chapitre 13 Réminiscences


- Donc, reprit James, nous sommes morts.
- Oui, Voldemort vous a tué lorsque votre fils avait un an.
- Lily l'a élevé toute seule, murmura t'il.
- En fait, votre épouse aussi a été tuée.
James accusa le choc. Il avait beau savoir que Lily était bien vivante, cette image de sa femme morte, lui fit un noeud dans le ventre.
- Alors, qui s'est occupé de notre fils ? Demanda t'il, d'une voix blanche.
- Qu'elle importance, cette réalité n'est pas la votre.
- Mais elle aurait pu l'être.
- C'est bon Potter, on s'en fiche. Coupa Maugrey. Il est tard, Dumbledore, venez en au fait.
- Comme je le disais, Harry a tué Voldemort au cours d'une terrible bataille qui a fait de nombreuse victimes. Mais ça ne lui suffisait pas, il souhaitait que Voldemort ne soit jamais venu au monde, il a trouvé une sphère capable de le faire voyager dans le temps, et lui et ses amis, Ron Weasley et Hermione Granger sont remontés juqu'au moment ou la mère de voldemort a rencontré son père, et ils se sont arrangés pour que ca n'arrive jamais. Et ça, c'est notre réalité.
- Alors, pourquoi ? Demanda Sirius. Ce type, là, ce volmachin, s'il est pas né, à quoi rime tout ce cirque ?
- C'est ce que Harry tente de vous dire, avec cet appareil.
- D'accord, dit Maugrey, allez y, mettez ce truc en route.
Dumbledore toucha la montre avec sa baguette.
L'hologramme s'anima.
- Professeur Dumbledore, j'ai trouvé cet appareil dans la salle des objets cachés, à Poudlard, j'ai aussi trouvé la sphère du temps. Ron, Hermione et moi avons remonté le temps, nous avons empêché la naissance de Voldemort, nous avons gagné, sur tous les tableaux. Mais Voldemort, je sais pas comment, a compris ce que nous voulions faire, il a réussi à attacher l'esprit de ses pouvoirs, je sais pas comment appeler ça, à un objet, que nous nous sentions obligé de ramener avec nous. Hermione dit que c'est un Obscurus, mais il est bien plus que ça. Grâce à lui, Voldemort pourrait revenir, mais cette fois, ce serait juste son esprit, il n'aurait plus rien d'humain, pas d'horcruxes, aucune faille, il serait invincible. C'est pourquoi j'enregistre ce message, Hermione a découvert un moyen de le détruire, avant qu'il ne retrouve toute sa puissance.
Dans votre réalité, une légilimancienne est née, ou va naître, elle est très puissante, elle seule peut l'arrêter, mais elle aura besoin d'aide. La clé de son pouvoir, est un enfant sans père, de sang pur, dont le nom est maudit.
Il y a une prophétie, elle doit se réaliser.
L'image se figea.
- Ok, dit Sirius. On n'est pas dans la mouise, merci Harry.
- C'est tout ?  demanda James.
- Et bien, ce n'est pas suffisant ? Demanda Dumbledore. Voyons, nous avons une prophétie, il ne reste plus qu'à trouver la legillimancienne et l'enfant.
- on a déjà l'un et l'autre. Dit Sirius, amère. Cassandra, ma... fille, est l'enfant de sang pur, né de père inconnu. Avoua t'il.
- Vraiment ? Bien, alors qu'attendons nous ? Demanda Dumbledore.
- Ce sont des enfants. Protesta James.
- Oui, mais c'est notre seule chance d'éliminer ce volmachinchose. Insista Maugrey.
- Bon, il se fait tard, je suppose que cela peut attendre demain.  bonne soirée Messieurs. Les salua Dumbledore.
- Dumbledore a raison,on y verra plus clair demain. Dit à son tour Maugrey.
James et Sirius s'apprétèrent à quitter le bureau, lorsque James se retourna.
- On est d'accord que la légilimancienne est Madison.
- Ça ne fait pas de doute. Confirma Maugrey.
- Et si les mangemorts qui ont attaqué Lily, cherchaient Madie ?
- C'est bien possible. Admit le vieil Auror.
- Alors, il faut faire vite. S'ils la trouve, tout est perdu. Sans compter que Lily préférera mourir, plutôt que de leur livrer la petite. Assura James
- Allez y, je vous cherche un endroit sûr.
- le seul endroit assez sûr, c'est Poudlard. Assura Sirius. Bella n'osera jamais affronter Dumbledore et encore moins les défenses de l'école.
- très bien, vous partirez là bas dès que possible, et emmènez les Weasley avec vous, ce sera plus sûr pour eux.

Ce fut difficile de convaincre Molly de quitter sa maison. Mais elle finit par se rendre aux arguments de tout un chacun, la mort dans l'âme.
Ils quittèrent le Terrier au petit matin.

Albus Dumbledore les attendaient devant la cheminée de la grande salle, il avait levé les sortilèges empêchant l'intrusion par poudre de cheminette.
Il conduisit ses invités dans une aile secrète du château, à laquelle on accédait par un passage dérobé, depuis son bureau.
- C'est l'aile des invités, expliqua t'il.
- Mince alors, s'écria James, et moi qui croyais connaître les moindre recoins du château.
- Ouais, renchérit Sirius, moi aussi.
Dumbledore sourit. 
- Heureusement pour la tranquillité de mes hôtes, et pour votre sécurité, les maraudeurs, aussi rusés qu'ils soient, n'ont jamais eu accès à cet endroit.
- Les marau... Alors, vous saviez ?
- Que Messieur Potter, Lupin, Pettigrow et vous étiez les Maraudeurs ? Oh il n'y a pas grand chose qui m'échappe à Poudlard.
Sirius et James se lancèrent un regard inquièt, qu'est ce qu'il savait d'autre ? Etait il au courant pour les animagus ?
L'aile des invités était  composée de nombreuses  chambres confortables, de trois salle de bain, d'un grand salon, et d'une salle de réunion.
- Bien, reprit Dumbledore, je pense que vous serez bien ici, je vous laisse, les vacances sont finis, et les enfants sont arrivés hier soir, c'est l'heure du petit déjeuner.
- Mais, dit Harry, et nous ?
- Oh, je pense que vous pouvez reprendre les cours, personne ne sait que vos parents se cachent ici de toute façon.
Harry lança un regard interrogateur à sa mère.
Lily hôcha la tête.
- tu peux y aller.
Ron et Harry se précipitèrent à la suite de Dumbledore, mais avant qu'ils arrivent à la porte du passage, Madison se leva, ses yeux se revulsèrent, elle rejeta la tête en arrière.
Il y eut un éclair lumineux, qui balaya la pièce. Et elle s'évanouit.
Lily se précipita et la prit dans ses bras.

Et soudain, tout devint clair, les réalités se mélangèrent, les souvenirs d'une autre existence leur revinrent. Devant ses yeux ébahis, Lily vit défiler une vie qu'elle n'avait pas vraiment connu, au sein de l'ordre du Phenix, elle poussa un cri d'effroi, lorsqu'elle revécut la scène terrible de sa mort.
James, les yeux équarquillés, subit le choc en silence, puis,  ils se remémorèrent leur rencontre avec leur fils, d'abord lorsqu'ils étaient enfants, à Poudlard, puis, lorsqu'ils travaillaient pour l'ordre, à ce moment là, Harry voyageait dans le temps, avec ses amis.
- Alors Bella m'a tué.  Dit Sirius, calmement, bonjour la famille.
- Hum, la bataille de Poudlard, se souvint Remus, puis, son visage s'éclaira, Tonks, comment ai je pu l'oublier ?
- Vous ne l'avez pas encore rencontré, répondit Harry.
Ron et lui se regardèrent.
-  Hermione, il faut qu'on lui dise. S'écria Harry.
Ron rougit jusqu'aux oreilles.
- tu crois ? C'est que...
- Que quoi ? S'impatienta Harry.
- Bein, tu sais, Hermione et moi...
Harry éclata de rire.
- Oui, c'est vrai, vous êtes amoureux.
- C'est pas vrai ! Se défendit Ron, enfin, pas encore. Oh, c'que c'est compliqué.
- J'te l'fais pas dire. Soupira Sirius.
- Je comprends rien, se plaignit Cassandra.
- C'est normal, dans l'autre réalité, tu n'es pas née. Dit Ron.
- D'accord, simpa. Grogna Cassandra. Déjà que tu t'es pas occupé de moi, mais en plus, là, tu m'as même pas mise au monde.
- J'étais à Azkaban. L'interrompit Sirius.
- Quoi ? Mais pourquoi ? Demanda Lily.
- j'ai été accusé de vous avoir vendu à Voldemort, d'avoir tué Peter ainsi que plusieurs Moldus.
- quoi ? Mais c'est n'importe quoi ! S'écria James.
- Je te le fais pas dire, en fait, c'est Peter qui nous a trahis, il vous a vendu à Voldemort, quand je l'ai compris, j'ai tenté de l'arrêter, il s'est coupé un doigt, a provoqué une explosion qui a tué plusieurs moldu, et comme tout le monde pensait que j'étais votre gardien du secrèt, c'est moi qui a été accusé. Répondit Sirius, amère.
- Peter, j'en reviens pas. Comment a t'il pu ? Demanda James.
- Il a toujours été un trouillard. Voldy a du lui foutre la frousse de sa vie.
- Il était notre ami, un maraudeur, poursuivit James dont la colère enflait.
- Ça fait bien longtemps qu'il ne l'est plus, y compris dans notre réalité. Répondit Sirius.
Soudain, James se raidit.
- Tu crois qu'il est avec eux, cette fois aussi ?
- Il y a des chances, c'est un rat visqueux, une vermine rempante et venimeuse. Répliqua Sirius.
- Et bien, rien que ça ! Ricanna James.
- Non, mais, je ne peux pas dire tout ce que je pense vraiment, il y a des enfants.
Harry, Ron et Cassandra s'eclipsèrent.
Ils revinrent quelques minutes plus tard avec Hermione.
- Elle se souvient de rien. Dit il déçut.
- Et de quoi faut il que je me souvienne au juste ? Demanda t'elle, d'un ton pincé.
Madison, qui avait repris connaissance, s'approcha d'elle. Elle posa ses petites mains de chaque côté de son visage.
Et les souvenirs affluèrent.
Lorsque l'enfant la lacha, Hermione pleurait en silence. Elle se tourna vers Harry, mais évita le regard de Ron.
- On a échoué. Murmura t'elle.
- Non, dit Ron, on a juste fait une erreur.
- Mais...On avait réussi. Sanglota t'elle.
- On a réussi, répliqua Ron.
- Mais il est encore là. Nous l'avons ramené avec nous.
- et nous le vaincrons cette fois encore.
Harry attrapa Madison par les épaules.
- Nous avons la Légilimancienne, et Cassandra, et l'Obscurus est en sécurité au ministère, et cette fois, nous ne sommes pas seuls, mes parents, Sirius, Maugrey et Dumbledore sont avec nous.
- Mais. On est trop jeune, coupa Hermione, la dernière fois qu'on l'a affronté, on était adulte.
Sirius les avait écouté et il se crispa.
- L'Obscurus. Ou est il ? Demanda t'il.
James se tourna ver lui.
- Au département des mystéres.
- Tu en es sur ?
- Oui.
- Envoies un message à Maugrey, il faut qu'il vérifie.
- Sirius, personne ne peut entrer comme ça au ministère.
Mais le regard de l'Auror était aussi dur que l'acier, et James savait qu'il était inutile de discuter, lorsqu'il était comme ça.
Il envoya un Patronus à Maugrey.

Maugrey discutait des derniers événements avec Alice et Franck Londubat, lorsqu' un grand cerf blanc, lumineux, se matérialisa devant lui.
- Ils veulent l'Obscurus, il faut vérifier s'il est encore là. Dit le cerf avec la voix de James.
Maugrey réagit aussitôt, tandis que le cerf disparaissait.
Il convoqua tous les Aurors disponibles, et ils se ruèrent au département des mystères.
Dans le couloir, ils trouvèrent les corps sans vie  de trois langues de plombs.
Ils ouvrirent la porte dans laquelle se trouvait la cellule de l'obscurus. Ils trouvèrent encore deux autres corps, et L'Obscurus avait disparu.
- C'est pas vrai ! Hurla Maugrey.
- Mais, comment ont ils fait ? Demanda Alice.
- Les alarmes ne se sont pas déclanchées. Dit Fabian.
- Soudain, un homme s'avança, sa baguette tendue en direction de Maugrey.
- Attention cria Gideon.
- C'est une langue de plomb, dit Franck. Ça va Yerley ?
- Il est sous impérium. Fit remarquer Fabian.
A ce moment là, tout se passa très vite, la baguette de Yerley crépita. Franck se jeta sur sa femme, gideon empoigna Maugrey et le projeta sur le côté, Fabian envoya un sortilège de désarmement que la langue de plomb dévia sans difficulté, puis, il y eut une énorme explosion.
Lorsque l'épaisse fumée noire se dissipa, le désastre était incommensurable.
La salle était dévastée, la porte était disloquée. Franck gisait, inconscient sur le corps de sa femme, Gidéon grièvement blessé, par le souffle, perdait beaucoup de sang. Fabian avait été projeté contre le mur, une tige de fer
traversait son épaule et le clouait au mur, la jambe droite de Maugrey était litteralement broyée. Trois autre Aurors gisaient, sans vie. Kingsley alerta aussitôt Sainte Mangouste, et envoya un patronus à Poudlard.

Molly se tordit les mains, en apprenant le sort de ses frères. Sirius et James se rendirent à Pré au lard et transplanèrent. Ils se rendirent à Sainte Mangouste.
Les nouvelles n'étaient pas bonnes, Maugrey était grièvement blessé, sa jambe ne pouvait pas être sauvée, quand à Franck, ses blessures étaient moins graves qu'elles n'y paraissaient, il se remettrait vite, c'était aussi le cas de Fabian, mais le pronostic vital de Gidéon était engagé.
La bataille finale devrait se faire sans eux.
- Et maintenant ? Demanda Sirius.
- On retourne à Poudlard. Répondit James. Ils ont voldy, maintenant, ils vont vouloir mettre la main sur Cassandra et Madison.
Ils transplanèrent jusqu'à Pré au lard, et gagnèrent le château.
- Et nous voilà de nouveau en guerre, soupira Lily, blottie contre son mari.
- Mais au moins, cette fois, on aura une chance de se défendre.
Le visage de Lily se durcit.       - Cette fois, il faut l'éliminer une fois pour toute.
- On le fera. Lui promit James.
- Ça c'est sûr. Renchérit Sirius. Et je m'occuperais personnellement de Bellatrix.
- Ça t'a pas trop réussi, la dernière fois.
Lui fit remarquer James.
Sirius s'affala dans un fauteuil, une bouteille de wisky pur feu à la main. Il se servit un verre et but une longue rasade.
- Ouais, bein, cette fois, c'est à elle, que ça ne réussira pas. Affirma t'il.
- Bon sang, reprit Lily, ça fait drôle de se retrouver ici.
- Ça tu peux le dire, on y a fait les quatre cent coups. Dit James en riant. Et ils se repassèrent le fil de leurs souvenirs.

Mais au plus profond d'eux, la crainte de la bataille à venir les hantait. Combien d'amis allaient ils perdre ? Parviendraient ils à vaincre Voldemort avant qu'il ne retrouve toute sa puissance ? Survivraient ils à cette ultime bataille ?
Autant de questions qui se bousculaient.
Seul l'avenir y répondrait.

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