V - Chapitre 5 : Faire des efforts
Hermione et Ron durent accompagner les élèves de première année jusqu'au dortoir. Ils les rassemblèrent donc tous et certains d'entre eux pointèrent d'un air apeuré Harry du doigt. En voyant ça celui-ci décida de partir seul de son côté. Amber resta avec ses amis bien qu'elle n'était pas préfète. Ne voulant pas les déranger dans leur travail elle ne leur parla pas mais les assista. Elle repéra un élève dissident qui voulait prendre un autre chemin.
Amber : Hep hep hep ! C'est par ici !
— Et alors ? T'es pas préfète à ce que je sache, j'ai pas besoin de t'écouter !
Elle eut l'impression de tomber sur Drago à son âge.
Amber : Tu sais que la préfète est ma meilleure amie ? A ton avis, elle te croira moi ou toi ? Reviens dans les rangs et j'oublie ce qu'il s'est passé.
Celui-ci prit peur et obéit immédiatement. Elle rejoignit Hermione qui surveillait l'arrière de la file.
Hermione : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Amber : Oh rien, juste un petit rebelle.
Ils montèrent donc jusqu'à la tour. L'esprit d'Amber était tellement occupé à surveiller tout ce beau monde qu'elle n'eut même pas le temps de stresser.
Une fois qu'ils aient expliqué le système des chambres ils montèrent tous se coucher. Parvati et Lavanda étaient déjà là en train de discuter.
Hermione : Salut les filles !
Parvati : Salut !
Seule Lavanda était morose.
Amber : Qu'est-ce qui se passe ?
Cette dernière détourna la tête. Parvati se pinça la lèvre.
Parvati : C'est ridicule ! Elle ne t'a rien fait !
Amber leva un sourcil. Hermione ne comprenait pas plus qu'elle.
Hermione : Tu en veux à Amber pour une raison particulière ?
Lavanda : Non, c'est juste que...
Voyant qu'elle n'oserait jamais le dire Parvati expliqua.
Parvati : C'est juste qu'elle n'a faillit pas revenir à Poudlard à cause de tout ce qu'il y a marqué dans les journaux.
Amber ne les avait pas lu pendant ces vacances pour ne pas s'énerver pour rien mais elle savait très bien qu'ils disaient tous que son père était un vieux cinglé avec Harry.
Amber : Et tu les crois ? C'est ridicule !
Lavanda : Et pourquoi ton père aurait été renvoyé du Magenmagot et de la Confédération internationale des mages et sorciers s'il ne perd pas la boule ?
Amber qui s'était assise sur son lit se leva d'un bond prête à en découdre.
Amber : Mon père n'est pas fou c'est le ministre qui est complètement cinglé en faisant croire à tout le monde que Voldemort n'est pas revenu !
Les deux filles sursautèrent en l'entendant prononcer ce nom.
Lavanda : C'est normal que tu penses ça, Dumbledore est ton père ! Même s'il commençait à faire des choses sans aucun sens tu le suivrais !
Amber : ET TU PENSES QUE CÉDRIC EST MORT PAR UN MALHEUREUX COUP DU SORT ?!
Hermione dut retenir Amber pour ne pas qu'elle se jette sur Lavanda.
Lavanda : Tiens, justement. On...
Hermione : Lavanda la ferme !
Cette dernière se tourna vers Parvati cherchant du soutien mais celle-ci était neutre dans cette dispute. Voyant qu'elle était seule contre tous elle abandonna.
Parvati : Allez, ne parlons plus de ça et dormons.
Voyant qu'Amber ne projetait plus de se jeter sur Lavanda, Hermione la lâcha. Avec un soupir d'exaspération la rousse se mit dans son lit et ferma les rideaux. Elle mit longtemps a s'endormir car elle était beaucoup trop excitée pour, mais elle réussit finalement.
Le lendemain toutes les filles se réveillèrent en même temps mais ni Amber ni Lavanda adressa ne serait-ce qu'un regard à l'autre. Hermione et Amber descendirent ensemble et virent que Harry était d'une humeur aussi exécrable que la fille du directeur. Mais Hermione s'attarda d'abord sur une affiche qu'avait posé les jumeaux qui annonçaient qu'ils cherchaient des cobayes pour tester leur produit. Hermione dit à Ron qu'il fallait qu'ils s'en occupent mais ce dernier n'était pas très enthousiaste à l'idée de mettre des bâtons dans les roues à ses frères. Hermione se reconcentra sur Harry.
Hermione : Au fait, qu'est-ce qui se passe, Harry ?
Ils descendaient à présent un escalier où s'alignaient des portraits de vieux sorciers trop absorbés par leurs conversations pour leur accorder le moindre regard.
Ron : Seamus prétend que Harry ment au sujet de Vous-Savez-Qui.
Les garçons s'attendaient à tout sauf au petit ricanement d'Amber.
Amber : Tiens, il formerait un beau couple avec Lavanda !
Hermione fit un petit sourire de gêne.
Hermione : Ouais... disons qu'hier que les esprits se sont échauffés dans le dortoir.
Ron : Tu... t'es énervée Amber ?
Amber : Surprenant hein ? Je reste calme jusqu'au point où on commence à traiter mon père de vieux fou au premier degré. J'étais prête à recommencer ce que j'avais fait en première année avec Pansy si Hermione ne m'avait pas aimablement empêché.
Hermione soupira.
Hermione : C'est exactement ce qu'a dit ton père à la fin de l'année. Il avait dit que pour mieux régner il fallait diviser, et pour éviter ça il fallait renforcer nos liens d'amitié entre nous tous. Et l'avertissement du Choixpeau magique était le même : restez ensemble, soyez unis...
Ron : Et Harry avait raison hier soir. Si ça veut dire qu'on doit devenir amis avec Serpentard, on peut toujours rêver.
Hermione : Je pense qu'il serait dommage de ne pas tenter un rapprochement entre les maisons. Je sais que c'est dur à entendre pour toi Amber mais tu vas devoir faire des efforts au niveau de l'opinion que les autres ont de ton père.
Elle bougonna.
Amber : Plus facile à dire qu'à faire. Mais je vais essayer.
Son amie sourit.
Ils étaient arrivés au pied de l'escalier de marbre. Une file d'élèves de quatrième année de Serdaigle traversait le hall. Lorsqu'ils aperçurent Harry, ils resserrèrent aussitôt les rangs, comme s'ils avaient peur qu'il attaque les retardataires.
Harry : Oui, il faudrait vraiment essayer de devenir amis avec ces gens-là.
Le sourire d'Hermione se changea en soupir.
Une fois dans la Grande Salle ils prirent leur place habituelle, c'est-à-dire Amber et Harry à côté avec Ron et Hermione en face. Angelina vint voir Harry afin de lui annoncer qu'elle avait été nommée capitaine de l'équipe. Et étant donné qu'Olivier Dubois était partie il fallait aussi chercher un nouveau gardien. Les sélections devaient se faire le vendredi à cinq heures avec toute l'équipe réunie.
Le moment des courriers était arrivé et Hermione se plongea dans la lecture du journal où elle annonça qu'il n'y avait rien sur qui que ce soit. Les emplois du temps furent enfin distribués.
Ron : Regarde ce qu'on a aujourd'hui ! Histoire de la magie, double cours de potions, divination et encore un double cours de défense contre les forces du Mal... Binns, Rogue, Trelawney et cette Ombrage, tout ça dans la même journée ! J'aimerais bien que Fred et George se dépêchent de mettre au point leurs boîtes à Flemme...
Justement, les voilà qui arrivaient.
Fred : Mes oreilles m'abuseraient-elles?
Ils s'assirent chacun d'un côté d'Amber et Harry.
Fred : Un préfet de Poudlard ne chercherait quand même pas à sécher ses cours ?
Ron : Regarde ce qu'on a aujourd'hui. C'est le pire lundi que j'aie jamais vu.
Ça dépendait pour qui. Amber adorait les potions ça ne la dérangeait pas d'avoir deux heures d'affilée. Elle aimait aussi bien l'histoire, elle craignait seulement Ombrage en réalité.
Fred : Je te l'accorde, petit frère. Si tu veux, je peux te céder à bas prix un peu de nougat Néansang.
Ron : Et pourquoi à bas prix ?
George : Parce que tu continueras à saigner jusqu'à ce que tu sois tout desséché. On n'a pas encore trouvé l'antidote.
Ron rangea son emploi du temps dans sa poche.
Ron : Merci bien. Je crois que je préfère encore les cours.
Hermione : À propos de vos boîtes à Flemme, il n'est pas question d'afficher dans la salle commune vos petites annonces pour recruter des cobayes.
George : Ah, et qui a dit ça ?
Hermione : C'est moi qui le dis, et Ron aussi
Ron : Ne mêle pas à ces histoires.
Hermione le fusilla du regard. Fred et George ricanèrent.
Fred : Tu changeras bientôt de discours, Hermione. Tu commences ta cinquième année et tu verras que dans très peu de temps, tu nous supplieras de te fournir des boîtes à Flemme.
Hermione : Et pourquoi aurais-je besoin de boîtes à Flemme pour ma cinquième année ?
George : Parce que c'est l'année des BUSE.
Hermione : Et alors ?
George : Oh, demande à Amber. Elle a mieux observer ça que nous.
Amber qui était en train de manger fit une grimace.
Amber : Pendant cette période tout le monde est sur les nerfs. J'ai vu un nombre incalculable de personne s'énerver ou pleurer pour rien. Une grande période de dépression.
Les jumeaux confirmèrent et firent entendre qu'ils auraient déjà arrêté l'école si leur mère n'était pas aussi sur les nerfs à cause de Percy.
Fred : Cette dernière année ici ne sera pourtant pas du temps perdu. Nous avons l'intention d'en profiter pour faire une étude de marché, évaluer très précisément les besoins de l'élève moyen en matière de farces et attrapes, analyser en profondeur les résultats de nos recherches puis fabriquer les produits qui répondront à la demande.
Hermione : Et où allez-vous trouver l'or nécessaire pour financer votre magasin ? Vous aurez besoin de beaucoup d'ingrédients, de matériel, et d'un local aussi, j'imagine...
C'est vrai ça, où est-ce qu'ils avaient trouvé l'argent ? En tout cas ils évitèrent la question.
Fred : Ne nous pose pas de questions et nous ne te dirons pas de mensonges, Hermione. Viens, George, si nous arrivons là-bas assez tôt, nous pourrons peut-être vendre quelques Oreilles à rallonge avant le cours de botanique.
Hermione : Qu'est-ce qu'il a voulu dire ? «Ne nous pose pas de questions...» Ça signifie qu'ils ont déjà suffisamment d'or pour lancer leur boutique ?
Ron : Justement, c'est ce que je me suis demandé, les sourcils froncés. Cet été, ils m'ont acheté de nouvelles tenues de soirée et je n'ai pas réussi à savoir où ils avaient trouvé les Gallions pour ça...
Harry changea alors le sujet de la conversation lui qui depuis tout à l'heure avait la tête baissée dans son assiette. Amber le soupçonna d'y être pour quelque chose. Après tout, ne lui avait-il pas dit qu'il ne voulait pas de l'argent qu'il avait gagné grâce au tournoi ? Il avait sûrement donné son pactole aux jumeaux, elle ne voyait que ça. Et ça expliquerait pourquoi ils sont aussi évasifs quant à leur finance. C'était certainement ça, mais elle ne demanda pas confirmation en voyant que Harry ne voulait pas en parler.
Harry : À votre avis, c'est vrai que cette année va être plus dure que les autres à cause des examens ?
Ron : Oh, oui. C'est forcé, non ? Les BUSE sont vraiment importantes, elles déterminent les métiers que tu peux choisir et tout ça. Bill m'a dit qu'un peu plus tard dans l'année, on nous donnera des conseils sur les possibilités de carrière. Pour qu'on puisse choisir les ASPIC qu'on préparera l'année prochaine.
Harry : Vous savez déjà ce que vous voudrez faire après Poudlard ?
Ils avaient quitté la Grande Salle et se dirigeaient à présent vers leur cours d'histoire de la magie. Ron et Harry allaient sûrement se diriger vers Auror, Hermione voulait faire quelque chose d'utile comme développer la SALE, et Amber ne savait toujours pas.
Au cours du professeur Binns, seules Hermione et Amber écoutaient véritablement. Hermione commençait à en avoir assez de toujours travaillé pour eux sans qu'ils essaient d'écouter.
Hermione : Qu'est-ce qui se passerait si nous refusions de vous donner mes notes, cette année ?
Ron : Nous raterions nos BUSE. Si vous voulez avoir ça sur la conscience...
Hermione : En tout cas, vous le mériteriez. Vous n'essayez même pas de l'écouter.
Ron : Si, on essaye. Simplement, nous n'avons pas votre intelligence, ou votre mémoire, ou votre concentration – vous êtes plus brillantes que nous, voilà tout. Ça te fait vraiment plaisir de nous le rappeler sans cesse ?
Hermione : Ne me sers pas ce genre de salades.
Amber pouffa.
Amber : Gratte-moi juste le dos Ron pour que j'y crois.
Ron : Ah mais pas de problème !
Et il le fit vraiment ce qui provoqua l'hilarité générale.
Amber : T'es vraiment idiot quand tu veux toi ! Bon, on a encore cinq minutes de pause, je dois passer aux toilettes. On se rejoint au cachot.
Harry : D'acc.
Elle s'éclipsa donc.
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