V - Chapitre 23 : Licenciement

Lorsqu'ils rentrèrent tous se coucher tous ceux qui faisaient Divination se demandaient bien comment allait être les cours avec Firenze.

Ron : Franchement, voir Ombrage se faire marcher dessus en respectant ses décrets c'était géant !

Harry acquiesça.

Harry : En fait si j'ai bien compris Rogue ne t'a pas vraiment mis une retenue, c'est ça ?
Amber : Exact. C'est mon père qui le lui a demandé.
Hermione : Je me disais aussi que c'était bizarre qu'il te mette une retenue juste pour ça ! Mais vous êtes réellement juste allés chercher Firenze ?

Amber expliqua à ses amis qu'ils avaient surtout discuté vu qu'ils ne pouvaient pas le faire souvent et que ce n'était qu'à la fin qu'ils étaient allés chercher Firenze.

Ron : N'empêche il a tout prévu ton père... Ombrage n'a rien pu dire !

Ils parlèrent encore de ce qui s'était passé dans le hall avant d'aller se coucher.

Deux jours après le renvoi de Trelawney, ils expérimentèrent leur premier cours avec Firenze. Apparemment cela n'avait rien à voir avec Trelawney. Il leur présenta différents moyens que les centaures ont pour prévoir l'avenir tout en ajoutant que leur interprétation pouvait être fausse. Ainsi, il leur dit qu'une guerre n'allait pas tarder à éclater. Quand exactement ? Il n'en avait pas la moindre idée. Le savoir des centaures n'était infaillible.

Mars laissa place à avril mais aussi au début du stress des examens prochains. Tout le monde était sur les dents et Mme Pomfresh avait commencé à donner des philtres Calmant pour les élèves les plus nerveux.

Aux leçons de l'AD ils avaient commencé à aborder les Patronus. C'était le dernier cours avant les vacances de Pâques et Amber n'y arrivait toujours pas, le maximum qu'elle pouvait faire c'était faire sortir une petite vapeur argentée de sa baguette.

Harry : Il faut penser à quelque chose d'heureux Amber. Quelque chose qui te remplit de joie rien qu'en y pensant.
Amber : Je sais je sais et j'essaie !

Pourtant elle pensait au premier jour de sa sortie de l'hôpital ou bien à ses cours de danse avec Drago, mais rien y faisait. Il y avait toujours et inlassablement la même vapeur argentée. A un moment donné pourtant elle avait réussi à voir une sorte de forme, mais impossible de savoir si c'était un oiseau, un quadrupède ou tout autre chose. D'ailleurs en parlant de Drago celui-ci pour la première fois depuis une éternité était venue la voir juste avant sa réunion avec l'AD pour discuter, bien entendu loin de la vue de tout le monde. Il voulait vraiment lui faire goûter un petit œuf en chocolat provenant d'une boîte que ses parents lui avaient envoyé. Elle trouvait son comportement très suspect mais elle l'avait quand même mangé pour ne pas le vexer. Bien entendu il était très bon, mais depuis elle avait l'impression que son organisme n'arrivait pas à le digérer, elle se sentait nauséeuse et cela ne faisait qu'empirer de minute en minute. Elle en arriva à un point où elle devait vraiment se rendre aux toilettes, elle prévint donc ses amis qu'elle se sentait mal et partit aux toilettes vingt minutes avant la fin du cours.

Elle resta bien dix minutes avant de se sentir mieux. Elle décida donc de remonter directement dans la tour Gryffondor pour attendre ses amis vu que ça ne servait à rien de retourner à la Salle sur Demande pour aussi peu de temps. Mais qu'elle ne fut pas sa surprise sur le chemin du retour de croiser Pansy Parkinson.

Pansy : Génial je t'ai Dumbledore ! Toi et tes amis vous ne vous en tirerez pas comme ça !
Amber : De quoi tu parles ?

Pour une fois elle le lui avait demandé le plus sincèrement du monde sans aucune méchanceté ni arrière-pensée.

Pansy : C'est ça fait l'innocente. En attendant... Impedimenta !

Amber ne put même pas réagir ni comprendre ce qu'il se passait qu'elle se retrouva au sol incapable de faire un mouvement. Elle se rapprocha d'elle avec un air narquois.

Pansy : On dirait bien que ce soir il n'y aura plus aucun Dumbledore dans ce château. Oups !

Amber poussa un cri de douleur. Elle venait intentionnellement de lui casser le nez avec son pied.

Pansy : Voyons, fallait juste pas tomber la tête la première dans les escaliers ! Allez lève-toi !

Amber aurait tout donné juste pour pouvoir prendre sa baguette et lui lancer tous les sortilèges qu'elle connaissait pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Au lieu de quoi elle était ralentie par le maléfice d'Entrave et peinait à se mettre debout. Une fois qu'elle réussit Pansy prit son bras de force et l'emmena en direction du bureau du directeur. Se faisant ils croisèrent un Drago goguenard sur le chemin qui retira le sourire sur son visage en voyant Amber.

Drago : Quoi ? Elle aussi ? Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
Pansy : En essayant de s'enfuir elle est tombée dans les escaliers.
Amber : Mais m'enfuir de quoi bon sang ! J'étais aux toilettes parce que j'avais quelques problèmes gastriques vois-tu ! Parce que Dra...

Elle s'arrêta non pas parce qu'elle allait déclarer ouvertement à Pansy qu'elle et Drago s'étaient vus dans une attention amicale mais plutôt parce qu'elle avait compris ce qui s'était passé. Elle ne savait comment, mais ils avaient appris l'existence de l'AD et ils étaient intervenus avant que le cours ne finissent, c'est pour cela que Pansy disait qu'elle s'enfuyait. Pire, Drago savait ce qui allait se produire avant qu'elle n'aille à son cours. Il savait qu'elle serait là et qu'elle allait aussi se faire attraper si elle était restée. Il était surpris de la voir dans les bras de Pansy car il pensait qu'elle serait loin de ce coup de filet, car il avait fait en sorte qu'elle soit loin de tout cela.

Amber : T-tu m'as empoisonné ? Ce chocolat il était...

Elle ne pouvait pas y croire. Drago faisait semblant de ne rien comprendre mais elle savait très bien qu'elle avait vu juste.

Pansy : Tu racontes n'importe quoi ! Drago tu devrais aller en chercher d'autres. Moi je la conduis à Ombrage, je suis sûre que tout ce beau monde sera ravi de voir que la fille du directeur est impliquée là-dedans.

En partant Amber regardait toujours Drago comme s'il était impossible qu'il ait pu faire ce qu'elle croyait. Ils arrivèrent devant les gargouilles de pierre gardant l'entrée du bureau de son père. Pansy mit la baguette sur sa tempe.

Pansy : Dis le mot de passe.

A contrecœur Amber s'exécuta et ils montèrent les escaliers. Pansy toqua et lorsque la porte s'ouvrît Amber ne put y croire ses yeux. Ombrage, Fudge, Kingsley, un Auror, Percy, McGonagall, Harry, son père. Elle n'avait jamais vu son bureau aussi bondé.

Ombrage : Fantastique Miss Parkinson ! Vous avez réussi à attraper Miss Dumbledore ! Cinquante points pour Serpentard ! Vous pouvez disposer.

Avec un sourire machiavélique Pansy sortit.

Dumbledore : Amber, qu'est-il arrivé à ton nez ?

Elle s'imaginait le bas du visage ensanglanté et le nez en compote.

Amber : Pansy m'a attaqué sans aucune raison et alors que j'étais sans défense à terre elle m'a écrasé mon nez avec son pied !
Ombrage : Bien entendu cela doit être faux, jamais Miss Parkinson n'attaquerait sans aucune raison.

Amber se préparait à lui déverser toute sa haine mais Fudge intervint.

Fudge : J'imagine que vous savez pourquoi vous êtes ici Miss Dumbledore ?

Amber se contrôla de tout son saoul pour ne pas hurler.

Amber : A vrai dire non. Voyez-vous, pour ne pas vous donner trop de détails, j'ai eu quelques petits problèmes gastriques. Je suis restée dix minutes aux toilettes, vous pouvez vérifier je suis sûre que ça sent encore. Après il y a eu mon agression alors que je rentrai à ma tour.

Elle fit un tour d'horizon et vit que seuls Ombrage, Fudge et l'Auror semblaient dégoûtés de ce qu'elle avait dit. Tout le reste, c'est à dire son père, McGonagall, Kingsley, Harry et même Percy avaient un petit sourire qu'ils essayaient en vain de retenir.

Ombrage : Encore une excuse idiote, elle s'est réfugiée dans les toilettes en s'enfuyant, voilà tout.
Amber : Mais je me serais enfui de quoi exactement ? Quelqu'un d'entre vous peut-il m'éclairer à ce sujet ?
Fudge : Donc, vous n'êtes pas au courant qu'une organisation illégale d'élèves a été découverte dans cette école ?

Elle prit une mine ahurie.

Amber : Vraiment ?!

Elle se serait donnée un oscar, il lui semblait que c'était ça qu'on donnait pour récompenser les meilleurs comédiens. En tout cas Fudge et Ombrage étaient furieux.

Ombrage : Je crois, monsieur le ministre, que nous progresserions davantage si j'allais chercher l'élève qui m'a donné l'information.
Fudge : Oui, oui, faites donc.

Il lança à Dumbledore un regard malveillant tandis qu'Ombrage sortait du bureau.

Fudge : Rien ne vaut un bon témoin, n'est-ce pas, Dumbledore ?
Dumbledore : Vous avez parfaitement raison, Cornélius.

Quelques minutes s'écoulèrent pendant lesquelles personne ne se regarda. Fumseck qui était sur son perchoir s'envola pour se poser sur la tête d'Amber, elle le gronda gentiment.

Amber : Je t'ai déjà dit que je tenais à mes cheveux !
Dumbledore : Oui, mais la gravité joue en ta faveur depuis là.
Amber : C'est-à-dire ?

Elle comprit une fraction de seconde plus tard en sentant une goutte sur son nez. Elle sentit qu'il se reconstituait complètement. Fumseck se posa alors sur son épaule.

Amber : Merci beaucoup mon tout beau.

Elle le caressa pour le remercier et celui-ci poussa un petit cri de joie avant de se remettre sur son perchoir. La porte s'ouvrît alors à nouveau et Ombrage arriva en tenant par l'épaule l'amie de Cho, Marietta, qui se cachait le visage entre ses mains. Amber comprit immédiatement ce qui lui était arrivée et elle était partagée entre la colère et le fou rire que lui inspiraient sa situation.

Ombrage : N'ayez pas peur, ma petite, vous n'avez rien à craindre. Tout va bien, maintenant, vous avez fait ce qu'il fallait. Monsieur le ministre est très content de vous. Il dira à votre mère que vous vous êtes très bien conduite. La mère de Marietta, monsieur le ministre, est Mrs Edgecombe, du Département des transports magiques, Service du réseau des cheminées. Elle nous a aidés à assurer la surveillance des feux de Poudlard.
Fudge : C'est parfait, parfait ! Telle mère, telle fille, hein? Bien, alors, ma chère petite, regardez-moi dans les yeux, ne soyez pas timide, nous allons écouter ce que vous avez à nous... Mille milliards de gargouilles galopantes !

Comme l'avait imaginé Amber, lorsqu'elle releva la tête ils purent voir tous ensemble le maléfice d'Hermione. Des boutons violets s'étalaient sur tout son visage et formaient le mot CAFARD. Amber était plus que jamais fière d'être l'amie d'Hermione.

Ombrage empressa Marietta à parler mais celle-ci ne voulait pas, voulant cacher son visage. C'est donc la Grande Inquisitrice qui raconta.

Ombrage : Eh bien, voilà, monsieur le ministre, Miss Edgecombe ici présente est venue ce soir dans mon bureau, peu après le dîner, pour me dire qu'elle avait des révélations à me faire. Elle m'a alors informée que si je me rendais dans une salle secrète du septième étage, que l'on appelle parfois la Salle sur Demande, j'y trouverais quelque chose qui me serait utile. Je lui ai posé quelques questions pour en savoir plus et elle a fini par m'avouer qu'il devait s'y dérouler une sorte de réunion. Malheureusement, juste à ce moment-là, ce maléfice s'est déclenché et en se voyant dans le miroir de mon bureau, cette jeune fille a été si bouleversée qu'elle n'a pas pu me dire un mot de plus.
Fudge : Bien, c'est très courageux de votre part, ma chère petite, d'être venue avertir le professeur Ombrage. Vous avez fait exactement ce qu'il fallait. Maintenant, dites-moi donc ce qui s'est passé au cours de cette réunion ? Quel était son objet ? Qui y participait ?

Mais Marietta refusait de parler. Elle se contentait de hocher la tête en ouvrant de grands yeux terrorisés.

Fudge : N'avons-nous pas de contre-maléfice pour ce genre de chose ? Qu'elle puisse parler librement ?
Ombrage : Je n'ai pas encore réussi à en trouver un.

Harry tout comme Amber adoraient Hermione. Fudge se tourna vers Dumbledore.

Fudge : Et votre phénix, il ne peut pas arranger ça ?
Dumbledore : Même si c'était possible je ne peux pas forcer Fumseck à pleurer pour soigner cette pauvre petite. Ses pouvoirs curatifs ne s'appliquent que sur des blessures et non des maléfices.

Fudge soupira de rage. Ombrage continua alors en disant qu'elle avait un témoignage d'une personne qui disait qu'ils s'étaient réunis à La Tête de Sanglier justement pour préparer ces réunions. Mais Dumbledore leur fit remarquer qu'à cette époque ils n'étaient pas interdits de se réunir. Devant cette évidence les membres du ministère furent décontenancés, c'est Ombrage qui reprit le plus vite.

Ombrage : Tout cela est très bien, cher directeur, mais à présent six mois ont passé depuis l'application du décret d'éducation numéro vingt-quatre. Si cette première réunion n'était pas illégale, toutes celles qui ont eu lieu depuis le sont sans aucun doute.
Dumbledore : Il est vrai qu'elles le seraient si elles avaient continué après la publication du décret. Avez-vous la preuve que de telles réunions se soient renouvelées ?

Pendant qu'il parlait Amber remarqua que Kingsley chuchotait. Ombrage fit alors remarquer qu'il suffisait juste que Marietta le confirme, elle lui posa alors plein de questions concernant la réunion qui aurait dit avoir lieu ce soir mais elle ne répondit que « non » de la tête. Folle de rage, Ombrage l'attrapa par les épaules pour la secouer. Le père d'Amber si calme depuis tout à l'heure se leva d'un bond, baguette levée et Ombrage la relâcha aussitôt. Pour la première fois il semblait en colère.

Dumbledore : Je ne puis tolérer que vous malmeniez mes élèves, Dolores.
Kingsley : Il va falloir vous calmer, Mrs Ombrage. Vous ne voudriez quand même pas vous attirer des ennuis ?
Ombrage : Non. Je veux dire, oui... vous avez raison, Shacklebolt, je... je me suis emportée.

Étrangement, Marietta ne semblait pas être choquée de cette agression. Elle avait le regard vide.

Fudge : Dolores, parlons de cette réunion de ce soir – celle dont nous savons qu'elle a bel et bien eu lieu...
Ombrage : Oui. Eh bien, voilà, Miss Edgecombe m'a donc avertie et je me suis rendue aussitôt au septième étage, accompagnée de quelques élèves dignes de confiance, pour prendre la main dans le sac ceux qui assistaient à cette réunion. Or, il apparaît qu'ils ont été avertis de mon arrivée car, lorsque nous avons atteint le septième étage, ils s'enfuyaient déjà en tous sens. Mais c'est sans importance, j'ai quand même tous leurs noms. Miss Parkinson s'est aussitôt précipitée dans la Salle sur Demande pour voir s'ils avaient laissé quelque chose derrière eux. Nous avions besoin de preuves et la salle nous en a fourni.

C'est alors à la plus grande horreur des deux amis qu'elle sortit le parchemin sur lequel tout le monde avait signé.

Ombrage : Dès que j'ai vu le nom de Potter sur la liste, j'ai su de quoi il s'agissait.
Fudge : Excellent. Excellent, Dolores. Et... Mille tonnerres...

Il leva les yeux vers Dumbledore qui se tenait toujours à côté de Marietta, sa baguette pendant au bout de son bras.

Fudge : Vous avez vu le nom qu'ils se sont donné ? L'armée de Dumbledore.

Dumbledore tendit le bras et prit la liste des mains de Fudge. Il contempla l'en-tête qu'Hermione avait griffonné des mois auparavant et, pendant un instant, sembla incapable de parler. Puis il releva la tête, souriant.

Dumbledore : Bon, eh bien, c'est fini. Voulez-vous que je vous fasse une confession écrite, Cornélius, ou une déclaration devant ces témoins sera-t-elle suffisante ?

Amber comprit immédiatement ce qu'il voulait faire. Ce qu'elle avait craint depuis si longtemps était en train de se produire sous ses yeux. Elle devait faire quelque chose. Elle s'avança vers Fudge.

Amber : Ne l'écoutez pas ! Il cherche juste à me protéger. Oui, vous aviez raison, je fais parti de tout ça. Ce n'est pas Harry mais moi qui a organisé la réunion, j'étais présente à La Tête du Sanglier. Et puis vu que c'est moi qui ai débuté tout ça on s'est dit qu'on allait mettre mon nom à notre rassemblement. L'armée de Dumbledore fait mention de moi, pas de mon père. Alors s'il faut chercher un fautif c'est moi et si vous voulez renvoyer quelqu'un c'est moi aussi. Je suis prête à assumer toutes les conséquences de mes actes.

Son père s'approcha d'elle et mît une main sur son épaule.

Dumbledore : C'est très courageux de ta part de vouloir te sacrifier pour moi mon ange, mais c'est à moi d'assumer la conséquence de mes actes et non à toi de les subir.
Amber : Mais... papa...

Il serra son épaule pour lui faire comprendre de se taire. Il regarda Fudge. Celui-ci semblait ne pas croire la tournure que prenait les événements.

Fudge : Vous ?
Dumbledore : En effet.
Fudge : C'est vous qui avez organisé ça ?
Dumbledore : C'est moi.
Fudge : Vous avez recruté ces élèves pour... pour votre armée ?
Dumbledore : Nous devions tenir la première réunion ce soir. Simplement pour voir s'ils souhaitaient se joindre à moi. À présent, bien sûr, je constate que j'ai commis une erreur en invitant Miss Edgecombe.

La concernée approuva d'un signe de tête. Fudge semblait plus heureux que jamais.

Fudge : Alors, vous avez vraiment comploté contre moi !
Dumbledore : C'est exact.
Harry : NON !

Harry semblait enfin avoir compris ce qui était en train de se passer. Amber voulait aussi intervenir mais son père avec sa main sur son épaule lui faisait bien comprendre de se taire.

Harry : Non... Professeur Dumbledore !
Dumbledore : Taisez-vous, Harry, sinon vous devrez sortir de mon bureau.
Fudge : Oui, fermez-la, Potter ! Eh bien, eh bien, eh bien... j'étais venu ce soir en m'attendant à renvoyer Potter ou bien votre fille et au lieu de ça...
Dumbledore : Au lieu de ça, vous allez m'arrêter. C'est comme si vous aviez perdu une Noise pour trouver un Gallion, n'est-ce pas ?
Fudge : Weasley ! Weasley, avez-vous bien tout écrit ? Tout ce qu'il a dit, sa confession, vous l'avez ?
Percy : Oui, monsieur, je crois bien, monsieur !

Pendant que Fudge jubilait Dumbledore chuchota à sa fille.

Dumbledore : Va te mettre du côté de Harry et de Miss Edgecombe.

Elle n'essaya pas de comprendre et obéit pendant que Percy quittait en courant le bureau afin d'informer La Gazette du Sorcier de ce qui s'était passé. Le ministre se tourna à nouveau vers le directeur qui était toujours très calme malgré la situation.

Fudge : Vous allez maintenant être escorté jusqu'au ministère où une inculpation officielle vous sera notifiée, puis vous serez envoyé à Azkaban en attendant le procès !
Dumbledore : Ah oui, bien sûr. Je pensais bien que nous allions en arriver à cette petite difficulté.
Fudge : Une difficulté ? Je ne vois aucune difficulté là-dedans, Dumbledore !
Dumbledore : Eh bien, moi, si, je le crains.
Fudge : Ah, vraiment ?
Dumbledore : Voilà... Il semble que vous entreteniez l'illusion selon laquelle je serais disposé à obéir... Quelle est la formule, déjà ? Ah, oui... sans opposer de résistance. Or je crois bien que je vais en opposer une, justement. Car, voyez-vous, Cornélius, je n'ai aucune intention de me laisser envoyer à Azkaban. Oh, bien sûr, je pourrais m'en évader, mais quelle perte de temps et, très franchement, il y a tant de choses plus utiles que j'aimerais mieux faire à la place.

Amber regarda son père avec fierté tandis qu'Ombrage écumait de rage et que Fudge semblait ne pas comprendre ce qu'il avait dit. L'Auror fit alors mine de sortir sa baguette mais Dumbledore l'arrêta en disant qu'il ne voulait pas lui faire de mal. Il s'arrêta donc dans son mouvement et attendit que Fudge lui dise quoi faire.

Fudge : Ainsi donc, vous avez l'intention d'affronter Dawlish, Shacklebolt, Dolores et moi-même à vous tout seul, c'est bien cela, Dumbledore ?
Dumbledore : Par la barbe de Merlin, non. Tant que vous ne serez pas assez sot pour m'y obliger.
McGonagall : Il ne sera pas tout seul !
Dumbledore : Oh, si, il le sera, Minerva ! Poudlard a besoin de vous !
Fudge : Ça suffit, ces sottises ! Dawlish ! Shacklebolt ! Saisissez-vous de lui !

Amber comprit pourquoi son père lui avait demandé de s'écarter. Soudain un éclair de lumière argentée illumina la pièce. Il y eut une détonation, comme un coup de feu, et le sol trembla. Harry, Amber et Marietta ne furent pas touchés grâce au professeur McGonagall qui les avait plaqué au sol pour éviter la trajectoire des éclairs. Lorsqu'ils relevèrent la tête tout le monde était à terre, inconscients, à part le directeur.

Dumbledore : Ça va ?
McGonagall : Oui !

Elle aida ses élèves à se relever. Amber examina la pièce, elle était s'en dessus dessous. Tous ses instruments étaient brisés et son bureau était renversé. Elle avait l'impression de revoir le bureau de Rogue lorsqu'elle l'avait explosé.

Dumbledore : Malheureusement, j'ai dû infliger aussi le maléfice à Kingsley, sinon, ils auraient eu des soupçons. Ses réflexes ont été remarquables, il a réussi à modifier la mémoire de Miss Edgecombe pendant que tout le monde regardait ailleurs – vous le remercierez pour moi, voulez-vous, Minerva ? Ils ne vont pas tarder à se réveiller, maintenant, et il vaudrait mieux qu'ils ne sachent pas que nous avons pu communiquer ; vous devrez agir comme si aucun laps de temps ne s'était écoulé entre leur évanouissement et leur réveil. Faites-leur croire qu'ils ont simplement été jetés à terre, ils ne se souviendront de rien.
McGonagall : Où irez-vous, Dumbledore ? Square Grimmaurd ?
Dumbledore : Oh non. Je n'ai pas l'intention d'aller me cacher. Fudge regrettera bientôt de m'avoir délogé de Poudlard, je vous le promets.
Amber : Papa...

Il mit ses mains sur les épaules de sa fille.

Dumbledore : Comme tu t'en doutes ta garde me sera officiellement retirée. Ils ne pourront encore rien te faire tant que tu seras scolarisée. Mais s'ils parviennent à t'exclure rappelle-toi de ce que tu dois faire, d'accord ?

Elle acquiesça.

Dumbledore : Et quoi que te dira Ombrage, ton nom est toujours Dumbledore. Ce n'est pas parce que je ne suis plus responsable de toi que tu n'as plus mon nom. Et je te remercie de m'avoir défendu, c'était très courageux mais néanmoins stupide de ta part.
Harry : Mais professeur... c'est ma faute si...

Le directeur se détacha d'Amber pour donner ses conseils à Harry. Il devait absolument continuer l'occlumancie et faire ce que disait Rogue en lui disant qu'il comprendra plus tard.

Comme certains commençaient à se réveiller il prit la fuite grâce à Fumseck qui s'embrasa et ils disparurent tous les deux. Les membres du ministère se réveillèrent alors et tous sauf Fudge sortirent du bureau en courant afin de rattraper Dumbledore qu'il pensait être sorti par la porte.

Fudge : Eh bien, Minerva, j'ai bien peur que ce ne soit la fin de votre ami Dumbledore.
McGonagall : Vous croyez vraiment ?

Amber le regardait avec la même hargne que son professeur. Il conseilla alors au professeur de raccompagner ses élèves dans leur dortoir, ce qu'elle fit sans ajouter un mot.

Sur le chemin du retour Amber ravala sa salive. Au moindre faux pas elle pouvait à présent dire au revoir à Poudlard.

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