III - Chapitre 7 : Incompréhension
En se réveillant Harry eut la mauvaise surprise d'apprendre que son balai avait atterri dans le Saule Cogneur et par conséquent réduit en morceaux. Amber quant à elle apprit qu'elle allait rester à l'infirmerie au moins cette nuit. Harry allait le rester tout le week-end mais contrairement à lui Amber détestait l'infirmerie. Elle accepta à contrecœur.
Le directeur revint dans la soirée pour prendre des nouvelles des deux blessés. Amber lui demanda de plus amples informations sur la présence des Détraqueurs sur le terrain.
Dumbledore : Ils sont furieux que je ne les laisse pas entrer. De plus, il y avait une telle concentration d'euphorie dans le stade qu'ils n'ont pas pu s'empêcher d'y aller. C'était comme un banquet pour eux. Ils ont essayé de se justifier en disant qu'ils avaient senti la présence de Sirius Black pour le fait qu'il t'ait attaqué, ce que je ne crois pas un seul instant.
Amber : Comment ça sentir la présence de Sirius Black sur moi ?
Dumbledore : N'en prête pas rigueur, c'est totalement absurde. C'est un stratagème pour se dédouaner de la faute. Tu n'as jamais quitté le château et par conséquent jamais rencontrer le fugitif.
Après cela son père partit. Le soir Harry et Amber dînèrent donc dans leur lit respectif. Pour Amber, c'était beaucoup plus amusant de rester avec quelqu'un à l'infirmerie que tout seul. Au moins ils pouvaient discuter tous les deux de tout et de rien. Amber voyait bien que Harry était préoccupé, mais elle ne lui posa aucune question pour ne pas être indiscrète.
Vint enfin l'heure de dormir. Ils se souhaitèrent mutuellement une bonne nuit puis ils s'endormirent. En plein milieu de la nuit Amber se réveilla car elle avait soif. Elle but donc dans sa bouteille située sur sa table de chevet. Avant de se recoucher, elle regarda du côté de Harry. Elle s'inquiéta tout de suite en le voyant se retourner sans cesse dans son lit en sueurs. Elle se leva donc et s'approcha de son lit. Il murmurait dans son sommeil.
Harry : Maman...
Il continuait de changer de position. Amber comprit qu'il faisait un cauchemar. Elle secoua alors doucement son ami qui se réveilla en sursaut.
Harry : Maman !
Amber posa une main rassurante sur son épaule.
Amber : Tout va bien Harry, ce n'était qu'un cauchemar.
Harry la regarda quelques secondes avant de la contredire.
Harry : Mais ce cauchemar s'est réellement passé...
Amber ne sût pas quoi répondre.
Amber : Désolée...
Harry : Non, pardon ! Je voulais pas te faire sentir coupable.
Amber : Ne t'inquiète pas. Maintenant allons nous rendormir. Toi t'es obligé de rester tout le week-end mais j'ai bien l'intention de sortir demain moi !
Harry lui fit un sourire.
Harry : Lâcheuse.
Amber : Non, juste phobie médicale. Je trouve ça flippant toutes ces personnes qui te regardent pour déterminer ce que tu as sans jamais trouver. Il font comme si tout allait bien alors que...
Amber s'arrêta se rendant compte qu'elle développait beaucoup trop. Surtout que cela était grandement inspiré de son expérience personnel qu'elle n'avait jamais eu envie de partager. Harry crut le comprendre et ne posa pas de questions voyant que cela rendait mal à l'aise son amie.
Harry : Ouais, ça craint. Allez, dodo maintenant !
Amber regagna son lit et s'y installa.
Harry : Bonne nuit Amber.
Amber prit quelques secondes avant de lui répondre en retour.
Amber : Bonne nuit Harry...
***
Le lendemain Amber put donc sortir et lundi Harry aussi à son tour. Il reprenait avec le cours de Défense contre les forces de Mal et cette fois-ci Lupin était revenu. Après lui avoir expliqué la situation, le professeur leur annonça qu'il n'aurait pas à faire ce devoir sur les loups-garous et qu'il en parlerait à Rogue. Amber trouvait toujours ça étrange qu'il ait donné ce devoir spécifiquement et pas un autre. A la fin du cours Lupin retint Harry pour lui parler en privée. Après l'entretien Harry annonça à ses amis qu'il avait obtenu de professeur qu'il lui apprenne à se protéger des Détraqueurs. Mais ces cours spéciaux ne commenceraient qu'au second trimestre.
Deux semaines avant les vacances, une nouvelle sortie à Pré-au-Lard a été annoncé. Seuls Harry et Amber étaient déçus car ils ne pourraient pas y aller. Ron et Hermione pour ces vacances avaient décidé de rester à Poudlard. Ils avaient tous les deux une excuse, mais Harry et Amber savaient très bien que c'était parce qu'ils ne voulaient pas qu'ils soient seuls.
Le jour de la sortie Amber et Harry décidèrent de passer leur journée ensemble au château. Mais ils n'avaient pas prévu de rencontrer Fred et George. Ceux-ci avaient une carte permettant de voir l'emplacement en temps réel de tout le monde mais aussi des passages secrets, dont un menait directement à Pré-au-Lard. Cette carte avait été créée par un certain Lunard, Cornedrue, Patmol et Queudver et il l'avait nommé LA CARTE DU MARAUDEUR. Ils leur laissèrent la carte et leur donnèrent rendez-vous à Honeydukes. Harry regarda Amber.
Harry : Je prends ma cape d'invisibilité et on y va !
Amber secoua négativement la tête.
Amber : Vas-y toi, moi je reste ici.
Harry : Mais... pourquoi ?
Amber : Ce serait trahir la confiance de mon père. Toi tu n'as juste pas eu l'autorisation, moi c'est plus compliqué parce que mon père me l'a formellement interdit. J'ai... j'ai pas envie de le décevoir.
Harry lui fit un regard compatissant.
Harry : Je comprends... Tu m'en veux pas si je te laisse ?
Amber : Absolument pas ! De toute façon on se voit tout le reste de l'année alors une fois de plus une fois de moins il y a pas tellement de différence. Allez vas-y et amuse-toi !
Harry lui fit un sourire puis il partit.
Amber ne savait pas quoi faire. Il faisait beau mais tout était recouvert de neige. Elle décida d'aller voir si Blacky était aux environs du Saule Cogneur pour vérifier qu'il ne manquait de rien, bien qu'il semblait être très débrouillard. Elle arriva à l'arbre et ne le trouva pas. Se souvenant de la carte que les jumeaux avaient donné à Harry, elle s'approcha du Saule Cogneur très silencieusement pour essayer de trouver le passage secret. Mais alors qu'elle continuait de s'approcher quelque chose lui prit la manche. Elle se retourna et vit l'immense chien noir qui la retenait.
Amber : Hey ! Salut toi ! T'inquiète pas je faisais attention. Je sais à quel point le Saule Cogneur est dangereux quand on y fait pas attention.
Le chien la tira tout de même en arrière.
Amber : C'est bon j'ai compris. Je voulais juste vérifier s'il y avait vraiment un passage secret comme le disait la carte mais bon c'est pas grave.
Le chien pencha la tête sur le côté.
Amber : Quelle carte ? Et bien elle s'appelle la carte du Maraudeur créée par quatre personnes dont je n'ai jamais entendu parlé : Cornedrue, Lunard, Patmol et Queudver.
À l'entente du dernier nom le chien grogna. Amber malgré elle sursauta.
Amber : Eh ! T'énerve pas comme ça !
Il se calma.
Amber : Tu es vraiment un chien ? Parce que depuis le début j'ai de sérieux doutes...
Comme pour le prouver il se mit assis et la regarda en remuant la queue. Amber se persuada qu'il était un chien comme les autres.
Amber : Bon, j'ai du temps à tuer. On joue un peu ? Mais cette fois-ci il faut vraiment que je rentre bien avant l'heure, sinon je peux signer mon arrêt de mort.
***
Harry était rentré encore plus bouleversé de sa sortie à Pré-au-Lard. Amber ne comprenait pas pourquoi il était si maussade. Elle avait essayé d'en apprendre plus mais ses amis lui disaient qu'il lui expliquerait plus tard. Le lendemain était donc le premier jour des vacances. Ils descendirent prendre leur petit-déjeuner sans Harry qui n'était pas encore réveillé. Ils en profitèrent pour expliquer à Amber ce qu'il s'était passé. Là-bas, Harry avait appris que Sirius Black avait trahi ses parents en donnant leur position à Voldemort bien qu'il était leur Gardien du secret. Mais ce n'était pas ça le pire, Sirius Black était le parrain de Harry.
Amber : Je comprends maintenant...
Ils revinrent dans la tour Gryffondor où Harry ne se réveilla qu'une heure avant le déjeuner. Il avait totalement oublié qu'ils étaient en vacances. Il avait aussi une mine épouvantable. Avant qu'ils n'arrivent, ils savaient que Harry avait l'intention de se venger. Ils lui parlèrent donc de ça en lui disant que c'était une très mauvaise idée.
Harry : Vous savez ce que j'entends, chaque fois qu'un Détraqueur s'approche de moi ?
Ils attendirent tous les trois, l'air inquiet.
Harry : J'entends ma mère qui hurle et qui supplie Voldemort. Et si vous aviez entendu votre mère crier comme ça, quelques instants avant sa mort, vous ne l'oublieriez pas facilement. Et si vous découvriez que quelqu'un qui était censé être son ami l'avait trahie et livrée à Voldemort...
Hermione : Tu n'y peux rien du tout ! Les Détraqueurs vont capturer Black et il retournera à Azkaban. Bien fait pour lui !
Harry : Tu as entendu ce que Fudge a dit. Black n'a pas été affecté comme les autres prisonniers par son séjour à Azkaban. Pour lui ce n'est pas un châtiment aussi terrible que pour les gens normaux.
Amber regarda Harry d'un air circonspect. Elle n'avait pas aimé ce qu'il avait sous-entendu. Ses amis avaient aussi compris la même chose.
Ron : Et alors ? Qu'est-ce que tu es en train de nous dire ? Tu veux quoi ? Tuer Black ?
Hermione : Ne sois pas stupide. Harry ne veut tuer personne, n'est-ce pas, Harry ?
Harry ne répondit pas. Amber se leva et se rapprocha lentement de la chaise sur laquelle il s'était assis.
Amber : Harry, je ne prétends pas comprendre ce que tu ressens. Par contre, je me rapproche beaucoup plus à ta mère et ton père. J'ai aussi été trahi par des êtres que j'étais censée connaître plus que tout au monde, mes propres parents. Certes, ils n'ont peut-être tué personne qui me sont proches, mais ils m'ont abandonné à mon sort, un peu comme morte. Tu ne peux pas savoir combien je leur en veux, mais si un jour je devais les revoir, je les confronterais à leurs erreurs et je leur demanderais pourquoi. La vengeance est bien facile, mais la compréhension beaucoup plus dure. Une chose est sûre, jamais je ne leur ferait du mal. Ce ne serait que montré que je suis comme eux : mauvaise. Harry, je ne pense pas que tes parents voudraient que tu les venges et que tu deviennes ainsi un meurtrier. En tout cas, je ne voudrais pas que mon ami devienne aussi mauvais pour se rabaisser à la hauteur d'un meurtrier. Tes parents ne voudraient pas que tu mettes ta vie en jeu.
Après la déclaration d'Amber, il y eut un petit silence vite rompu par Harry.
Harry : Tu as de bien belles paroles Amber, mais ni toi ni moi ne connaissons mes parents. Et par conséquent je ne saurai jamais ce qu'ils auraient voulu ou pas, puisque, par la faute de Black, je n'ai jamais eu l'occasion de leur parler.
Voyant que ce qu'elle avait dit n'avait servi à rien, Amber baissa les bras et se laissa tomber sur un fauteuil. Ron essaya tant bien que mal de changer de sujet.
Ron : En tout cas c'est les vacances ! On est presque à Noël ! Si on allait faire un tour chez Hagrid ? Il y a une éternité qu'on ne l'a pas vu !
Hermione : Non. Harry ne doit pas quitter le château...
Harry : Bonne idée, allons-y. J'en profiterai pour lui demander pourquoi il ne m'a jamais parlé de Black quand il m'a raconté l'histoire de mes parents !
Ron avait espéré qu'ils ne reparleraient plus de Black.
Ron : Ou alors on pourrait plutôt faire une partie d'échecs.
Harry : Non, allons voir Hagrid.
Ils allèrent donc voir Hagrid où ils apprirent une bien triste nouvelle. Une audience allait avoir lieu pour décider du sort de Buck. Hagrid avait été retiré de toutes responsabilités mais pour l'hippogriffe c'était tout autre chose. Amber était tout aussi bouleversée que l'ancien garde-chasse. Harry en oublia totalement ce qu'il venait faire en premier lieu. Ils lui promirent de l'aider dans cette affaire. C'est pour cela que les jours suivants ils passèrent la majorité de leur temps à la bibliothèque pour se renseigner sur des affaires de ce genre.
Le matin de Noël, ils eurent la joie de recevoir des cadeaux. Après avoir ouvert les leurs, les filles allèrent voir les garçons dans leur dortoir. Ils virent avec stupéfaction que Harry avait reçu un Éclair de feu, le balai le plus puissant jamais créé. Amber était surexcitée alors qu'Hermione était beaucoup plus réservée.
Amber : C'est génial ! Fais-moi voir !
Harry lui passa et elle put regarder le balai sous toutes les coutures. Puis tout d'un coup elle s'arrêta et devint tout aussi sinistre qu'Hermione. Elle regarda son amie qui hocha la tête. Amber rendit le balai à Harry.
Hermione : Harry, qui t'a envoyé ça ?
Harry : Aucune idée. Il n'y avait pas de carte.
Les craintes d'Amber et d'Hermione étaient en train de se confirmer. Leur visage ne montrait aucune expression de joie.
Ron : Qu'est-ce qui t'arrive ?
Amber : C'est un peu bizarre, non ?
Hermione : Il s'agit d'un très bon balai, n'est-ce pas ?
Ron : C'est le meilleur balai qui existe au monde, Hermione.
Hermione : Donc, il a dû coûter très cher ?
Ron : Il vaut probablement plus cher que tous les balais de l'équipe Serpentard réunis.
Amber : Mais... qui enverrait à Harry quelque chose d'aussi précieux sans même le prévenir ?
Ron : On s'en fiche ! Est-ce que je peux l'essayer, Harry ? Tu veux bien ?
Hermione : Il ne faut surtout pas monter ce balai ! Pas maintenant !
Ron : Qu'est-ce qu'on doit en faire, d'après toi ? S'en servir pour balayer le plancher ?
Amber : Elle a raison... Et si...
Amber ne put terminer sa phrase car le chat d'Hermione sauta sur Ron à la recherche de Croûtard qui était sur son épaule essayant de s'enfuir. Dans l'agitation, Ron ouvrit par mégarde la valise de Harry d'où s'extrait son Scrustoscope qui se mit à tourner. Ron ordonna à Hermione d'emmener son chat loin d'ici. Les filles sortirent donc du dortoir des garçons.
Hermione : Ils ne voient absolument pas le danger que représente ce balai.
Amber hocha lentement la tête.
Amber : C'est vraiment fourbe. Il a dû prévoir qu'il serait tellement excité qu'il ne penserait même pas à un potentiel piège.
Hermione : Après le déjeuner je préviendrai le professeur McGonagall.
Amber : J'irai avec toi.
Il y eut quelques petites tensions entre Ron et Hermione avant le déjeuner. Les filles continuaient de regarder le balai d'un air hostile. Au déjeuner, ils descendirent dans la Grande Salle où une seule table y était installée en son centre. Il y avait les quatre directeur des maisons, le père d'Amber, Rusard et deux élèves de première année qui paraissaient mal à l'aise.
Dumbledore : Joyeux Noël ! Puisque nous sommes si peu nombreux à rester au château, il serait stupide d'utiliser plusieurs tables... Asseyez-vous, asseyez-vous !
Ils s'installèrent côte à côte en bout de table. D'humeur joyeuse, le professeur Dumbledore montra à Rogue un pétard surprise qu'il tira à contrecœur. Il en sortit un chapeau qu'il s'empressa de donner au directeur qui s'en coiffa aussitôt.
Pendant qu'il mangeait, le professeur Trelawney fit son apparition. Le père d'Amber lui fit une place mais juste avant de s'asseoir elle fit remarquer qu'ils allaient être treize autour de la table, ce qui signifiait qu'un très grand malheur s'abattrait sur le premier qui se lèverait. McGonagall était agacée.
McGonagall : Eh bien, prenons le risque, Sibylle. Asseyez-vous donc, la dinde est en train de refroidir.
Elle s'assit les yeux fermés en serrant les dents. Au bout d'un moment elle demanda où était le professeur Lupin.
Dumbledore : J'ai bien peur que le malheureux soit à nouveau malade. C'est d'autant plus dommage que cela tombe le jour de Noël.
McGonagall : J'imagine que vous deviez déjà le savoir, Sibylle ?
Le professeur Trelawney lui lança un regard glacial.
Trelawney : Bien sûr que je le savais, Minerva. Mais ce n'est pas parce qu'on sait les choses qu'il faut s'en vanter sans cesse. Je me comporte souvent comme si je n'avais pas le Troisième Œil pour ne pas mettre les autres mal à l'aise.
McGonagall : Voilà qui explique bien des choses.
La voix du professeur Trelawney devint soudain beaucoup moins mystérieuse.
Trelawney : Si vous voulez tout savoir, Minerva, j'ai vu que ce malheureux professeur Lupin ne restera pas parmi nous bien longtemps. Il semble lui-même conscient que le temps lui est compté. Il a tout simplement pris la fuite lorsque je lui ai proposé de lire son avenir dans la boule de cristal.
McGonagall : Voyez-vous ça.
Amber pensa sérieusement que cela allait dégénérer, mais c'était sans compter sur l'intervention de son père qui mît fin à leur conversation.
Dumbledore : À mon avis, il est très peu probable que la vie du professeur Lupin soit en danger immédiat. Severus, vous lui avez préparé sa potion ?
Rogue : Oui, Monsieur le Directeur.
Dumbledore : Très bien. Il devrait donc être sur pied dans très peu de temps... Derek, vous avez pris des chipolatas ? Elles sont excellentes.
L'élève de premier année rougit. Amber profita du sujet pour poser une question.
Amber : Excusez-moi professeur Rogue, de quelle potion s'agit-il ? Je voudrais bien le savoir car je m'intéresse grandement aux différents types de potions, si cela ne vous dérange pas de me répondre bien entendu.
Les professeurs semblèrent décontenancés pendant une fraction de seconde, à part le père d'Amber et le professeur Rogue.
Rogue : Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'elle est à base de Tue-loup.
Amber : Et de quoi d'autres ?
Rogue : Vous en savez déjà bien assez sur ce sujet pour que je perde mon temps à vous expliquer.
Amber : Mais justement... À aucun moment je n'ai lu que le Tue-loup pouvait être utilisé comme base dans une potion de soins quelle qu'elle soit. Alors c'est pour ça que...
Dumbledore : Amber, voyons, c'est le jour de Noël ! Tu ne vas commencer à revoir tes cours alors qu'il y a de si bonnes choses à table !
Amber leva un sourcil d'interrogation. Elle rêvait ou bien son père faisait exprès de changer le sujet de la conversation ?
Amber : Euh... oui, bien sûr papa.
Le reste du repas elle continua de réfléchir. Il y avait énormément de potions qui utilisait le Tue-loup, mais comme base dans une potion de soins ? Elle n'avait pas vu ça lors de ses retenues, mais pourtant... cela lui disait vaguement quelque chose. Où avait-elle bien pu lire ça ?
A la fin du repas Ron et Harry se levèrent en même temps, ce qui terrifia le professeur Trelawney qui demanda lequel s'était levé en premier, mais ils n'en avaient aucune idée.
McGonagall : Je crois que cela n'a aucune importance. A moins qu'un tueur fou attende de découper à coups de hache le premier qui sortira de cette salle.
Les élèves présents à la table éclatèrent de rire devant ce commentaire. Harry se tourna vers ses deux amis encore assises.
Harry : Vous venez ?
Amber allait approuver mais elle se fit remettre à l'ordre par Hermione.
Hermione : Non, j'ai quelque chose à dire au professeur McGonagall.
Amber : Et je l'accompagne.
Les garçons sortirent de la salle. Alors que tout le monde s'en allait, les filles interceptèrent la directrice des Gryffondor.
McGonagall : Que voulez-vous jeunes filles ?
Hermione prit la parole.
Hermione : Ce matin Harry a reçu un cadeau sans aucune carte.
McGonagall : Vraiment ? Mais quel est le mal à ça ?
Amber : Il s'agit d'un Éclair de feu professeur. Je pense que vous savez aussi bien que nous la valeur de cet objet.
En apprenant ce qu'avait reçu Harry le professeur fit les yeux ronds.
McGonagall : Je comprends ce que vous voulez dire. Harry est-il au courant que cet objet est potentiellement dangereux ?
Amber : Absolument pas. On a essayé de lui faire comprendre que cela était très bizarre mais il est tellement heureux d'avoir un nouveau balai qu'il ne voit pas le problème.
McGonagall : Heureusement que vous me le dites. Je vais tout de suite voir ça.
Elles se dirigèrent vers la tour Gryffondor. Sur le chemin, les deux amies savaient déjà que les garçons n'allaient pas apprécier ça. Mais c'était pour leur bien, surtout celui de Harry. Si comme elles le pensaient ce cadeau provenait de Sirius Black, il fallait absolument le lui retirer pour l'examiner. Ils allaient leur faire la tête.
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