Chapitre 1 Ou il est question de monstres et de sorciers
Etant donné que de nombreuses personnes m'ont demandées une suite aux aventures de Harry Potter et les voyageurs du temps, je me suis décidée à en écrire une, alors, voilà, j'espère qu'elle vous plaira.
Vernon Dursley était un homme normal. C'est du moins ce qu'il aimait à répéter. Il avait épouser une femme normale, avait eu un fils normal, et vivait une petite vie normale de petit bourgeois.
Il détestait tout ce qui sortait de l'ordinaire. A commencer par la famille bizarre de son épouse. Heureusement, sa femme pensait la même chose, et il n'avait jamais eu à les fréquenter.
Il fabriquait des perceuses, et sa petite entreprise marchait plutôt bien. Son épouse, Pétunia, tenait la maison et s'occupait de leur petit garçon Dudley.
Rien ne l'avait préparé au cataclysme qui venait de lui tomber dessus.
La catastrophe en question avait pour nom Madison, avec un nom pareil, ce n'était pas étonnant qu'elle ait de telles dispositions. Avait il songé. Elle avait tout juste six ans. Et elle leur était tombée dessus sans crier gare.
Vernon avait un frère, tout ce qu'il y a de plus normal, lui aussi, à part son attrait pour les Etats Unis, il y avait émigré, ses études d'ingénieur agronome à peine terminées. Il n'était jamais revenu en Angleterre.
Bien sûr, il donnait de ses nouvelles. De temps en temps. Mais il n'avait assisté ni aux funérailles de son père, ni à celles de sa mère. Il s'était marié et avait eu une fille, plus jeune que Dudley.
Steven Dursley était le plus jeune de la fratrie, la plus agée étant Marge, leur soeur. Il était aussi mince et sec, que son frère était rond.
Jusque là, Vernon ne s'était pas préoccupé de son frère.
Mais hélas, celui ci venait de se tuer avec son épouse dans un terrible accident de voiture. Leur fille, Madison, agée de six ans, avait mystérieusement survécue.
La police l'avait trouvée, assise dans l'herbe grasse à côté de la voiture. Elle était saine et sauve.
Sa mère, Hélène Dursley, était orpheline. Aussi, leur avocat s'était il adressé à lui, Vernon Dursley, pour devenir le tuteur de leur petite fille.
Vernon avait longtemps hésité à prendre en charge un enfant qui n'était pas le sien, qu'il ne connaissait pas, et qui de plus était une fille. Il n'y conbaissait rien, aux filles, il avait un garçon.
Mais la petite avait un héritage conséquent, et son tuteur recevrait une pension compensatoire, des plus alléchantes, aussi avait il accepté de prendre cette pauvre orpheline sous son toit.
Et tout le problème était là car, cette enfant, n'avait rien de normal.
- Qu'est ce qu'on va bien pouvoir faire d'elle ? Se lamentait Vernon. On ne peut pas la garder. Et si quelqu'un la voyait faire ces choses ? Ou si elle blessait quelqu'un ?
- On ne peut pas la renvoyer ? Demanda Pétunia.
- Malheureusement non, j'ai signé, et il y a une clause disant que si je renonce à m'en occuper, je dois payer une grosse amende. Je ne peux pas me le permettre, en ce moment, tu le sais bien.
- Mais que va t'on faire alors ? Gémit Petunia.
- Et eux ? Demanda Vernon, ils ne pourrait pas s'en occuper ? Après tout c'est une des leur.
- Tu n'y penses pas ! S'écria Petunia. Je n'ai pas parlé à ma soeur depuis le décès de mon père, ça fait douze ans.
Je ne veux rien avoir à faire avec elle. Tu sais ce que je pense d'elle et de...son espèce.
Vernon soupira.
- Alors, que va t'on faire ? Demanda t'il à son tour.
Petunia se tourna vers l'enfant, assise sagement sur le divan. Elle jouait avec son lapin en peluche. Ses cheveux blonds lui tombait sur le bas des reins. Elle ressemblait à un ange, songea Pétunia. Mais ce n'en n'étais pas un, loin de là.
- Même si je voulais la contacter, je ne saurais pas comment la joindre. Se défendit Petunia.
- Il va pourtant bien falloir trouver une solution, on ne peux pas la garder. Insista Vernon. Pense à notre fils. Dans la même maison qu'elle ? Pense à ce qu'elle pourrait lui faire ?
Petunia sentit une sueur froide couler le long de son dos.
Sans ajouter un mot, elle s'assit à table et redigea une lettre.
Vernon la posta le lendemain matin. Elle etait adressée à Albus Dumbledore, directeur de l'école Poudlard.
" Monsieur Dumbledore, je me vois dans l'obligation, pour des raisons familiales, de contacter ma soeur, Lily Potter, malheureusement, nous nous sommes perdues de vue. Pourriez vous lui demander de me télephoner au numéro ci dessous, merci, Petunia Dursley."
En attendant une réponse, ils installèrent l'enfant dans un placard, sous l'escalier.
Il faisait déjà nuit, lorsque Vernon se gara sur le bas côté.
Il avait plu tout le long du voyage, mais depuis qu'ils étaient entré à Godric's Hollow, la pluie s'était arrêtée. Vernon était sûr que ce n'était pas naturel.
La petite rue était déserte. Heureusement, il n'aurait pas apprécier de se trouver ici, dans ce village anormal, en plein jour, avec tous ses monstres autour de lui. Il se sentait déjà assez mal comme ça. Petunia n'avait pas voulu les recevoir chez eux, qu'est ce que les voisins auraient pensés en les voyant débarquer comme ça, de nulle part ? Et puis, ils n'avaient pas besoin de savoir pour l'enfant.
- C'est l'heure. Soupira Petunia. Son coeur battait à tout rompre.
Elle apparut soudain, dans la lueur des phares. Ses cheveux roux tombant sur ses épaules.
Avec un profond soupir, elle sortit de la voiture.
Petunia se planta devant sa soeur. Elle ne pouvait pas être plus differente l'une de l'autre. Lily était douce, chaleureuse et pleine de vie. Petunia était froide, maniérée et dure. Même leur physique était différent, même si elles étaient grandes et minces toute les deux, Lily était bien proportionnée, petunia avait héritée de sa grand mère un cou trop long, qui accentuait encore son air collet monté.
En voyant sa soeur, Lily sentit son coeur s'emballer. Elle fit un pas vers elle, kes bras tendus. Petunia recula, et Lily laissa retomber ses bras, le long du corps, blessée.
- Merci d'avoir accepteé. Dit Pétunia. Elle n'aurait pas été bien avec nous, tenta t'elle de se justifier.
- Pourquoi ? Demanda Lily, d'une voix sèche,c'est votre nièce, non ?
- Oui, reconnut Petunia, mais, tu sais bien, elle n'est pas comme nous, nous n'aurions pas su comment nous y prendre, avec elle, elle sera mieux avec vous.
- Mais nous, nous sommes des étranger pour elle, vous, vous êtes sa famille, elle serait quand même mieux avec vous.
- Non. S'écria Petunia d'une voix un peu trop haut perchée. Elke sera mieux avec des gens de son espèce.
- Nous y voilà. Dis moi, Tunie, dit lily d'une voix douce, en utilisant le surnom qu'elle donnait à sa soeur, lorsqu'elles etaient enfants.
De quelle espèce crois tu que nous soyons ?
- Tu sais bien, répondit Petunia, mal à l'aise, tout à coup.
- Non, répondit Lily, implacable. Alors ?
- Et bein, des...des...
- Oui ? Vas y, dis le. Lily avançait lentelent dur sa soeur qui reculait, elle heurta la voiture, ne pouvant aller plus loin, elle lança à sa jeune soeur un regard haineux.
- Un monstre ! Lacha t' elle, soudain. Là tu es contente.
Lily secoua la tête.
- Non, Pétunia, je ne suis pas contente, mais voilà, je suis comme je suis et tu es comme tu es, depuis le temps, je devrais le savoir. Peu importe, tu as raison sur un point, cette enfant sera mieux avec nous qu'avec des gens de ton espèce.
Petunia sursauta.
- Comment ça, de mon espèce ?
- Tu sais bien, dit Lily, immitant sa soeur. Des gens comme vous, coincés, intolérants, capable d'abandonner un enfant parce qu'il n'est pas comme vous. Alors Petunia, dit elle en insistant sur chaque sillabe du prénom de sa soeur, qui sont les monstres, d'aprés toi ?
Puis, sans attendre une réponse qui ne viendrait pas, lily ouvrit la portière et se tourna vers la fillette. Elle la regardait, de ses grands yeux bleux. Lily lui sourit.
- Bonjour Madison, ne t'inquiète pas ma chérie, on va bien s'occuper de toi. Tu verras, on fera tout ce qu'il faut pour que tu sois heureuse avec nous.
Après quelques minutes d'observation, l'enfant tendit sa main à Lily et celle ci l'aida à descendre.
- Ses papiers sont dans sa valises, dans le coffre. Précisa Petunia.
Lily sortit sa baguette et Petunia fit un pas en arrière.
Sans un mot, Lily ouvrit le coffre d'un coup de baguette, elle en sortit la valise de la même façon, et la fit léviter devant elle, tenant toujours la main de la fillette.
- A propos Petunia, le mot que tu cherchais,tout à l'heure, est sorcier. Nous sommes des sorciers.
Et sans plus rien ajouter, elle
S'éloigna avec l'enfant, la valise avançant seule devant eux.
Lorsqu'elle passa à côté de lui, Vernon se ratatina sur son siège, ce qui n'eyait pas si simple, étant donné son tour de taille imposant.
Petunia les regarda s'en aller, puis, elle referma la portière et le coffre que sa soeur n'avait pas prit la peine de refermer, elle contourna la voiture, et se glissa sur le siège passager, non sans avour jeté un coup d'oeil attendrit à son fils, qui dormait derrière, le visage barbouillé de chocolat.
Vernon demarra en trombe, pressé de quitter ce village maudit et de retourner à sa petite vie normale.
Lily ouvrit la porte de son pavillon, et entra avec l'enfant. Elle posa doucement la valise au sol, et s'agenouillant, elle se tourna vers la petite.
- Voilà Madison, tu es chez toi, ici. On va t'aimer tu sais. On va t'aimer très fort.
La fillette qui ''avait pas encore dit un mot, mit ses petits bras autour du cou de Lily et se colla contre elle. Lily, ému, la serra contre son coeur. Les larmes lui picotèrent les yeux.
Dans les escaliers, James Potter s'apprêtait àdescendre, il s'arreta à mi chemin. Dans l'entrée, sa femme, à genous, serrait une enfant dans ses bras, et cette scène le toucha au delà des mots. Une bouffée d'amour pour sa compagne l'envahit tout entier. Elle etait si douce, si généreuse. Parfois il se disait qu'il ne la méritait pas.
Il se racla la gorge et remonta à l'étage.
- Viens ma puce, dit Lily en se dégageant doucement de l'étreinte de la fillette. Je vais te montrer ta chambre. On l'a aménagé exprès pour toi, j'espère qu'elle te plaira.
Elle montèrent à l'étage et entrèrent dans la chambre.
Ils lui avait aménagé une chambre de princesse. Un petit lit à baldaquin, un coffre à jouet en bois, une commode, et des étagères pleines de figurines. Des peluches, presque aussi grande qu'elle, et des poupées. Un petit coin salon pour jouer à la dinnette, et des jouets, des livres.
Les yeux de l'enfant s'illuminèrent. Une nouvelle fois, elle se jeta dans les bras de Lily.
- Bienvenue chez toi, ma chérie.
D'un coup de baguette, lily ouvrit l'armoire, puis la valise, et les vêtements de l'enfant vinrent se ranger d'eux même dans l'armoire.
Lily prit les papiers et attrapant la main de la petite,elle lui demanda.
- Tu as faim ?
Elle hôcha la tête, elles descendirent dans la cuisine. James attendait dans l'entrée, près de lui, se tenait son fils de onze ans.
En les voyant, Madison s'arrêta et se cacha derrière Lily
Celle ci se retourna vers la fillette.
- N'aie pas peur, Madison, c'est mon mari James, et tu sais, il adore les enfants, c'est sans doute parce qu'il en est encore un lui même. Dit lily en adressa un clin d'oeil à son mari.
James sourit.
- Elle a raison Madijolie, tu veux bien que je t'appelle comme ça ?
Elle hôcha la tête et sourit.
- Et lui, poursuivit James, c'est notre fils Harry.
Harry était le portrait craché de son père, d'épais cheveux noirs ébouriffés, des lunettes, et un air légèrement effronté.
- Salut. Madie. Lança t'il.
Lily et Madison descendirent, une fois dans l'entrée, Harry se pencha vers l'enfant.
- Je suis content que tu sois là Madie, je vais pouvoir te montrer pleins de trucs.
- Harry ! Désaprouva Lily, ne va pas lui apprendre des bétises, compris ?
Harry sourit.
- Oui maman. Ne t'en fait pas, chuchota Harry à l'enfant qui levait ses grands yeux sur lui, on va bien s'amuser tous les deux.
Madison sourit, et lachant la main de Lily, elle glidsa sa menotte dans celle de Harry.
Celui ci adressa un regard triomphant à sa mère, et accompagna la fillette dans la cuisine.
Le repas se déroula dans la bonne humeur. Voyant l'enfant piquer du nrz sur son assiette, James la prut dans ses bras, et la monta dans sa chambre, Lily ka deshabilla et la coucha. Elle déposa un bisou sur son fronc.
Lorsqu'elle redescendit, James se tourna vers sa femme.
- Pauvre petite, elle n'a vraiment pas de chance.
- si elle en a. Répondit Lily, elle nous a nous. Et on va l'aimer comme si c'était notre propre fille.
James sourit.
- Bien dit Lily.
Ils s'embrassèrent.
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