa couverture, la tête du jeune homme sur son épaule, et ses jambes bloqués entre celles de ce dernier. Son corps lui paraissait comme en ébullition tandis que ses joues lui donnait l'impression d'imploser. Dans cette position, visiblement confortable au jeune homme, il soupira d'aise, son souffle chaud s'écrasant alors dans le cou de la jeune institutrice qui se sentit traversée par des milliers de petits frissons. Elle fronça les sourcils. C'était ridicule comme réaction pensa-t-elle. Elle n'était plus une gamine à s'extasier au moindre petit contact, à la moindre petite proximité. Elle fit la moue rapidement avant de baisser le regard vers le parasite qui l'écrasait à moitié. Cet homme, sous ces aires de grand malade cachait une innocence et une candeur plus que touchante. C'était peut être ça. Ça qui le rendait si différent. Elle enroula ses bras autour du jeune homme qui se crispa l'espace d'une micro seconde, comme une sorte de sursaut inconscient, avant de se détendre complètement et d'échapper un dernier soupir de soulagement. Il devenait accro. Il le sentait. Il devenait accro à cet affection que lui donner la jeune femme. Accro à cette douceur. Il n'avait pas fallu plus longtemps à Haru pour s'endormir. De son coté T/P n'arrivait pas à fermer les yeux. Elle se sentait responsable. De lui. De son sommeil. Elle avait l'impression de devoir le surveiller. S'assurer que rien n'arriverait pendant que lui fermait un instant les yeux. Elle sentait aussi que si elle fermait les yeux maintenant, Haru ne serait plus là quand elle les ouvrirait de nouveau. En y repensant, sa relation avec le soldat avec quelque chose de véritablement instable, de presque toxique. Cette pensée fut vite balayée par simple raison qu'elle ne plaisait pas à la C/C. Il leur fallait juste un peu de temps. Tout irait bien. Elle resta ainsi bien une demi heure à observer le noiraud dormir paisiblement. Les traits de son visage relâchés. Sans cette expression fourbe qu'il avait constamment. Ses lèvres étaient légèrement rosés, son nez était tout aussi pointu que le museau d'un hérisson. C'était trop mignon. Pensa-t-elle rapidement. Ses yeux étaient clos, ses cils étaient long. Elle n'y avait jamais vraiment fait attention. Il avait les traits fins. Puis petit à petit, immobilisée par le poids du corps d'Haru et enveloppé par la chaleur qui s'en dégageait la jeune femme sentit ses paupières s'alourdir. Elle résista légèrement ne voulant pas renoncer a cet instant puis fini elle aussi par sombrer dans le sommeil.

———

Et voila c'est la fin pour ce chapitre! J'espère qu'il vous aura plu! N'hésitez pas à me laissez un petit message pour me donner votre avis ca fait toujours plaisir d'avoir des retours. Et sur ce illu du jour ! Bon j'aime pas trop Haru dessus en plus je l'avais fait grave rapidement mais je m'étais bien amusé avec les lumières colorés mdr. Si vous avez des petites idées d'illu je prend d'ailleurs alors n'hésitez pas haha.


Enfin bref ! Sur ce je vous fais d'énormes bisous sur vous et vous dis à bientôt j'espère pour la suite! 😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top