chapitre 10 le Terrier


   Madison avait retrouvé l'usage de la parole, et elle paraissait vouloir rattraper le temps perdu. Elle ne cessait de bavarder et de poser des questions embarrassantes. Il était difficile d'éluder, en raison de son fantastique pouvoir de lire dans les pensées. Elle poursuivait Sirius partout, et l'accablait de bavardages incessants. Même s'il aimait bien la fillette, il n'en pouvait plus. Lily s'en amusait d'autant plus que l'Auror lui lançait des appels au secours silencieux, utilisant des regards appuyés.
- Pourquoi tu veux de l'aide ? Demandait aussitôt la petite. Tu as mal ? Tu veux une potion ?
Sirius ne soufflait que lorsqu'elle était couchée.
- Tu sais, je la préférais presque quand elle était muette. Disait il avec humeur.
Mais Madison n'était pas son seul sujet de mécontentement. Il ne tenait pas en place. Il tournait en rond comme un lion en cage. Lily avait jeté un sort de protection sur le bar, l' empêchant d'y acceder, et il aurait donne n'importe quoi pour un wisky.
De plus, James rentrait épuisé de mission de surveillance, mangeait, se reposait quelques heures et repartait, et Sirius détestait ne pas pouvoir agir.

Hallowen arriva très vite. Lily et Madison décorèrent la maison, des citrouilles projetaient des lueurs menaçantes, dans la nuit. Des toiles d'araignées étaient accrochées sur les barrières blanches, et des squelettes incandescants brillaient dans la nuit.
Lily, déguisée en sorciere de conte,  accompagna Madison, déguisée en vampire,pour leur première chasse aux bonbons ensemble.

A poudlard aussi, on fêtait Hallowen.
Les jumeaux Weasley s'en donnèrent à coeur joie, poursuivant les serpentards, à l'aide de squelettes qui se mouvaient en craquant et Sifflant, de citrouilles explosives d'ou jaillissaient un liquide  vert et gluant, des toiles d'araignées qui se jetaient sur les élèves qui se rendaient dans les dongeons, se collant à leurs cheveux et leurs vêtements.
Mais les décorations, comme toujours, étaient splendides. L'école revêtait un air de fête joyeux et inquiétant de château hanté, ce qu'il était, après tout. Peeves, encore plus indiscipliné que d'ordinaire, adorait cette fête et s'en donnait à coeur joie.
Impossible de lui échapper, il semblait partout à la fois, apparaissant et disparaisant. Le temps de vous jeter des objets à la tête en criant Boo !
Même la mauvaise humeur
Constante de Rogue ne parvenait pas à entamer l'atmosphère joyeuse du château.

Après Hallowen, les préparatifs de Noël occupèrent pleinement Lily.
Ce soir là, profitant de la présence de Sirius au cottage, avec Madison, elle était allée acheter les cadeaux.
Elle venait de transplaner dans la ruelle, près de chez elle, les bras chargés de paquets, lorsque quatre individus encapuchonés surgirent de l'ombre.
Instinctivement, Lily posa ses sac et sortit sa baguette magique.
Tout alla très vite, elle immobilisa le premier, évita de justesse le sort fatal du second, poussa un cri de douleur lorsqu'un sort de découpage l'atteignit à l'épaule. Elle envoya son patronus chez elle, avant de lancer un expelliarmus à celui qui l'avait blessé. Le quatrième lui lança un endoloris qui l'atteignit de plein fouet, elle hurla de douleur.

Sirius disputait une partie d'échec sorcier avec Madison, la petite enchainait les victoires grace à son don. Elle lisait dans les pensées de Sirius les coups qu'ils comptaient jouer. Il essayait de changer de stratégie à la dernière seconde, mais malgré toutes ses tentatives, elle avait toujours un coup d'avance.
Il allait renoncer, lorsqu'une biche lumineuse apparut dans le salon.
- A l'aide. Cria t'elle.
Sirius se leva d'un bond.
- Madie, cache toi, ne sort pas de ta cachette tant que l'un d'entre nous ne te le dit pas. Quoiqu'il arrive reste ou tu es.
Madison s'exécuta, sans un mot, sans poser de questions, comme ses enfants grandis trop vite, qui savent quand il faut se taire et obéir.

Sirius, sortit précipitamment, baguette en main. Au moment ou il franchissait la porte, le hurlement de lily le cloua sur place. Une rage féroce se méla à l'angoisse.
Il fondit sur les assaillants réunis autour du corps meurti de la sorcière.
Aveuglé par la haine, il chercha à tuer. Le premier, touché par la lueur verte, s'effondra sans bruit. Les trois autres lui firent face.
Il désarma le second, lança un sort de protection sur Lily, roula au sol pour éviter un endoloris, et, allongé sur le sol, lança un avada cadavra à son adversaire qui s'effondra à son tour. Il se releva d'un bond souple.
Les sorts fusèrent. Sirius désarma le troisième et lui lança un sort d'entrave. Le quatrième transplana.
Il courut vers lily et s'accroupit près d'elle.
- Sirius, murmura t'elle. Madie ?
- Elle va bien.
Il la souleva et la ramena à la maison.
Il retira le manteau de la jeune femme, et regarda la plaie béante de son épaule.
- C'est pas beau à voir. Mais ça devrait pas être trop grave.
- Madie. Répéta Lily, qui reprenait quelques couleurs.
- Je m'en occupe. Et je préviens Maugrey et Sainte Mangouste pour qu'ils envoient quelqu'un pour toi.
- Ce ne sera pas la peine, ça va aller, tu vas m'aider à fabriquer une potion pour mon épaule.
Sirius se leva d'un bond.
- Non ! Pas question.
Elle lui adressa un regard supliant, mais il ne céda pas.
Il envoya son patronus au département des Aurors, et un hibou à sainte mangouste.
Il nettoya la plaie à l'aide de sa baguette. Puis, il lui fit un bandage provisoire.
- Reste tranquille, je vais voir Madie.
Il n'eut pas besoin de l'appeler, elle surgit d'un placard, comme un diable hors de sa boite et bondit dans ses bras.
- Bon sang, Madie, je t'ai dit d'attendre que je t'appelle.
- Mais j'ai entendu quand tu as parlé, tu as dit que je devais venir.
Il lui ébouriffa la tête.
- T'es une sacrée gamine toi.
- Lily va bien ? Demanda t'elle, inquiète.
- A ton avis ?
- Je sais pas, c'est brouillé dans ta tête. Tu penses à trop de choses à la fois.
Il sourit.
- Elle va bien. Mais j'ai besoin que tu fasses une chose pour moi. Je veux que tu ailles dans ta chambre et que tu y restes, jusqu'à ce qu'on vienne te chercher.
Il se concentra sur cette pensée, et il la reposa au sol. Elle acquiesça et remonta l'escalier.
Au même moment, la porte d'entrée s'ouvrit et James, affolé, entra.
- Lily ! hurla t'il.
Sirius se tourna vers lui.
- Ça va James, elle va bien.
James se rua sur son ami.
- Ou est elle ?
- Dans le salon, elle a une vilaine blessure à l'épaule, et elle a subi un endoloris.
Les yeux bleux de James s'assombrirent, et se rétrécirent, une étincelle de rage brulait au fond de ses prunelles.
- Qui a fait ça ? Gronda t'il.
Sirius haussa les épaules.
- c'est ce qu'on va très vite savoir, j'en ai tué deux, et le troisième est ficelé, je l'ai déposé dans la benne à ordure.
James et eut un pauvre sourire.
- En d'autre temps, j'aurais apprécié, la blague, dit il.
Il entra dans le salon. Lily lui sourit.
- Je vais bien, Sirius est arrivé à temps. Il m'a sauvé la vie.
- Sauver les Potter semble être sa vocation, en ce moment.
- Ouais, bein n'en faite pas une habitude tous les deux. Dit Sirius.
Gideon priwett et son frère Fabian, suivit des Londubat, ainsi que Maugrey arrivèrent, suivit de Selina Portmam, la collègue et amie de Lily.
Tandis que Sirius emmenait les Aurors dans la ruelle, ou il avait laissé les agresseurs de Lily, celle ci recevait les premiers soins.
- Vous étiez vraiment obligé de les tuer ? Demanda Maugrey, avec humeur
- ils s'en sont pris à Lily. Répondit il simplement. L'autre, je l'ai laissé en vie pour qu'on puisse l'interroger.
Maugrey soupira. Que pouvait il dire ? Lorsqu'il s'agissait de ses amis, Black devenait aussi ingérable qu'intraitable.

James n'avait consenti à laisser sa femme que pour rassurer Madison.

- Vous ne pouvez pas rester là. Expliqua Maugrey.
Ils étaient dans le salon des Potter, Gideon et Alice étaient présents, les autres avaient escorté le prisonnier et les corps des sorciers.
- Mais, c'est chez nous. Protesta faiblement Lily.
- C'est trop dangereux. Répliqua Alice, ils vont revenir. Et cette fois, ils pourraient bien réussir à te tuer, ou Madie, ou même Harry, lorsqu'il reviendra pour Noël. Tu ne peux pas prendre ce risque.
- On peut peut être protéger la maison. Suggera t'elle.
- Et puis quoi ? Dit Sirius, vous vous cloitrez à l'intérieur ? Combien de temps ? Et combien de temps mettront ils à faire sauter les protections ?
- Sirius a raison Lily.
- Mais ou veux tu qu'on aille ? C'est Noël, le premier de Madison, je voulais que ce soit un Noël dont elle se souviendrait toute sa vie, et puis c'était pour Cassandra, aussi, ce n'est pas une année facile pour elle. Elle vient de perdre sa mère, elle a retrouvé son père, je voulais qu'elle se sente bien, qu'elle se sente chez elle, en famille.
James s'agenouilla et prit les mains glacées de sa femme dans les siennes.
- Lily,  chérie, l'endroit n'a pas d'importance, ce sera un Noël magnifique, magique, parce qu'on sera ensemble.
- Et en plus, j'ai perdu les cadeaux de Madie.
Elle fondit en larmes, vaincue par le contre coup de l'attaque qu'elle venait de subir.
James la prit dans ses bras et la berça comme une enfant.
- Ou peut on aller ? Demanda t'elle entre deux sanglots
- Chez moi. Proposa Sirius.
- C'est gentil. Sirius, mais ton appart est vraiment trop petit.
- En fait, je pensais à la maison familliale dont je viens d'hériter.
- Le square Grimmaurd ? Demanda James.
Sirius acquiesça.
- Et Regulus ? Il n'a pas son mot à dire ?
- En fait, je n'y ai pas pensé. Avoua t'il. Il se rendit compte qu'il n'avait pas pensé à son jeune frère depuis bien longtemps.
- Quoi qu'il en soit, dit Maugrey, ce n'est pas une bonne idée. N'importe qui vous connaissant un tant soit peu, devinerait assez vite ou vous vous trouvez.
- bon, dit Alice, alors chez nous.
- Non, intervint de nouveau Maugrey, trop évident, et je ne veux pas perdre d'autres Aurors.
- Dans ce cas, dit Gidéon, j'ai peut être une solution.
- on est tout ouï Gidé. Ironisa Sirius, vexé qu'on ait refusé sa proposition.
Ce dernier grimaça. Il détestait ce surnom.
- Ma soeur pourrait vous accueillir. Sa maison est assez grande, et personne ne songera à vous chercher la bas, de plus, je crois savoir que mon neveu s'entend plutôt bien avec votre fils.
- Je ne sais pas, hésita Maugrey ce serait les mettre en danger. Et je ne suis pas sur que les Weasley, aussi généreux soient ils apprécient une invasion de leur intimité.
- Je réponds de ma soeur et de mon beau frère. Assura Gidéon.
- Là n'est pas le problème Priwett. Vous ne pouvez pas prendre la décision pour votre soeur. Et la maison est déjà surpeuplée. Combien de neveux avez vous, déjà ?
- Six garçons et une fille.
Mais, les ainés, Bill et Charly ne vivent plus avec eux.  Répondit il fièrement.
James soupira,
- On n'est pas sorti de l'auberge.
- Il va pourtant falloir trouver une solution. Grogna Sirius.
- Bon, pour le moment, le mieux est d'aller au ministère. On cherchera une solution sur place. Dit Maugrey. Votre femme peut transplaner ?
- oui. Répondit Lily. Sèchement.
- j'ignorais que le ministère faisait office d'hôtels. Ironisa Sirius.
- A la guerre comme à la guerre, répondit Maugrey.
- J'ignorais qu'on était en guerre. Répliqua Lily.
- Si. Renchérit James, c' est bien une guerre. Le problème c'est qu'on ignore encore qui est l'ennemi.
-  On va vite le découvrir. Assura Sirius. Laissez moi un moment avec ce type, et on saura vite ce qu'il en est.
A ce moment là, une détonation les fit sursauter. Ils se ruèrent dehors. Ils n'étaient pas seuls, les voisins étaient aussi sortis de chez eux et cherchaient à comprendre ce qui se passait.
Soudain, quelqu'un cria.
- Là ! Regardez.
Il tendait le bras en direction du cottage. James, Lily, Sirius, et les autres levèrent les yeux et Lily poussa un cri.
Au dessus de la maison, se découpait nettement une lumière verte qui dessinait un crane d'ou sortait un serpent.
- La marque des ténèbres. Murmura. Gidéon
- Quoi ? Demanda Maugrey, comment l'avez vous appelé ?
- La marque des ténèbres, c'est comme ça qu'ils l'appellent dans la gazette du sorcier.

Cette nouvelle action de leurs ennemis fit s'envoler les dernières objections de Lily. Elle monta dans la chambre de Madison.
Celle ci avait préparé un sac, contenant ses vêtements, ses poupées, et les objets auxquels elle tenait. Elle était prête à partir. Lily jeta dans une valise quelques affaires pour elle et James, tandis que Sirius récupérait ses propres affaires.
Puis, james prit Madison dans ses bras, il prit la main de Lily et ils transplanèrent. Sirius choisit de partir en moto volante. Tandis que les Aurors transplanaient.

Ils s'installèrent dans la salle de réunion des Aurors.
Madison s'installa dans un coin de la pièce, sur un tapis, et se mit à jouer avec ses poupées, comme si sa présence, en ce lieu, à cette heure ci, était tout à fait normale.

Fabian Prewett apporta des hamburgers et des frites du Macdonald situé en face du bâtiment.
Ils mangèrent, et Sirius sortit une bouteille de wisky de sa réserve personnelle, cachée dieu sait où. Personne ne songea à l'en empêcher.
Ils cherchaient un endroit ou mettre la famille Potter à l'abri, lorsqu'on frappa à la porte.
Athur Weasley entra.
- Weasley ? Qu'est ce que vous faites encore ici ? Je vous croyais chez vous. S'enquit Maugrey.
- J'y allais, mais, quand j'ai su que vous etiez là, j'ai pensé que vous voudriez voir ça.
- Qu'est ce que c'est ?
- Des documents que l'on a trouvé chez un sorcier que l'on soupçonnait d'ensorceler des objets à l'aide de magie noire.
Maugrey examina les parchemins et poussa un juron. Il tendit un parchemin à James. C'était une liste de noms, certains étaient barrés. Le nom de "lily Potter, née Evans, née sang de bourbe,"  apparaissait au milieu de la liste.
- Bon, cette fois, c'est clair, ils ont décidé d'éliminer tous les nés moldus. Dit James
- Il faut les arrêter. Rugit Gidéon.
- A qui avez vous pris ces papiers ? Demanda Maugrey
- Il s'appelle Humphrey bordercast. C'est un joillier
- Je le connais. Annonça Alice. Nous l'avons arretés plusieurs fois pour recel d'objets volés.
- Il fait maintenant parti de ce groupe, qui sème la terreur un peu partout. Conclut Fabian.
- Il faut trouver le chef. Grogna Maugrey.
- Le plus important, rappela Sirius, c'est de trouver un endroit ou cacher Lily et ses enfants.
- Si Madame Potter le souhaite, intervint Arthur, nous serions enchantés de la prendre chez nous avec ses enfants, votre fils Harry est devenu le meilleur ami de notre fils Ron, je suis sûr qu'ils seraient ravis de passer leurs vacances ensembles.
- C'est gentil à vous, mais je ne veux pas m'imposer. Répondit Lily, surtout pendant les fêtes, votre femme a déjà tellement de travaille, avec votre propre famille.
- Oh, ne vous en faites pas pour ça, Molly adore recevoir. Elle sera enchantée d'avoir de la compagnie.
- Je vous l'avais dit. Renchérit Gideon.
- Je la préviens tout de suite de votre arrivée. Dit Arthur.
Lily soupira.
- Il manquait plus que ça. Je vais passer Noël avec des étrangers.
James la prit dans ses bras.
- Peu importe ou nous serons, ou avec qui nous serons, du moment que nous sommes ensemble.
Elle lui sourit.
- Tu as raison.
   
    Molly Weasley était dans tous ses états. Elle venait de recevoir le patronus de son mari. Il lui annonçait que les Potter allaient s'installer chez eux quelques jours. Elle réquisitionna sa fille Ginny, et elles préparèrent la chambre de Charly. Madison dormirait avec Ginny.
Puis, elle entreprit de faire le ménage à fond.

James, lily, et Madison, guidés par Arthur, arrivèrent devant la maison.
Elle ressemblait à un assemblage étrange de plusieurs étages, qui aurait été rajoutés au fil des ans, elle était tellement bancale qu'elle semblait tenir par miracle, quatre ou cinq cheminées étaient plantés sur le toit rouge, et un écriteau tordu, planté près de l'entrée portait le nom de la maison "le terrier". Des bottes entassées en désordre et un vieux chaudron rouillé, encadraient la porte.  Quelques gros poulets bien gras, picoraient dans la cour.

- Ce n'est pas très luxueux, avoua Arthur Weasley, un peu gêné mais, c'est chez nous.
James lui sourit.
- Moi, je trouve cette maison fantastique.
- Vraiment ? Arthur se demanda, un instant s'il était sincère, mais le sourire franc de James acheva de le convaincre.

Ils entrèrent, Molly les accueillit avec empressement.
- Bonjour, entrez, entrez.
- Mon épouse, Molly, et ma fille, Ginny.
La fillette était aussi rousse que ses frères, elle se cachait derrière sa mère.
- Lily, mon mari James, et ma fille Madison. Se présenta Lily.
- Bienvenue chez nous. C'est sûrement pas aussi spatieux et luxueux que votre maison, s'excusa Molly, mais considérez vous comme chez vous.
- C'est vraiment très gentil à vous de nous accueillir comme ça. Répondit Lily.
- pensez vous, c'est à nous que ça fait plaisir. On a pas souvent l'occasion d'avoir des invités.
Molly les fit entrer dans le salon.
- Vous avez mangé ? Demanda Molly.
- Oui, répondit Lily, merci.
Molly s'approcha de james, qui tenait Madison dans les bras.
- Pauvre petite, elle a l'air épuisée.
- Oui, la journée a été longue. Avoua James, pour tout le monde.
- Bien sûr, ou ai je la tête ? Vous devez être épuisés, je vous montre vos chambres.
Molly les conduisit à l'étage.
- C'est la chambre de ma fille, j'ai pensé qu'elle pourrait dormir ensemble. Bien sûr si vous préférez qu'elle dorme avec vous ?
Lily posa sa main sur celle de Molly.
- Elle sera très bien, ici, n'est ce pas Madie ?
Cette dernière hôcha la tête.
C'était une très jolie chambre, une chambre de petite fille, rose remplie de peluches et de poupées.
Tandis que Molly montrait la chambre de Charly à James, lily déshabilla la petite et la coucha.
- C'était la chambre de mes fils, Charly et Bill. J'espère que vous serez bien ici.
- On sera très bien, merci infiniment. Assura Lily. Vous avez une très jolie maison, très accueillante et chaleureuse.
Molly rougit jusqu'à la racine des cheveux.
- Notre chambre est au bout du couloir, n'hésitez pas, si vous avez besoin de quoi que ce soit.
- je ne sais pas quoi vous dire, à part merci pour votre générosité. Et bien sûr, tous les frais occasionnés par notre présence sera à notre charge. Précisa James.
- Ne vous en faites pas pour ça. Répondit Athur, gêné.

Une fois dans la chambre, Lily soupira.
- Ils sont vraiment sympathique, et qu'elle générosité.
James sourit et prit sa femme dans ses bras.
- Je t'aime Lily Potter.
Ils s'embrassèrent.
- Tout va bien se passer, on rentrera vite chez nous.
- Et si ce n'est pas le cas ? Demanda t'elle, si ça met des mois ? Des années ?  On ne pourra pas rester là éternellement.
- On trouvera une solution, il y a toujours une solution. La rassura t'il.

















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