VII - Chapitre 7 : Demande de tutelle
Finalement je continue les 3 chapitres par semaine car même avec ce rythme j'ai 2 mois d'avance. Une fois que j'aurais fini d'écrire ce sera 4 par semaine donc soyez à l'affût ! J'annoncerai avant bien entendu.
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Grâce à cela, Amber s'ouvrît un peu plus aux autres. Elle restait toujours aussi silencieuse, mais maintenant quand on lui parlait elle répondait sans en être agacée. Aussi, dans certains moments d'euphorie elle était la seule à ne pas rigoler, bien qu'elle avait décidé de faire des efforts elle n'avait toujours pas le cœur à ça. Parfois elle avait aussi besoin d'être seule loin de ses amis, sans aucune raison, juste pour respirer et même rarement pleurer.
C'était à présent la veille du mariage, aussi la veille de l'anniversaire d'Amber, et donc l'anniversaire de Harry. Comme prévu Amber le fêta en même temps que Harry. Elle fit un mince sourire en voyant arriver le gâteau en forme de vif d'or qu'elle avait fait pour eux deux.
Molly : D'après ce que j'ai compris vous êtes tous les deux d'excellents attrapeurs. Alors il vous plait ?
Harry : Il est magnifique Molly !
Amber : Oui, merci beaucoup...
Molly : Maintenant les bougies ! Vous soufflerez en même temps d'accord ? Mais il manque encore Arthur.
Ils hochèrent la tête. Mais alors qu'ils attendaient son mari, son Patronus apparut et il annonça que le ministre de la magie venait avec lui. Lupin et Tonks décidèrent de partir avant qu'il n'arrive.
Hagrid : Tu devrais te cacher Amber, pour le ministère tu es toujours portée disparu.
Fred : Ouais, suis-moi.
Elle suivit donc Fred qui la mit dans la buanderie située juste à côté du salon.
Fred : Et tu ne bouges pas.
Amber : Je sais que j'ai des tendances suicidaires mais pas de ce type là.
Il pencha la tête sur le côté.
Fred : Je rêve ou tu viens de me faire de l'humour ?
Amber : Prends-le comme tu veux.
Fred : On va partir sur l'humour alors. Bref, quand il sera parti je reviendrai te chercher.
Elle pensait bien s'ennuyer pendant les trente prochaines minutes mais ce ne fut pas le cas. En effet, Scrimgeour avait réuni en privée dans le salon les trois amis.
Scrimgeour : Comme vous le savez certainement, c'est le testament d'Albus Dumbledore qui m'amène ici.
Amber se retint de toutes ses forces pour ne pas sortir de la pièce et lui demander de plus amples informations. Comment ça son père avait fait un testament ? Il ne lui avait jamais dit ! Ses amis aussi étaient surpris.
Scrimgeour : Apparemment, il s'agit d'une surprise ! Vous ignoriez donc que Dumbledore vous avez légué quelque chose ?
Ron : A... A tous les trois ? À Hermione et moi aussi ?
Scrimgeour : Oui, à tous les trois... Et à sa fille adoptive bien entendu mais elle n'a pas donné signe de vie. Sauriez vous d'ailleurs quelque chose à son sujet ?
Ils ne répondirent pas mais Amber devina qu'ils avaient secoué négativement la tête.
Harry : Comment voudriez-vous qu'on sache où elle est alors que le ministère ne le sait pas lui-même ? Revenons au sujet de votre venue. Dumbledore est mort il y a plus d'un mois. Pourquoi faut-il si longtemps pour nous donner cet héritage ?
Amber aurait voulu sortir exprimer sa colère mais elle se retint. Hermione montra son désaccord pour elle. Le ministère avait en effet un droit de regard sur un héritage seulement si l'un des objets avait un rapport avec la magie noire, or Dumbledore n'était absolument pas connu pour posséder des objets de la sorte. Et s'il le donnait maintenant, cela voulait dire qu'il n'avait rien trouvé durant le délai de 31 jours. A Ron il avait ainsi offert le Déluminateur, à Hermione son exemplaire sur les Contes de Beeble le Barde et à Harry le vif d'or qu'il avait attrapé lors de son premier match. Il avait aussi reçu l'épée de Gryffondor, mais l'épée était considérée comme un objet historique propriété de l'école, il ne pouvait donc pas le lui transmettre. Il ne se passa rien lorsque Harry prit le vif d'or, à la grande déception du ministre.
Hermione : Et Amber ? Qu'est-ce qu'elle a eu ?
Scrimgeour : Je ne suis pas autorisé à révéler le contenu du testament à quelqu'un d'autre que la personne concernée.
Hermione : Nous sommes tous concernés par ce testament. Vous êtes censé le lire jusqu'au bout, alors lisez-le s'il vous plaît.
Scrimgeour fit une grimace. La jeune fille avait raison.
Scrimgeour : « A ma fille, Miss Amber Dumbledore, je lui lègue toute ma fortune entreposée à Gringotts ainsi que ce morceau de mouchoir en espérant qu'elle y trouvera quelque chose d'instructif en son utilisation. »
Scrimgeour regarda les enfants.
Scrimgeour : Son compte en banque comptabilise plusieurs centaines de milliers de galions et j'ai en ma possession ce mouchoir que je ne peux lui remettre qu'en main propre.
Amber manquait d'air. Elle n'arrivait pas à y croire. C'était tout bonnement impensable. Toute sa fortune ? Elle ne pouvait juste pas y croire. C'était beaucoup trop énorme pour elle. Toute sa vie elle n'avait rien eu, elle dépendait juste de son père, et maintenant celui-ci lui avait légué tout son patrimoine ? Elle était sous le choc.
Hermione : Bien sûr, c'est normal.
Scrimgeour : Bien, je vais m'en aller à présent, je n'ai plus rien à faire ici.
Il se leva et se dirigea vers la sortie. Mais alors qu'il était devant celle-ci la porte d'entrée s'ouvrît à la volée et laissa place à un employé du ministère.
Eton : Monsieur ! Amber Dumbledore est ici !
Scrimgeour : Comment Eton ?! Mais comment vous pouvez le savoir ?!
Eton : La Trace, nous l'avons repéré depuis hier soir mais nous devions vérifier certaines choses avant.
Arthur : Monsieur il est inacceptable que je vous laisse entrer chez moi sans aucune raison !
Quoi ? Mais c'était impossible ! Elle n'avait pas utilisé un seul sort hier !
Scrimgeour : Mr Weasley, Amber Dumbledore est-elle ici ?
Molly : Bien sûr que non ! Qu'est-ce que vous racontez !
Eton : Elle est ici, nous en sommes sûrs.
Scrimgeour : Si vous ne nous dites pas immédiatement où elle est nous vous accuserons d'entrave à la justice.
Arthur : Et bien faites ! Puisque que je vous dis que...
Amber : Merci c'est gentil, mais je suis assez grande pour défendre mes intérêts toute seule.
Elle était sortie de la buanderie. Elle regarda l'employée du ministère avec un regard de pur haine.
Amber : Je n'ai utilisé aucun sortilège. Ce que vous avez fait est totalement illégal. Vous n'avez pas le droit d'utiliser la Trace pour me pister sans aucune raison !
Eton : Je fais partie du service de l'enfance magique, et je peux vous assurer que nous avons respecté la procédure.
Amber : J'ai étudié la procédure sombre idiot ! Vous n'avez le droit d'utiliser la Trace qu'en cas où l'enfant fait une fugue et que son représentant légal fasse la demande ! Mon représentant légal est mort ! C'est illégal !
Eton : Hier soir nous avons reçu une demande d'une personne qui, après de très scrupuleuses vérifications, s'est effectivement avéré être votre représentant légal.
Amber se mit en colère.
Amber : Mais vous êtes bouché ou quoi ?! Vous allez me dire que c'est le fantôme de mon père qui a fait la demande c'est ça ?!
Molly : Calme-toi ma chérie. Vous avez des preuves de ce que vous avancer ?
Eton : Oui, je propose que vous lisiez cette feuille d'abord afin que vous lui expliquiez vous-même.
Molly lut le papier que lui présentait le représentant du service responsable de l'enfance magique. Son visage se décomposa.
Molly : Non... C'est une plaisanterie !
Eton : Mon rôle est juste de ramener cette fille à son responsable légal comme à chaque cas de fugue si la personne en fait la demande.
Amber : Mais vous êtes stupide ou quoi ?! Pour la millième fois mon responsable légal est mort ! C'était mon père adoptif : Albus Dumbledore. Je n'ai plus de responsable légal, je suis sous la coupe de votre service jusqu'à ma majorité, c'est-à-dire demain. Vous n'avez qu'à me laisser ici !
Molly regarda Amber les yeux plein de tristesse.
Molly : Je suis désolée Amber, d'après ce papier si ton père venait à mourir ta garde serait confiée à quelqu'un d'autre...
Amber et ses amis étaient stupéfaits.
Ron : Quoi ?!
Hermione : Ce n'est pas possible !
Amber : I-il ne m'a jamais prévenu de ça !
Amber posa alors la question existentielle.
Amber : Qui ?
Les yeux de Molly Weasley se perlèrent alors de larmes.
Molly : Je suis tellement désolée Amber... J-je ne peux rien faire contre ça... C'est un papier des plus officiels signé de la part des deux personnes impliquées en toute âme et conscience.
Le cœur d'Amber se serra.
Amber : Qui Molly ?
Des larmes coulaient sur les joues de la mère de famille.
Molly : C'est... c'est Severus Rogue.
Amber se figea. Complètement.
Elle resta comme cela pendant dix secondes avant d'hurler.
Amber : IL A TUÉ MON PÈRE ET VOUS ME DITES QUE C'EST LUI MON NOUVEAU RESPONSABLE LÉGAL ??? VOUS N'AVEZ AUCUNE CONSCIENCE OU QUOI ??? VOUS DEVEZ L'ARRETER ET AU LIEU DE ÇA VOUS LUI RENDEZ SERVICE ??? PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !
Eton : Les ordres sont les ordres.
Amber : MAIS ALLEZ LES METTRE OU JE PENSE VOS ORDRES !
Hermione : Vous ne pouvez pas l'emmener à une personne qui risque de lui faire du mal ! C'est contre la loi !
Eton : Il est vrai, mais dans sa carrière de professeur il n'a jamais agressé l'un de ses élèves.
Amber : IL A TUÉ MON PÈRE !
Eton : Cela ne s'est jamais avéré être vrai.
Harry : Mais on nage dans un grand délire !
Amber était rouge de rage. Elle arracha le papier des mains de Molly pour le lire. C'était une copie de son adoption faite le 1er décembre, un jour après avoir été retrouvé. Une boule se forma dans un gorge en voyant que son deuxième représentant légal si son père mourrait était effectivement Rogue. Elle trembla, mais de peur cette fois-ci.
Amber : P-pourquoi ? P-pourquoi moi ? P-pourquoi maintenant ?
Elle dut s'asseoir sur le canapé. Elle fit une réflexion à haute voix.
Amber : C'est pour ça que je ne suis pas partie de Poudlard quand Ombrage m'a renvoyé. Rogue lui a donné un exemplaire de ce papier. Mon père ne pouvait plus s'occuper de moi donc c'était lui qui automatiquement était devenu mon représentant légal. C'est pour ça qu'Ombrage était aussi furieuse, elle savait qu'elle n'arriverait pas à renvoyer Rogue. En plus comme il vit à Poudlard aussi, alors j'étais obligée de vivre au même endroit que lui...
Amber regarda le papier d'un air vide.
Amber : J'ai envie de me tuer.
Elle avait dit ça comme si elle faisait un simple constat.
Amber : D'ici deux jours je suis morte. Vous ne voulez pas croire que c'est un meurtrier, alors soit. Moi j'ai pas envie qu'il finisse son travail en me tuant. Vous pensez que vous allez gentiment m'emmener ? Comme c'est mignon !
Elle sortit la baguette donnée par Ginny.
Amber : Je crains que vous allez devoir utiliser la force.
Hermione se plaça devant elle.
Hermione : Ne fais pas ça, sinon tu vas avoir un procès et on va te retirer ta baguette.
Amber : Je m'en fiche.
Hermione : Tu ne pourras plus te défendre.
Amber comprit la double information dans la phrase de son amie. Elle ne pourrait plus se défendre contre Rogue. Elle lui disait de suivre cet homme sans faire d'histoire.
Amber : Hermione, je ne peux pas ! Il va me tuer !
Hermione : Je ne pense pas. Il aurait pu le faire dans la tour d'astronomie, mais il a même empêché les autres de le faire.
Harry : Oui, pour laisser Voldemort le faire, tuer la seule personne en qui tenait encore le directeur de Poudlard.
Hermione : Je sais, mais...
Amber vit des larmes dans les yeux de son amie.
Hermione : J'essaie de me dire que ce n'est pas la dernière fois que je te vois !
Hermione se jeta sur elle pour la serrer de toutes ses forces dans ses bras.
Hermione : S'il te plaît... trouve un moyen de t'enfuir quand tu n'auras plus la Trace sur toi... S'il te plaît, fais attention et garde ta baguette sur toi... Je ne veux pas te perdre toi aussi...
Amber sentit que des larmes montaient aussi dans ses yeux.
Arthur : Scrimgeour ! Vous allez laisser faire ça ?
Scrimgeour : Même si je suis le premier ministre je ne peux rien faire pour ça. Il n'y a pour l'instant aucune preuve que Severus Rogue ait tué Dumbledore.
Harry : J'ai été témoin de la scène aussi ! Vous rigolez j'espère ?!
Scrimgeour : En l'attente d'un procès il est toujours son tuteur.
Molly : Et vous pouvez m'expliquer comment vous allez l'amener à lui ? Vous ne l'avez toujours pas retrouvé depuis tout ce temps !
Eton : Je dois l'amener à une adresse qu'il nous a communiqué. Son adresse à l'impasse du Tisseur.
Amber : Autrement appelé l'abattoir. Vous savez quoi ? Je suis prête.
Ron : Mais Amber ! C'est de la folie !
Hermione : E-elle n'a pas le choix...
Ron : Hermione !
Amber : Elle a raison. Vu que le ministère n'est composé que d'une bande d'incapable corrompu par Voldemort il est impossible pour moi de m'en sortir, alors autant leur obéir. De toute façon demain je suis majeure, j'aviserais si je suis encore en vie, ce que j'en doute. On verra bien comme on dit hein ?
Amber avait décidé de suivre le conseil d'Hermione. Si elle se révoltait on lui retirerait sa baguette, or sans elle c'était la mort assurée. Elle était prête à se sacrifier en espérant pouvoir s'échapper de l'emprise de Rogue au plus vite.
Amber : Je peux faire mes affaires au moins ?
Eton : Oui, mais dépêchez vous. Et toute seule !
Amber monta dans sa chambre et rangea ses affaires, ce qui ne prit que quelques minutes.
Amber : Je peux dire mes derniers mots à mes amis avant ? On sait jamais, si je meurs d'ici les dix prochaines minutes.
L'employée leva les yeux au ciel mais il sortit en compagnie de Scrimgeour. Les enfants entendaient toujours les parents de Ron leur dire à quel point il était honteux qu'ils laissent faire ça.
Amber se mordit la lèvre inférieure puis commença à fouiller dans son sac. Elle sortit un flacon de 100 mL d'une potion qu'elle mît dans la main d'Hermione.
Amber : Pour vous tous. C'est ce qui reste de ma potion d'Instinct, elle peut vous être utile.
Harry : Mais et toi ?
Amber : Pas besoin de savoir qui est digne de confiance ou non là où je vais, le choix est vite fait.
Hermione : Amber, je t'en supplie, tire-toi le plus vite de là ! Je préfère cent mille fois te savoir dans un bar que chez lui !
Amber fit un sourire nerveux.
Amber : Fais gaffe à ce que tu souhaites, mais je vais essayer.
Elle regarda alors un à un chacun de ses amis qu'elle connaissait depuis six ans. N'y tenant plus elle les prit tous dans ses bras en pleurant.
Et ils sanglotèrent tous dans les bras des uns des autres.
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