Le lendemain était donc un dimanche. Une fois réveillés ils allèrent tranquillement prendre leur petit-déjeuner. Harry était en train de raconter à Amber la dernière leçon qu'il avait eu avec son père lorsqu'ils entrèrent dans la Grande Salle. Elle eut à peine le temps de faire dix pas qu'elle se fit intercepter par Justin qui l'embrassa de toutes ses forces. Tous les élèves commencèrent à siffler et d'autres à applaudir en rigolant. Amber qui ressentait bien plus de gêne que toutes autres émotions en se faisant embrasser par son petit copain le repoussa bien vite.

Amber : Qu'est-ce que je t'ai dit ?!
Justin : Je ne t'ai pas vu pendant un mois ! Ça s'applique pas là ! Et puis apparemment je suis le dernier au courant que tu es revenue depuis hier ! Alors franchement tu...
Amber : D'accord on en parle si tu veux mais pas là.

Elle le prit par la main et l'emmena ailleurs.

Amber : Alors déjà je suis désolée de ne pas être venue te voir dès que je suis rentrée, mais disons que j'ai dû aider Hermione qui avait de gros problèmes et je devais me concentrer uniquement sur ça. Après je devais dormir tôt parce que c'était dans le contrat pour que je sorte hier et non aujourd'hui.
Justin : Ok, mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?
Amber : J'ai rien pigé mais apparemment c'est de la magie noire contre laquelle mon corps a résisté. Ça a touché que mon épaule mais maintenant ça va mieux.
Justin : Ok cool, c'est tout ce qui compte.

Il l'embrassa et cette fois-ci Amber se laissa faire. Il lui remit une de ses mèches de cheveux derrière l'oreille.

Justin : Tu sais c'est quand tu es loin de moi que je me rends compte à quel point je t'aime...

Ce qu'elle venait de lui dire lui fit l'effet d'un électrochoc. C'était la première qu'il lui disait « je t'aime ». Elle se sentait comme sur un nuage, alors pourquoi n'arrivait-elle pas à le dire en retour ? Et surtout, pourquoi n'avait-elle pas ressenti la même chose que lui pendant son séjour à l'hôpital ?

Justin : Amber ? Ça va ? T'es toute blanche...
Amber : Hein ? Quoi ? Ah ! Ouais c'est normal faut que j'aille manger sinon je vais pas tenir. Lincoln m'a dit que je devais pas trop forcer parce que vu que j'ai dormi un mois mon organisme s'est habitué à mon état végétatif. Donc dès le moindre petit effort pouf ! Il faut que je mange !
Justin : Merde, je t'accompagne jusqu'à ta table alors. Tiens-toi à moi.
Amber : Je peux encore marcher toute seule, je suis pas en sucre.
Justin : Peut-être mais tu en manques.
Amber : Par pitié tais-toi...

Ils rigolèrent et Amber rejoignit sa table sans encombres.

Hermione : Ça va ? T'es pâle comme un linge !
Amber : Normal, mon organisme ne s'est pas réhabitué à ce que je fasse des efforts.

Amber savait très bien qu'il n'y avait pas que ça. Elle savait pertinemment qu'elle avait fait une mini crise d'angoisse à cause de ce que lui avait dit Justin. Sa tension avait chuté d'un seul coup tant le stress causé par le fait qu'elle ne comprenait pas ses sentiments était important. Pour ne pas se sentir encore plus mal en réfléchissant à ça elle reprit la conversation qu'elle avait eu avec Harry à voix basse pour qu'aucun autre que ses camarades de Gryffondor n'entendent.

Amber : Donc tu disais que mon père est parti chercher Voldemort à l'orphelinat c'est ça ?

Et il était déjà un sorcier orgueilleux qui pensait être supérieur aux autres voulant se débrouiller seul. Son père n'avait aucune idée qu'il venait de rencontrer le plus grand mage noir de tous les temps.

Les jours suivants furent bien difficiles pour Harry et Amber. Bien que Noël approchait Ron et Hermione ne voulaient plus rien avoir l'un avec l'autre. Ron en voulait à Hermione car elle avait cru que lors du match du Quidditch il était sous l'effet du Felix Felicis, or Harry avait fait semblant de le verser dans son jus de citrouille le matin même pour qu'il ait confiance en lui. Il lui en voulait aussi à cause des oiseaux qu'elle avait fait exprès de lancer sur lui. Et bien entendu Hermione ne supportait pas de voir Ron avec Lavanda. Même les deux seuls qui n'étaient pas en conflit l'un avec l'autre étaient gênés. On aurait dit que Lavanda allait mourir si elle n'embrassait pas Ron dès qu'elle était avec lui.

Harry : Je commence à préférer te voir te faire embrasser par Justin plutôt que Lavanda qui embrasse Ron.

Harry se rendit compte de l'erreur qu'il venait de commettre.

Amber : Parce que ça te gêne aussi quand Justin m'embrasse ?
Harry : Oui, enfin non... Je sais pas je suis pas habituée c'est tout.
Amber : Ça fait quand même depuis longtemps lui et moi.
Harry : Ouais mais vous êtes discrets pas comme ces deux-là. Je vous vois pas souvent le faire devant moi c'est pour ça.

Amber rigola.

Amber : C'est vrai. J'avoue que quand toi aussi tu vas te mettre à embrasser régulièrement une fille ça va me faire bizarre !

Rien que d'imaginer Harry embrasser une fille provoqua une sensation de gêne dans l'estomac d'Amber. Oui, elle était sûre qu'elle se sentirait bizarre...

Harry écoutait principalement les commérages de Ron à propos d'Hermione et Amber ceux d'Hermione à propos de Ron. Souvent Harry qui était lassé par Ron rejoignait les filles à la bibliothèque. Le professeur Slughorn avait organisé une soirée privée dont chaque membre pouvait venir avec qui il voulait. Hermione prévint Harry que Romilda Vane avait préparé des filtres d'amour afin que Harry tombe sous son charme et l'invite à la soirée de Slughorn. Les filles lui conseillèrent donc de vite trouver une cavalière.

La journée de cours juste avant la soirée il y eut un nouveau coup d'éclat entre Ron et Hermione lors du cours de Métamorphose. Hermione avait rigolé de sa pitoyable tentative de se faire pousser une moustache qui ressemblait au final à un guidon de vélo, et pour se venger Ron avait fait une imitation d'elle en train de sautiller sur sa chaise pour donner une réponse au professeur McGonagall. Dès la sonnerie Hermione partit en courant sans prendre ses affaires. Amber se retint de toutes ses forces pour ne pas frapper violemment Ron au visage pour courir sur les pas de son amie. Elle espérait que Harry prendrait leurs affaires à toutes les deux. Aux toilettes elle trouva Luna qui l'aida à réconforter Hermione autant qu'elle le pouvait. Elles finirent par sortir au bout de dix minutes et elles tombèrent sur Harry qui donna leurs affaires aux filles. Ce dernier profita de cette occasion pour inviter Luna à la soirée de Slughorn, ce qu'elle accepta avec joie.

Au dîner Ron se moqua du choix de Harry mais Ginny le remit à sa place en disant que c'était très bien au contraire. Parvati et Lavanda arrivèrent alors et cette dernière se glissa entre Harry et Ron. Parvati se sentant coupable d'avoir rigolé d'Hermione la salua avec un sourire radieux. Amber pensa que son amie gardait encore rancune, mais absolument pas, elle lui rendit son sourire.

Hermione : Salut, Parvati. Tu vas à la fête de Slughorn, ce soir ?
Parvati : Je ne suis pas invitée. Mais je serais enchantée d'y aller, ce sera sûrement très bien... Tu y vas, toi, non ?
Hermione : Oui, j'ai rendez-vous avec Cormac à huit heures et ensuite, on ira...

Amber la regarda croyant avoir mal entendu. Même Ron refit surface en entendant cela.

Amber : Quoi ? Mais tu ne...

Elle lui envoya un coup de pied sous la table pour qu'elle se taise.

Hermione : On ira à la soirée ensemble.
Parvati : Cormac ? Tu veux dire Cormac McLaggen ?
Hermione : Exactement. Celui qui a failli devenir le gardien de Gryffondor.
Parvati : Tu sors avec lui ?
Hermione : Oui... Tu ne savais pas ?
Amber : PARDON ?! Temps mort ! Quoi ?!

Mais Parvati était lancée.

Parvati : Non ! Toi, au moins, on peut dire que tu aimes les joueurs de Quidditch ! D'abord Krum, maintenant McLaggen...
Hermione : J'aime les joueurs de Quidditch qui sont vraiment bons. À plus tard... Il faut que je me prépare pour aller à la soirée...

Elle se leva et quitta la table. Amber qui n'avait absolument pas touché à son assiette se leva aussi.

Amber : Pardon ?! Tu sors avec Cormac ?!
Hermione : J'ai oublié de te le dire excuse-moi.
Amber : Mais t'as pété un boulon ou quoi ?! Tu te rappelles ce que je t'ai dit ? « Ne fais pas quelque chose que tu pourrais regretter ». Et tu fais quoi ? Tu sors avec le premier venu ! Qui plus est le mec le plus égocentrique au monde ! Et pourquoi ? Juste pour rendre Ron jaloux !
Hermione : Bien sûr que c'est pour l'agacer ! C'était soit lui soit Zacharias Smith, mais je savais que c'était lui qui l'agacerait le plus.
Amber : Oh et puis après tout tu te débrouilles !

Amber alla donc à la soirée avec Justin, Hermione avec Cormac et Harry avec Luna. Amber avait revêtu la même tenue lors du bal de la quatrième année mais en éteignant les paillettes. Comme l'avait dit Hermione elle avait toujours les mensurations exactes. D'ailleurs celle-ci passa beaucoup plus la soirée à éviter son cavalier plutôt qu'autre chose. Harry ne voyait qu'une seule façon pour encore plus détruire Ron, c'était qu'elle lui dise qu'elle avait fait en sorte qu'il soit sélectionné en tant que gardien.

Hermione : Tu crois que je m'abaisserais à ce point ?
Harry : Hermione, si tu es capable de sortir avec McLaggen...
Hermione : Il y a une différence. Je ne dirai rien à Ron sur ce qui aurait pu se passer ou non le jour des essais.
Harry : Tant mieux. Sinon, il s'effondrerait à nouveau et on perdrait le prochain match...
Hermione :  Le Quidditch ! C'est donc tout ce qui intéresse les garçons ? Cormac ne m'a pas posé une seule question sur moi, non, j'ai simplement eu droit au récit intégral des Cent-Plus-Grands-Arrêts-de-Tir-De-Cormac- McLaggen... oh, le voilà !

Elle fila aussi vite que si elle avait transplané. En un instant, elle avait disparu, se glissant entre deux sorcières qui riaient bruyamment.

Cormac : Vous n'avez pas vu Hermione ?
Harry : Non, désolé.
Amber : De ce côté je crois bien.

Elle indiqua la direction opposée à laquelle elle était partie.

Amber : J'approuve pas du tout ce qu'elle fait mais pourtant je la couvre...
Justin : C'est parce que tu es une bonne amie.
Amber : Ouais on va dire ça, c'est mieux que pigeonne de première classe...

Harry se tourna vers Luna pour lui parler mais il avait oublié qu'elle parlait au professeur Trelawney. Il se fit donc embarquer dans la discussion.

Justin : Je vais chercher à boire toi aide-le si t'y arrives.
Amber : C'est perdu d'avance mais ok.

Il était maintenant en pleine discussion avec le professeur Slughorn.

Slughorn : Mais je crois que je n'ai jamais vu deux personnes ayant un tel don pour les potions ! C'est instinctif, chez lui — comme chez sa mère ! Et vous Miss Dumbledore vous êtes née avec ce don ! Je n'ai connu que très peu d'élèves qui aient ce genre d'aptitude, je peux vous le dire, Sibylle — même Severus...

À la grande horreur de Harry, Slughorn tendit le bras et amena Rogue vers eux comme s'il venait de le tirer du néant.

Slughorn : Allons, arrêtez de faire la tête et venez avec nous, Severus ! Je parlais justement des talents extraordinaires d'Amber et Harry pour préparer les potions ! J'imagine bien sûr que vous y êtes pour quelque chose, puisque vous avez été leur professeur pendant cinq ans !

Coincé par Slughorn qui lui avait passé un bras autour des épaules, Rogue baissa le regard vers Harry en plissant ses petits yeux noirs de chaque côté de son nez crochu.

Rogue : Pour Miss Dumbledore je veux bien, mais c'est drôle, je n'ai pas eu l'impression de réussir à enseigner quoi que ce soit à Potter.
Slughorn : Alors, c'est une disposition naturelle ! Vous auriez dû voir ce qu'il m'a montré dès le premier cours, un philtre de Mort Vivante, Amber le suivant de près. Je n'avais jamais vu quelqu'un en obtenir un aussi remarquable dès son premier essai, je ne pense pas que vous-même, Severus...
Rogue : Vraiment ?

Il regardait aussi Amber d'un air presque déçu. Amber se sentait un peu honteuse, après tout il lui avait dit qu'elle était sa meilleure élève, et voilà qu'il apprenait que Harry était meilleur qu'elle. C'était un peu trahir sa confiance. En tout cas pour rien au monde Harry n'aurait voulu que Rogue se mette à rechercher la source de sa soudaine virtuosité dans la préparation des potions.

Slughorn : Rappelez-moi donc quelles autres matières vous avez choisies, Harry ?
Harry : Défense contre les forces du Mal, sortilèges, métamorphose, botanique...
Rogue : En somme, toutes les disciplines requises pour devenir Auror.
Harry : C'est justement ce que je voudrais être plus tard.
Slughorn : Et vous feriez un très grand Auror !
Luna : Moi, je ne crois pas que tu devrais être Auror.

S'ensuivit une autre de ses histoires sans queue ni tête disant que le bureau des Aurors n'était qu'une mascarade cachant quelque chose de plus grand que le ministre ne voudrait pas que le public sache. Cela provoqua l'hilarité des deux amis qui se détendirent un bon coup. Mais Amber arrêta bien vite de rire en voyant que Drago, qui se faisait tirer par Rusard, venait dans leur direction.

Rusard : Professeur Slughorn, j'ai trouvé ce garçon qui rôdait dans un couloir. Il prétend avoir été convié à votre soirée et être arrivé en retard. Lui avez-vous envoyé une invitation ?
Drago : D'accord, je n'ai pas été invité ! J'ai essayé d'entrer en douce, voilà, vous êtes content ?
Rusard : Non, je ne suis pas content du tout ! Vous allez avoir des ennuis, je peux vous le dire ! Le directeur n'a-t-il pas bien précisé qu'il était interdit de rôder dans les couloirs la nuit à moins d'en avoir la permission, hein ?
Slughorn : Ça ne fait rien, Argus, ça ne fait rien. C'est Noël et ce n'est quand même pas un crime de vouloir aller à une fête. Pour une fois, passons l'éponge, vous pouvez rester, Drago.

La déception indignée qu'on lisait sur le visage de Rusard était parfaitement prévisible. Mais pourquoi Malefoy avait-il l'air tout aussi mécontent ? Et pourquoi Rogue regardait-il Malefoy comme s'il était à la fois en colère et — était-ce possible ? — un peu effrayé ? Mais avant qu'Amber ne puisse réfléchir à ça Rusard avait tourné les talons et s'éloignait en marmonnant, de sa démarche traînante. Malefoy s'était composé un sourire et remerciait Slughorn de sa générosité. Quant à Rogue, son visage était redevenu parfaitement lisse, impénétrable.

Slughorn : Ce n'est rien, ce n'est rien. Après tout, j'ai connu votre grand-père...
Drago : Il a toujours dit le plus grand bien de vous, monsieur. Il répétait que vous étiez le meilleur spécialiste des potions qu'il ait jamais connu...

Les yeux de Drago se posèrent sur Amber qui l'examina en détails. Drago paraissait un peu malade. Il y avait longtemps qu'elle ne l'avait pas observé de si près et elle remarqua son teint nettement grisâtre et des cernes sombres sous ses yeux. Sans même réfléchir à ce qu'elle faisait Amber posa une main sur la joue de Drago et avec son pouce elle suivit la courbe de ses cernes.

Amber : Qu'est-ce qui ne va pas Drago ?

C'était une question qui pouvait sembler simple, mais elle en cachait plusieurs autres. Pourquoi il ne lui parlait plus ? Pourquoi il avait agit comme ça au Chemin de Traverse ? Pourquoi semblait-il aussi fatigué ? Qu'est-ce qu'il voulait vraiment faire ? Qu'est-ce qui faisait qu'il avait autant de cernes ? De quoi avait-il aussi peur pour être aussi pâle ? Pourquoi en cet instant précis la regardait-il avec un air aussi effrayé et désolé ?

Celui-ci prit sa main et la retira. C'est ce que tout le monde put voir. Pourtant, ce n'est pas ce qui se passa réellement. Il avait en réalité prit sa main sans aucune violence et alors qu'il la redescendait de sa joue il l'avait serré avec douceur comme pour maintenir plus longtemps ce contact physique, comme pour se rassurer lui-même. Rien que par ce simple contact elle comprit que Drago avait des soucis dont il ne pouvait pas lui faire part, il s'excusait de son comportement envers elle bien qu'il ne pouvait donner aucune explication.

Mais lorsque le contact fut rompu Amber porta la main à son épaule droite avec une petite grimace de douleur tandis que Drago continua son trajet pour poser sa main sur son avant-bras. Cela n'échappa pas à l'œil de Harry ni de Rogue. Ce dernier s'adressa à son élève.

Rogue : J'aimerais vous dire un mot, Drago.
Slughorn : Allons, Severus, c'est Noël, il faut être indulgent...
Rogue : Je suis directeur de sa maison et je jugerai moi-même du degré d'indulgence dont il convient de faire preuve. Suivez-moi, Drago.

Ils s'éloignèrent, Rogue marchant devant, Malefoy le visage amer.

Harry : Je reviens Luna, je vais... euh... aux toilettes.
Luna : D'accord !

Il hocha la tête en direction d'Amber et il prit la même direction qu'ils avaient prise.

Justin : Ça va ?

Amber poussa un cri de surprise. Elle était encore complètement dans ses pensées.

Justin : Désolé ! Je voulais pas te faire peur... Eh... ton épaule va bien ? Laisse-moi v—
Amber : Ne me touche pas !

Elle avait frappé sa main qu'il tendait et même reculé d'un pas. Elle se calma en voyant la tête de Justin qui ne comprenait rien et qui semblait sur le point de se mettre en colère aussi.

Amber : Arrête de croire que je suis une petite chose fragile que tu peux réparer dès que tu me vois. Je vais très bien et même si je me sentais mal je pourrais très me débrouiller toute seule sans ton aide. Pour la millième fois Je-Ne-Suis-Pas-En-Sucre Justin !
Justin : Je sais ! Mais je pars à peine quelques minutes et quand je reviens tu te tiens l'endroit où tu as reçu un maléfice ! J'ai le droit de m'inquiéter non ?
Amber : Si je dis que je vais bien c'est que je vais bien ! Je suis pas le genre de fille qui trouve ça mignon que son petit copain s'inquiète pour elle tout le temps à la moindre occasion, je trouve ça étouffant !
Justin : Mais...
Amber : J'ai besoin de prendre l'air.

Elle le planta là et sortit de la pièce. Elle se dirigea machinalement vers la tour d'Astronomie, l'endroit le plus aéré et le plus en hauteur de Poudlard. Elle s'assit au bord de celle-ci et regarda le paysage. Elle ne pensait absolument pas à ce qui venait de se passer avec Justin, elle ne s'en voulait pas, elle avait enfin dit tout haut ce qui l'énervait chez lui. Et il y avait un plus gros problème que cette dispute avec Justin. Elle y pensait depuis tout à l'heure, depuis le moment où Drago avait retiré sa main. Avec cette même main qui avait touché sa joue elle serra son épaule. Une larme coula de son œil droit.

Amber : Pourquoi es-tu devenu un Mangemort Drago ? Pourquoi ?...