- Mais voyons, Lune, comment est-ce que tu pourrais être la fille d'une Jedusor ? Et puis, elle est trop attachée à l'importance du sang pour mettre sa fille dans un orphelina moldu.

- Soit pas bête Jeanne ! Il n'existe que deux moyens pour me jeter un sort d'imperium a une personne, soit le jeter, comme ça et, dans ce cas, il faut être présent et pouvoir voir la personne visée, soit faire un rituel mais c'est forcé que ça soit contre quelqu'un de sa famille proche. Sachant que Léna était présente lorsque j'ai été ensorcelée pour la première fois, et qu'il n'y avait personne, alors c'est obligé que ça soit le rituel et donc que je sois de sa famille. Je ne peux pas être sa mère, ni sa sœur, et enfin, je ne suis pas un garçon donc, je suis obligatoirement sa fille.

- Alors, explique-moi pourquoi elle aura mis sa fille dans un orphelina MOLDU et qu'elle ne l'aurait pas confié à des anciens partisans de Voldemort, comme son père l'a fait ? Et, pour le sortilège, elle aurait tout aussi bien pu se rendre invisible.

Lune réfléchit rapidement puis dit :

- Car elle savait qu'elle allait aller en prison et que les ex Mangemorts étaient surveillés de très près, elle ne pouvait donc pas leur confier sa fille, ça aurait été étrange que l'un d'entre eux se retrouve d'un coup avec une fille qui ne lui ressemble pas. Et le fait qu'elle avait confiance en l'orphelina Wool pour s'occuper de jeunes sorciers car il l'avait déjà fait avec Tom Jedusor doit compter.

- ça ne me convient pas comme réponse car, il peut très bien exister un autre sort qui ressemblerait à l'imperium dont on a pas connaissance.

- Là, tu essayes de te convaincre toi même que c'est faux car il y a autre chose. Comme tu l'a si bien dit à Léna au début de l'année, je ressemble étrangement au seigneur des ténèbres. Mes yeux sont du même bleu glacier, j'ai un serpent, je lui parle et maintenant ça. Une coïncidence ? Je ne crois pas.

- Comment est-ce que tu peux savoir ça ? C'est Léna qui te l'a dit, c'est ça ?

- Non, ce n'est pas moi, je te l'assure.

- Non Jeanne, ce n'est pas elle, c'est simplement que j'ai entendu votre discussion à la sortie du train. J'ai essayé de te faire changer d'avis sur moi et, apparemment, ça a marché.

- Attend, tu veux dire que tu te méfiais de moi et que tu fomentais un plan pour que, moi, je ne me méfie plus de toi depuis tout ce temps ? Alors ça c'est digne d'une Jedusor. Je suis choquée Lune, je ne te croyais pas comme ça.

- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire !

- Alors, c'est ce que tu as dit.

- Je voulais dire que, quand j'ai entendu votre conversation, j'ai voulu essayer de faire en sorte que mon amitié avec toi soit réciproque. J'ai donc fait des efforts pour que tu me vois comme je suis, et non comme tu penses que je suis.

- Mais, c'est quand même un plan pour que je t'aime bien et, il a super bien marché, bravo.

- Je te répète que ce n'est pas un plan diabolique !

- C'est bon, je te taquine, mais maintenant, je vais te surveiller. Imagine que tu ouvres la Chambre des Secrets et que tu y mets un basilic.

Et Jeanne partit toute seule dans un fou rire impossible à comprendre.

Elles se dépêchèrent d'aller en cours de potion et arrivèrent en retard de dix minutes. La professeur leur demanda pourquoi elles étayent en retard et elles répondirent qu'elles étaient en rendez-vous avec le professeur Potter. La professeur Slither leur dit de s'assoir au fond car c'était le seul endroit où il y avait encore de la place. Elles recopièrent le cours avec le cahier de Oliver Martin. En sortant, Jeanne eut une révélation : Et si Delphini se cachait dans la Chambre des Secrets ?

Elles prévinrent Harry de leurs découvertes et lui demandèrent son avis dessus. Ils leur répondirent que ça pourrait être juste une coïncidence pour Lune, et, pour la Chambre des Secrets ça pourrait très bien être vrai, car, c'est un endroit où personne ne va et il y a des canalisations pour aller dans tout Poudlard. Sa pourrait être une bonne cachette pour quelqu'un qui ne veux pas se faire remarquer et surveiller une personne ou plusieurs. Les trois Serdaigle proposèrent d'aller vérifier mais, Harry s'y opposa en disant qu'il n'obtiendra jamais l'autorisation alors sa fille dit que dans ce cas, elles y iraient toutes seules.

- Ne croyez surtout pas que je vous laisserai aller au-devant du danger sans moi.

- Ah bas voilà ! Il suffisait juste de dire la formule magique et le courageux et héroïque Harry Potter décide de repartir à l'aventure ! Tu veux qu'on appelle tes deux coéquipiers de toujours ?

Harry rit et répondit que non, ça irait, il n'aurait pas besoins de ses amis, qu'ils avaient déjà eu assez d'ennuis à cause de lui.

- Bon, rendez-vous dans les toilettes des filles du premier étage ce soir, à minuit.

- A ce soir !

- A ce soir.

Lorsque minuit sonna, les trois amies sortirent discrètement de leur dortoir pour se rendre dans les toilettes de Myrte Elizabeth Warren. Elles y trouvèrent le Survivant qui discutait avec Mimi Geignarde. Il parla en Fourchelangue et sa fille lui dit qu'il avait parlé normalement et pas dans la langue des serpents.

- Je suis d'accord avec Jeanne.

Mais Léna n'était pas du même avis et, les robinets se déplacèrent, preuve que Harry avait bien parlé en Fourchelangue.

- Comment ça se fait que j'ai compris alors que c'était du Fourchelangue ?

- Apparemment, je t'ai transmis mon don accidentel.

- Et moi, vous avez une explication ?

- Moi j'en ai une, ta théorie est juste.

- Mais, c'est impossible, au fond de moi je n'y croyais pas !

- Et bien, si.

Lune fut choquée de découvrir qu'elle était une Jedusor. Elle s'apprêtait à sauter pour demander des comptes à la fille qui se cachait au fond de ce trou géant mais Léna la retint. Elle ne devait surtout pas sauter seule si, il y avait un risque que la fille du plus grand mage noir de tous les temps l'attende en bas. La jeune fille, aveuglée par la colère, ne l'écouta pas et entraina son amie dans sa chute. Jeanne et son père les suivirent et se retrouvèrent dans un tunnel avec des restes de mues séchées et d'os de petits rongeurs. Léna, Jeanne et Harry cherchèrent Lune, mais ne la trouvèrent pas. Elle s'était surement aventurée plus loin dans les galeries pour trouver sa mère. Ils se mirent à sa recherche et se séparèrent en trois groupes.