V - Chapitre 8 : Étrange malaise

Rien à voir mais j'ai le plaisir de vous annoncer que j'ai ENFIN fini le tome 7 de Harry Potter (un an et demi pour le lire c'est pas mal). Oui, vous pouvez me juger. Et encore une fois oui, j'ai commencé à écrire cette fanfiction avant même d'avoir fini de lire les Harry Potter. Vous pouvez continuer la lecture comme si rien ne s'était passé.

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Amber : Insubordination ?! Mais elle se moque de moi ! Je ne l'ai jamais violemment contredite ! J'ai juste exposé mon opinion ! On n'a plus le droit à la liberté d'expression ou quoi ?!
Hermione : Pas la peine de t'énerver maintenant, ce qui est fait est fait.
Ron : Hermione t'avait bien dit de faire profil bas. Elle cherche la moindre occasion de vous punir Harry et toi !

Ils étaient sur le chemin de la tour Gryffondor.

Amber : Et elle ne voulait pas m'appeler par mon nom ? Mais c'est quoi son problème ? Bientôt elle demandera l'arbre généalogique de tout le monde !

Hermione et Ron se regardèrent, ne sachant quoi dire. C'était la première fois qu'ils la voyaient aussi enragée contre quelqu'un, mais surtout qu'elle se laissait emporter aussi facilement. Ils entrèrent dans la salle commune où il retrouvèrent Harry sur un des canapés avec un biscuit à la main.

Amber : Voilà, même le professeur McGonagall trouve qu'elle est insupportable !
Ron : Et comment tu peux savoir ça ?
Amber : Elle ne donne des biscuits qu'aux élèves dont elle trouve qu'ils ont eu une punition injuste. Ça arrivait surtout avec Rogue qui ramenait des Gryffondor en pleurs dans son bureau, depuis elle a une boîte de biscuits pour les réconforter. Donc, qu'est-ce qu'elle t'a dit ?
Harry : Qu'une mauvaise conduite dans la classe de Dolores Ombrage pourrait me coûter bien plus cher que des points en moins et une retenue, en sachant qu'elle fait ses rapports au ministre qui veut mettre son emprise sur l'école. Même si je disais la vérité je dois adopter un profil bas.

Hermione grogna.

Hermione : Ça sert à rien les conseils avec vous deux vous les suivez pas !
Amber : J'ai essayé ! Et puis j'ai été très diplomate, c'est elle qui a dit que j'ai fait de l'insubordination !
Harry : Quoi ? Qu'est-ce qui s'est passé ?

Amber lui raconta en quelques mots.

Amber : Donc d'ici une heure je vous dis au revoir pour voir la vieille mégère.
Hermione : Allons dîner tout de suite alors.
Amber : Si tôt ? Mais non, pas la peine ! C'est pas Rogue, je vais pas finir à une heure du matin.
Ron : Ouh là ! N'invoque pas le diable ! Elle a l'air d'être pire que Rogue, et à ce point là c'est dur !
Amber : Ne vous inquiétez pas. Je préfère faire mes devoirs maintenant. Si jamais je ne suis pas revenue à 19h, allez manger sans moi. J'irai manger dès que je sortirais.
Harry : T'es sûre ?

Elle hocha la tête. Hermione soupira.

Hermione : Bon très bien, de toute façon c'est toujours impossible de te faire changer d'avis alors... Espérons juste qu'elle ne soit pas trop longue.

À cinq heures, Amber se rendit donc devant le bureau du professeur où elle toqua à la porte. Une fois après avoir été invitée, elle entra et découvrit que les murs de la pièce était décorée d'étoffes ornées de dentelles. Des vases de fleurs séchées étaient posés sur de petits napperons et un mur entier était occupé par une collection d'assiettes ornementales qui représentaient des chatons aux couleurs criardes, chacun portant autour du cou un nœud différent. Amber, bien qu'elle adorait les chats, trouvait les assiettes extrêmement laides. Ombrage lui parla de sa voix sucrée.

Ombrage : Bonsoir, Miss Dumbledore.

Elle avait bien insisté sur son nom, Amber ne put s'empêcher d'en faire autant :

Amber : Bonsoir, professeur Ombrage.

Elle prit quelques secondes avant de l'inviter à s'asseoir.

Ombrage : Très bien. Maintenant vous allez copier des lignes, Miss Dumbledore. (Amber commença à sortir ses affaires) Oh non, pas avec votre plume. Vous allez vous servir d'une de mes plumes personnelles. Voilà.

Elle lui tendit une longue plume mince et noire dont l'extrémité était anormalement pointue.

Ombrage : Je veux que vous écriviez : « Je dois réfléchir avant d'agir et respecter mes aînés ».

Amber réprima un gloussement. Vraiment ? Eh bien, si c'est ça qu'elle voulait... Elle posa une question en exagérant sur sa voix pour paraître polie.

Amber : Combien de fois ?
Ombrage : Oh, autant de fois qu'il le faudra pour que le message rentre. Allez-y.

Elle alla s'asseoir à son bureau et se pencha sur une liasse de parchemins qui semblaient être des copies à corriger. Amber leva la plume noire et pointue puis se rendit compte qu'il manquait quelque chose.

Amber : Vous ne m'avez pas donné d'encre.
Ombrage : Oh, mais vous n'en aurez pas besoin.

Quelque chose dans sa voix évoquait vaguement un rire.

Amber posa la pointe de la plume sur le parchemin et écrivit : « Je dois réfléchir avant d'agir et respecter mes ainés ». Il ne se passa rien de particulier, à part que sans aucune encre la plume écrivait bien d'une couleur rouge et brillante. Elle écrivit donc ligne après ligne. Elle sentait le regard d'Ombrage qui pesait sur elle sans qu'elle ne comprenne pourquoi, elle ne corrigeait même pas ses copies. Elle avait fini sa quinzième ligne qu'elle lui prit sa main qui tenait la plume pour la regarder. Elle avait l'air surprise et agacée. Amber ne comprenait pas, qu'est-ce que pouvait bien avoir en particulier sa main ?

Amber : Je peux continuer ?
Ombrage : Bien entendu, mais prenez celle-ci.

Elle changea donc de plume pour une autre identique. Elle recommença à écrire mais il n'y avait aucun changement. Ombrage l'observa un moment puis regarda la plume qu'elle avait utilisé sous tous les angles. Elle commença à écrire quelque chose et Amber remarqua qu'elle arrêta immédiatement une fois un mot écrit. Le professeur croisa son regard.

Ombrage : Écrivez !

La fille du directeur se replongea dans sa feuille pour écrire et ne releva plus la tête.

Au bout d'une heure, elle aurait pu écrire cette phrase sans même regarder ce qu'elle faisait, c'était devenu un automatisme. Sa main était endolorie, plusieurs fois elle lâcha la plume pour s'étirer les doigts et puis reprit comme si de rien n'était. Ombrage semblait furieuse de quelque chose, mais elle ne savait pas quoi.

Cela faisait plusieurs heures qu'Amber était en train de copier des lignes. Elle commençait sérieusement à avoir mal à la tête et à être fatiguée. Elle avait tellement mal à la main que celle-ci tremblait sans qu'elle puisse l'en empêcher. Elle avait recopié des mètres et des mètres de parchemin, elle se demandait même si elle n'en avait pas fait un kilomètre. Elle avait extrêmement de mal à garder les yeux ouverts. Elle ne rêvait que d'une seule chose : son lit.

Elle écrivit dans cet état pendant encore deux heures lorsqu'Ombrage la libéra non sans un soupir d'exaspération. Elle regardait avec colère la plume que lui avait rendu Amber. Elle demanda encore à Amber sa main qu'elle lui tendit, il n'y avait rien mais elle fronça les sourcils d'agacement.

Ombrage : J'espère que le message est passé, vous pouvez rentrer.

Tant mieux ! Il devait être une heure et demi du matin, Amber était affamée mais elle devait s'y résoudre à ne pas manger pour cette nuit. Ron avait eu raison pour une fois, Ombrage est pire que Rogue.

Elle rassembla tranquillement ses affaires et se leva. Mais en se levant, elle fut prise de vertige et se rattrapa in-extremis avec son bureau. Elle se sentit tout d'un coup extrêmement mal, et elle savait que ça n'avait rien à voir avec la fatigue. C'était une sensation différente qu'après les retenues avec le professeur de Potions en première année. Elle était fatiguée, c'est sûr, mais en grandissant elle avait augmenté son seuil de fatigue. Là, elle se sentait juste malade.

Elle voyait trente-six chandelles, mais une fois un peu mieux, elle salua le professeur et se dirigea vers la porte où elle sortit. Il faisait nuit noir dans les couloirs du château. Elle paniqua encore plus rapidement avec son état. Elle savait que cette fois-ci elle ne pourrait pas courir si elle entendait un danger. Elle se revoyait déjà contre le mur se vidant de son sang, ce n'était pas très compliqué, elle avait presque l'impression d'être dans le même état actuellement. Rapidement, elle fouilla dans son sac où elle avait gardé la potion d'Hermione. Elle réfléchit avant de la boire et se dit qu'elle préférait avoir une retenue en plus avec Rogue plutôt que de mourir d'une crise de panique. Elle en but donc la moitié et se sentit tout de suite apaisée, mais toujours aussi malade.

Elle se dirigea donc vers la tour Gryffondor, mais à chaque pas qu'elle faisait des étoiles dansaient devant ses yeux. Elle était déterminée à au moins atteindre sa salle commune. Mais à mesure qu'elle avançait, son état s'aggrava. Le coup de grâce fut la première marche du premier volée d'escaliers. Elle venait juste de poser un pied sur la marche, mais il lui fut impossible de s'appuyer sur celui-ci pour faire monter l'autre pied. Au moment où elle le fit, sa vision se brouilla et tout devint noir.

***

Harry, Hermione et Ron, ne voyant pas leur amie revenir mangèrent donc sans elle.

Hermione : Je lui avais bien dit ! Jamais elle ne va la libérer assez tôt pour qu'elle aille manger !
Harry : Prenons lui quelques choses alors.

Elle acquiesça en soupirant et ils gardèrent quelques mets de leur plat.

Ils remontèrent dans la tour Gryffondor et attendirent Amber jusqu'à vingt-trois heures avant de décider d'aller se coucher.

Hermione : Montons dans nos dortoirs. De toute façon je vais l'attendre jusqu'à ce qu'elle revienne.

Ils acquiescèrent, se souhaitèrent bonne nuit puis montèrent dans leur dortoir respectif. Hermione se mit à lire un livre en éclairant faiblement avec sa baguette magique pour ne pas déranger ses camarades. Elle avait les paupières extrêmement lourdes mais elle ne devait pas s'endormir avant que la fille du directeur ne revienne. Mais elle n'en pouvait vraiment plus, elle s'autorisa à fermer les yeux quelques instants, mais lorsqu'elle les rouvrit elle retint un cri de surprise, il était deux heures moins le quart. Mais sa surprise fut bien vite remplacée par de la peur : le lit de son amie était encore vide. Le professeur ne pouvait pas la garder jusqu'à deux heures du matin, même Rogue la relâchait plus tôt ! Elle décida de partir à sa recherche quitte à se faire prendre ou bien même toquer à la porte du professeur de DCFM. Elle éclaira son chemin avec sa baguette et sortit de la salle commune.

Elle hésita quelques secondes à aller chercher le professeur McGonagall, mais elle se dit qu'elle lui dirait qu'elle ne pourrait pas intervenir dans les affaires d'Ombrage et en plus de ça elle ne serait pas très contente de la voir hors de son dortoir. Elle irait donc directement dans le bureau d'Ombrage, même si elle devait se faire punir le professeur n'avait pas le droit de la garder aussi tard. Elle commença donc à descendre les escaliers.

Parvenue au trois-quarts, elle s'arrêta brusquement. Son rythme cardiaque s'accéléra, il y avait quelque chose au bas des escaliers. Elle baissa la lumière et s'approcha à pas lents. Elle ne put retenir un cri d'effroi en apercevant la chevelure rousse de son amie qui était à terre, inconsciente. Elle se précipita à son chevet.

Hermione : Amber ! Amber ! Tu m'entends ?!

Elle remarqua qu'elle était extrêmement pâle. Elle prit son poignet, elle sentait son pouls mais il était plus bas que la normale. Elle n'était pas en danger de mort immédiat, mais le temps était quand même compté. Elle ne savait pas ce qu'elle avait mais elle devait impérativement la conduire à l'infirmerie. Elle retira donc le sac de son amie de ses épaules et le mit au loin. Elle s'accroupit alors à sa hauteur et passa son bras sous ses épaules. Alors qu'elle se remettait debout, l'entraînant avec elle, Amber se mit à émerger.

Amber : Que... qu'est-ce qui...
Hermione : Ne bouge pas ! Tu as fait un malaise, je te conduis à l'infirmerie.
Amber : Mione ? Je... non !

Elle se débattit mollement.

Hermione : Je te préviens j'hésiterais pas à te pétrifier si tu continues de bouger comme ça ! Alors sois gentille et essaie juste d'aligner un pas après l'autre devant toi, et appuie-toi bien sur moi.

Amber dut bien abandonner la partie, son amie avait dix fois plus de force qu'elle. Elle se laissa donc conduire à l'infirmerie. Hermione l'installa dans un lit avant de courir à la porte de l'infirmière pour lui demander de venir en urgence. Celle-ci se réveilla immédiatement et s'en prendre le temps de s'habiller elle se précipita vers le lit d'Amber pour l'examiner.

Amber : Je vais bien... je suis juste... fatiguée.
Pomfresh : Tu n'es pas juste fatiguée Amber. Tu es si pâle c'est comme si...

Elle prit alors son poignet et ferma les yeux.

Pomfresh : C'est trop faible. Est-ce que tu es blessée ? Tu saignes quelque part ?

Elle secoua la tête.

Pomfresh : Est-ce qu'il y a une possibilité pour que tu aies tes règles ?

Amber fronça les sourcils.

Amber : Mes quoi ?
Pomfresh : Personne ne t'a expliqué ? Même ton père ?... oublie, c'est tout à fait normal. Et puis ce ne peut pas être ça, tu as perdu trop de sang pour ça. Je vais te donner de la Globuline, mais ne bouge pas, si tu fais le moindre effort dans ces conditions tu vas t'évanouir.
Hermione : C'est déjà arrivé, je l'ai trouvé en bas des escaliers, elle a dû essayer de les monter.
Pomfresh : C'est une chance que tu te sois réveillée ! Miss Granger, gardez un œil sur elle je reviens tout de suite.

La principale intéressée hocha la tête et pendant que l'infirmière était en train d'aller chercher le médicament elle posa une question à son amie ;

Hermione : Mais c'était quoi ta retenue pour rester aussi longtemps ?
Amber : Des lignes... « Je dois réfléchir avant d'agir et respecter mes aînés ».
Hermione : Quelle horrible bonne femme ! Ok c'était pas bien compliqué mais rester aussi longtemps pour des lignes ça relève de la torture ! Surtout pour écrire ça ! Et Harry va faire ça jusqu'à la fin de la semaine, mais quelle horreur !

Amber sourit.

Amber : Je préfère avec Rogue, au moins j'apprends des choses et il ne me prend pas pour une idiote.
Hermione : Je te comprends, mais si les garçons t'entendaient ils feraient une crise cardiaque !

Amber voulut rire de bon cœur mais au lieu de ça elle gémit de douleur au mal de tête que son envie de rire avait provoqué.

Pomfresh : Je suis là. Tiens, bois moi tout. Et tu vas rester ici toute la nuit pour observation, je ne suis même pas sûre que tu puisses aller en cours demain, enfin, on verra. Le plus important c'est de comprendre comment sans aucune blessure apparente tu as pu perdre assez de sang pour t'évanouir.
Amber : Je sais pas... je m'impressionne moi-même parfois...
Pomfresh : Ça c'est sûr. En tout cas je vous remercie grandement Miss Granger de l'avoir amené ici. Qui sait ce qui serait arrivé si on ne l'avait retrouvé que ce matin à huit heures ! Mais vous pouvez rentrer dans votre dortoir, je m'occupe du reste.

Hermione regarda son amie en se pinçant la lèvre.

Hermione : Je ne pourrais pas rester dormir ici ? Il y a plein de lits de libres. Je sais que je ne suis pas malade mais s'il vous plaît, je veux rester avec elle !

Hermione regarda l'infirmière d'un air suppliant, Amber elle la regardait d'un air plein d'espoir. Elle ne fut pas bien compliquée à convaincre.

Pomfresh : Bon d'accord, juste pour cette fois ! Mais je ne veux pas entendre un bavardage et vous vous endormez immédiatement, c'est bien clair ?

Elles hochèrent la tête. Hermione s'installa donc dans le lit à côté d'elle.

Pomfresh : Dormez bien.

À l'instant même où Amber ferma les yeux, elle sombra dans un profond sommeil.

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