III - Chapitre 6 : Intrusions

Amber avait peur que le banquet ait déjà débuté, mais ce n'était pas le cas. Elle voyait les élèves qui étaient en train de rentrer dans la Grande Salle. Elle s'apprêtait à rejoindre le groupe quand quelqu'un fit son apparition devant elle.

Rogue : Où êtes-vous allée ?

Amber ne s'attendait pas à se faire intercepter par le professeur de potions.

Amber : Vu que je n'ai pas pu aller à Pré-au-lard j'ai décidé de me promener autour du château, ensuite j'ai fait une sieste à une distance respectable du saule cogneur. Je n'ai pas vu le temps passer et en voyant le soleil se coucher je me suis dépêchée pour revenir.
Rogue : Vous ne pouvez pas vous promener seule à l'extérieur aussi tard et vous le savez très bien. Vous éprouvez peut-être une joie personnelle à enfreindre les règles ?

Amber ne répondit pas.

Rogue : Cinq points en moins pour Gryffondor et considérez-vous heureuse que ce ne soit pas plus mais surtout d'être revenue en un seul morceau.

Amber le regarda et vit une nouvelle expression qu'il n'avait jamais vu sur son visage, était-ce du s...?

Rogue : Maintenant rejoignez vos camarades sans détour !

Elle ne se fit pas prier et alla dans la Grande Salle où elle retrouva ses amis.

Harry : Mais tu étais où ? Hermione et Ron m'ont dit ce qui s'est passé, alors pourquoi tu n'as pas cherché à me rejoindre ?
Amber : J'étais beaucoup trop excédée sur le coup, désolée... Je me suis promenée un peu et je n'ai pas vu le temps passer. Et comme c'est ma journée aujourd'hui je suis tombée sur Rogue en revenant qui m'a retiré cinq points pour être rentrée aussi tard.
Ron : Ah ouais pas de bol...

Amber haussa les épaules.

Amber : Au moins une chose est sûre, ma journée ne peut pas être pire que ça. Et toi Harry, qu'est-ce que tu as fait ?
Harry : Justement, il faut que je te raconte à toi aussi. Lupin m'a offert une tasse de thé dans son bureau. Et puis Rogue est arrivé pour lui donner une potion.
Amber : Oui et ? Qu'est-ce qu'il y a de surprenant à ça ?
Harry : Mais... tu nous as toi-même dit qu'ils se détestent et tout le monde sait que Rogue convoite son poste depuis longtemps et qu'il ferait n'importe quoi pour l'avoir. Lupin m'a dit que c'était parce qu'il ne se sentait pas très bien en ce moment et donc après lui avoir demandé Rogue lui a « très gentiment » préparé une potion.
Amber : Harry ! Ça va pas recommencer avec ces suppositions absolument grotesques !
Hermione : Et puis réfléchis, s'il essaye vraiment d'empoisonner Lupin, il ne l'aurait pas fait devant toi.
Amber : Quand bien même il aurait fait, si tu veux mon avis s'il veut vraiment régler ses comptes avec lui ce sera de façon franco, pas dans l'ombre. La preuve, il voulait le combattre en duel la dernière fois, mais pas pour le tuer, pour le ridiculiser !

Harry dut bien se rendre compte que les filles avaient raison.

Ils mangèrent donc tous le merveilleux repas d'Halloween puis ils admirèrent le spectacle des fantômes. Amber pensa pendant toute cette soirée au fait qu'elle devait s'excuser auprès de son père le plus vite possible. Mais elle n'eut pas le temps de le faire ce soir-là. Elle était déjà très fatiguée lorsque le banquet prit fin. Avec ses amis ils prirent le chemin pour aller dans leur dortoir. Mais dans l'escalier qui menait au tableau de la Grosse Dame, un embouteillage s'était formé. Amber plus menue et petite que la plupart se fraya un passage laissant ses amis derrière. Elle arriva devant le tableau et retint un cri de surprise : celui-ci était en lambeaux, des morceaux de toiles au sol. Alors que Percy se frayait un passage pour voir ce qu'il se passait, Amber fit le chemin en sens inverse en bousculant tout le monde pour se rendre en vitesse dans la Grande Salle car elle savait qu'il était toujours le dernier à partir. Elle arriva essoufflée et vit que son père était toujours là comme les professeurs McGonagall, Lupin et Rogue.

Amber : Il y a... il y a un problème !

Ils la regardèrent interloqués.

Dumbledore : Comment cela ?
Amber : On ne peut plus rentrer chez les Gryffondor. Le... le portrait de la Grosse Dame est en morceaux ! Elle n'est plus dedans !

Son père ne lui posa pas plus de questions. Avec tous les autres professeurs ils montèrent ensemble dans la tour Gryffondor où ils constatèrent les dégâts.

Dumbledore : Il faut absolument la retrouver. Professeur McGonagall, s'il vous plaît, allez tout de suite prévenir Rusard et dites-lui de chercher la grosse dame dans toutes les peintures du château.
Peeves : Vous aurez de la chance si vous la trouvez !

C'était Peeves, l'esprit frappeur, qui flottait dans les airs au-dessus de la foule et semblait enchanté.

Dumbledore : Qu'est-ce que tu veux dire, Peeves ?

Il expliqua que la Grosse Dame avait honte et qu'il l'avait vu tout à l'heure dans un paysage se cachant derrière un arbre et pleurant toutes les larmes de son corps.

Dumbledore : Elle a dit qui avait fait ça ?
Peeves : Oh, oui, Monsieur le Chef des professeurs. Il est devenu fou furieux quand elle a refusé de le laisser entrer.

Après un instant de silence, il ajouta :

Peeves : Quel sale caractère il a, ce Sirius Black !

Ce qu'annonça Peeves provoqua un grand silence suivi de cris d'effroi.

Dumbledore : Silence ! Préfets, accompagnez vos camarades dans la Grande Salle ! Professeur Lupin et McGonagall, pouvez-vous les surveiller ? Il faut que je prévienne les autres professeurs.

Les deux professeurs acquiescèrent, les Gryffondor se retrouvèrent donc dans la Grande Salle où ils furent rejoints dix minutes plus tard par les élèves de Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard qui ne comprenaient rien à ce qui se passait. La confusion était totale, Amber ne savait même plus où étaient ses amis. C'est alors qu'elle vit avec surprise que Drago était juste à côté d'elle. En la voyant Drago la prit par les épaules et l'examina.

Drago : Ça va ? T'as rien ? Mais il s'est passé quoi dans votre tour pour qu'il y ait tout ce bordel ?

Amber s'apprêtait à lui répondre lorsque son père prit la parole. Drago la lâcha pour écouter lui aussi.

Dumbledore : Les professeurs et moi-même devons fouiller systématiquement le château. Je crains que, pour votre propre sécurité, il soit nécessaire que vous passiez la nuit ici. Je demande aux préfets de monter la garde aux portes de la Grande Salle et je confie au préfet et à la préfète-en-chef le soin d'organiser les choses. Tout incident devra m'être immédiatement signalé. Vous demanderez à l'un des fantômes de me transmettre un message en cas de besoin.

Le directeur s'apprêtait à quitter la Grande Salle lorsqu'il se retourna.

Dumbledore : J'oubliais, vous allez avoir besoin de...

D'un coup de baguette magique il mit les quatre longues tables le long du mur puis fit apparaître des centaines de sacs de couchage.

Dumbledore : Dormez bien.

Il quitta la salle en refermant la porte derrière lui. Drago se retourna vers Amber.

Drago : Ok, c'est vraiment grave là. Tu peux m'expliquer ?

Amber lui expliqua la situation comme d'autres élèves de Gryffondor l'expliquaient à leurs amis appartenant à d'autres maisons.

Drago : Sérieux ? Sirius Black ? Mais comment...
Percy : Tout le monde dans les sacs de couchage ! Fini les bavardages ! Extinction des feux dans dix minutes !

Ils se séparèrent donc car Amber avait vu les amis de Drago qui se dirigeaient vers lui. Elle alla rejoindre ses amis qui avaient déjà installé leur sac de couchage dans un coin.

Hermione : Vous croyez que Black est toujours dans le château ?
Ron : Apparemment, Dumbledore en est persuadé.
Hermione : C'est une chance qu'il ait choisi ce soir pour se manifester. C'était la seule soirée où on n'était pas dans la tour...
Harry : Mais ça veut dire qu'il était dans les environs toute la journée... Tu aurais carrément pu le croiser Amber !

Amber n'y avait même pas pensé.

Amber : C'est vrai, mais il n'aurait pas su qui j'étais, j'aurais pas été assez bête pour rester discuter avec lui en lui donnant mon nom !
Hermione : N'empêche il a raison Amber. Il ne faut plus que tu te promènes seule à l'extérieur.
Amber : Eh ! T'inquiète pas pour moi mais plutôt pour Harry ! C'est lui qui devra faire plus attention à partir de maintenant.
Ron : C'est vrai, maintenant on te quitte plus Harry.

Amber ne voulait pas promettre à Hermione qu'elle n'irait plus jamais seule dehors car elle comptait bien revoir Blacky quand elle en aurait l'occasion. Elle avait aussi bon espoir que le chien la protégerait si elle devait croiser Sirius Black.

Ils s'installèrent dans leurs sacs de couchage. Quelques minutes après les lumières s'éteignirent et les quatre amis entendirent des voix à côté d'eux quelques instants plus tard.

Percy : Vous l'avez repéré ?
Dumbledore : Non, pas encore. Et ici, tout va bien ?
Percy : Nous avons la situation en main, Monsieur le Directeur.
Dumbledore : Très bien. Il serait inutile de les faire sortir maintenant. J'ai trouvé un gardien temporaire pour remplacer la grosse dame. Vous pourrez ramener les élèves dans la tour de Gryffondor dès demain.
Percy : Et la grosse dame, Monsieur le Directeur ?
Dumbledore : Elle se cache dans une carte de géographie au premier étage. Apparemment, elle a refusé de laisser entrer Black sans le mot de passe, alors, il l'a attaquée. Elle est encore très choquée, mais dès qu'elle se sera calmée, je demanderai à Mr Rusard de la restaurer.

Ils entendirent le grincement de la porte qui s'ouvrait à nouveau, puis d'autres bruits de pas qui s'approchaient.

Rogue : Monsieur le Directeur ?

Amber resta parfaitement immobile.

Rogue : Le deuxième étage a été entièrement fouillé. Il n'y est pas. Et Rusard a inspecté les sous-sols, rien là-bas non plus.
Dumbledore : Et la tour d'astronomie ? La pièce du professeur Trelawney ? La volière ?
Rogue : Tout a été fouillé.
Dumbledore : Très bien, Severus. Je ne m'attendais pas à ce que Black traîne dans les parages.
Rogue : Avez-vous une idée de la façon dont il est entré ?
Dumbledore : J'en ai beaucoup et elles sont toutes aussi invraisemblables les unes que les autres.

Amber le plus naturellement possible se retourna vers les voix et ouvrit légèrement les yeux. Elle ne voyait que le dos de son père mais elle pouvait voir Percy et Rogue plus particulièrement qui semblait furieux.

Rogue : Vous vous souvenez de la conversation que nous avons eue, Monsieur le Directeur, juste avant le... le début du trimestre ?

Amber avait l'étrange impression que Rogue retenait ce qu'il voulait dire, sûrement parce que Percy était à côté.

Dumbledore : Je m'en souviens, Severus.

Amber frissonna malgré elle. Son père employait ce ton de voix lorsqu'elle s'apprêtait à dépasser les bornes.

Rogue : Il paraît... presque impossible que Black ait pu pénétrer dans l'école sans une complicité interne. Je vous ai fait part de mes inquiétudes lorsque vous avez nommé...
Dumbledore : Je ne crois pas que qui que ce soit dans ce château ait aidé Black à y entrer. Il faut que j'aille voir les Détraqueurs, à présent. Je leur ai dit que je les préviendrais quand nos recherches seraient terminées.
Percy : Ils n'ont pas proposé de nous aider, Monsieur le Directeur ?
Dumbledore : Oh, si. Mais je puis vous affirmer qu'aucun Détraqueur ne franchira jamais l'enceinte de ce château tant que j'en serai le directeur.

Percy paraissait quelque peu désarçonné. Dumbledore s'apprêta a quitter la Grande Salle mais Rogue le retint encore quelques secondes.

Rogue : Je me dois de vous signaler que j'ai surpris votre fille rentrer bien plus tard que l'heure autorisée en vigueur. Avec Black qui est dans les environs il faudrait la dissuader de se promener seule lorsqu'elle est à l'extérieur du château. Ce serait même plus simple si vous lui interdisiez complètement.

Amber retint son souffle.

Dumbledore : Elle est assez responsable pour se rendre compte elle-même de ce qu'elle ne peut plus faire à présent. Je lui ai déjà interdit tant de choses, une de plus et elle explosera. Nous n'avons tous les deux pas envie que l'épisode de la Forêt interdite se reproduise, n'est-ce pas Severus ?

Le visage de Rogue se crispa.

Rogue : Vous avez raison.
Dumbledore : Très bien.

Cette fois-ci le père d'Amber partit de la grande salle. Amber était véritablement soulagée. Elle aurait obéit à son père s'il lui avait demandé ça, mais elle ne savait pas ce qu'elle aurait fait juste après lui voir dit ça. Rogue et Percy ne restèrent pas non plus là très longtemps. Les quatre amis se regardèrent alors se demandant se qu'il venait de se passer.

***

Les jours qui suivirent McGonagall annonça officiellement à Harry que Black en avait après lui. De plus, le premier match de Quidditch de l'année approchait à grands pas, mais les Gryffondor eurent la mauvaise surprise d'apprendre que leur premier match ne se ferait pas contre les Serpentard mais les Poufsouffle. Apparemment Drago, leur attrapeur, n'avait pas encore totalement récupéré, ce dont tout le monde savait que c'était faux car Amber aussi atteint que Drago se portait comme un charme.

La veille du match le temps était très mauvais. En arrivant au cours de Défense contre les Forces du mal ils se rendirent compte que c'était le professeur Rogue qui allait assurer le cours car Lupin était souffrant. Harry, arrivé en retard de dix minutes, se fit retirer dix points. Hermione s'indigna lorsque le professeur dit qu'ils allaient étudier les loups-garous alors qu'ils n'en étaient même pas encore à là dans le programme. Amber trouvait cela très étrange aussi.

Le cours se passa donc très mal. Pour défendre Hermione, Ron répondit au professeur Rogue qui lui mit une retenue. Il dénigra par la suite la méthode d'enseignement de Lupin qui mettait de bonnes notes trop facilement à son goût. A la sortie du cours ils se demandaient vraiment pourquoi il détestait Lupin à ce point. Amber pensait qu'il y avait beaucoup plus derrière cette histoire de collégiens.

Le jour du match le temps était des plus mauvais. Une pluie cinglante ainsi que des vents violents s'abattaient sur le terrain. Dans les tribunes Amber faisaient du mieux qu'elle le pouvait pour se protéger de la pluie pour ne pas attraper froid idiotement. Le match avait commencé et on ne voyait pas grand chose.

Hermione : Tu vois le vif d'or ?
Amber : Il faudrait que je me concentre, mais là avec ces gouttes qui vont dans mes yeux c'est compliqué. Je ne vois même pas comment Harry peut faire avec ses lunettes !
Hermione : Dubois va sûrement demander un temps mort. Vous pensez que si j'utilise Impervius sur ses lunettes ça marchera ?
Ron : Hermione, tu es une génie.

Hermione lui adressa un sourire puis appliqua son plan à exécution lorsque Dubois demanda un temps mort. Une fois le match reprit Harry se débrouillait beaucoup mieux. Au plus grand effroi des Gryffondor Cédric Diggory, l'attrapeur des Poufsouffle, fonça dans une direction.

Amber : Ça y est ! Il est là ! Il a vu le vif d'or !

Dubois cria à Harry de poursuivre Cédric. Mais c'est là que quelque chose d'impensable se produisit : une centaine de Détraqueurs venaient d'envahir le terrain. L'air se fit glacial et le vent cessa de mugir. Amber se rapprocha du bord de la tribune complètement hypnotisée. Alors qu'il était à quinze mètres du sol, Harry tomba de son balai. Grâce à l'intervention de son père il atterrit doucement au sol inconscient. Elle entendit son père en train d'exposer sa colère. Elle continuait de regarder les Détraqueurs. L'un se tourna vers elle. A une vitesse fulgurante celui-ci se positionna juste devant elle et ouvrit la bouche. Amber se sentit défaillir et commença à entendre des voix :

- Oui... c'est bien... laisse-toi faire...
- Non ! Non !
- Accepte et je te protégerai à sa place...
- NE CÈDE PAS !

À l'entente de ces mots prononcés plus forts que les autres Amber s'empara de sa baguette avec beaucoup de difficulté et jeta un sort de répulsion sur le Détraqueur qui s'en prenait à elle. Par la suite Dumbledore chassa tous les Détraqueurs du stade en utilisant un sortilège.

Hermione : Amber ! Amber !

Son amie la secouait.

Hermione : Amber ? Tu te sens bien ? I-il était en train de d'attaquer ! J'ai cru qu'il allait te faire son baiser fatal, mais tu l'as repoussé. Comment ?

Ron poussa Hermione.

Ron : Pose tes questions plus tard ! Là elle est complètement livide. Il faut l'emmener à l'infirmerie !

La fille du directeur était toujours dans une sorte de transe.

Amber : « Ne cède pas »...
Hermione : Qu'est-ce que tu dis ?

Ses jambes se dérobèrent sous ses pieds. Ses amis la rattrapèrent juste à temps. Le professeur McGonagall qui avait vu la scène de loin venait juste d'arriver.

McGonagall : Il faut la conduire à l'infirmerie, tout de suite.
Hermione : C'est ce que nous nous apprêtions à faire professeur.

Tant bien que mal ils aidèrent Amber à marcher sous la surveillance du professeur de Métamorphoses. Sur le chemin ils croisèrent le professeur Rogue.

Rogue : Que s'est-il passé ?
McGonagall : Un Détraqueur s'en ai prise à elle. Et heureusement par je ne sais quel miracle elle a réussi à le repousser.
Rogue : Vous voulez dire que parmi tous les Détraqueurs présents dans le stade seul un a décidé de s'en prendre spécifiquement à Miss Dumbledore ?
McGonagall : C'est très étrange je l'admets mais nous discuterons de cela plus tard. Pour l'instant nous devons l'emmener à l'infirmerie tout comme Dumbledore est en train de le faire pour Harry.

Il hocha la tête puis ils arrivèrent à l'infirmerie où Hermione et Ron installèrent Amber dans un lit. Mme Pomfresh était encore au chevet de Harry avec Dumbledore. Celui-ci voyant sa fille quitta le chevet de Harry pour aller vers son lit.

Dumbledore : Mais que s'est-il passé ?

Hermione et Ron expliquèrent au directeur le plus précisément possible ce qu'il s'était passé.

Dumbledore : C'est absolument inacceptable ! Ils savent très bien que l'enceinte du château leur est interdite ! Harry a été pris d'un malaise en les voyant, mais l'un d'entre eux a délibérément attaqué Amber. C'est inadmissible ! Je vais de ce pas leur dire ma façon de voir les choses !

Amber ne l'avait jamais vu aussi furieux. Il s'en alla laissant les deux professeurs et leurs élèves.

McGonagall : Nous devons réunir nos maisons. Vous pouvez rester ici Miss Granger et Monsieur Weasley. Veillez sur vos camarades.

Amber avait beau ne rien dire depuis tout à l'heure, elle comprenait tout ce qui se passait bien qu'elle n'avait qu'une seule chose en tête : ce qu'elle avait entendu. Alors que les deux professeurs étaient en train de partir, Amber prononça enfin quelques mots :

Amber : Ne cède pas...

Le professeur Rogue se retourna.

Rogue : Qu'a-t-elle dit ?
Hermione : « Ne cède pas ». Depuis qu'elle a été attaquée elle n'a plus que ces mots à la bouche.

Le professeur restait immobile.

McGonagall : Vous savez ce que cela signifie Severus ?

Il se tourna vers sa collègue.

Rogue : Je n'en ai pas la moindre idée. Partons, nous n'avons plus rien à faire ici.

Ils partirent. Madame Pomfresh vint vers Amber quelques secondes plus tard.

Pomfresh : On a pas idée de mettre des Détraqueurs aux alentours ! Heureusement tu n'as rien de grave, juste une énorme baisse d'énergie. Prends donc cette tablette de chocolat. Mange-la en entière cela te redonnera des forces !

Elle prit sa tablette et la mangea de bon cœur pendant qu'elle repartait vers Harry. Hermione resta à ses côtés tandis que Ron alla au chevet de Harry.

Amber : Les voix que j'ai entendu, c'était les mêmes...
Hermione : Comment ça les mêmes ?
Amber : Les mêmes que dans mon cauchemar...

Elle lui expliqua la très courte « conversation » qu'elle avait entendu.

Hermione : Donc quelqu'un voulait qu'un autre rejoigne son camp mais une autre personne ne le voulait pas et le supplier de ne pas le faire, c'est ça ?

Son amie hocha la tête.

Hermione : Il n'y avait pas de troisième voix ?
Amber : Non, toujours pas...
Hermione : C'est quand même bizarre... Dès qu'il se passe quelque chose d'anormale cela se rapporte toujours à ces deux personnes. Amber, tu dois les connaître, sinon jamais l'épouvantard n'aurait pris cette forme et cette voix.
Amber : Je le sais bien Hermione, je le sais bien...

Elle avait beau le savoir, elle ne savait pas qui étaient ces personnes.

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