VII - Chapitre 14 : Le procès

C'était à prévoir, la suite de cette action ne se passa absolument pas bien.

Les plus téméraires avaient applaudi mais s'étaient faits immédiatement recevoir des retenues. Rogue était complètement furieux, mais on ne sait comment il avait gardé son calme et ne lui avait pas jeté un sort en retour pour se venger.

Rogue : On dirait que notre nouvelle préféte-en-chef va servir d'exemple à ceux qui envisagent de défier l'autorité. Enfin, si on vous revoit un jour...

Il fit un signe de tête à Amycus qui se leva. Il prit Amber le bras d'Amber et l'emmena à l'extérieur de la Grande Salle. Il lui fit descendre les escaliers qui conduisaient aux cachots, mais il alla encore plus bas encore. Il ouvrit une porte en fer forgé et jeta Amber à l'intérieur de la pièce humide et complètement plongée dans le noir.

Amycus : En espérant que cela te fera réfléchir !

Et il claqua la porte.

Ainsi donc on l'avait emmené dans les caves de Poudlard qu'ils avaient réaménagé en prison. Eh bien soit. De toute façon elle était habituée à avoir une literie inexistante.

Elle alla dans un coin et se roula en boule en mettant un bras sous sa tête. Comme d'habitude elle n'allait pas dormir, mais elle devait au moins se reposer. Demain elle ira encore une fois au ministère, mais cette fois-ci un ministère contrôlé par Voldemort. Elle ne regrettait en rien ce qu'elle avait fait. Elle s'était retenue depuis beaucoup trop longtemps, et ça c'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. Était-il complètement cinglée de lui avoir attribué ce poste ? C'était purement et simplement incompréhensible. Mais au moins une chose était sûre : cette ravissante image de Rogue le visage ensanglanté restera à jamais la plus belle qu'elle n'ait jamais vu.

***

Il devait être aux alentours de deux heures de matin lorsqu'elle entendit du bruit à l'extérieur de sa prison.

Drago : Amber ? T'es là ?

Elle poussa un soupir d'exaspération.

Amber : Qu'est-ce que tu veux encore ?
Drago : T'es pas complètement cinglée d'avoir fait ça ?!
Amber : Si c'était juste pour me reprocher mon comportement sache que je ne me veux pas du tout. J'ai jamais ressenti une telle satisfaction dans ma vie. Et puis excuse-moi mais c'est lui le malade mental. Me mettre préfète-en-chef, et puis quoi encore ?
Drago : Je m'y attendais pas non plus, mais s'il a fait ça c'est pour une raison. Alors par pitié tu dois faire profil bas !
Amber : Tu me demandes quelque chose d'impossible. Et puis ne t'inquiète pas, demain je vais passer devant la Commission d'enregistrement des nés-Moldus. Je vais être exclue et ensuite direction Azkaban !
Drago : Ne dis pas de bêtises pareilles.
Amber : Mais c'est la stricte vérité ! Rogue m'avait prévenu qu'à la moindre incartade c'était ce qui allait se passer.
Drago : C'est absurde ! Tu es la fille de... de...

Il n'arrivait pas à le dire.

Amber : Oui, mais il ne me reconnaît pas en tant que telle. Comme je ne peux pas prouver ma généalogie alors je suis forcément une Né-moldu, car bien évidemment jamais une famille de sorciers n'abandonnerait son enfant, ils sont bien trop parfaits pour ça !

Il garda le silence.

Drago : Et donc... qu'est-ce que tu comptes faire pour demain ?
Amber : Leur dire la stricte vérité, même s'ils ne me croiront pas. On verra bien comment ça se passera.

Cela ne s'entendait pas dans sa voix, mais elle avait quand même peur.

Drago : D'accord... En attendant, essaie un peu de dormir, ok ? Je peux pas rester plus longtemps.
Amber : Ouais ouais...

Elle l'entendit se lever et monter les escaliers la laissant ainsi seule avec elle-même.

Amber : On verra bien ce que ça donne demain...

Et elle ferma les yeux.

***

Elle fut réveillée à six heures du matin par un sceau d'eau glacée sur la tête. Elle sursauta et poussa un cri de surprise. La seule lumière provenait de la baguette d'Alecto qui avait toujours l'arme du crime dans les mains.

Alecto : Debout et dépêche, je n'ai pas que ça à faire.

Elle se leva et la suivit tout le long de tous les escaliers qui menaient finalement au bureau du directeur. En apercevant Rogue avec un nez en bon état elle ne put retenir une petite moue de déception.

Rogue : Rassurez-vous, bientôt vous préférerez être déçue que tout ce qu'il va vous arriver.

Il fit signe à Alecto de partir. Amber lança un regard de pur haine à l'ancien maître des Potions.

Dumbledore : Amber ne regarde pas les gens comme ça.

Elle sursauta. Elle avait oublié que son tableau était maintenant en permanence parmi ceux des anciens directeurs de Poudlard.

Amber : Tu plaisantes j'espère ? Déjà que je ne peux pas le tuer tu vas pas m'empêcher de l'insulter ni de mal le regarder !
Dumbledore : Rajoute à cela le frapper. Même si je dois bien avouer que le voir dans cet état ne m'était pas dé...
Rogue : Taisez-vous !
Dumbledore : Vous voilà bien vulgaire aussi mon cher Severus.

Rogue se pinça l'arête du nez pour éviter d'exploser.

Rogue : D'ici cinq minutes l'enfance magique va arriver. Vous partirez avec eux jusqu'à ce que quelqu'un vous amène à la commission d'enregistrement des nés-Moldus.
Amber : Je suis une adulte maintenant.
Rogue : Une adulte qui n'a pas fait de demande d'émancipation et qui est donc toujours sous ma responsabilité.

Elle bouillonna et regarda son père.

Amber : D'ailleurs tu peux m'expliquer pourquoi par le caleçon de Merlin tu l'as choisi lui comme tuteur si jamais il devait t'arriver quelque chose ?!

Il baissa la tête de honte.

Dumbledore : Penses-tu vraiment que j'avais prévu ce qui allait se passer ?
Amber : Oui ! Tu prévois toujours tout d'habitude !

Des sanglots s'étaient perçus dans sa voix.

Dumbledore : Je suis désolé Amber...

Il n'osait pas la regarder dans les yeux.

Elle n'eut pas le temps d'essayer de trouver quoi lui dire que quelqu'un sorti de la cheminée du bureau.

Amber : Alors Eton ? On a changé de camp maintenant ?

Il ne prêta pas attention à la jeune fille. D'un signe de tête à Rogue il prit la jeune fille et fit le chemin inverse. Elle se retrouvait une nouvelle fois dans le hall quasi désert du ministère de la Magie. La décoration avait drastiquement changé. A la place de la magnifique fontaine résidait maintenant une répugnante statue. Elle représentait une sorcière et un sorcier assis sur un entassement d'êtres humains sculptés : des centaines et des centaines de corps nus d'hommes, de femmes, d'enfants, aux visages laids et stupides, étaient serrés les uns contre les autres, dans des poses contournées, pour supporter le poids des sorciers élégamment vêtus de leurs robes. Les deux figures regardaient de haut les employés du ministère qui tombaient des cheminées. Gravés au bas de la sculpture, en lettres d'une trentaine de centimètres de hauteur, on lisait ces mots : LA MAGIE EST PUISSANCE. Ils avaient remis les Moldus à leur place.

Amber : Et vous cautionnez ça vous ?
Eton : Non.

Elle était bien trop surprise pour répondre. Eton n'ajouta rien de plus et la conduisit à l'étage du département de l'enfance magique. Il l'installa dans une pièce remplie de jouets et de bandes dessinées.

Eton : Tu veux manger quelque chose en attendant ?

Depuis ce qu'il s'était passé en bas elle était bien plus agréable.

Amber : Oui s'il vous plaît. N'importe quoi, je suis pas difficile.

Il revint quelques minutes plus tard avec un chocolat chaud et un scone. Alors qu'il repartait il l'avertit.

Eton : Celui qui est censé venir vous chercher est Albert Runcorn. N'essayez vraiment pas de faire la plus maligne avec lui. Il peut vous casser en deux sans utiliser de baguette.
Amber : D'accord, merci du conseil.

Elle attendit ainsi pendant trois heures en lisant des bandes dessinés l'arrivée de ce fameux Runcorn. La porte s'ouvrît sur Eton et sur ce fameux Runcorn. Ce premier n'avait pas menti, elle n'avait aucune envie de contrarier Runcorn rien qu'avec sa carrure et sa tête de voyou. Ce qu'elle ne comprit pas c'est que ce fameux Runcorn se figea pendant cinq secondes en la voyant.

Eton : Vous ne devriez pas faire attendre Ombrage vous ne croyez pas ? Vous êtes déjà en retard.

Il se tourna vers lui étant sorti de sa torpeur.

Runcorn : Je n'ai aucun ordre à recevoir de vous.

Eton se fit tout petit. Amber eut l'étrange impression que ce nouveau personnage essayait d'endosser un rôle de méchant alors qu'il ne l'était pas. En tout cas elle se leva et se dirigea vers lui.

Amber : C'est Dolores Ombrage qui dirige la Commission ?

Il hocha la tête et pendant quelques secondes elle crut reconnaître une expression inquiète familière.

Amber : Génial ! Je suis complètement fichue en fait ! Pas grave, allons-y gaiement !

Elle dut presque initier la marche pour que le Mangemort se mette à bouger lui aussi. Le trajet se fit le plus silencieusement du monde. Amber ne savait pas pourquoi, mais à côté de lui elle ne se sentait pas en danger. C'était incompréhensible.

Ils prirent donc l'ascenseur. Le dénommé Runcorn allait se mettre à parler lorsque les portes s'ouvrirent à nouveau sur un employé de la maintenance complètement trempée. Il entra et ce n'est que lorsque l'ascenseur se remit en marche qu'il se rendit compte de son impolitesse.

??? : Bon-bonjour.

Il dit cela en se retournant vers ses deux compagnons d'ascenseur. Un sourire de soulagement se dessina sur ses lèvres en apercevant le Mangemort mais il fut vite remplacée par une crispation de terreur en voyant Amber.

??? : Mais qu'est-ce que...

Les portes s'ouvrirent une nouvelle fois et laissa place à Mr Weasley qui discutait avec une collègue. Il s'arrêta en voyant Runcorn mais ne put retenir un cri de surprise en voyant Amber.

Arthur : C'est pas vrai Amber mais qu'est-ce que tu fiches ici ?! On n'a plus... On t'a cherché partout !
Amber : Oh une histoire banale. Rogue est mon tuteur et comme mes parents sont toujours d'origine inconnu alors je suis considérée comme une née-moldue. A vrai dire j'aurais pu éviter la commission mais je n'ai pas pu m'empêcher de mettre une droite à Rogue lorsqu'il a eu le culot de me nommer préfète-en-chef.
QUOI ?!

Ce n'était pas un, mais bien trois cris de surprise qui avaient résonné dans l'habitacle. Elle n'eut même pas le temps de comprendre que les portes s'ouvrirent à nouveau. Celui qui était trempé en profita pour sortir, mais au dernier moment Arthur le retint.

Arthur : Reg, vous essayez d'arrêter la pluie du bureau de Yaxley je me trompe ? Essayez Meteorribilis recanto.
Reg : Meteorribilis recanto ? Non, je n'ai pas encore essayé. Merci, pa... je veux dire merci, Arthur.

Amber commençait vraiment à trouver cette situation étrange. Il avait failli appeler Arthur « papa » ? Elle n'avait aucune explication logique à cela.

En tout cas un nouveau Weasley fit son apparition. Il s'agissait cette fois-ci de Percy. Il ne vit pas Amber étant donné que celle-ci était bien à l'arrière de l'ascenseur mais par contre il vit son père ce qui le fit rougir comme une tomate. Il quitta l'ascenseur dès que les portes se furent rouvertes. Runcorn essaya de sortir aussi mais le père de famille lui barra la route avec son bras.

Arthur : Un instant, Runcorn.

Les grilles se refermèrent et tandis que l'ascenseur poursuivait sa descente dans un bruit de ferraille, Mr Weasley lança :

Arthur : J'ai entendu dire que vous aviez livré des informations concernant Dirk Cresswell.
Runcorn : Pardon ?
Arthur : Ne faites pas semblant, Runcorn. Vous l'avez traqué parce qu'il a falsifié son arbre généalogique, n'est-ce pas ?

Il était agressif. Amber trouvait cela extrêmement courageux de sa part de s'opposer d'une manière aussi virulente à un fervent partisan de Voldemort.

Runcorn : Je... Et alors, en admettant que ce soit vrai ?

Il n'avait vraiment pas le comportement habituel d'un Mangemort...

Arthur : Eh bien, Dirk Cresswell est un sorcier dix fois plus doué que vous. Et s'il survit à Azkaban, vous aurez des comptes à lui rendre, sans parler de sa femme, de ses fils et de ses amis...
Runcorn : Arthur vous savez que vous êtes surveillé ?
Arthur : C'est une menace, Runcorn ?
Runcorn : Non c'est un fait ! Ils épient le moindre de vos déplacements.
Amber : Attendez et maintenant il lui donne un conseil ?

Elle ne s'était pas rendue compte qu'elle l'avait dit à haute voix. Arthur n'avait rien entendu par contre le censé-Mangemort oui. En tout cas les grilles s'ouvrirent. Ils étaient arrivés à l'atrium. Mr Weasley fusilla Albert du regard et sortit de la cabine en adressant un signe d'encouragement à Amber. Runcorn resta immobile, ébranlé. Amber était à présent sûre d'une chose : il n'était pas un Mangemort.

En tout cas ils arrivèrent enfin à l'étage désirée. Runcorn passa devant d'une démarche mal assurée. Elle avait déjà vu cette démarche quelque part...

Ils commencèrent à descendre des escaliers. Mais plus ils descendaient, plus il y régnait un froid anormal. Une sensation d'accablement, de désespoir, qui s'insinuait dans le corps d'Amber, l'envahissait, enflait en elle... Elle commença à trembler lorsqu'elle comprit que ce phénomène était dû aux Détraqueurs.

Lorsqu'ils atteignirent le bas des marches, ils tournèrent à droite et une vision d'épouvante s'étala sous les yeux de la rousse. Le passage obscur, à l'extérieur des salles d'audience, était rempli de hautes silhouettes noires encapuchonnées, le visage complètement dissimulé. On n'entendait d'autre son que leur respiration semblable à un râle. Les sorciers nés moldus qu'on avait amenés là pour subir un interrogatoire étaient assis, pétrifiés, tremblants, serrés les uns contre les autres sur des bancs de bois dur. La plupart se cachaient le visage dans les mains, essayant peut-être instinctivement de se protéger de la bouche avide des Détraqueurs. Certains étaient accompagnés de leur famille, d'autres restaient seuls. De leur pas glissant, les Détraqueurs marchaient de long en large devant eux et le froid, l'accablement, le désespoir s'abattirent sur Amber comme un maléfice...

Amber : V-vous pourriez pas faire un Patronus ?

Elle n'avait même pas eu peur de lui demander. Il secoua juste négativement la tête et continua son chemin. A chaque pas elle avait envie de laisser tomber, de se laisser aller. Mais elle s'imposa une image merveilleuse : le visage de Rogue en sang. C'est ce qui lui permit de tenir.

Alors qu'ils étaient devant la porte du cachot Runcorn se tourna pour la première fois vers elle en la regardant dans les yeux.

Runcorn : Ecoute-moi Amber, il faut que...

Mais les portes du cachot s'ouvrirent alors laissant se faire emmener une personne complètement en larmes par des Détraqueurs. Ils entendirent l'horrible voix :

Ombrage : Alors la suivante... Mary Cattermole. Ah Runcorn vous êtes finalement là avec cette chose ! Je vais la faire passer en priorité. Amenez-la ici.

Amber vit une expression de panique dans ses yeux mais il la conduisit jusqu'à cette chaise où une fois assise dessus les liens se resserrèrent. Elle entendit alors un bruit de paquet de feuilles qui tombe.

Ombrage : Mafalda ! Quelle maladroite vous faites !

D'un coup de baguette elle rassembla les feuilles de la dénommée Mafalda qu'Amber examina en détails. Elle semblait extrêmement nerveuse d'être ici. Elle avait exactement le même tic qu'Hermione lorsqu'elle était stressée : elle se pinçait la moitié de la lèvre inférieure. C'était comme Runcorn qui avait la démarche de Harry. Mais oui ! C'était la démarche de Harry qu'il avait ! Décidément tout lui faisait penser à ses amis. Elle avait même cru voir Ron en Reg qui ne savait pas comment arrêter la pluie, sans compter qu'il avait failli appeler Mr Weasley « papa ».

Elle se figea.

Cela faisait bien trop de coïncidences pour être vraie.

Ombrage : Vous vous appelez bien Amber, X, X ?

Elle fut ramenée à la réalité.

Amber : Non, désolée. Mon nom est Amber Dumbledore. Amber, X, Dumbledore si vous voulez, mais pas X X.

Elle leva les yeux au ciel ne prenant pas en compte sa remarque.

Ombrage : Aujourd'hui, à votre arrivée au ministère, une baguette magique vous a été confisquée. Vingt-cinq centimètres et huit millimètres, bois de saule, cendres de phénix. Reconnaissez-vous cette description ?
Amber : Ouais, sauf qu'on me l'a jamais confisquée vu que je l'ai sur moi.

Ombrage rougit d'un seul coup.

Ombrage : Runcorn ! Mais où est-ce que vous aviez la tête ! Accio baguette !

Elle aurait mieux fait de se taire. Elle avait encore sur elle ses deux baguettes. Mais pour une raison étrange seule celle qui ne lui appartenait pas vola en direction d'Ombrage.

Ombrage : Ça, ce n'est pas du bois de saule.
Amber : Ah oui c'est vrai ! Pendant ma cavale deux de vos compatriotes ont tenté de me tuer. Sauf qu'il a mal visé et qu'il a touché son coéquipier, donc j'en ai profité pour stupéfixer l'autre. Je garde cette baguette en souvenir de cet instant, vu que la mienne s'est brisée depuis maintenant un mois.

Ombrage bouillonnait.

Ombrage : Vous mentez !
Amber : Dommage que vous ne voyez jamais où se trouve la sincérité. On n'était pas là pour un procès pour déterminer si je suis une née-Moldue ou pas ? Pour tout vous dire si je savais que j'étais une née-Moldue je le crierai haut et fort parce que tous les nés-Moldus que je connais sont cent fois plus doués que les sorciers pur souches. Ma meilleure amie, la fille la plus intelligente que je connaisse est la plus intelligente des sorciers de notre génération, or c'est une née-Moldue. Et parlons un peu de Lily Evans, elle a réussi à mettre hors d'état de nuire le fameux mage noir à elle seule. Et puis mon ex petit ami est le plus gentil des garçons que je connaisse, et devinez quoi ? C'est un né-Moldu ! C'est pour ça que je dois bien avouer que je suis déçue de ne pas en être une. En effet, je peux vous prouver que je suis une sang-mêlé en fait.

Tout le monde s'offusqua.

Ombrage : Pardon ?!
Amber : Regardez mon épaule. J'ai la marque des Ténèbres, et tout le monde sait que Voldemort n'engage que des sang-purs ou des sang-mêlés. De plus, il m'a révélé qu'il était mon père et qu'il avait violé ma mère et que c'est donc comme ça que je suis née.
Mafalda : Pardon ?

C'était bien la seule qui avait daigné dire quelque chose.

Amber : C'est la pure vérité. J'arriverais jamais à inventer un truc pareil. Et puis j'ai une autre preuve que je suis reliée à la famille de Tom Jedusor. Quelque chose que vous ne savez pas Ombrage, mais je parle Fourchelang tout comme mon père et Harry Potter. Une démo peut-être ?

Elle n'avait jamais fait exprès de parler Fourchelang. Mais d'après Harry ce n'était pas difficile. Il suffisait juste de croire qu'on était un serpent. Elle regarda les tribunes mais surtout du côté de Runcorn.

Amber : Tout ce que j'ai dit est vrai concernant mon père et ma mère. Mon père est véritablement Voldemort, il me l'a vraiment dit. Je ne sais absolument pas ce que vous faites ici Hermione, Ron et toi, mais ça craint un max. Alors pour me sauver moi ainsi que vous prépare toi à réagir vite. Par pitié essaie de piger.

Vu la tête des autres elle comprit qu'elle avait réussi.

Amber : Vous voyez ?
Ombrage : Aucune preuve que tu aies un lien de parenté avec Tu-Sais-Qui ni que ce soit du Fourchelang.
Amber : Pourtant Harry a très bien compris lui.
Ombrage : Qui ?
Amber : Bah Harry Potter. Vous voyez Runcorn ? Il a pris son apparence sous du polynectar. Vous vous êtes faits infiltrer mes pauvres. Et Mafalda c'est Hermione Granger.
Ombrage : Mensonge mensonge mensonge !
Harry : Vérité vérité vérité oui ! Stupefix !

Il lança deux fois le sortilège : une fois a Ombrage et une fois à Yaxley. Mais ce faisant, le Patronus d'Ombrage se dissipa. Son chat protégeait l'influence des Détraqueurs sur les tribunes et aussi qu'ils se rapprochent de l'accusée qui était depuis tout à l'heure dans la zone de désespoir. Ils se rapprochèrent alors tous d'Amber. L'un attrapa son menton et pencha sa tête en arrière.

Des milliers d'images lui vinrent en tête, plus horribles les unes que les autres. La mort de son père, son cauchemar, ses journées d'errances dans les rues de Londres... Cela ne l'affecta pas plus que ça. Le Détraqueur amorça un mouvement de recul.

Amber : Tu ne peux pas me rendre plus désespérée que je ne le suis déjà.

Il s'éloigna définitivement grâce au Patronus de Harry. Hermione, s'approcha d'Amber et fit disparaître les liens. Elle fut à peine lever que Mafalda, enfin Hermione, l'a pris dans ses bras.

Hermione : Tu es en vie ! En vie ! Ils ne t'ont pas fait de mal ?
Amber : Ouais ça va...
Hermione : Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu...
Harry : C'est pas le moment !

Il venait d'arracher le collier d'Ombrage.

Amber : Vous êtes venus ici juste pour un collier ?
Harry : C'est un Horcruxe.

Elle sursauta. Elle avait complètement oublié l'existence de ces choses, ces objets qui contenaient les fragments d'âmes de Voldemort. Harry lui montra mais elle recula instinctivement.

Amber : C'est bon j'ai assez vu en entier Voldemort pour que tu me montres un morceau de lui.
Harry : Tu as raison, en plus on a pas le temps pour ça. Tiens.

Il lui jeta sa baguette prise par Ombrage.

Harry : Tu peux créer ton Patronus ?

Elle haussa les sourcils.

Harry : Oublie. Hermione, tu vas devoir m'aider sur ce coup là.

Harry et Hermione créèrent donc leur Patronus et tous ensemble ils conduisirent tous ceux qui devaient être jugé vers l'ascenseur.

Harry : Très bien. Mettez vous par groupe de deux quelqu'un avec une baguette et l'autre sans. Une fois en haut vous courrez vers les cheminées et vous vous enfuirez. Toi Amber, tu viens avec nous. Il est hors de questions que tu retournes à Poudlard.

Elle se pinça la lèvre.

Amber : J-je ne peux pas, je dois y retourner...
Hermione : Comment ça ?!
Amber : Je dois aider les élèves... Les première année n'ont rien demandé ! Il n'y a que moi qui ose me dresser devant Rogue, Amycus et Alecto ! Je... je dois les protéger. Mon père aurait voulu que je fasse ça...

La poche d'Amber qui contenait sa baguette en cendres de phénix se mit alors à émettre une douce chaleur qu'elle ne remarqua pas.

Harry : T-tu as raison mais... Jamais ils ne te laisseront repartir à Poudlard en sachant que tu nous as aidé à nous enfuir.
Amber : C'est là que je dois mettre mes piètres talents d'actrice en jeu. Vous allez devoir me stupefixer ici et maintenant. Lorsque je me réveillerai je leur ferai croire que j'ai essayé de vous arrêter, parce qu'entre ma peau et la vôtre, je préfère sauver la mienne. Et vous capturez ça aurait été la meilleure façon pour prouver que je suis pas de votre côté et que je peux leur servir.

L'ascenseur s'ouvrît sur le fameux Reg, donc Ron.

Ron : Vous êtes tous là ! Dépêchez vous ! Ils savent qu'ils ont été infiltrés !

Sa « femme » se jeta sur lui et il ne put entendre ce qu'il se dit à la suite.

Amber : Vite, partez et jetez moi un sort. Sauvez tout le monde. Moi je me débrouillerai.
Hermione : Amber...
Amber : On se reverra un jour, j'en suis sûre. En attendant...
Yaxley : Là ! Arrêtez-vous !

Amber réagit au quart de tour. Elle prit la baguette qui l'écoutait à moitié et lança un stupefix en direction de ses amis qui rata bien entendu sa cible.

Amber : Vous ne vous en tirerez pas comme ça !

Elle s'avança avec un hochement de tête. Hermione et Harry prirent ceci comme un signal. Tous les deux, et avec un serrement au cœur, il lancèrent un stupefix en plein dans sa poitrine tandis que les portes de l'ascenseur se fermèrent, laissant Amber totalement inconsciente.

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