II - Chapitre 9 : Fin d'année
Quelques secondes après l'évanouissement d'Amber le professeur Rogue et McGonagall arrivèrent.
McGonagall : Non ! Pas elle !
Les deux professeurs se penchèrent sur elle.
Rogue : Elle n'est pas pétrifiée, juste évanouie.
La directrice des Gryffondor poussa un soupir de soulagement puis remercia Fumseck de les avoir prévenu. Elle regarda le mur et ses yeux s'écarquillèrent en voyant le nouveau message qu'il y était inscrit :
Son squelette reposera à jamais dans la Chambre.
McGonagall : Vous avez vu ça Severus ?
Il hocha gravement la tête.
Rogue : Amber a dû vouloir s'interposer pour empêcher ça. Mais malheureusement ce que nous craignions est arrivée, il a enlevé quelqu'un.
McGonagall : Et cette personne doit être Ginny Weasley, c'était la seule avec Amber qui ne s'est pas présentée aux cours ce matin. Quoi qu'il en soit Poudlard n'est plus un lieu sûr. Je vais tout de suite dire aux élèves de rentrer directement dans leur dortoir et aux professeurs de se réunir.
Rogue : Très bien. Pendant ce temps je la conduirai à l'infirmerie.
Il s'exécuta. Il prit la petite Dumbledore dans ses bras et la conduisit à l'infirmerie pendant que le professeur McGonagall ordonnait aux élèves de rentrer immédiatement dans leur dortoir et aux professeurs de se réunir. Madame Pomfresh la prit tout de suite en charge et l'installa dans un lit. Rogue se rendit alors dans la salle des professeurs où McGonagall expliqua tout ce qui venait de se passer. Mais personne ne savait que Harry et Ron étaient cachés dans la penderie juste à côté. Ils apprirent que Ginny avait été emmenée dans la Chambre des Secrets et qu'Amber avait certainement due affronter l'héritier de Serpentard mais qu'elle avait été vaincue. Lockhart arrivé en retard se vit remettre la tache de trouver la chambre des Secrets et de défaire le monstre qu'il s'y trouvait pour sauver Ginny, cette décision n'avait pas l'air de le réjouir. McGonagall conclut en disant que les élèves prendront le Poudlard Express dès demain pour rentrer chez eux.
Les garçons retournèrent après dans leur dortoir où McGonagall annonça de façon officielle ce qu'il s'était passé. Les garçons décidèrent dès le soir même d'aller prêter main forte à Lockhart pour délivrer Ginny. Ils allèrent donc ensemble aux toilettes de Mimi Geignarde et Harry réussit à ouvrir la voie menant à la Chambre des Secrets...
Amber fit un cauchemar. Elle vit Harry dans une pièce extrêmement bizarre avec Ginny au sol mal en point et un garçon qui était Tom Elvis Jedusor. Amber se souvint d'un seul coup que c'était le véritable nom de Voldemort qui était un pseudonyme. Harry dut combattre le basilic mais il fut aider par Fumseck qui lui apporta le choixpeau qui contenait une épée en argent. Harry réussit à battre le basilic mais celui-ci avait réussi à lui planter un de ses crochets. Il le retira mais le poison faisait son effet. Fumseck le sauva alors en versant des larmes sur le bras de Harry qui se sentit tout de suite mieux. Il détruisit ainsi le journal de Jedusor grâce au crochet. Jedusor hurla de douleur et c'est à ce moment-là qu'Amber se réveilla.
Amber ne chercha pas à comprendre grand chose. Elle ne savait pas l'heure qu'il était mais elle se dirigea tout de suite vers le bureau du professeur McGonagall bien qu'elle avait entendu Madame Pomfresh lui ordonnait de s'arrêter. Elle entra sans avoir pris le temps de frapper.
Amber : Depuis le début c'est Voldemort ! Il a pris le contrôle de Ginny pour...
Elle s'était arrêtée car le professeur McGonagall n'était pas seule. Il y avait Arthur et Molly Weasley ainsi que son père.
Amber : Papa !
Elle le serra dans ses bras.
Dumbledore : Moi aussi je suis content de te revoir Amber, mais peux-tu nous raconter ce qu'il s'est passé ?
Elle hocha la tête et n'eut même pas le temps d'ouvrir la bouche que Ron, Harry, Ginny accompagnés de Lockhart complètement perdu entrèrent à leur tour.
Molly : Ginny !
Elle se précipita sur sa fille pour la serrer dans ses bras avec son mari. Amber quant à elle prit ses amis dans ses bras.
Amber : Merci vous n'avez rien ! J'ai fait un rêve horrible où je te voyais combattre le basilic Harry ! Tu étais sur le point de mourir mais Fumseck t'a soigné !
Harry était surpris.
Harry : Mais... c'est exactement ce qu'il s'est passé Amber... Comment peux-tu...
Dumbledore : Allons, que tout le monde reste calme et que chacun nous explique ce qu'il s'est passé. Si j'ai bien compris la première partie de l'histoire se passe avec toi Amber.
Amber était encore perdue par ce que Harry venait de lui dire, mais elle commença à raconter ce qu'il lui était arrivé.
Amber : C'est très compliqué, mais je vais essayer de simplifier. Tout ça à commencer lorsque Harry a découvert un journal dans les toilettes. Lorsque je l'ai pris en main j'ai senti qu'il était maléfique d'une façon ou d'une autre, et puis... j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part. Ensuite le journal a disparu et c'est hier que j'ai fait le lien. Ginny l'avait en sa possession et je ne sais par quel moyen mais ce journal la contrôlait, ce n'est absolument pas de sa faute mais celle du journal qui je l'ai compris en me réveillant qu'il appartenait à Voldemort, de son vrai nom Tom Elvis Jedusor. Hier j'ai tenté de retrouver Ginny mais trop tard, elle était une nouvelle fois sous l'emprise du journal. J'ai tenté de l'arrêter mais il a appelé son monstre, le basilic. Je suis sûre qu'Hermione l'avait compris avant de se faire pétrifier, c'est pour ça qu'elle avait un miroir ! En tout cas je n'ai rien pu faire et sans Fumseck pour me sauver je ne sais pas ce qu'il serait advenu de moi.
Le phénix qui était arrivé en même temps que les garçons se posa sur son épaule et frotta sa tête contre la sienne.
Amber : Merci beaucoup mon grand.
Dumbledore : Maintenant la véritable question est comment Ginny a-t-elle pu s'emparer du journal en premier lieu.
Ginny : Je pensais que c'était maman qui me l'avait donné parce que c'était dans mon tas de livres scolaires. Après je sais pas... j'ai commencé à écrire dedans et puis j'ai commencé à avoir des trous de mémoires et c'était à chaque fois qu'il y avait une agression... Je suis vraiment désolée !
McGonagall : Voyons, ce n'était pas de votre faute Ginny.
Dumbledore : Des sorciers plus âgés et plus avisés que toi ont été aveuglés par Lord Voldemort. Maintenant j'aimerais savoir jeunes hommes comment vous avez sauvé Miss Weasley.
Harry prit une grande inspiration et commença. Il parla en continu pendant quinze minutes. Il expliqua que malgré les interdictions ils avaient décidé de sortir du dortoir et d'aller dans les toilettes de Mimi Geignarde la où se trouvait le passage menant à la chambre des Secrets. En bas Harry s'était retrouvé séparer des autres et il était donc parti à la recherche de Ginny seul. Plus il parlait plus Amber se rendait compte qu'elle avait rêvé exactement de ce qu'il s'était passé. Il avait donc trouvé Ginny et la forme humaine de Tom Jedusor qui se servait de l'essence vital de Ginny pour prendre une forme. Il lui a ensuite révélé son autre nom : Voldemort. Il a invoqué le basilic et c'est là que Fumseck est apparu et il donna le choixpeau à Harry. Celui-ci ne savait pas quoi faire dans un premier temps mais c'est en appelant l'aide qu'une mystérieuse épée est apparue dans le chapeau. Grâce à celle-ci il a pu tuer le basilic mais au passage un crochet du serpent s'était planté dans son bras. Il l'a retiré et ensuite Fumseck l'a soigné. C'est là qu'il a eu l'idée d'utiliser le crochet pour « tuer » le journal, ce qui a fonctionné. Ginny sauvée ils sont tous remontés ensemble pour arriver dans ce bureau.
Un silence s'ensuivit à la déclaration de Harry.
Dumbledore : Bien, tout ce qui compte maintenant c'est que cette histoire est finie. Il faut que tout le monde se repose en particulier Miss Weasley qui devrait aller immédiatement à l'infirmerie. Cette épreuve a été terrible pour elle. Il n'y aura aucune sanction.
Il s'avança vers la porte et l'ouvrit.
Dumbledore : Du repos, voilà ce qu'il lui faut, et peut-être une grande tasse de chocolat. Je trouve qu'il n'y a rien de tel pour remonter le moral. Madame Pomfresh n'est pas encore couchée. Elle est en train d'administrer le philtre de mandragore. Je crois que les victimes du Basilic vont bientôt se réveiller.
Ron : Alors, Hermione va bien !
Dumbledore : Il n'y aura pas de séquelles.
Mrs Weasley accompagna Ginny à l'infirmerie en compagnie de son mari.
Dumbledore : Ma chère Minerva, je crois que tout cela mérite un bon festin. Puis-je vous demander d'aller prévenir les cuisines ?
McGonagall : D'accord.
Elle s'en alla. Dumbledore félicita les deux garçons pour leur courage en leur disant que parfois il était bon d'enfreindre les règles et leur attribua chacun deux cents points. Ils recevraient aussi une récompense pour service rendu à Poudlard. Amber était très contente pour eux. Ensuite il s'intéressa au professeur Lockhart qui n'avait rien dit depuis le début.
Dumbledore : Mais j'ai l'impression que l'un d'entre nous reste bien silencieux sur le rôle qu'il a joué dans cette dangereuse aventure. Pourquoi êtes-vous si modeste, Gilderoy ?
Amber trouvait cela également bizarre qu'il ne se soit pas déjà attribué les mérites.
Ron : Professeur Dumbledore, il y a eu un petit accident dans la Chambre des Secrets. Le professeur Lockhart...
Lockhart : Je suis professeur ? J'imagine que je devais être très mauvais, non ?
Amber écarquilla les yeux.
Ron : Il a essayé de jeter un Sortilège d'Amnésie et la baguette s'est retournée contre lui.
La petite Dumbledore éclata de rire.
Amber : C'est pas vrai ! Je savais qu'il n'était pas doué mais à ce point ?
Dumbledore : Voyons Amber, ne te moque pas (Amber put tout de même apercevoir l'esquisse d'un sourire sur son visage). C'est juste pas de chance, vous vous êtes assis sur votre propre épée, Gilderoy !
Lockhart : Une épée ? Je n'ai pas d'épée. Mais ce garçon en a une (il montra Harry). Il vous la prêtera sûrement.
Dumbledore se tourna vers Ron.
Dumbledore : Pourriez-vous emmener le professeur Lockhart à l'infirmerie ? J'ai encore quelques mots à dire à Harry et Amber...
Ron sortit avec Lockhart en jetant un coup d'œil inquiet à ses amis.
Dumbledore : En fait Amber, j'aimerais mieux que tu attendes dehors si cela ne te dérange pas.
Amber : D'accord.
Amber sortit donc et attendit devant la porte. Elle repensa à tout ce qui s'était passé depuis le début de l'année et pensa qu'elle était vraiment idiote de n'avoir pas fait le lien dès le début. Mais une ombre restait quand même au tableau, comment Ginny était-elle entrée en possession du journal ? Elle avait dit qu'elle croyait que c'était un livre que lui avait acheter sa mère, mais ce n'était pas le cas. Quand avait-elle pu au chemin de Traverse avoir ce livre ? Qui avait donc bien pu lui remettre ce livre sans qu'elle s'en aperçoive ?
Alors qu'elle était en train de réfléchir à cela elle entendit des pas pressés venir dans sa direction. Elle vit alors le père de Drago, Lucius Malefoy, complètement furieux accompagné d'un elfe de maison.
Amber : Je peux vous aider ?
Lucius : Dumbledore est dans cette pièce ?
Amber : Oui, mais je crains que vous allez devoir attendre car...
Il poussa Amber sur le côté et entra en trombe dans la pièce. L'elfe de maison aida Amber à se relever s'excusant à la place de son maître et le suivit ensuite dans la pièce. Amber avait remarqué que l'elfe de maison avait l'air terrifié. Amber ne voyant plus aucune raison de rester devant la porte grande ouverte entra à son tour.
Lucius : Alors ! Vous êtes à nouveau là ! Le conseil d'administration vous a suspendu, mais vous estimez que vous avez le droit de revenir à Poudlard !
Dumbledore : Voyez-vous, Lucius, les onze autres membres du conseil d'administration m'ont écrit aujourd'hui. J'ai eu l'impression d'être pris dans une véritable tempête de hiboux. Ils avaient entendu dire que la fille d'Arthur Weasley était morte et ils voulaient que je revienne immédiatement. Ils semblaient croire qu'après tout, j'étais l'homme qu'il fallait pour occuper ce poste. Ils m'ont également raconté des histoires très étranges. Plusieurs d'entre eux affirment que vous avez menacé de jeter une malédiction sur leur famille s'ils refusaient d'approuver ma suspension.
Mr Malefoy devint pâle. Son regard continuait de lancer des éclairs de fureur.
Lucius : Et alors ? vous avez réussi à mettre un terme à ces agressions ? Vous avez capturé le coupable ?
Dumbledore : En effet.
Lucius : Eh bien ? Qui est-ce ?
Dumbledore : Le même que la dernière fois, Lucius. Mais cette fois, Lord Voldemort a agi par l'intermédiaire de quelqu'un d'autre. Au moyen de ce journal intime.
Il montra le journal percé d'un trou au père de Drago. Amber remarqua que l'elfe de maison n'arrêtait pas de faire des signes à Harry. Il pointait le journal puis son maître.
Lucius : Je vois...
Dumbledore : C'était un plan judicieux. Car si Harry et Amber, ici présents, et leur ami Ron n'avaient pas découvert ce journal intime, Ginny Weasley serait sans doute apparue comme la seule coupable. Personne n'aurait jamais pu prouver qu'elle avait agi contre sa propre volonté...
Amber ne voyait pas où son père voulait en venir.
Dumbledore : Et imaginez ce qui se serait produit dans ce cas... Les Weasley sont une de nos plus éminentes familles de sorciers. Imaginez les conséquences que cette affaire aurait pu avoir sur Arthur Weasley et son Acte de Protection des Moldus si on avait découvert que sa propre fille agressait et tuait des enfants de Moldus. Heureusement que ce journal a été trouvé à temps et que les souvenirs qu'il contenait ont été effacés. Qui sait ce qu'il serait advenu dans le cas contraire ?
Mr Malefoy se força à parler.
Lucius : Heureusement, en effet.
Amber réfléchit à toute vitesse. Elle était entrée dans la boutique Fleury et Bott au moment où Arthur et Lucius se sont jetés dessus. Juste après les avoir séparés, Lucius avait rendu ses livres à Ginny.
Amber : C'était vous...
Lucius : Moi ? Comment cela ?
Harry avait compris lui aussi.
Harry : Vous ne savez pas comment Ginny est entrée en possession de ce journal intime, Mr Malefoy ?
Lucius : Pourquoi devrais-je savoir comment cette petite idiote s'y est prise pour dénicher ce journal ?
Amber : Parce que c'est vous qui le lui avez donné.
Harry : Ça s'est passé chez Fleury et Bott. Vous avez pris son vieux livre sur les métamorphoses et vous y avez glissé le journal, c'est bien cela ?
Mr Malefoy serra les poings.
Lucius : Il faudrait le prouver.
Dumbledore : Oh, personne n'y arrivera. C'est impossible, maintenant que Jedusor a été effacé du journal. Mais d'un autre côté, Lucius, je vous conseille de ne plus distribuer les vieilles fournitures scolaires de Lord Voldemort. Car si certaines d'entre elles tombaient à nouveau entre des mains innocentes, je pense qu'Arthur Weasley ferait tout pour prouver qu'elles vous appartenaient...
Amber eut un instant peur qu'il se mette à attaquer son père avec sa baguette, mais ce ne fut pas le cas.
Lucius : On s'en va, Dobby !
L'elfe de maison était donc celui que Harry leur avait tant parlé ! Depuis le début il voulait donc le prévenir que le père de Drago mijotait un mauvais coup, c'est pour cela qu'il ne voulait pas qu'il aille à Poudlard cette année. Il ouvrit brutalement la porte du bureau et fit sortir son elfe à coups de pied. Ils entendirent les cris de douleur de Dobby tandis que Lucius Malefoy s'éloignait dans le couloir.
Harry : Professeur Dumbledore, est-ce que je peux aller rendre le journal intime à Mr Malefoy, s'il vous plaît ?
Dumbledore : Bien sûr, Harry. Mais dépêche-toi, n'oublie pas qu'il y a un festin qui t'attend.
Amber ne savait pas ce que Harry avait derrière la tête mais elle était sûre que c'était une merveilleuse idée.
Dumbledore : Pendant ce temps Amber nous allons discuter. Assieds-toi donc.
Elle s'installa.
Dumbledore : Je suppose que tu te demandes toujours pourquoi Harry et toi parlez Fourchelang.
Elle hocha la tête.
Dumbledore : La raison pour laquelle Harry parle Fourchelang est simple. Lorsque Voldemort a tenté de le tuer et que le sortilège a ricoché, en même temps de lui donner cette cicatrice il a dû aussi lui transmettre un peu de ses pouvoirs.
Amber : Oui ça semble logique mais... moi ?
Dumbledore : On en vient à cette épineuse question. Pour moi, il est extrêmement peu probable que tu descendes de Serpentard, mais il est plus probable que lorsque tu étais encore qu'un bébé tu aies été confrontée toi aussi à Voldemort d'un moyen ou d'un autre.
Amber : Quoi ? Mais c'est impossible ! Je n'ai aucune cicatrice comme Harry !
Dumbledore : Je sais bien Amber mais...
Il s'arrêta dans sa phrase.
Dumbledore : Non, ce n'est rien.
Amber ne comprenait pas. Pourquoi la regardait-il avec autant d'insistance quelques instants plus tôt ?
Dumbledore : Quoi qu'il en soit j'ai entendu dire que tu avais pris ma défense, je t'en remercie, mais je m'excuse aussi que tu aies dû l'apprendre de cette façon. J'aurais aimé pouvoir t'écrire mais j'ai jugé prudent de ne rien faire pour ne pas t'attirer ses ennuis à toi aussi car on me surveillait de près.
Amber : Ce n'est rien, tout ce qui compte c'est que tu sois revenu.
Ils continuèrent un peu à discuter notamment sur les dangers évitables qu'avaient pris Amber une fois de plus puis celle-ci sorti pour se rendre au banquet qui avait lieu dans la Grande Salle bien qu'il était trois heures du matin. A peine entra-t-elle dans la salle peuplée d'élèves encore en pyjama qu'Hermione fonça vers elle.
Amber : C'est pas vrai ! Tu es réveillée !
Elle serra son amie dans ses bras.
Amber : Tu ne peux pas savoir à quel point je m'en veux de ne pas avoir compris plus tôt que c'était un basilic !
Hermione : On s'en fiche ! Vous l'avez eu c'est le principal !
Elles allèrent en bavardant vers leurs places respectives mais Amber fut interceptée par quelqu'un d'autre.
Amber : Justin !
Le garçon n'eut pas le temps de dire un mot qu'Amber le serra aussi dans ses bras. Quand elle s'écarta le Poufsouffle ne savait pas quoi dire.
Amber : Je suis contente que toi aussi tu sois rétabli !
Justin : Merci Amber, vraiment merci... et désolé aussi...
Amber : Pourquoi donc ?
Justin : Je suis désolé d'avoir cru que c'était toi et Harry qui me vouliez du mal alors que pas du tout. Je n'aurais jamais dû y croire une seule seconde, surtout pour toi. Tu es tellement gentille avec tout le monde ! Jamais je n'aurais dû croire que tu pouvais faire une chose pareille...
Amber : T'inquiète pas, je ne t'en veux pas du tout. Le passé c'est du passé, n'est-ce pas ?
Il hocha la tête en souriant. Juste avant d'arriver à leurs places Hermione fit part de ses observations à son amie.
Hermione : Il a viré au cramoisi quand tu l'as serré dans tes bras.
Amber : Vraiment ? (Elle éclata de rire) Il n'a pas l'habitude alors !
Hermione : Ce n'est pas le fait de recevoir un câlin, mais plutôt que ce soit TOI qui le fasse.
Vu l'air goguenard d'Hermione Amber fit le lien tout de suite.
Amber : Ah non faut arrêter un peu avec ça ! Tu reviens à peine que tu vois déjà des choses là où il n'y en a pas !
Hermione lui fit un clin d'œil puis elles s'installèrent avec les garçons.
Le reste de la soirée se passa merveilleusement bien. Les Gryffondor étaient assurés de leur victoire et à l'annonce du départ de Lockhart pour raisons médicales tout le monde applaudit, même à la table des professeurs. Au chemin du retour à leur salle commune, quelqu'un tapota l'épaule d'Amber qui se retourna. Elle vit avec surprise Drago qui lui tendait un papier. Après qu'Amber l'ait pris celui-ci parti. C'est une fois dans sa salle commune qu'elle le lit.
Je sais que tu es fâchée contre moi et que tu ne veux donc plus me parler alors je t'écris ce mot. Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai eu peur lorsque j'ai appris que tu avais été blessée par le basilic. Ton agression m'a totalement fait changer d'avis sur ce monstre, tu peux me croire. Je sais que mon comportement a pu te paraître outrageant, surtout par rapport à ton amie, mais je ne l'explique pas. Je suis comme ça : insupportable, mais je pense que tu me connais. Alors j'espère maintenant que tout va mieux et je te souhaite un bon rétablissement.
Drago, Ton meilleur ami.
Amber fit un sourire en coin en voyant son attention. Il était vrai qu'elle était toujours fâchée contre lui, mais un peu moins. Il n'était pas un mauvais garçon, juste un garçon insupportable.
La fin du trimestre passa très vite sous un temps et une ambiance parfaits. Il n'y avait plus de cours de Défense contre les forces du Mal et toutes menaces étaient à présent écartées. C'est donc tout de même avec tristesse qu'Amber dut dire au revoir au ses amis sur le quai de Poudlard.
Sur le quai, Harry lui passa un papier rempli de numéro.
Harry : C'est un numéro de téléphone ? Tu sais t'en servir ?
Amber : C'est pas la boîte avec une sorte de poignet que tu dois mettre à l'oreille et tu entends quelqu'un qui parle depuis l'intérieur ?
Harry et Hermione ne purent s'empêcher de laisser échapper un sourire.
Amber : Quoi ? C'est pas ça ? J'ai vu mon père s'en servir une fois pourtant...
Hermione : Si si c'est parfaitement ça, c'est juste de la façon dont tu le décris.
Harry : Il n'y a pas de problème de toute façon, tu demanderas à ton père comment t'en servir. Toi Ron j'ai déjà expliqué à ton père comment l'utiliser l'an dernier, normalement il n'y aura pas de soucis. Quoi qu'il en soit appelez-moi chez les Dursley, d'accord ? Je ne supporterai pas de passer encore deux mois avec Dudley pour seule compagnie...
Amber : On le fera t'inquiète pas, en tout cas j'essaierai si je comprends comment ça fonctionne.
Ils éclatèrent de rire. Ensuite les amis d'Amber durent monter dans le train. Depuis la fenêtre ils lui firent des signes de main.
Harry : Fais gaffe aux monstres qui rodent à Poudlard, qu'on te revoit entière à la rentrée !
Amber : Mais y'a pas de problème. Ici la magie est autorisée. En soit c'est vous qui devriez faire attention ! Surtout toi Harry, si j'ai bien compris tu es un moulin à problèmes.
Harry : Ça, je te le fais pas dire !
Le train siffla puis démarra.
Amber : Allez ! A dans trois mois !
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