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Helloooooooooooo! Oui je suis de retour! Ah le stress mélangeait à l'excitation de publier un nouveau chapitre m'avait manqué! Alors je ne peux pas promettre de publier toutes les semaines ou même fréquemment car je suis encore en train de récupérer. Même si je vais beaucoup mieux je suis toujours épuisée.

Enfin bref.... je suis vivante c'est le principale et du coup me revoilà.... sinon vous quoi de neuf ? Vous allez bien ? La rentrée tout ça? Bon je crois que j'ai assez parlé mdr alors je vous laisse enfin avec le prochain chapitre. Bonne lecture! 🥰

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Cela faisait déjà une semaine que le rendez vous était passé, et pas une seule fois depuis, Haru était sorti de l'enceinte du QG. Ce qui venait même à inquiéter son meilleur « ennemi » le caporal Livai.

-Eh bien alors Livai? Tu t'inquiètes pour lui finalement.

-Arrêtes tes conneries. Je dis juste qu'il n'est pas comme d'habitude. Il est.... normal. Ça lui ressemble pas. Ce con participe même aux entraînements. Si il reste comme ça pendant l'expédition qui arrive il risque de mourir inutilement et je....

-Tu détestes les morts inutiles. Je sais.

Répondît la jeune femme en échappant un léger rire avant d'embrasser son mari, qui marmonnait légèrement. Elle se moquait de lui. Ça l'agaçait et en même temps il n'arrivait pas à lui en tenir réellement vigueur. L'amitié étrange, si on pouvait appeler ça comme ça, qu'entretenaient les deux hommes avait tendance à amuser la soldate, quand ils n'essayaient pas de s'entre tuer bien évidemment.

-Chérie !

Quand on parlait du loup. Pensa rapidement F/L. En deux temps trois mouvements le jeune homme s'était placé entre le couple et enlaçait la jeune femme, sous le regard sévère de Livai.

-Viens voler avec moi!

Fit l'élément perturbateur avec un grand sourire avant que le caporal ne l'attrape par le col pour l'éloigner de sa femme et lui dire.

-Tu devrais être à l'entraînement abrutit. Tu tiens à peine droit avec l'équipement n'espère même pas décoller du sol pour l'instant.

-Oh ducon, je t'avais pas vu. Tu es si petit aussi, c'est pas facile de te remarquer.

Fit le plus grand des deux avec un sourire mesquin. Normal? Non. Livai retirait ce qu'il avait dit. Ce mec n'était pas normal mais invivable, et il serait plus qu'enchanter de lui déboîter la mâchoire.
F/L de son coté, observait la scène. Livai était sur le point de défigurer Haru et se dernier ne semblait attendre que ça, pour pouvoir se battre et se plaindre de la méchanceté du « caporal ducon » après. Il était bizarre depuis qu'il était rentré de sa journée en ville. Enfin, il l'était plus que d'habitude. Il cherchait encore plus l'affrontement. La seule chose qui venait à l'esprit de la femme, était que son ami désirait qu'on le blesse, qu'il voulait avoir mal. F/L n'était pas du genre à esquiver les problèmes quand il se présentait, et elle ne laisserait pas Haru le faire. C'était décidé. Livai avait raison.

-Haru. Je vais faire un tour en ville. Tu viens avec moi.

Le regard du concerné se tourna instantanément vers le jeune femme. Son cœur battait soudainement plus vite. Et si il croisait T/P? Il se sentait à la fois anxieux et excité à cette idée. La petite chose était en colère quand elle était partie. Elle l'était sûrement encore et ne voudrait pas lui parler de toute façon. Et puis qu'elle étaient les probabilité de tomber sur elle comme ça dans la rue?

___ ( vous la sentez? L'odeur de la putain d'ironie)

-Haru?!

Avait presque crié une voix derrière lui, alors qu'il marchait à coté de F/l. Il ne suffit à la soldate que d'un regard en biais vers son camarade, crispé, et d'un peu de bon sens pour deviner de qui il s'agissait. T/P.

-Haru! Tu peux m'expliquer pourquoi je n'ai pas eu la moindre nouvelle pendant une semaine? Je veux dire il est bien beau le discours sur le « eh si on sortait ensemble bla bla bla irresistible bla bla je suis parfait» tout ça pour se volatiliser quelques jours après.

Le ton de la C/C était sec. Elle attendait une réponse tout en ignorant parfaitement F/L, qui les observait sagement en approuvant silencieusement les paroles de la jeune femme.
La soldate lança un regard à Haru, pour vérifier qu'il ne soit pas sur le point de faire une connerie, avant de s'éloigner leur laissant ainsi toute l'intimité dont ils avaient besoin. Cela faisait bien une demi heure qu'elle tournait en rond autour de la seule école de la ville en espérant tomber sur cette fameuse professeure, car soit leur discussion aiderait Haru à retrouver son comportement habituel soit ce serait encore pire. L'avenir leur dira.
Le silence dura quelques seconde entre le jeune « couple », avant qu'Haru ne se décide à prendre la parole.

- Je suis libre petite chose. Si je decide de restait au QG accomplir mon devoir de bon soldat ça me regarde.

Fit il avec un sourire en coin provocant tout en toisant la jeune femme de haut. Son ton semblait le même que d'habitude. Pourtant, elle le sentait, il était affreusement distant. Les yeux de T/P s'élargirent un instant. Il devait lui en vouloir pour l'autre soir. Elle prit une grande inspiration avant de baisser les yeux et de dire tout doucement.

-Peut être mais j'aurai voulu avoir de tes nouvelles. Surtout après la façon dont on s'est quitté  la dernière fois.

Un silence s'installa durant quelques secondes. À chaque fois qu'il voulait prendre la parole Haru entendait une voix lui chuchotait en lui glaçant le sang.

« tu es à moi »

Il n'arrivait pas à la faire taire, et plus que tout il n'arrivait pas à distinguer si cette voix était celle de T/P, ou celle de cet vieil ordure dont le corps pourrissait piteusement aux bas fonds.
Après quelques secondes supplémentaires T/P encra son regard dans celui du jeune homme avant de dire.

-Tu sais je ne te demandes pas de tout me dire. Juste un petit mot de temps en temps. Tu es un soldat. Enfin je veux dire tu peux mourir à tout moment..... Je voulais aussi m'excuser de m'être énerver la dernière fois. Mais tu restes un bel abrutit de demander à une fille en plein rendez vous de t'aider à choisir un cadeau pour une autre fille.

Elle avait prononcer la dernière phrase en un souffle presque inaudible. Le jeune homme la jugea un instant avant de prononcer toujours avec le meme sourire provocateur.

-La petite chose est jalouse on dirait.

Il ne savait pas trop pourquoi il la cherchait comme ça. Oui il aimait bien l'embêter. Mais là, il le savait. Il cherchait entre chose. Peut être qu'il voulait qu'elle s'énerve. Peut être qu'il voulait qu'elle s'en aille. T/P prit une grande inspiration tout en détournent furieusement le regard. Elle essayait de lui ouvrir son cœur bordel. Il ne l'aidait clairement pas!

-T'es vraiment un abrutit.

Souffla-t-elle simplement. Elle le regarda un instant avant de le pointer du doigt, agacée.

-Tu devrais t'excuser toi aussi!

-Non.

-Comment ça non?! Tu m'as laissé sans nouvelle pendant une semaine! Et en plus tu m'as fait acheter un cadeau pour une autre fille alors que moi j'ai même pas eu le droit à une pâquerette cueillie par terre!

Le jeune homme leva les yeux au ciel en haussant les épaules.

-T'avais qu'à demander. Je suis pas devin et je fais ce que je veux.

-Tu fais peut être ce que tu veux mais tu pourrais aussi un peu penser à moi!

-Je suis pas ton esclave.

-Non! Mais tu es supposé être mon petit ami! Moi j'ai pensé à toi toute la semaine! Toute la semaine! Je me demandais si il t'était arrivé quelque chose durant un entraînement, ou si tu étais mort quelques part, ou si tu m'en voulais de m'être énervé, ou si tu étais juste occupé, ou si tu t'étais fait kidnappé, ou, ou je sais pas bordel mais j'étais inquiète!

Alors qu'elle explosait devant Haru elle sentit les larmes lui monter aux yeux et dévaler grossièrement sur ses joues, et ça l'énervait encore plus. Ça l'énervait parce qu'elle s'était inquiétée. Ça l'énervait parce qu'elle ne devrait meme pas l'être. Parce qu'elle n'était pas amoureuse de lui. Parce que lui avait l'aire de s'en contre foutre. Parce qu'elle était jalouse. Oui jalouse. Et sans la moindre raison. Car elle n'était pas amoureuse. Car elle ne pouvait pas être tombée si rapidement amoureuse d'un parfait inconnu. Par ce que ça n'avait pas de sens. Par ce qu'il était tout simplement énervant.
Haru tiqua devant la tirade de la jeune femme et en la voyant fondre en larmes. Merde. Fut le seul mot qui lui traversa l'esprit. Il tapa doucement sur le sommet du crâne de la jeune femme pour qu'elle se calme. Il se sentait mal à l'aise et ce n'était pas franchement dans ses habitudes. Cependant à peine sa main avait elle effleuré les cheveux de la C/C qu'elle s'était jetée dans ses bras le serrant fortement contre elle. Haru sentit son corps se figer instantanément. Il n'osait plus bouger. Cela dura une seconde, puis deux, puis une dizaine avant que le jeune homme ne baisse la tête vers la touffe de cheveux C/C qui s'était nichée contre son torse. Elle était beaucoup plus petite que lui. Il pouvait la briser d'une seule main. Il l'avait presque oublié. Il avait presque oublié à quelle point cette jeune femme au caractère bien trempé était fragile. Il n'y avait aucune raison de se sentir mal à l'aise. Aucune raison de se sentir enchaîner, ou même sans défense. Car il était grand, fort et que si il voulait s'échapper, il n'avait qu'à la briser, d'une seule main. Cette pensée le détendit et il sentit petit à petit ses muscles se relâcher. Il posa doucement sa main sur la nuque de la jeune femme. Pendant un instant il s'imagina la saisir pour la briser entre ses doigts, mais il n'en avait pas envi. Il n'avait pas peur d'elle. Et il n'avait pas à avoir peur. Il n'avait pas envi de lui faire du mal. Là, tout de suite, il ne ressentait pas le besoin de s'échapper. Là seule chose qu'il voulait en cette instant, c'était que cette femme, dans ses bras, ne soit plus triste. Alors il releva lentement sa main jusqu'à caresser doucement les cheveux de la jeune femme qui à ce contact le serra plus fort encore dans ses bras.

-Tu es un abrutit. Un veritable abrutit. J'ai jamais vu un abrutit pareil.

S'évertuait elle à répéter, pleurant contre la chemise du noiraud. Mais le fait est que cette remarque lui était également destinée. Parce qu'elle se laissait complètement enivrer par son parfum, par la chaleur de sa peau, qu'elle ressentait à travers sa chemise, et par ce qu'elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui. Était elle vraiment en train de tomber amoureuse d'un homme qui lui était encore inconnu, d'un soldat qui risquait de mourir a chaque instant, d'un chieur invétéré qui semblait faire autant de cas de ses sentiments que de vieux mouchoirs? Oui. Elle était définitivement une abrutit. Au moins tout autant que lui.

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-F/L? Comment ça s'est passé?

Fit Livai en voyant sa femme assise sur son bureau.

-Tu rentres tôt. Vous avez vu sa sois disant amie?

Ajouta-t-il. F/L observa son mari venir se placer face à elle, légèrement entre ses jambes, et poser ses main sur ses hanches. Elle répondit tout en posant sa tête sur l'épaule de son époux et en le prenant dans ses bras.

-Oui, je l'ai fait trainer dans toutes les petites ruelles proches de l'école, dont tu m'as parlé. Je les ai laissé seul. Je ne sais toujours pas si c'est une bonne idée. Il n'était peut être pas prêt. Ce ne sont p...

-Ce ne sont pas nos affaires. Mais il me faisait terriblement chier à tourner en rond ici. Je préfère encore quand il sèche l'entraînement pour aller se balader.

La seule chose qu'elle espérait était qu'il ne réagisse pas violemment. Car c'était souvent dans la nature d'Haru de violemment repousser ce qui l'effrayait. Cependant F/L n'eut pas le temps de s'inquiéter d'avantage car Livai s'était penchait vers elle pour l'embrassait doucement. C'était trop tard pour ce soucier des details. Elle ne pouvait plus qu'avoir confiance en lui.

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C'est la fin pour aujourd'hui! Alors ce chapitre est un peu plus court que d'habitude je m'en excuse mais je vais reprendre l'écriture doucement. 😇 enfin bon j'espère que ce chapitre vous aura plu malgré tout. En plus j'ai l'impression que ça fait des lustres que je n'ai pas touché à un clavier et du coup que j'écrire comme pour la toutre premiere fois haha ça me met grave la pression. Bref n'hésitez pas à me donner votre avis ça fait toujours plaisir de pouvoir échanger avec vous et ça me motive toujours un peu plus. je suis épuisée (oui toujours et encore) mdr alors je vais arrêter mon monologue ici et vous laisser avec le petit dessin du jour qui correspond surtout à un mini croquis (je dois bien admettre avoir passer au grand max deux minutes dessus mdr désolé pour la qualité...).
Du coup je vous fais tous pleins de bisous sur vous et à bientôt j'espère prenez soin de vous ! 😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️😘❤️

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