V - Chapitre 13 : Permission

Chapitre en plus pour fêter l'anniv' de ma pote  Crlestre09 qui a 18 ans aujourd'hui !!!!!! 🎉🎉🎉🎊🎊🎊🎂❤️

On va dire que mon cadeau pour l'instant c'est ça parce que je l'ai toujours pas reçu mdr 😂. Et non je ne te dirai pas qui sont les parents d'Amber juste pour te faire plaisir (si vous saviez combien de théories elle a mdr)

Bref bonne lecture à tout le monde et surtout à la nouvelle adulte ! 😘

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Percy n'avait pas menti. Le lendemain les journaux annoncèrent qu'Ombrage avait été nommé Grande Inquisitrice de Poudlard. Cela lui donnait le droit, entre autre, de faire des inspections des différents professeurs pour voir s'ils étaient « au niveau ». En réalité c'était clairement un moyen de montrer que le ministère avait un total contrôle. D'ailleurs, c'est eux qui ont assigné Ombrage à ce rôle de professeur de DCFM. Un décret était passé deux jours avant la rentrée disant que si le directeur ne trouvait pas un remplaçant lui-même, c'était le ministère qui devait lui imposer un. C'était comme ça qu'Ombrage était arrivée à Poudlard.

La journée n'alla pas en s'améliorant, Rogue rendit le devoir sur les pierres de lune avec la notation des BUSE. Amber eut la joie de voir qu'elle avait eu un O, soit la note maximale. Hermione avait obtenu un E, Ron un P et Harry l'avant dernière pire note : un D.

Les garçons purent voir le professeur Trelawney se faire inspecter en divination, apparemment ça avait été un vrai désastre. Et en DCFM, Harry se vit à nouveau infliger une semaine de retenue lorsqu'il dit, alors qu'Ombrage ne disait que du bien de Quirell, que son seul défaut était qu'il avait Voldemort collé à l'arrière du crâne. Au dîner Angelina ne se dérangea pas pour aller lui crier dessus, à tel point que le professeur McGonagall dit intervenir pour qu'elle se calme. D'ailleurs le lendemain, celle-ci se fit inspecter par Ombrage. Elle l'interrompit une première fois pour lui demander si elle avait reçu son mot concernant qu'elle était inspectée aujourd'hui, elle lui répondit que oui bien évidemment, sinon elle lui aurait demandé ce qu'elle faisait ici. Elle leur fit donc d'exercer sur le sortilège de Disparition pendant qu'Ombrage observait en silence. Ce n'est qu'à la fin du cours qu'elle lui demanda depuis combien de temps elle enseignait ici, soit trente-neuf ans.

Amber : Je n'ai qu'un seul espoir, qu'elle inspecte Rogue quand il a cours avec nous.
Ron : Mon dieu... ça promet tellement...

En tout cas Ombrage les suivit jusqu'au cours de Soins aux créatures magiques avec le professeur Gobe-Planche. Tout se passait très bien jusqu'à qu'Ombrage pose une question à Goyle.

Ombrage : J'ai entendu dire qu'il y avait eu des blessés dans cette classe ?

Goyle eut un sourire stupide et Drago s'empressa de répondre à sa place :

Drago : C'est Amber et moi qui avons été blessés, un hippogriffe nous a fait une entaille au bras.
Ombrage : Un hippogriffe ?

Elle se mit soudain à griffonner avec frénésie sur son bloc-notes alors qu'Amber s'approcha pour s'empresser d'ajouter.

Amber : Mais c'est seulement parce que nous n'avons pas pris en compte les conseils de sécurité que nous avaient répété et répété Hagrid professeur. C'était de notre faute.

Mais elle fit semblant de n'avoir rien entendu. Harry s'y mît aussi.

Harry : C'est simplement parce qu'il a été trop bête pour écouter ce que Hagrid lui a dit, Amber n'y est pas rien elle l'a juste protégé.

Comme par hasard, elle entendit ce que Harry lui dit.

Ombrage : Voilà qui nous fera une soirée de retenue supplémentaire. Eh bien, merci, professeur Gobe-Planche. Je n'ai plus besoin de rien. Vous recevrez les résultats de votre inspection dans un délai de dix jours.
Gobe-Planche : C'est parfait.

Et Ombrage s'éloigna sur la pelouse en direction du château. Amber lança un regard lourd de sens à Drago avant de revenir vers ses amis. Harry n'était pas furieux pour son jour de retenue en plus, ça lui était égal, il avait juste envie de remettre Drago à sa place.

Le soir ils attendirent que Harry finisse sa retenue avant d'aller se coucher. Ils discutèrent donc entre eux.

Amber : Je vais lui préparer quelque pour sa main le pauvre... Maintenant à peine il écrit que sa plaie se rouvre, ça doit faire un mal de chien après !
Hermione : Bonne idée ! Tu as une idée ?
Amber : On va faire simple : une solution filtrée de tentacules de Murlap marinés.
Ron : Hein ?
Amber : Laisse tomber.

Pendant qu'elle s'y attelait elle participait aussi à la conversation entre Ron et Hermione.

Hermione : Il fait vraiment qu'on fasse quelque chose pour qu'on apprenne à se défendre... En plus de n'être pas préparé pour l'examen pratique on ne l'est pas non plus pour affronter le monde extérieur !
Ron : Et qu'est-ce que tu proposes ?
Hermione : Il faudrait que quelqu'un qui s'y connaisse nous entraîne. Il faut juste trouver la bonne personne et un endroit où se réunir pour s'entraîner sans se faire pincer par cette horrible mégère.

Amber pressa les tentacules pour bien en faire sortir le jus.

Amber : L'endroit y'a pas de soucis, je trouverai bien un truc qu'il nous faut. Après il nous manque juste le professeur.
Ron : Justement, pourquoi pas Harry ? C'est le mieux qualifier non ?
Hermione : Parfait même ! Il a affronté plus de dangers que nous tous réuni, et il a toujours réussi à s'en sortir ! Dès qu'il revient on lui demandera s'il est d'accord.
Amber : Après c'est juste entre nous ou on étend ce projet à toutes les autres personnes intéressés qu'ils soient de Gryffondor ou pas ?
Hermione : Plus on sera, mieux ça vaudra. Après il faudra les trier sur le volet. Il faut absolument que ce soit des personnes de confiance qui n'iront rien raconter à Ombrage.

Et pas besoin de préciser : surtout pas Drago et sa clique.

Amber avait fini sa solution lorsque Harry revint. Il la remercia de bon cœur puis ils lui expliquèrent ce qu'ils voulaient faire. Il se montra réticent à l'idée d'être le prof et commença à s'énerver lorsque Hermione et Ron commencèrent à énumérer ses exploits. Il n'arrêtait pas de les contredire en disant que ce n'était pas du talent mais de la chance. Tous les deux n'arrêtaient pas de rire, ils ne voyaient pas comme Amber que Harry commençait à perdre patience.

Harry : Vous m'écoutez, oui ? Ça paraît très bien quand vous en parlez comme ça, mais c'était uniquement de la chance ; la moitié du temps, je ne savais pas ce que je faisais, je n'avais rien prévu, j'ai simplement improvisé comme je le pouvais et j'ai presque toujours eu de l'aide...

Ron et Hermione continuaient de ricaner et Harry sentit sa colère monter. Il ne savait d'ailleurs pas très bien pourquoi il était si furieux.

Harry :  Ne restez pas là à sourire comme si vous saviez tout mieux que moi ! C'est moi qui étais là, non ? Je sais bien ce qui s'est passé ! Et si j'ai réussi à faire tout ça, ce n'est pas parce que j'étais brillant en défense contre les forces du Mal mais parce que... parce que j'ai reçu une aide au bon moment ou parce que j'avais bien deviné... mais, croyez-moi, j'ai complètement pataugé, je n'avais aucune idée de ce que je faisais – ET ARRÊTEZ DE RIGOLER !

Il se leva avec emportement, faisant tomber le bol d'essence de Murlop à terre. Hermione et Ron s'étaient tu et n'affichaient plus aucun sourire.

Harry : Vous ne savez pas ce que c'est ! Ni l'un ni l'autre vous n'avez eu à l'affronter ! Vous pensez qu'il suffit de se souvenir de quelques sortilèges et de les lui jeter à la figure, comme si on était en classe ? Pendant tout le temps où vous êtes face à lui, vous savez qu'entre vous et la mort, il n'y a plus rien d'autre que votre... votre cerveau, vos tripes, ou je ne sais quoi. Comme si on pouvait réfléchir normalement quand on sait que dans une fraction de seconde, on va se faire tuer, torturer ou voir ses amis mourir... ils ne nous ont jamais appris ça en classe, ce que c'est que d'affronter ce genre de choses... Amber elle comprend elle, elle a déjà vécu ça. Mais vous deux, vous êtes là à faire comme si j'étais un brave garçon bien intelligent sous prétexte que je suis vivant, comme si Diggory, lui, n'était qu'un idiot qui a raté son coup... Vous n'y comprenez rien, j'aurais très bien pu mourir à sa place, c'est ce qui se serait passé si Voldemort n'avait pas eu besoin de moi...
Ron : On n'a rien dit de tout ça, mon vieux. On ne s'en est jamais pris à Diggory, tu te trompes complètement...

Amber de pinça la lèvre de stress en se disant que pour une fois Harry n'avait pas complètement tort. On ne pouvait pas s'imaginer ce que c'était sans l'avoir vécu.

Hermione : Harry, tu ne comprends donc pas. C'est... c'est exactement pour ça qu'on a besoin de toi... on a besoin de savoir co-comment c'est... de... de l'affronter... d'affronter V- Voldemort.

Amber regarda son amie avec surprise, c'était bien la première fois qu'elle utilisait le nom de Voldemort à voix haute. C'est ça plus que tout qui calma la colère de Harry.

Hermione : Écoute... penses-y. S'il te plaît.

Harry ne trouva rien à répondre. Il avait déjà honte de s'être emporté et il se contenta d'acquiescer d'un signe de tête, sans très bien savoir à quoi.

Hermione se leva.

Hermione : Bon, je vais me coucher. Heu... Bonne nuit. Tu viens Amber ?

Elle acquiesça et se leva à son tour. Dans leur dortoir avant de s'endormir, Amber chuchota à Hermione :

Amber : Tu sais, il a raison. Il faut vraiment le vivre pour voir la réalité des choses... C'est vraiment une question de réflexe, d'instinct et de chance. Mais j'espère vraiment qu'il va dire oui...
Hermione : J'espère aussi...

***

Il se passa deux semaines avant qu'ils ne réabordent le sujet. Après mûres réflexions Harry accepta. Il était convenu que ceux intéressés se retrouvent le week-end de Pré-au-Lard à la Tête-de-Sanglier, un bar assez mal famé mais dont les élèves pouvaient quand même y aller. Amber ne pourrait pas être présente mais ils lui promirent de tout lui raconter.

Lorsque le week-end ils partirent à Pré-au-Lard, elle en profita pour faire ses devoirs de Potions. Mais avant ça elle se dit qu'elle pouvait bien rendre une petite visite à son père. Elle déploya donc les escaliers en disant le mot de passe aux gargouilles. Mais une fois en haut la porte s'ouvrît avant qu'elle ne toque, laissant apparaître son père dans l'embrasure de la porte un peu décontenancé.

Dumbledore : Tiens ? Tu tombes parfaitement bien Amber ! J'ai une excellente nouvelle qui va te faire plaisir !
Amber : Vraiment ? Quoi donc ?

Il lui donna un papier qu'elle lut.

Je, soussigné, Albus Dumbledore, père adoptif de Amber Dumbledore, donne par la présente missive l'autorisation à ma fille de se rendre à Pré-au-lard le week-end.

Elle regarda son père le plus sérieusement du monde.

Amber : C'est pas vrai.
Dumbledore : Tu sais bien que jamais je ne me permettrai de te donner une fausse joie. Et puis d'ailleurs tu devrais te dépêcher, Rusard part de son poste dans deux minutes. Après autorisation ou non tu ne pourras pas sortir.

Elle avait des milliards de questions à lui poser sur son changement d'avis mais au lieu de ça elle laissa exploser sa joie en criant et prenant son père dans ses bras.

Amber : Merci merci merciiiiiiiiiii !!!!

Puis sachant qu'elle n'avait plus beaucoup de temps elle se détacha pour vite redescendre les escaliers sous l'air amusé de son père.

Dumbledore : Amber ! Ton argent de poche !

Elle remonta aussi sec et remercia un milliard de fois son père lorsqu'il lui eut remis un petit porte-monnaie.

Dumbledore : Et pas trop de folie n'est-ce pas ?
Amber : Promis !

Et elle descendit. Elle arriva toute essoufflée devant Rusard qui était sur le point de partir. Il la regarda d'un air suspicieux.

Rusard : Pas d'autorisation, pas de sortie.
Amber : Justement, je l'ai !

Elle le lui donna. Celui-ci l'examina sous tous les angles et du bien reconnaître que c'était bien l'écriture du directeur de l'école avec sa signature.

Rusard : Allez-y.

Elle ne se fit pas prier. Mais cette fois-ci elle ne courut pas, se croyant comme dans un rêve. Pour la première fois de sa vie elle sortait des limites de Poudlard, seule. Elle s'émerveilla de tout et de rien, la dernière fois qu'elle était comme ça c'était lorsqu'elle était allée dans la première fois dans le monde des moldus, mais elle était avec Hermione au moins. Là elle était toujours dans le monde des sorciers, mais dans un endroit différent qu'elle avait toujours connu. Pourtant, cet endroit était juste à côté de là où elle habitait. C'était une véritable bouffée d'air frais.

Elle avait pour projet de rejoindre ses amis à la Tête-de-Sanglier, mais pour cela elle devait chercher un peu. Mais à chaque seconde elle s'arrêtait pour entrer dans un magasin et regarder les articles. Elle resta bien quinze minutes chez Zonko et elle prit dix minutes à se décider dans le magasin de bonbon. Si bien que lorsqu'elle trouva enfin le bar quarante minutes étaient passés. Elle entra avec un sourire éclatant qui contrastait bien avec la pénombre du lieu. Tous se tournèrent vers elle, c'est-à-dire les vingt-cinq élèves de Poudlard plus quelques vrais clients qui devaient être au nombre de trois.

Hermione : Mais mais mais... Qu'est-ce que tu fais ici ?!
Amber : Mon père m'a donné l'autorisation ! Continuez ce que vous étiez en train de faire, je vais me commander un truc !

Mais Hermione était toujours stupéfaite, si bien que ce fut Ron qui lui donna un petit coup de coude pour qu'elle continue ce qu'elle était en train d'expliquer. Ils se reconcentrèrent donc tous sur ce qu'elle disait pendant qu'Amber alla voir le barman, qui était de dos, toujours avec un grand sourire.

Amber : Bonjour monsieur ! Je voudrais une Bièraubeurres s'il vous plaît !

Le barman se retourna en continuant de nettoyer son verre avec un chiffon tout aussi crasseux. Il s'arrêta net en voyant la jeune fille. Amber en voyant son visage fronça les sourcils, essayant de se rappeler où elle l'avait déjà vu. Elle ouvrit la bouche de surprise en le reconnaissant. Elle n'y croyait pas ses yeux.

Amber : Oncle Alberforth ?

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