Chapitre 8 : Le vrai visage d'Edward
En italique, les pensées des personnages
En gras, les dialogues
La partie sur le départ d'Edward est tiré directement du livre ainsi qu'en partie le passage sur Bella perdu dans la forêt mais avec des modifications !!!
Bêta : pas pour le moment, j'en recherche une.
Je recommence la publication de cette fiction après une longue pause causé par un manque de temps et d'inspiration. La publication sera donc plus longtemps qu'avant.
J'ai choisi le 20 avril pour la date de naissance de Teddy car j'ai juste trouvé qu'il était né en Avril sans avoir de jour précis.
Si une date est erronée, n'hésitez à me le signaler.
Bonne lecture !
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Aujourd'hui, le château était en effervescence, en effet, nous sommes le 20 avril 2004, le petit prince Teddy fête ses 6 ans. Le roi Aro était aux commandes des préparatifs de la fête d'anniversaire qui aurait lieu dans l'après-midi. Pendant ce temps, Harry occupait son fils avec sa soeur et son frère :
— Teddy, ça te dit de faire une partie de bavboules avec moi, demanda Alec.
— Oui oui, oncle Alec, répondit joyeusement l'enfant.
Les deux s'installèrent donc sur le tapis au centre de la chambre du bambin et commencèrent leur partie avec Jane et Harry pour les encourager. Après plusieurs parties remportées aussi bien par Alec que Teddy, quelqu'un toqua à la porte :
— Entre papa, répondit Harry.
La porte s'ouvrit donc sur Aro Volturi et le petit Teddy en voyant l'homme se leva précipitamment pour le rejoindre :
— Papy, cria-t-il.
— Joyeux anniversaire, mon petit loup, dit le vampire en prenant le bambin dans ses bras.
— Merci, répondit gaiement Teddy.
— Que dirais-tu de fêter cela avec tout le monde, demanda le roi.
— Oui !
Aro sourit à son enthousiasme et sortit de la chambre avec l'enfant toujours dans ses bras suivi de ses trois enfants qui souriaient devant la scène qui venait d'avoir lieu devant eux et qui était devenu courante depuis maintenant 5 ans. En effet, le roi Aro était connu par tout le clan Volturi pour être gaga de ses trois enfants et de son petit-fils et les cadeaux qui leur offraient régulièrement le montraient bien. Arrivé dans la salle du trône aménagé pour l'occasion de ballon coloré, rubans et serpentins sur les murs, le petit groupe fut rejoint par Marcus, Cauïs et Sulpicia.
Les mois passèrent et nous arrivions maintenant au mois de septembre, Edward Cullen était dans une clairière au milieu de la forêt avec sa petite amie, Isabella Swan. Le couple était composé de deux adolescents de 17 ans habitant de la petite ville de Forks dans l'état de Washington aux Etats-Unis. Le jeune fille était plutôt nerveuse, elle avait un mauvais présentiment, en effet, son petit-ami se comportait de façon étrange depuis quelques jours et la forêt autour d'elle ne la rassurait pas. Le jeune homme était adossé à un arbre et la regardait sans rien dire :
— Quelque chose ne va pas, Edward ?
— Nous partons, Bella.
Elle inhala. C'était une option acceptable à laquelle je m'étais préparée. N'empêche, pensa la jeune fille.
— Pourquoi maintenant ? Encore un an, et ...
— Il est grand temps, Bella. Nous ne nous sommes déjà trop attardés à Forks. C'était inéluctable, alors aujourd'hui ou demain...
Elle perdit pied. Elle avait cru que le seul intérêt de leur départ était de laisser sa famille en paix. Pour nous en allions-nous si les Cullen déménageaient eux aussi ? Elle l'interrogea du regard, le cerveau en ébullition. Il la toisa froidement. Soudain, elle comprit sa méprise, et la nausée lui monta à la gorge.
— Quand tu dis nous..., chuchota-elle.
— Il s'agit de moi et des miens.
Chacun des mots martelé avec soin. Elle agita la tête de haut en bas, mécaniquement destinée à lui éclaircir les idées. Il attendit sereinement. Il lui fallut quelques minutes pour retrouver la parole.
— D'accord. Je viens aussi.
— Impossible, Bella. Notre destination... ce n'est pas un endroit pour toi. Mon univers n'est pas fait pour toi.
— Tu as juré ! A Phoenix, tu as promis que tu resterais...
Il poussa un long soupir et ses yeux devinrent différents, plus durs - comme si leur or liquide s'était figé.
— Je ne veux plus de toi, l'asséna-t-il lentement, distinctement.
Ses prunelles glaciales la scrutaient. Il attendait qu'elle comprenne enfin ce qu'il lui annonçait. Elle répéta plusieurs fois la phrase, en isolant chaque composant pour tâcher d'en saisir le sens réel.
— Tu... me... quittes ? résuma-elle tout fort, incrédule, déroutée parce que les mots signifiaient ainsi prononcés.
— Oui.
Hébétée, elle plongea dans ses iris. Il la fixait sans l'ombre d'un regret. Ses pupilles étaient deux topazes dures, claires et abyssales, et elle eut l'impression qu'elle pourrait s'enfoncer à l'infini dans leur insondable tréfonds sans pour autant y déceler un indice qui contredît le "oui" qu'il venait de proférer. Elle était ahurie, elle ne saisissait pas, la situation n'avait pas de sens pour elle.
— Je suis... las de jouer un rôle qui n'est pas moi. Je ne suis pas humain. Tu devras faire comme si je n'avais jamais existé, et rassure-toi, vous autres humains avez la mémoire courte. Le temps guérit les blessures de ceux qui appartiennent à votre espèce.
— Et la tienne de mémoire ? réussit-elle à répliquer, en dépit de la boule qui lui obstruait la gorge au point qu'elle avait la sensation d'étouffer.
— Eh bien... Je n'oublierai pas. Toutefois, ma... race se laisse facilement distraire, je trouverai facilement un autre jouet, répondit-il d'un ton glacial en appuyant bien sûr chaques mots.
Il sourit et recula.
— Adieu, Swan.
— Attends ! s'écria-t-elle en tendant les bras, suppliant ses jambes sans vie de la porter vers lui.
Mais elle tomba à la renverse et quand elle se releva, il n'était plus là, seul les feuilles d'un petit érable s'agitaient encore dans la brise que le brusque départ d'Edward avait provoqué. Elle n'avait été qu'un... jouet. Elle le savait mais n'arrivait pas à le réaliser alors elle le suivit désespérément sinon s'en était fini. De l'amour, de la vie, de la raison...fini.
Les heures défilaient qui ne semblaient que des secondes. Peut-être le temps s'était-il arrêté parce que, aussi loin qu'elle s'y enfonce, la forêt était immuable. Elle trébuchait souvent. Au fur et à mesure que l'obscurité s'installait, elle tombait beaucoup aussi.
Elle finit par se prendre les pieds dans quelque chose - elle ne vit pas de quoi il s'agissait dans le noir - et, cette fois, elle ne se releva pas. Elle roula sur le flanc de façon à pouvoir respirer et se mit en chien de fusil, à même les fougères humides. Ainsi allongée, elle eut l'impression qu'il s'était écoulé bien plus de temps qu'elle ne l'avait estimé. Elle ne se rappelait plus depuis combien d'heures le soleil s'était couché. Elle commençait à grelotter de froid mais aussi de tristesse et de désespoir.
Elle passa de longs moments dans les ténèbres avant d'entendre des cris. On l'hélait. Les appels étaient étouffés par la végétation mouillée qui l'entourait. Dans un état second et, le temps qu'elle arrive à la conclusion qu'il lui fallait répondre, il était trop tard - les cris avaient cessé.
Elle finit par s'endormir sur son mince lit de fougères mouillées. Plus tard, la pluie la réveilla. En réalité, elle n'avait pas réellement dormi, elle s'était juste perdue dans une torpeur ahurie et elle refusait de comprendre. La pluie était glacée. Son corps déjà grelottant, grelotta encore plus si cela lui était possible. Elle espérait désespérément qu'on la retrouverait, que les cris reviendraient la chercher.
Après un temps qu'elle ne put déterminer, les cris se firent entendre de nouveaux mais plus éloignés. Elle ne s'avançait pas trop, elle commençait sans s'en rendre vraiment compte qu'elle perdait pied avec la réalité et que petit à petit, elle rejoignait l'inconscient. Elle essaya de respirer profondément. Elle voulait signaler sa présence sauf que l'énergie lui manquait. Malgré tout, elle ouvrit la bouche pour crier mais seul un faible gémissement quitta ses lèvres avant qu'elle ne s'évanouisse.
Si elle avait toujours été consciente, elle aurait puis entendre une sorte de reniflement, quelque chose d'animal. Une grosse bête, apparemment. Finalement, un loup sortit du couvert des arbres et s'approcha d'elle. Il l'a renifla au niveau du visage et donna un léger coup de museau pour essayer de la réveiller mais elle ne réagit pas. Puis chose normalement impossible, le loup se transforma en un jeune homme nu. Celui-ci repartit d'où il venait et réapparut après quelques minutes cette fois habillé. Il prit délicatement un des poignets de Bella pour vérifier son pouls. Il était très faible. D'un geste souple et rapide, il la prit dans ses bras. Il ne mit pas longtemps à rejoindre le groupe. Il ralentit.
— Je l'ai ! brailla-t-il. Elle a besoin d'un médecin, elle est inconsciente et gelée.
Les conversations s'interrompirent avant de repartir de plus belle. Puis une équipe médicale s'approcha de lui et prit en charge la jeune fille. Le shérif et père de Bella, Charlie Swan s'approcha du jeune homme une fois sa fille partit pour l'hôpital.
— Je te remercie Sam. Sans toi, nous ne l'aurions peut-être pas encore retrouvé.
— Ce n'est rien. Avec les autres de la Push, on va souvent se promener dans la forêt dans on connait bien les lieux.
Sam Uley repartit ensuite chez lui avec les autres indiens de la réserves. Charlie remercie les équipes et partit vers l'hôpital. Une fois sur place, il apprit que Bella serait inconsciente pour le reste de la nuit à cause de l'hypothermie assez importante qu'elle avait. De plus, la jeune fille avec un poignet et une cheville foulés qui avaient déjà été mis dans des attelles. Il prit une chaise et s'installa au chevet de sa fille pour le reste de la nuit en attendant son réveil. Le soulagement était bien visible sur son visage malgré les traits tiraient par la fatigue.
Il se souvient comme il s'était inquiété en rentrant du travail et en ne trouvant pas Bella nulle par dans la maison. Il avait alors essayé de l'appeler mais il n'avait pas obtenu de réponse et cela avait été la même chose chez les Cullen. Après que la nuit avait commençé à tomber et que ses appels téléphoniques étaient restés sans réponse, il avait appelé ses collègues au poste de police pour organiser la recherche de sa fille.
Dans cette même forêt de Forks, deux vampires, fidèles au clan Volturi, avaient assisté à la scène entre Bella et Edward. Quand ils ont vu le vampire partir alors que l'humaine connaissait leur secret, ils partirent directement pour l'Italie pour reporter cet événement à ceux qui décideraient du sort du vampire et de son clan et de l'humaine. Ils profitèrent de la nuit et de la pluie pour se déplacer rapidement sans être vu et ainsi ils arrivèrent en un temps record à l'aéroport de Phoenix où ils prirent un avion direction Rome une demi-heure plus tard.
Après seize longues heures de vol, les vampires posèrent enfin les pieds sur le sol italien. Par chance, la nuit était tombée depuis peu sur la ville de Rome alors ils purent facilement circuler dans les rues sans se faire repérer des humains. Ils firent une escale dans les bas-quartiers de la ville pour se restaurer puis ils prirent la direction de Voltera à vitesse vampirique une fois la civilisation quittée.
Ils arrivèrent aux premières lueurs du jour, ils se dépêchèrent d'atteindre le château. Dans le hall, Heidi l'attendait.
— Que faites-vous ici, Mary, Randall ?
— Nous devons voir les rois de toute urgence ! s'exclama Mary.
— Pourquoi, demanda Heidi septique.
— Nous étions de passage dans la ville de Forks où vivent les Cullen, reprit Randall, et nous avons surpris Edward en train d'abandonner une jeune humaine dans la forêt qui est au courant pour les vampires. Les Cullen ont quitté la ville en laissant la fille vivante. Nous sommes venus pour prévenir les rois.
Heidi hocha la tête, son visage était devenu sérieux et elle les dirigea vers les rois pour qu'ils leurs transmettent cette histoire. Les Cullen allaient enfin disparaître, cela lui faisait plaisir. Elle n'aimait pas cette famille de végétarien.
Mary et Randall arrivèrent dans la salle du trône. Ils s'inclinèrent devant les rois en signe de respect, ils remarquèrent le nouveau vampires à la gauche du roi Aro mais ils ne firent pas de remarque. Le roi Aro leur sourit.
— Mary, Randall, qu'est-ce qui vous amène donc aujourd'hui ?
— Votre Altesse, nous sommes venus vous informer que les Cullen ont brisé la loi du secret. Une jeune humaine que nous avons vu en compagnie d'Edward Cullen connait notre existence. De plus, le clan a quitté la ville en laissant la fille vivante, annonça Mary.
Caïus grogna à cette annonce.
— Calme, mon frère, intervient Aro. Mary, approchez-vous.
Il lui tendait la main. Elle acquiesça et avança pour donner sa main au roi. Aro vient ainsi toute sa vie puis il arriva à la discussion entre Edward et Bella ainsi que l'abandon de ce dernier envers la jeune fille. Il lâcha ensuite la main de la nomade qui retourna à côté de son compagnon.
— En effet, les Cullen se sont mieux dans une position délicate. Heidi, montrez leur chambre à nos invités. Mary, Randall, je vous remercie de nous avoir prévenu. Mes frères et moi allons débattre de la situation et décider des sentences à prendre.
Les deux hochèrent la tête et suivirent Heidi. Une fois la porte de la salle refermait, Harry prit la parole.
— Qu'as-tu vu, Papa ?
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