V - Chapitre 20 : Ste Mangouste

Extreeeeeeeemement long vu que les derniers étaient plutôt cours. On bat le chapitre du bal là (6169 mots). Mais en même temps je vous préviens, il y a beaucoup de révélations dans celui-ci. Donc préparez-vous à mettre à jour vos théories. Bonne lecture !

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Le lendemain, les filles surent que quelque chose de grave s'étaient produits pendant la nuit car le professeur McGonagall les avait discrètement réveillées plus tôt que leurs camarades. Une fois descendues dans la salle commune encore vide elle leur expliqua qu'elle les emmenait voir le directeur pour qu'il leur explique la situation. Une fois après les avoir accompagné elle prit congé.

Le père d'Amber leur expliqua alors que le père des Weasley avait été attaqué pendant la nuit lors d'une mission pour l'Ordre. Il était maintenant hors de danger, mais le plus surprenant était de la façon dont ils avaient appris qu'il était en danger de mort. Harry avait fait un rêve pendant la nuit où il était le serpent qui avait attaqué Arthur Weasley. D'ailleurs lui ainsi que tous les Weasley étaient à présent au square Grimmaurd, attendant de pouvoir rendre visite à leur père qui était à Ste Mangouste.

Amber : Mais comment a-t-il pu être dans la peau du serpent dans un rêve qui s'est réellement passé ?
Dumbledore : Là est toute la question. Pour l'instant j'ai certaines suppositions. En attendant, ne dites rien à vos camarades et cela va de soit à Ombrage. Elle est au courant que les Weasley sont partis plus tôt en raison de leur père qui est à l'hôpital, mais je dois bien vous avouer qu'elle a semblé furieuse, donc n'essayez pas de l'énerver plus qu'elle ne l'est déjà.
Hermione : Ne pourrions pas nous les rejoindre ?

Il secoua la tête en signe de dénégation.

Dumbledore : Vous n'avez aucune raison de partir plus tôt, il faudra donc atteindre la fin officielle du trimestre, soit demain. D'ailleurs à ce propos Miss Granger, finalement qu'allez-vous faire pendant ces vacances ?

Elle fut un peu surprise de la question.

Hermione : Eh bien mes parents et moi nous avions prévu d'aller faire du ski, mais au vu des derniers événements je pense plutôt que je vais passer Noël au square Grimmaurd. Je n'aime pas vraiment le ski, donc ça ne me dérange pas plus que ça. Je vais le dire à mes parents en les revoyant sur le quai du Poudlard Express puis je prendrais le Magicobus je pense.
Dumbledore : Je dois bien avouer que vos projets m'arrangent bien Miss Granger !

Il se tourna vers sa fille.

Dumbledore : Je t'envoie aussi au square Grimmaurd, il était hors de question que je te laisse seule la moitié du temps à Poudlard alors que c'est Noël ! Mais étant donné que cette chère Ombrage est un vrai pot de colle, je ne peux pas t'accompagner. Alors Miss Granger cela vous dérangerez-t-il de prendre ma fille avec vous ?
Hermione : Pas le moins du monde professeur !
Dumbledore : Voilà qui est réglé ! Maintenant je vous conseille de prendre votre petit-déjeuner avant que vous n'arriviez après tous les autres et que le professeur Ombrage se pose des questions.

Elles firent donc ce qu'il dit. Elles suivirent les cours de la journée en attendant qu'une seule chose : être demain. C'était étrange de faire cours sans les garçons, elles n'étaient qu'entre elles pour une fois. Le soir elles préparèrent donc leur valise pour le lendemain. Le jour d'après elles se rendirent donc dans le Poudlard Express après avoir pris leur petit-déjeuner. C'était bizarre pour Amber de voir ce paysage enneigé depuis le train. Pour la première fois de sa vie elle n'allait pas passer Noël à Poudlard. Elle fut ramenée à la réalité par Hermione.

Hermione : D'ailleurs vu que c'est Noël, vous vous êtes réconciliés avec Harry finalement ?
Amber : Je sais pas... Maintenant je lui parle comme si rien ne s'était passé, mais je l'ai toujours en travers de la gorge ce qu'il m'a dit.
Hermione : Je suis sûre qu'il s'en veut mais qu'il est trop fier pour s'excuser.
Amber : J'en sais rien mais j'espère bien pour lui.

Hermione passa à autre chose pour éviter de raviver des mauvais souvenirs.

Hermione : Ça ne te dérange pas qu'on passe par chez moi d'abord ? Vu que je ne vais pas voir mes parents de Noël j'aimerais bien au moins manger une fois avec eux. Après on partira pour le square Grimmaurd.
Amber : Aucun soucis !

Sur le quai du Poudlard Express elles rejoignirent donc les parents d'Hermione et ils partirent tous ensemble dans leur voiture à leur maison. Amber y était déjà allée donc ce n'était pas une nouveauté pour elle. D'ailleurs au déjeuner la mère d'Hermione n'arrêta pas de lui resservir le plat qu'elle avait préparé car Amber avait laissé échapper que c'était « super bon ». On aurait dit que sa mère voulait l'empiffrer pour qu'elle grossisse. Au bout de la quatrième fois Hermione intervint en rigolant.

Hermione : Arrête maman sinon elle va exploser !
Mrs Granger : D'accord d'accord... Mais c'est juste pour qu'elle garde de la place pour le dessert !

Le dessert était tout aussi succulent mais Amber ne put en prendre qu'une petite part sinon elle sentait qu'elle pouvait « exploser » comme le disait si bien Hermione. En voyant ça sa mère mis un énorme morceau de gâteau dans une boîte Tupperware pour qu'elle puisse en manger plus tard. Amber la remercia chaleureusement et ils continuèrent à discuter jusqu'à environ cinq heures et demi où Hermione leur annonça qu'elles devaient partir. Ce fut les embrassades générales et elles sortirent sur le trottoir.

Amber : Donc comment on fait ?
Hermione : Juste comme ça.

Elle mit sa main le pouce en l'air comme les autostoppeurs et deux secondes plus tard le Magicobus apparut. Elles firent la connaissance du chauffeur et elles lui demandèrent de les amener au 6 square Grimmaurd, en même temps le 12 n'était pas censé exister.

La pauvre Amber n'était pas au courant que ce mot de transport était aussi rapide, et par rapide elle entendait rapide à tel point que ton estomac se retourne dans tous les sens. C'est donc en sortant du bus qu'elle ne put se retenir de lâcher tout ce qu'elle avait dans un buisson. Hermione lui tapota doucement le dos pendant que le bus repartait.

Hermione : Ouais ça m'a aussi fait ça la première fois. T'inquiète pas je suis sûre que Molly va te donner quelque chose pour te requinquer.

Elles firent donc les quelques mètres restants pour rejoindre le 12 et sonner à la porte. Molly leur ouvrit avec l'habituel portrait de Mrs Black en fond qui leur hurlait des injures.

Molly : Les filles comme ça me fait plaisir de vous voir ! Entrez entrez ! Ma pauvre Amber tu es toute pâle ! Qu'est-ce qui s'est passé ?
Hermione : Première fois qu'elle prend le Magicobus.

Avant que Molly n'ajoute quoi que ce soit Amber demanda :

Amber : Arthur va bien ?

Elle fit un mince sourire inquiet.

Molly : Il est tiré d'affaire, ils ont su le trouver à temps. C'est gentil de t'en préoccuper Amber mais pour l'instant il faut que je te donne quelque chose pour te requinquer !

Elle les fit donc entrer et elle les emmena dans la cuisine. Pendant qu'elle préparait quelque chose ils furent rejoint par Ron et Ginny.

Ron : Hermione ! J'ai cru que tu allais faire du ski avec tes parents ?
Hermione : J'ai préféré rester finalement.
Ginny : Vous êtes venues ensemble ? T'as avalé un truc qui passe pas Amber ?
Hermione : Elle a plutôt fait un tour de montagne russe.

Ses amis y compris Amber la regardèrent d'un air bizarre, ne comprenant pas ce qu'elle avait dit.

Hermione : Les montagnes russes, vous savez, les manèges là.
Ron : Vous avez fait un détour par les montagnes en Russie ?
Hermione : Oh laissez tomber... C'était une expression pour dire que le trajet en Magicobus n'a pas trop plu à son estomac.
Ron : Bah voilà ! Ça c'est clair !

Leur mère revint à ce moment-là une tasse à la main qu'elle donna à Amber. Avant qu'Amber ne boive elle posa une question.

Amber : Au fait, où est Harry ?

Frère et sœur se regardèrent avant d'expliquer que Harry s'était enfermé dans la chambre où il y avait Buck et ne voulait plus en sortir depuis son retour de Ste Mangouste. Tout ça à cause de son rêve, il se jugeait responsable de ce qui était arrivé à leur père.

Ron : Vu qu'il ne veut pas nous parler on se disait que vous pourriez peut-être le faire sortir de sa chambre vous. Il ne s'attendait pas à ce que vous veniez.
Hermione : Ça vaut le coup d'essayer.
Ginny : On vous attendra dans la chambre du deuxième étage.
Molly : Prenez les sandwichs avec vous. Il n'a rien mangé à midi le pauvre...

Une fois dans les escaliers loin des oreilles de Molly ils ajoutèrent quelques détails.

Ron : A Ste Mangouste on a utilisé les Oreilles à rallonge pour écouter une discussion entre Molly, Tonks et Maugrey.

Ce dernier après une discussion des plus inquiétantes se demandait si Harry n'était pas possédé par Voldemort. De plus, il semblait que le père d'Amber s'attendait presque à ce qu'il ait des visions pareilles, d'ailleurs il était inquiet.

Amber : Bon, on va bien voir. Viens on monte Hermione.

Elles allèrent devant la chambre où elles réussirent à faire sortir Harry sans trop de mal. Ils descendirent donc dans sa chambre du deuxième étage là où les attendait Ginny et Ron. Il était surpris de les voir ici. Hermione pour le décontracter lui expliqua comment elles étaient venues ici et ce qui s'était passé après leur départ.

Ils commencèrent donc à parler tous ensemble, Harry disant que Ron et Ginny évitaient son regard et la fratrie disait la même chose de Harry.

Amber : Si ça se trouve vous vous regardez mais jamais au même moment.
Harry : Très drôle Amber.
Amber : Merci de déclarer l'évidence Harry, je me trouve effectivement très drôle.

Elle réussit à lui arracher un demi-sourire. C'était déjà une victoire pour elle.

Hermione dit ensuite qu'ils leur avaient dit pour les Oreilles à rallonge, Harry fit remarquer avec ironie que finalement ils n'arrêtaient pas de parler de lui mais sans lui. Ginny lui fit alors enfin remarquer que s'il y avait quelqu'un qui avait déjà été possédé par Voldemort c'était bien elle. Harry se calma en se souvenant de ça. Ginny lui dit les symptômes qu'elle avait eu après une possession mais Harry n'en avait aucun. Elle parvint à une évidence :

Ginny : Dans ce cas, Tu-Sais-Qui ne t'a jamais possédé.

Harry avait encore des doutes car cette vision n'avait rien à voir avec celles des années précédentes. Mais Ron lui dit qu'il n'avait pas bougé de son lit, il était donc impossible que Voldemort l'ait transféré physiquement là-bas. Cela finit de soulager complètement Harry qui se mit enfin à manger les sandwichs.

Ils passèrent donc Noël ici. Jamais Amber n'avait reçu autant de cadeaux et comme d'habitude elle en était gênée car elle ne pouvait rien offrir en retour. Cette année Tonks et Sirius s'y étaient mis aussi, lui offrant respectivement une brosse pouvant faire tous les effets qu'elle voulait dans ses cheveux et un livre sur les animaux magiques les plus rares au monde.

Il était décidé qu'ils aillent tous rendre visite à Arthur à Ste Mangouste. Ils prirent donc tous la voiture dont on avait élargi magiquement l'intérieur pour y aller. Sur le chemin Molly s'inquiéta pour Amber.

Molly : Tu sais, tu n'étais pas obligée de venir si tu ne veux pas.
Amber : Ne vous inquiétez pas, ça va aller. Et puis les seuls bons souvenirs que j'ai de là-bas c'est justement pendant Noël, c'est beaucoup plus chaleureux avec les décorations !

Elle affichait un sourire mais en réalité elle était un peu angoissée. Si ça faisait depuis neuf ans qu'elle n'y avait pas mit les pieds c'était pour une bonne raison. Elle avait peur que tous les mauvais moments qu'elle y avait passé resurgissent d'un seul coup. Mais il ne fallait pas y penser.

La voiture s'arrêta devant devant un bâtiment de briques rouges qui abritait un grand magasin à l'ancienne dont la façade indiquait: Purge & Pionce Ltd. L'endroit avait un aspect miteux, misérable mais elle donnait sur une rue hautement fréquentée. Les vitrines présentaient quelques mannequins écaillés, la perruque de travers, disposés au hasard et affublés de vêtements qui auraient déjà été démodés dix ans plus tôt. Sur les portes poussiéreuses, des écriteaux signalaient : « Fermé pour rénovation ». Amber était intriguée.

Amber : C'est Ste Mangouste ?
Harry : Je pensais que tu savais déjà.
Amber : A vrai dire je n'y suis rentrée qu'une seule fois pour ressortir cinq ans plus tard, j'ai jamais vu l'extérieur.

Sans le vouloir elle avait mis une ambiance de plomb. Elle ne voulait pas les rendre triste ou quoi que ce soit surtout en ce jour de Noël.

Amber : Enfin... Faut voir le côté positif des choses, ça veut dire que j'y suis jamais revenue ! Donc, maintenant qu'on y vient de notre plein gré sans avoir l'idée de se faire soigner, comment on entre ?
Fred : Comme pour le Poudlard Express, tu fonces dans la vitre sans aucune hésitation mais avec un certain naturel pour ne pas se faire remarquer.
Amber : Merci Fred !

C'est donc un par un qu'ils entrèrent dans le hall d'accueil. Une montée de souvenirs revint en mémoire à Amber. Le nombre de fois qu'elle avait quitté sa chambre pour se promener et ainsi admirer les décorations de Noël et les gens qui passaient... Elle s'ennuyait beaucoup seule dans sa chambre donc dès qu'un guérisseur avait le dos tourné elle s'éclipsait.

Ils montèrent directement au troisième étage réservé aux blessures par créatures magiques. Il ne fallut pas longtemps à Arthur pour s'attirer les foudres de sa femme. En effet, celui-ci avait accepté une technique moldue de guérison qui consistait à faire des points de suture, mais apparemment cela ne marchait pas avec le venin de serpent. Les enfants les laissèrent seuls en voyant que la discussion était en train de dégénérer.

Ginny : Typique de papa. Des points de suture... Je vous demande un peu...
Hermione : Tu sais, ça marche très bien sur les blessures non magiques. Il doit y avoir dans le venin de ce serpent quelque chose qui dissout les fils ou je ne sais quoi. Je me demande où est le salon de thé.
Amber : Cinquième étage.

Ça lui était automatiquement venu de mémoire. Ils prirent donc les escaliers et arrivèrent avant ça au quatrième étage. Sur le palier, Amber s'immobilisa et regarda le panneau.

PATHOLOGIE DES SORTILÈGES
Maléfices chroniques, ensorcellements, détournements de charmes, etc.

Elle ouvrit alors la double porte pour regarder le couloir. Hermione demanda d'une petite voix.

Hermione : Tu étais ici ?

Elle hocha doucement la tête.

Amber : On a jamais vraiment su où me placer. Je répondais pas à une blessure d'un animal, ni d'un empoisonnement par potion ou plante et ni d'une maladie contagieuse. Alors on m'a mise là vu que c'était la chose qui me correspondait le mieux, bien que j'avais aucun symptômes.

Elle resta hypnotiser par ce couloir en regardant du côté de sa chambre, soit tout au fond à droite. Elle avait comme une envie d'y revenir, mais si elle le faisait elle sentait qu'elle pouvait le regretter. Elle referma les portes.

Amber : Allez encore un étage.
Harry : Attends, c'est pas Lockhart ?

Effectivement, leur ancien professeur de DCFM venait de sortir de l'une des chambres et se dirigeait vers la double porte.

Ron : Ça alors !
Hermione : Oh, mon Dieu. Professeur Lockhart !

Leur ancien professeur poussa la double porte et s'avança vers eux, vêtu d'une longue robe de chambre couleur lilas, robe qu'Amber avait en horreur.

Lockhart : Bonjour ! J'imagine que vous voulez mon autographe ?

Harry marmonna qu'il n'avait pas beaucoup changé ce qui fit sourire Ginny.

Ron : Heu... comment allez-vous, professeur ?

Il se sentait un peu coupable car c'était un peu de sa faute qu'il avait perdu la mémoire à cause de sa baguette défectueuse. Mais dans un certain sens c'était bien fait pour lui.

Lockhart : Je vais très bien, merci ! Combien d'autographes désirez-vous ? Maintenant j'arrive à attacher les lettres entre elles, vous savez ?
Ron : Heu... nous n'avons pas besoin d'autographes pour le moment, merci.
Amber : Professeur, est-il bien prudent que vous vous promeniez dans les couloirs ? Vous devriez rentrer dans votre chambre.

Le sourire de Lockhart s'effaça lentement. Pendant quelques instants, il fixa Amber.

Lockhart : Nous nous sommes déjà rencontrés, non ?
Amber : Effectivement. Vous étiez un très mauvais pro...

Harry l'empêcha de terminer sa phrase.

Harry : Vous nous donniez des cours.
Lockhart : Des cours ? Moi ? Vous êtes sûr ?

En apprenant ça il voulut encore plus leur donner des autographes. Une guérisseuse sortit alors du bout du couloir.

??? : Gilderoy, vilain garçon, qu'est-ce que tu fais là-bas ?

Une guérisseuse aux allures maternelles, une couronne de guirlandes dans les cheveux, s'approcha à grands pas. Amber la reconnut. La guérisseuse adressa un grand sourire chaleureux à ses amis et fronça les sourcils en voyant Amber. Au bout de quelques secondes son visage s'illumina de joie.

Miriam : C'est pas vrai Amber c'est toi ? Mais qu'est-ce que tu as grandi !

Bien qu'Amber avait à présent quinze ans elle l'a prit dans ses bras pour lui faire un grand câlin en lui embrassant ses cheveux.

Miriam : Je suis tellement contente de te revoir en si bonne forme !
Amber : Moi aussi Miriam mais est-ce que tu pourrais me lâcher s'il te plaît ?

Elle s'exécuta puis la regarda en détails.

Miriam : Quelle jeune femme tu es devenue Amber ! Je te revois encore errante à n'en faire qu'à ta tête car tu ne voulais pas rester dans ta chambre ! Attends que je prévienne Lincoln, il va être si content lui aussi ! Et puis vous êtes si gentils vous tous, vous êtes venus rendre visite à Gilderoy le jour de Noël, lui qui n'a jamais de visite le pauvre ! D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi, il est tellement mignon, n'est-ce pas que tu es mignon ?
Lockhart : Je donne des autographes ! Ils en veulent plein et ils insistent ! J'espère au moins qu'on a suffisamment de photos !
Miriam : Écoutez-le. Il était assez connu, il y a quelques années, on espère beaucoup que ce goût pour les autographes est un signe que sa mémoire commence à revenir. Vous voulez bien venir par là ? Il est dans une salle spéciale, vous savez, toujours fermée à clé, il a dû se glisser dehors quand j'ai apporté les cadeaux de Noël. D'habitude, la porte reste verrouillée... Non pas qu'il soit dangereux ! Mais il est un peu dangereux pour lui- même, le pauvre... Il ne sait pas qui il est, il va se promener au hasard et n'arrive plus à retrouver son chemin... C'est vraiment gentil à vous d'être venus le voir.
Ron : Heu... En fait, on voulait simplement... heu...

Mais la guérisseuse leur souriait d'un air confiant et la fin de la phrase de Ron, qui ajouta timidement : «... prendre une tasse de thé », se transforma en un marmonnement inaudible. Ils se résolurent donc à suivre la guérisseuse et Lockhart jusqu'à sa chambre en se promettant de ne pas rester longtemps.

La guérisseuse pointa sa baguette magique sur la porte de la salle Janus Thickey et murmura : « Alohomora. » La porte s'ouvrit aussitôt et elle les conduisit à l'intérieur en continuant de tenir fermement Lockhart par le bras jusqu'à ce qu'elle l'ait installé dans un fauteuil, près de son lit. Elle expliqua à voix basse.

Miriam : C'est là que sont réunis nos résidants adultes de longue durée, ceux qui sont atteints de maladies incurables consécutives à des sortilèges. Les enfants sont mis dans la chambre au fond à droite, mais forte heureusement jamais aucun enfant ne reste aussi longtemps. Bien sûr tu es celle qui est restée la plus longtemps Amber, mais tu es sortie et c'est le principal ! Après bien sûr avec les adultes avec des potions intensives, quelques charmes thérapeutiques et un peu de chance, nous arrivons à obtenir des progrès. Gilderoy semble reprendre un peu conscience de lui-même et nous avons constaté une très nette amélioration chez Mr Moroz, il retrouve peu à peu l'usage de la parole bien que nous ne comprenions pas la langue qu'il utilise. Bon, je vais continuer de distribuer les cadeaux, je vous laisse bavarder tranquillement.

Elle continua sa distribution de cadeau en donnant justement son cadeau à Mr Moroz qui était une plante. Tout le monde commença à examiner la salle. Au bout de dix secondes Amber dit :

Amber : Je suis déjà venue ici aussi...
Hermione : Comment tu as pu ? C'est la salle réservée aux adultes ici.
Amber : Je détestais rester seule dans ma chambre, donc dès que je le pouvais je sortais et je me promenais un peu partout. Je crois que je venais souvent ici... Il y avait deux personnes qui étaient un peu bizarres, un couple je crois. J'avais beau leur parler ils ne répondaient jamais et regardaient dans le vide. Lincoln finissait par arriver et il me disait de les laisser tranquille en me renvoyant dans ma chambre. Mais moi j'aimais bien leur parler... je savais pas s'il me comprenait mais en tout cas ça faisait du bien de dire tous mes problèmes à voix haute en ayant l'impression qu'on m'écoutait... Il me semble que parfois on leur rendait visite. J'ai un souvenir d'avoir parlé à quelqu'un de leur famille mais c'est très vague... pourtant d'habitude je me souviens des gens qui ont été gentils avec moi...

Tandis que les autres essayaient de faire la discussion avec Lochkart elle regarda du côté de la salle où d'après ses souvenirs il y avait le couple, mais cette partie était cachée par des rideaux. Au moment où Miriam se dirigea justement vers les rideaux ceux-ci s'ouvrirent.

Miriam : Ah, Mrs Londubat, vous partez déjà ?

Tous se retournèrent vers le fond de la salle. Ils virent que Neville était présent avec sa grand-mère. Personne ne comprenait ce qu'il pouvait faire ici à part Harry.

Ron : Neville !

Ce dernier se retourna épouvanté de les voir tous ici.

Ron : C'est nous, Neville ! Regarde ! Lockhart est ici ! Et toi, qui est-ce que tu venais voir ?
Mrs Londubat : Ce sont des amis à toi, mon chéri ?

La grand-mère de Neville se dirigea vers eux. On aurait dit que son petit-fils avait envie d'être n'importe où mais ailleurs qu'ici. Amber regarda du côté des lits qu'ils avaient quitté et son cœur fit un bond dans sa poitrine. Oui, c'était bien eux à qui elle rendait visite parfois. D'ailleurs, la grand-mère de Neville lui disait vaguement quelque chose. Celle-ci arriva devant Harry et lui tendit une main desséchée en forme de serre qu'il serra.

Mrs Londubat : Oui, oui, je sais qui vous êtes, bien sûr. Neville me dit toujours le plus grand bien de vous.
Harry : Heu... merci.

Neville ne le regardait pas, les yeux baissés sur ses chaussures, le teint de plus en plus violacé.

Mrs Londubat : Et vous deux, vous êtes les Weasley. Oui, je connais vos parents – pas très bien sans doute – mais ce sont des gens charmants... Et vous, vous devez être Hermione Granger ?

Hermione lui serra la main, l'air surprise que Mrs Londubat connaisse son nom.

Mrs Londubat : Oui, Neville m'a parlé de vous. Vous l'avez aidé à se tirer de quelques mauvais pas, si j'ai bien compris ?

Elle se tourna enfin vers Amber en ayant le même froncement de sourcil que Miriam tout à l'heure.

Mrs Londubat : Je vous aurais bien prise pour une Weasley si je ne savais pas qui vous étiez. Amber Dumbledore c'est bien ça ?
Amber : Oui madame.

Elle lui serra la main.

Mrs Londubat : Vous savez Neville est un gentil garçon mais il n'a pas le talent de son père, il faut bien le reconnaître.

Elle montra les lits du fond et Ron ne put s'empêcher de faire un commentaire totalement indiscret.

Ron : Quoi ? C'est ton père qui est là-bas ?
Mrs Londubat : Qu'est-ce que ça signifie ? Tu n'as donc pas parlé de tes parents à tes amis, Neville ?

Neville prit une profonde inspiration, leva les yeux au plafond et hocha la tête. Amber avait pitié de Neville non pas pour ses parents, mais plutôt pour la gêne qu'il devait avoir.

Mrs Londubat : Il n'y a pas de quoi en avoir honte ! Tu devrais au contraire être fier, Neville, tu m'entends ? Fier ! Ils n'ont pas sacrifié leur santé et leur équilibre mental pour que leur fils unique ait honte d'eux !
Neville : Je n'ai pas honte.
Mrs Londubat : Eh bien, tu as une drôle de façon de le montrer ! Mon fils et son épouse ont été torturés jusqu'à en perdre la raison par les partisans de Vous-Savez-Qui.

D'un même mouvement, Hermione et Ginny plaquèrent leurs mains contre leur bouche. Ron était mortifié. Amber se pinça la lèvre. Maintenant elle comprenait mieux pourquoi il était le seul avec elle a avoir réagit aussi violemment lorsque le faux professeur Maugrey leur avait montré le sortilège de Doloris. Ils étaient les deux seuls à ne pas en supporter la vue.

Mrs Londubat : C'étaient des Aurors, voyez-vous, et très respectés dans la communauté des sorciers. Très doués tous les deux. Je... Oui, Alice, ma chérie, qu'est-ce qu'il y a ?

La mère de Neville, vêtue de sa chemise de nuit, s'était approchée à petits pas. Son visage à présent était maigre et usé, ses yeux semblaient trop grands et ses cheveux, devenus blancs, étaient fins et ternes comme ceux d'un mort. Amber ne l'avait pas connu comme ça, ses cheveux avaient encore des couleurs la dernière fois qu'elle l'avait vu. Elle ne semblait pas vouloir parler, ou peut-être en était-elle incapable, mais elle fit un geste timide vers Neville, pour lui donner quelque chose qu'elle tenait à la main.

Mrs Londubat : Encore ? Très bien, Alice, ma chérie, très bien... Neville, je ne sais pas ce que c'est mais prends-le.

Neville avait déjà tendu la main dans laquelle sa mère laissa tomber un papier vide de Ballongomme du Bullard.

Mrs Londubat : C'est très gentil, ma chérie.
Neville : Merci, maman.

C'est alors qu'elle se tourna aussi vers Amber et à la surprise générale elle pointa lentement son doigt vers elle. La rousse lui fit un grand sourire.

Amber : Tu me reconnais ? J'étais la petite fille de la chambre du fond, parfois je m'éclipsais pour venir vous voir. J'aimais bien parler pour ne rien dire et je me faisais tout le temps gronder quand on me retrouvait avec vous. Et comme tu peux le voir maintenant on ne me gronde plus parce qu'on n'a plus aucune raison de me retenir ici. Mais je suis bien contente de voir que même si je ne suis plus là vous avez toujours votre fils et sa grand-mère qui viennent vous rendre visite à toi et ton mari.

Amber ne sut pas du tout si elle avait compris ce qu'elle avait dit mais en tout cas elle hocha trois fois la tête frénétiquement puis retourna vers le fond de la salle en chantonnant pour elle-même.

Mrs Londubat : Je me disais aussi que je t'avais déjà vu quelque part Amber. Je t'avais surprise à être assise sur son lit et tu leur parlais à tous les deux. Qu'est-ce que c'était mignon et insouciant de ta part ! La seule enfant qui n'avait rien à faire ici qui discutait avec tout le monde pour ne pas s'ennuyer. Sans le vouloir c'était un acte d'extrême gentillesse que tu faisais. Ça ne se voyait certainement pas avec eux mais je me souviens que quand tu étais là les autres personnes qui étaient ici avaient un sourire aux lèvres, même moi ! Tu partageais la joie où que tu ailles !

La principale concernée était gênée.

Amber : J'ai très peu de souvenirs d'ici mais j'avais plutôt l'impression d'avoir laissé l'image d'une petite fille casse-pieds qui n'en faisait qu'à sa tête.
Mrs Londubat : C'était peut-être dur de te gérer pour les guérisseurs et c'est pour ça que tu penses ça, mais je peux t'assurer que tu étais le rayon de soleil de cet étage. Bon, c'est pas tout ça mais il est temps de rentrer. J'ai été très heureuse de faire votre connaissance à tous et surtout de te revoir Amber. Neville, va mettre ce papier dans la corbeille, elle a dû t'en donner déjà suffisamment pour tapisser les murs de ta chambre.

Mais lorsqu'ils sortirent, Amber était certain d'avoir vu Neville glisser le papier dans sa poche. Tout le monde était en état de choc.

Hermione : Je ne savais pas...
Ron : Moi non plus.
Ginny : Ni moi...

Amber secoua la tête.

Amber : Je ne m'étais jamais intéressée à comment ils étaient arrivés ici.

Ils se tournèrent vers Harry.

Harry : Moi, je le savais. Dumbledore me l'avait dit mais il m'avait fait promettre de ne le répéter à personne... C'est pour ça que Bellatrix Lestrange a été envoyée à Azkaban, parce qu'elle a fait usage du sortilège Doloris sur les parents de Neville jusqu'à ce qu'ils perdent la raison.
Hermione : Bellatrix Lestrange a fait ça ? Cette femme dont Kreattur garde la photo dans sa tanière ?

Il y eut un long silence qui fut interrompu par la voix courroucée de Lockhart.

Lockhart : Dites, vous pourriez vous intéresser à mes autographes ! Ce n'est pas pour rien que j'ai appris à attacher les lettres !

Ils prirent chacun leur autographe avant de sortir. Amber regarda une nouvelle fois vers le fond du couloir. Elle prit une décision.

Amber : Je vais la voir.

Il n'y avait pas besoin de préciser ce qu'elle voulait dire par « la ».

Hermione : Tu veux qu'on vienne avec toi ?
Amber : C'est sympa de proposer mais il faut que j'affronte mes fantômes seule. Je vous rejoins en haut, allez-y.

Ils hésitèrent mais finalement ils lui obéirent. Amber prit une grande inspiration et ouvrit la porte de son ancienne chambre.

Elle n'en avait plus beaucoup de souvenirs, mais en tout cas elle était comme elle l'avait imaginé. Il y avait au total quatre lits qui étaient alignés deux par deux de chaque côté de la salle mais ils occupaient seulement la première moitié. L'autre moitié était réservé à l'espace de jeu où se mêlaient jeux d'éveil, livres pour enfants et du matériel de dessin.

Elle s'approcha de son lit puis s'assit dessus. Elle regarda aux alentours. La salle lui avait paru immense lorsqu'elle était petite, mais en même temps c'était une question de perspective. C'était ici qu'elle avait appris à marcher, elle ne sut correctement le faire sans aucune aide à l'âge de quatre ans et demi, période où elle a commencé à se promener partout. Après on a commencé à lui apprendre à tenir un stylo, elle s'était donc mise à dessiner à l'âge de cinq ans. Et enfin il y avait eu le début de la lecture avant qu'elle ne soit autorisée à sortir. Elle s'allongea sur son lit puis ferma les yeux. Elle se revoyait se promener un peu partout se cachant alors qu'on criait son nom pour la retrouver. D'ailleurs, Lincoln ne comprenait jamais comment elle faisait pour ouvrir la porte de sa chambre, et elle non plus à vrai dire. Son père venait tous les jours lui rendre visite mais dès qu'il n'était pas là elle en profitait. Parfois cela lui portait préjudice car elle s'évanouissait de fatigue à force de se balader. C'était arrivé plus d'une fois. Ça faisait partie de ses mauvais souvenirs car à chaque fois qu'il y avait un incident elle repassait une batterie de test pour être sûr qu'elle n'avait rien. Elle avait en horreur ces visages inquiets qui se demandaient ce qu'elle avait pour être aussi faible. C'est pour cela qu'elle détestait l'infirmerie, être allongée dans un lit alors qu'on l'examinait d'un air qui se voulait rassurant elle connaissait beaucoup trop ça malheureusement. Elle voulait juste être une petite fille normale, mais au lieu de ça elle était obligée de rester à l'hôpital car elle était atteinte de quelque chose qui faisait qu'elle était trop faible. Elle détestait aussi ce mot : faible. A chaque fois qu'elle entendait les guérisseurs discutaient d'elle entre eux ce mot revenait tout le temps. Ça lui donnait encore plus envie de prouver le contraire mais cela ne se passait jamais bien lorsqu'elle le faisait.

Elle fut sorti de ses pensées car quelqu'un entra dans la salle.

Lincoln : Je ne l'ai pas cru quand Miriam me l'a dit, mais c'est bien toi Amber ! Qu'est-ce que tu as grandi !

Amber se releva juste à temps pour que le guérisseur la prenne dans ses bras jusqu'à la soulever. Elle rigola.

Amber : Arrête Lincoln j'ai dépassé l'âge pour ça !

Il la déposa à terre.

Lincoln : Ouais moi aussi, désolé de t'annoncer ça mais t'as pris beaucoup de poids en neuf ans.
Amber : Et toi des rides.
Lincoln : Touché ! En tout cas t'as toujours autant de réparti j'aime ça !

Elle haussa les épaules avec un sourire.

Amber : Je vieillis mais je change pas.

Il hocha la tête avec un sourire puis il reprit une expression sérieuse.

Lincoln : Tu sais j'ai été absolument écœuré comme tout le monde avec de cet article de Rita Skeeter sur toi. Les noms qu'elle t'affabule... c'était honteux ! Qu'est-ce que je m'en veux d'avoir répondu à ces questions sur toi je te jure...
Amber : T'inquiète je t'en veux pas, je m'en fiche d'elle d'ailleurs. Je sais ce que je suis et c'est tout ce qui compte.

Lincoln retrouva le sourire.

Lincoln : Tu sais, j'ai jamais été d'accord avec le surnom que le tout premier journal t'a donné : La fille qui a été abandonnée. Pour moi tu es plutôt la fille qui a été sauvée parce que sans l'intervention de ton père et de l'autre monsieur qui était avec lui tu serais morte et là on aurait pu parler de fille abandonnée.
Amber : C'est toi qui m'a prise en charge à mon arrivé ?
Lincoln : Je faisais partie de toute une pelotée de guérisseurs ayant pour seule objectif de te garder en vie. Ce jour restera à vie dans ma mémoire parce que c'était mon premier jour ici, et d'après ce que j'ai compris c'était aussi la toute première fois que l'hôpital avait un bébé en état d'urgence absolu. On était toujours deux à te surveiller, à veiller sur toi jour et nuit. Pour moi il était hors de question qu'un bébé qui avait encore toute la vie devant lui meurt, donc je n'ai pas eu de vraies nuits de sommeil pendant des jours et des jours. Je dormais à l'hôpital, à côté de ton lit comme ça je pouvais intervenir si mes collègues avait besoin d'une troisième paire de main. Et puis, le jour où tu t'es réveillée c'était le plus beau jour de notre vie à tous. On ne te surveillait plus car tu étais « juste », si je puis dire, dans le coma. Le jour de ton anniversaire même, de tes trois ans, le 1er août, quelqu'un nous a appelé en criant que tu t'étais réveillée, le temps qu'on arrive tu t'étais endormie. Endormie, cela voulait dire que tu avais retrouvé conscience. Qu'est-ce qu'on a crié de joie tous ! J'ai pleuré comme pas possible ! Pour moi c'était un vrai petit miracle, tu étais un vrai miracle Amber ! Mais par dessus tout, tu étais une battante, jamais tu n'as cédé à la facilité ! J'étais tellement fière de toi, tu peux pas savoir !

Il avait les larmes aux yeux. Amber ne l'avait jamais entendu raconter ça, c'était une première et elle en était aussi émue. Lincoln était perdu dans ses pensées.

Lincoln : Tu sais que c'est le 1er décembre qu'on t'a amené ici. Dumbledore nous a juste dit que tu t'appelais Amber et que tu étais né le 1 août parce que c'était inscrit sur un petit bout de papier, tu avais donc seize mois. Mais pour nous tous tu en paraissais à peine douze voire onze mois. Mais pourtant c'était bien sûr à cent pour cent que tu étais née le 1er août. C'est pour ça qu'on en est venu à la conclusion que tu es née prématurée.
Amber : Quoi ?! Tu es sûr ?!

Il hocha la tête.

Lincoln : Tu aurais dû naître en novembre ou en décembre, on a estimé que tu étais née avec trois mois d'avance et avec quelques problèmes de santé à l'époque. Après je ne sais pas ce qui s'est passé pour qu'on t'emmène chez nous Amber, mais tous tes petits problèmes de santé ont dû s'aggraver avec ce qu'on t'a fait subir pour que tu nous arrives dans cet état.

Amber était sous le choc. Elle n'avait aucune idée qu'elle était née prématurée. Elle qui était née le 1er août aurait dû être née en novembre. Ça ne lui changeait pas beaucoup de choses d'apprendre qu'elle n'était pas prévue pour le 1er août mais au moins elle avait appris qu'elle était prématurée, ce qui la rapprochait un peu plus de sa véritable identité.

Quelqu'un appela alors Lincoln dans le couloir.

Lincoln : Bon, faut que je te laisse, le devoir m'appelle. Mais il est hors de question qu'on se perde de vue encore comme ça, d'accord ? Écris-moi des lettres de temps à autre pour me donner de tes nouvelles, j'en serai ravi !
Amber : Pas de soucis, je te promets de le faire.

Elle lui fit un câlin puis ils se séparèrent dans le couloir. Amber monta rejoindre ses amis avec cette nouvelle information sur elle en tête : elle était née plus tôt que prévu.

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