Epilogue
La grande salle de Poudlard, avait été transformée en infirmerie.
Les blessés étaient triés, soignés, les plus grièvement blessés étaient envoyés à Sainte Mangouste, les morts étaient enveloppés dans une housse mortuaire, il y avait cinq Aurors, les autres étaient des mangemorts.
Harry cherchait ses amis, il les trouva au chevet de Cassandra.
Hermione et Ron riaient, détendus.
- Pas terrible, ton plan Harry. Se plaignit Cassandra.
- Parce que c'était mon plan ? Curieux, je croyais que c'était notre plan.
- bein, c'est toi qui l'a proposé.
- Tu manques pas d'air, Black.
Elle sourit.
- C'est la première fois qu'on m'appelle Black.
- Pourquoi, demanda Harry, c'est ton nom ?
- Oui, c'est le mien, Cassandra Fletcher Black. Enfin, s'il est d'accord, bien sûr.
- Qui est d'accord pour quoi ? Demanda Sirius qui arrivait avec une chope de bieraubeurre, qu'il tendit à la fillette.
- pour qu'elle prenne le nom de Black. Dit Harry.
Sirius resta un moment interdit, puis, il fixa l'enfant.
- C'est vraiment ce que tu veux ? Tu veux t'appeler Black ?
Elle hôcha la tête.
Il soupira.
- Enfin, si tu veux pas...Dit elle, vexée par son hésitation.
Il lui sourit, ému.
- Je serais vraiment touché que tu veuilles porter mon nom, mais il faut que tu saches que ce nom est très lourd à porter, Bellatrix était une Black, et j'ai moi même souhaité m'appeler autrement un nombre incalculable de fois.
- Je m'en fiche de ce nom, je veux juste porter le même nom que mon père.
Sirius la serra dans ses bras
- En tout cas, Black ou pas. Je n'ai jamais été aussi fier de quelqu'un que de toi, tu m'as épatée.
Un sourire lumineux éclaira son visage.
Ron, Harry et Hermione s'éloignèrent, afin de les laisser seuls.
Sirius interpela son filleul.
- Harry, je suis aussi fier de toi.
Harry hôcha la tête,
- Merci parrain.
Ils s'isolèrent un instant.
- pfff, dit Hermione, tu crois qu'on arrivera un jour à passer une scolarité normale ici ?
- J'en doute, répondit Harry, mais au moins, les prochaines seront plus calmes, sans l'esprit de Voldemort.
- Espérons. Dit Ron. Je sais pas si on survivrait à beaucoup d'autres années comme celles là.
Peu à peu, la grande salle se vida.
Il ne resta bientôt plus que les professeurs, les Potter ainsi que Sirius et sa fille, Tonks, Ron et Hermione.
Le professeur Dumbledore s'approcha des Potter, un sourire malicieux aux lèvres.
- Alors, comment va notre petite héroïne ?
- Elle récupére, répondit Lily, en posant un regard tendre sur Madison, endormie dans ses bras.
- Ah, bien, bien. Et vous, ça va ? Demanda t'il en désignant son épaule bandée.
- Une égratignure, assura t'elle.
- Tant mieux.
Il allait s'éloigner, mais James le rappela.
- Professeur ?
- Oui, monsieur Potter ?
- Madison, n'est pas une légilimancienne n'est ce pas ?
- Et bien, oui et non. C'est une Aurora.
- Quoi ? Qu'est ce que c'est ? Demanda Sirius, qui venait de se joindre à eux.
- Une Aurora est une forme de magie très rare, un don précieux, son pouvoir est constitué de magie pure comme celle des licornes. C'est une vieille magie.
- Mais, demanda Harry, comment a t'elle pu détruire l'Obscurus ?
- les Obscurus sont chargés de désespoirs, de douleurs, de colère et de haine, tout le contraire des Aurora qui sont porteurs d'espoir et d'amour, leur pureté est la même que celle des patronus.
Lily se pencha vers l'enfant endormie.
- Rare ou pas. Pour moi, elle est juste ma fille, ma petite Madison.
James entoura sa femme de son bras.
- Oui, Madison est notre fille, et peu importe son pouvoir. Aussi incroyable soit il. Assura t'il.
- Je n'en doute pas, cette petite a beaucoup de chance de vous avoir.
- C'est nous qui avons de la chance de l'avoir. Assura Lily.
- Professeur, demanda Sirius, une chose me tracasse, quel était le rôle de Cassandra. Dans tout ça ?
- Ah, oui, lorsqu'un Aurora atteind l'âge adulte, aucun Obscurus ne peut lui résister.
Mais, la petite Madison est trop jeune. Elle avait besoin de puiser sa force dans celle d'un sorcier.
- D'accord, mais pourquoi Cassandra ? C'est pas les sorciers puissants qui manquent.
- Ça ne pouvait pas être l'énergie d'un adulte, car elle n'est pas assez pur.
- Ok, poursuivit Sirius, mais pourquoi Cassandra ?
- Parce que c'est une Black. Votre famille, comme vous le savez sûrement, remonte à l'origine de la magie, comme celle des Potter, d'ailleurs ? Seules des magies aussi anciennes peuvent se mêler aussi étroitement pour ne faire qu'une.
- Mais, il y a d'autres Black, Malfoy, par exemple. Insista Sirius,qui voulait comprendre.
- J'ai bien peur que l'Aura de monsieur Malfoy ne soit pas aussi pur que celui de mademoiselle Fletcher.
- Black. Corrigea Sirius. Elle s'appelle Cassandra Fletcher Black.
Cassandra sourit. Sirius la serra dans ses bras.
A ce moment là, Madison ouvrit les yeux.
- Lily ?
- Oui ma chérie ?
- On peut rentrer à la maison ?
Lily leva vers son mari un regard embarrassé. Mais James sourit à la fillette.
- Oui, ma chérie, on va rentrer.
- Mais James, la maison ? Rappela Lily.
- Est comme neuve. Assura James.
- Vraiment ? Insista Lily, incrédule.
- Je n'allais quand même pas laisser une bande de mangemort détruire notre maison. Tu pourrais me faire confiance, tu sais.
Lily enlaça son mari.
- Je t'aime, James Potter.
- Moi aussi, Lily Potter.
- En parlant de confiance, intervint Sirius, j'aimerais qu'on revienne sur ton fameux plan.
- Quoi, mon plan, S'insurgea James, il était parfait, la preuve, on a gagné, non ?
- Pas grâce à toi, en tout cas. Assura Sirius.
- Harry aussi a des plans foireux. Assura Ron.
- C'est dans les gènes. Grogna Sirius.
Ils se préparèrent à partir, lorsque Rusard surgit, l'air affolé.
- Professeur. Appela t'il en courant après Dumbledore
- Et bien quoi ? Demanda ce dernier.
- Il y a une femme, à la grande porte.
- Une femme ? Quelle femme ?
- Elle dit qu'elle est la mère de Ron Weasley.
Ron déglutit.
James se tourna vers lui.
- Tu n'as pas dit à ta mère que tu étais là, n'est ce pas ?
Ron secoua la tête.
- Je lui ai dit que j'étais chez Hermione.
- Quoi ? S'écria celle ci. Mais pourquoi ?
- Parce que tes parents sont moldus, elle aurait pas osé vérifier, et puis je pouvais pas lui dire que j'allais chez Harry, puisque sa maison avait été détruite.
A ce moment là, Molly Weasley arriva, rouge de colère.
- Ron Weasley. Comment as tu osé me mentir ? Venir ici en douce, au milieu des combats ? Tu veux ma mort ?
James se plaça devant Ron.
- Tout est de ma faute, Molly. Harry devenait fou, enfermé avec nous, au château. On a pensé qu'un peu de compagnie lui ferait du bien.
Elle se calma un peu.
- Mais pourquoi tu me l'as pas dit ?
- C'est aussi ma faute. Reprit James, Je voulais prévenir Arthur au ministère par mesure de discrétion, mais, j'ai tellement été occupé, avec cette bataille, que j'ai oublié.
- Je comprends, et puis, tout s'est bien terminé, en fin de compte. Dit elle.
- En effet. Dit James.
- Oh, et si Harry et Cassandra, bien sûr veulent venir au Terrier, cet été, nous serons heureux de les recevoir
- Ce sera avec plaisir. Molly, d'ailleurs, j'aimerais vous inviter, avec toute votre famille, à l'anniversaire de Harry, on le fetera un peu tard, cette année, mais mieux vaut tard que jamais.
Molly en rosit de plaisir.
Ils se dirigèrent vers la cheminée.
A ce moment là, Severus passa devant la grande salle. Lily l'appela.
- Severus ?
Il se retourna.
- Oui ?
- J'aimerais que l'on ne reste pas aussi longtemps sans se voir, je voudrais que l'on soit ami, comme avant.
- Je...
James se tourna vers lui.
- Tu m'as sauvé la vie, et celle de Lily, dit James, alors, je me doute que nous ne serons jamais ami, mais, je serais content que tu fasses de nouveau parti de la vie de Lily, si tu le souhaites.
Severus les regarda, incrédule.
- Je...je vais y réfléchir. Il s'éloigna, rapidement, sa robe noire volant autour de lui.
James serra sa femme dans ses bras.
- Merci. Lui dit elle.
- Il n'y a pas de quoi, Lily Jolie.
Avant de quitter le château, James, Sirius et Remus jetèrent un dernier regard sur la grande salle.
- J'ai bien l'impression que c'était la dernière aventure des Maraudeurs. Dit James.
- Oui, ça m'a manqué tout ça. Avoua Sirius.
- Il faut reconnaître qu'on a passé de bons moments ici. Dit Remus.
- Les meilleurs. Renchérit James.
- En tout cas, dit Remus en désignant les enfants, la relève est assurée.
- Oui, dit James, je voudrais pas être à ta place.
- Ne t'en fait pas, c'est pas au vieux loup qu'on apprend à hurler.
- Elle est bonne celle là Remus. Avoua James.
- J'étais sûr qu'elle te plairait.
- A propos, on aurait pas oublié quelque chose ? Dit Sirius.
Ils se regardèrent, un instant, puis, leurs yeux s'arrondirent.
- Peter ! Crièrent ils tous trois, en même temps.
Dans la cabane hurlante, Peter, ligoté, avait perdu la notion du temps. Mais son estomac, grondait, et se révoltait, il en conclut que l'heure du déjeuner était passé depuis longtemps.
Il chercha à entendre un bruit, une présence.
Désespéré, il appela.
- Au secours ! Il y a quelqu'un ? James, Sirius...Remus ? Ne me laissez pas mourir ici, par pitié.
Voilà, c'est la fin de l'histoire, j'espère qu'elle vous aura plu.
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