III - Chapitre 11 : Black...y ?
Les deux filles étaient encore bouleversées, les garçons faisaient ce qu'il pouvait pour les réconforter mais eux aussi étaient extrêmement triste. Le soleil commençait à disparaître à l'horizon, ils ont donc décidé de rentrer au château. Les filles s'étaient légèrement calmées, elles ne pleuraient plus mais avaient encore des soubresauts.
Mais il y eut un problème sur le chemin du retour. Croûtard, qui était dans la poche de Ron, commença à s'agiter.
Ron : Croûtard, reste tranquille !
Le rat continuait de se débattre comme un dément. Ron s'arrêta à nouveau et s'efforça de maintenir Croûtard au fond de sa poche.
Ron : AÏE ! il m'a mordu !
Hermione : Ron, tais-toi. Fudge peut arriver d'un moment à l'autre...
Ron : Il refuse... de... rester tranquille... Mais qu'est-ce qu'il a ?
Amber ne comprit pas, jusqu'à que Harry pointa du doigt plus loin. Devant eux s'avançait Pattenrond.
Hermione : Pattenrond. Non, va-t'en ! Va-t'en !
Il continua de s'approcher.
Ron : Croûtard ! NON !
Le rat avait réussi à se glisser entre les doigts de Ron. Il sauta sur le sol et fila. Pattenrond se lança à sa poursuite et Ron courut après son rat qui fuyait dans l'obscurité. Ils étaient censés être discrets, c'était raté.
Hermione : Ron !
Ils se lancèrent donc à sa poursuite. Amber remarqua qu'ils prenaient le chemin du Saule Cogneur. Ils rattrapèrent Ron qui avait réussi à récupérer son rat. Ils étaient beaucoup trop proches du Saule Cogneur pensa Amber.
Amber : Dépêchons-nous de rentrer. Mon père ou le ministre peuvent nous attraper à tout moment. Et puis, de toute façon il ne faut pas rester ici, sinon...
Amber n'eut pas le temps de terminer sa phrase, car elle remarqua quelque chose dans l'obscurité tout comme Harry.
Amber : Blacky ? Mais qu'est-ce que tu...
Encore une fois, elle ne put pas terminer sa phrase car Blacky se jeta sur Harry dans une intention absolument pas amicale. Harry tomba au sol sous le poids du chien. Blacky, emporté par son élan, roula plus loin. Une fois rétabli, il se retourna pour se jeter une nouvelle fois sur Harry. Alors que Harry tentait tant bien que mal de se relever, Amber se mit devant lui pour empêcher le chien de s'en prendre à lui.
Amber : Arrête ! C'est mon ami !
Amber ne comprenait pas ce qu'il lui prenait. Mais alors qu'elle croyait qu'il fonçait sur Harry, il dévia sa trajectoire pour se jeter sur Ron qui protégea par réflexe son visage avec son bras. Il tomba donc au sol, Blacky lui mordant le bras et commençant à l'entraîner vers l'arbre. Il se passait tellement de choses en même temps qu'Amber ne savait plus où donner de la tête. Elle analysa vite un danger beaucoup plus important que Blacky.
Amber : L'ARBRE ! COUCHEZ-VOUS !
Amber se jeta sur le côté pour éviter un coup du Saule Cogneur, mais Harry et Hermione ne réagirent pas assez vites. Ils reçurent un coup mais ils étaient à présent hors de danger de l'arbre. Pour Amber, c'était une toute autre histoire. Dans sa roulade, elle s'était encore plus rapprochée du Saule Cogneur. Elle était plus proche du tronc de l'arbre que hors de portée des branches. Elle vit le chien emmener Ron dans un trou situé au niveau des racines. C'était donc là d'où il venait à chaque fois.
Hermione : Amber ! Viens de notre côté !
Elle ne pouvait pas. Amber avait déduit qu'elle avait beaucoup plus de chances de s'en sortir en allant vers le trou que vers ses amis. Si elle se retournait, elle ne pourrait plus prévoir les coups. Elle devait rester face à l'arbre et avancer aussi vite que possible tout en évitant les attaques de l'arbre.
Elle remercia son père de lui avoir pris des cours de danse.
Il était vrai qu'Amber n'avait pas d'endurance, par contre elle avait une agilité hors pair. Elle savait sauter, faire des roulades et se rattraper rapidement et sans se faire mal. C'est ce qui la sauva. C'est grâce à toutes ses années d'entraînement qu'elle parvint à éviter toutes les branches pour se jeter tête la première dans le trou. Mais maintenant, elle était épuisée. Elle était dans un tunnel.
Amber se décida vite. Elle ne savait pas si ses amis allaient la rejoindre, mais elle devait aider Ron. Elle était sûre que le chien l'écouterait. Elle voulait comprendre pourquoi il avait agit comme ça. Elle s'engagea donc dans le tunnel.
Elle utilisa sa baguette pour faire de la lumière. Au bout d'une pente, Amber vit une lueur qui filtrait à travers une petite ouverture. Amber s'y faufila et elle découvrit une pièce poussiéreuse dans laquelle régnait un désordre indescriptible. Le sol était couvert de taches, tous les meubles étaient cassés et les fenêtres étaient obstruées par des planches. Elle chercha Ron du regard et elle le vit adosser à un lit à baldaquin la jambe formant un angle inquiétant. Elle se précipita vers lui.
Amber : Nom de nom ! Ron ! Tu te sens bien ?
Ron : Le chien, derrière toi !
Elle se retourna pas autant effrayé que Ron. Le chien les regardait d'un air méfiant.
Amber : Mais pourquoi tu t'en es pris à Ron ? C'est pas bien Blacky !
Ron : Blacky ? Tu connais ce chien ?
Amber : Oui, je l'ai rencontré quand vous étiez à Pré-au-lard. Je viens tout le temps le voir lorsque vous êtes là-bas maintenant. Mais je n'avais aucune idée qu'il venait d'ici.
Elle regarda le chien en fronçant des sourcils.
Amber : Il est très gentil d'habitude. Mais je dois bien avouer que c'est ça qui est extrêmement particulier... Il semble comprendre tout ce que je dis et il agit toujours en conséquence. Parfois, j'ai l'impression de m'adresser à un véritable être humain.
Le chien remua les oreilles. Puis, à la stupeur des deux amis, il sourit à pleine dents. Un sourire tout ce qu'il y a de plus humain.
Blacky : Tu as bien raison Amber.
Amber se pétrifia sur place. Elle était pétrifiée car le chien venait de parler, mais en plus parce qu'elle avait reconnu la voix.
Amber : Ce n'est pas possible... V-vous êtes u-un...
Blacky : Un Animagus oui.
Sous les yeux horrifiés des deux amis, Blacky entama sa transformation en être humain. Ron le reconnut.
Ron : C-c'est S-Sirius B-B-Black !
Amber : C'est pour ça que le chien comprenait tout ! C'est pour ça que vous saviez mon nom dans la tour Gryffondor ! Mais aussi...
Amber regarda les yeux de Sirius Black. C'était les mêmes que ceux de son Animagus.
Amber : Mais aussi pour ça que vous vous êtes excusé juste avant de me pousser. Vous étiez réellement désolé...
Black : Tout comme je suis désolé maintenant d'avoir sans le vouloir casser la jambe de ton ami.
Ron : Amber, mais t'es complètement malade ? Tu sympathises avec lui ou je rêve ? Il veut tuer Harry je te signale !
Amber regarda Ron.
Amber : Mais il ne l'a pas fait Ron... Il a aussi eu de multiples occasions de me tuer, moi, fille de l'ennemi de Voldemort, mais il ne l'a pas fait. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça, mais il ne veut pas tuer.
Sirius Black soupira.
Black : Je dois malheureusement dire que sur ce dernier point tu as tort Amber. Ce soir, il va y avoir un mort. Mais avant ça, Harry doit arriver.
Avant qu'Amber ne puisse dire quoi que ce soit, Pattenrond arriva dans la pièce pour s'allonger sur le lit à baldaquin. Quelques secondes plus tard suivirent Hermione et Harry qui se dirigèrent tour de suite vers leurs amis sans voir Black.
Hermione : Ron... Comment tu te sens ?
Harry : Où est le chien ?
Ron : Ce n'est pas un chien. Harry, c'est un piège...
Harry : Quoi ?
Amber : Il veut dire que le chien est un réalité un Animagus. Et cet Animagus n'est autre que Sirius Black.
Ils se retournèrent en même temps pour voir Sirius Black pointer la baguette de Ron vers eux pour les désarmer en même temps. Amber remarqua qu'il ne l'avait pas fait pour elle. Elle était la seule à avoir encore sa baguette.
Black : Je pensais bien que tu viendrais aider ton ami. Ton père aurait fait la même chose pour moi. Très courageux de ta part de ne pas être allé chercher un professeur. Je t'en suis reconnaissant... Ça va rendre les choses beaucoup plus faciles...
Amber et Hermione eurent toutes les peines du monde à retenir Harry de se jeter sur lui.
Ron : Si vous voulez tuer Harry, il faudra nous tuer aussi !
Ce n'est pas logique pensa Amber. Pourquoi tuerait-il Harry maintenant alors qu'il pouvait le faire à n'importe quelle occasion ? Black regarda Ron qui essayait de se relever et lui parla d'une voix douce.
Black : Allonge-toi. Tu vas te faire encore plus mal à la jambe.
Ron : Vous m'avez entendu ? Vous devrez nous tuer tous les quatre.
Black : Il n'y aura qu'un seul meurtre, ce soir.
Mais pourquoi souriait-il ?
Harry : Et pourquoi ça ? Vous n'avez pas eu ce genre de scrupule, la dernière fois. Vous n'avez pas hésité à tuer tous ces Moldus pour assassiner Pettigrow... Qu'est-ce qui se passe, vous vous êtes ramolli, à Azkaban ?
Hermione : Harry ! Tais-toi !
Harry : IL A TUÉ MON PÈRE ET MA MÈRE !
Amber ne parlait pas car elle réfléchissait au comportement du malfaiteur. Elle était donc beaucoup moins concentrée pour retenir Harry, et sur un brusque coup de sa part, Hermione et elle le relâchèrent. Avec horreur elle le vit se mesurer à mains nus à Sirius Black qui n'avait pas tenté de lui jeter un sort, sûrement trop surpris pour réagir. Au début, Harry avait le dessus, mais le voyant en train de se faire étrangler Hermione donna un coup de pied à Sirius Black pour le faire lâcher Harry, ce qui marcha. Il avait par la même occasion lâché les baguettes des amis d'Amber, que Hermione et Harry s'empressèrent de récupérer. Harry se retourna immédiatement la baguette pointée vers le fugitif.
Black : Tu vas me tuer, Harry ?
Harry : Vous avez tué mes parents.
Sa voix tremblait, mais pas sa main.
Black : Je ne le nie pas. Mais si tu connaissais toute l'histoire...
Harry : Toute l'histoire ? Vous les avez vendus à Voldemort, c'est tout ce que je sais !
Black : Il faut que tu m'écoutes. Tu le regretteras si tu ne le fais pas... Tu ne comprends pas...
Harry : Je comprends beaucoup mieux que vous ne le croyez. Vous, vous ne l'avez jamais entendue, ma mère... ma mère qui essayait d'empêcher Voldemort de me tuer... Et c'est vous qui avez fait ça... C'est vous...
Pattenrond fit une chose qui sidéra tout le monde, il s'allongea à la place du cœur de Sirius Black. Il essaya de le repousser.
Black : Va-t'en.
Amber ne sût pas d'où lui venait cette certitude, mais elle était sûre que Sirius Black était innocent. Elle ne savait pas pourquoi, c'était le même instinct qui lui avait fait dire que Rogue ne voulait pas voler la pierre philosophale. Peut-être qu'elle pensait qu'un véritable criminel s'en ficherait de la vie d'un chat, ou même qu'un chat ne protégerait pas un homme sans lui faire confiance. En tout cas, elle connaissait Sirius Black, sous le nom de Blacky certes, mais jamais il ne lui avait paru méchant. Il devait s'expliquer, il fallait qu'il s'explique pour que tout le monde puisse mieux comprendre. C'est pour cela qu'elle se plaça entre lui et la baguette de Harry, tout en pointant sa baguette vers son ami.
Amber : Ne fais pas ça Harry.
Ses amis la regardèrent d'un air stupéfait.
Harry : Bouge de là tout de suite !
Hermione : Amber ! Mais qu'est-ce que tu fais ?!
Amber : Je protège un innocent.
Harry s'énerva.
Harry : Mais tu es devenue complètement folle ?! C'est un criminel, un meurtrier ! Il a tué mes parents !
Amber : Il n'a jamais été prouvé que c'est lui qui a jeté le sort causant tous ces morts. Il a été déduit que c'était lui car il était le seul vivant parmi les morts. Et puis... pour tes parents Harry il faut que tu le laisses s'expliquer.
Harry : Mais je rêve !
Hermione : Amber... P-pourquoi ?
Amber se tourna vers Hermione.
Amber : J-j'ai un pressentiment. Le même qui me disait que Rogue était innocent alors que vous pensiez tous que c'était lui qui voulait voler la pierre philosophale.
Hermione : Mais tu ne le connais pas !
Amber : Justement si ! Je le connaissais sous sa forme de chien, je l'appelais Blacky et je lui rendais visite à chaque fois que vous alliez à Pré-au-lard ! Il a toujours été très gentil avec moi, il a veillé sur moi et consolé ! Je lui ai dis mon nom et il n'a pas tenté ne serait-ce qu'une seule seconde de me tuer, sachant qu'on était éloigné de tout ! Alors je vous le demande, pourquoi le ferait-il maintenant ?
Hermione semblait décontenancée. Mais Harry malgré le discours d'Amber n'avait pas perdu son objectif.
Harry : Tu as complètement perdu la tête Amber, je ne sais pas ce qu'il t'a mis dans la tête mais tu n'es plus toi-même. Désolé.
Il jeta le sort de désarmement sur Amber avec une telle force qu'elle se retrouva projeter à l'autre bout de la pièce complètement sonnée. Elle avait entendu Hermione criait et maintenant elle entendait Sirius Black qui était en train de parler à Harry comme si sa voix était très lointaine.
Black : Amber ! Harry, c'est toi qui est devenu fou ! Elle... fragile !... amis... tu...
Harry : Je... de vous !
Amber comprenait de moins en moins ce qu'il se passait. Sans s'en rendre compte, elle perdit connaissance.
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