II - Chapitre 8 : Ginny
Je poste la fin de ce tome 2 car je suis heureuse que mon bac de français soit enfin fini ! D'ailleurs, j'ai une mini story a raconter dans le passage, si vous voulez la lire. Disons que j'ai eu beaucoup de chance. Je ne vous fais pas attendre plus longtemps. Let's go !
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Les jours suivants furent bien mornes pour Amber. En classe elle se retrouvait assise seule à une table et elle s'inquiétait aussi énormément pour son père. Elle était aussi irritée par Drago qui n'arrêtait pas de se réjouir du départ de son père. Elle avait remarqué que celui-ci essayait de ne jamais le faire en sa présence, mais parfois il ne pouvait pas s'en empêcher pour que les regards se portent sur lui. Amber faisait preuve d'un sang-froid inimaginable.
Un soir Harry et Ron décidèrent de suivre les conseils d'Hagrid et de suivre les araignées. Ils arrivèrent à un nid d'acromentula où ils discutèrent avec Aragog, le chef du nid. Il leur expliqua que Hagrid n'y était pour rien, que ce n'était pas lui la créature que tout le monde de la Chambre des Secrets mais que le véritable monstre était la pire peur des araignées, il ne put dire son nom. Ce monstre avait réussi à tuer une jeune fille dont le corps a été retrouvé dans les toilettes. Après Ron et Harry purent s'échapper de justesse aux acromentula grâce à la réapparition miraculeuse de la voiture volante des Weasley.
Le lendemain ils racontèrent tout ça à Amber et ils parvinrent à une même conclusion : Mimi Geignarde était la fille qui avait été tué par le monstre. Ils décidèrent de lui rendre visite dès qu'ils le pouvaient, mais pour cela il fallait s'éclipser sur le chemin entre deux cours pour y parvenir.
McGonagall annonça que les examens se dérouleraient le premier juin sous les protestations des élèves. Quelques jours plus tard, elle annonça cette fois-ci une bonne nouvelle : les mandragores étaient prêtes, dès ce soir les personnes qui avaient été pétrifiés reviendront à la normale et pourraient peut-être leur apprendre qui était leur agresseur. Tout le monde explosa de joie à l'entente de cette nouvelle. Après l'annonce de cette nouvelle Ginny vint s'asseoir à côté d'eux.
Ron : Qu'est-ce qui se passe ?
Ginny ne répondit pas. Elle regardait à droite et à gauche d'un air apeuré.
Ron : Allez, vas-y, raconte.
Amber avait l'impression qu'elle s'apprêtait à dire quelque chose qu'elle ne devrait pas révéler. Elle s'adressa à Harry en évitant son regard.
Ginny : Il faut que je te dise quelque chose.
Harry : Quoi ?
Ginny semblait avoir du mal à trouver les mots qui convenaient. Amber lui prit sa main d'un air réconfortant.
Amber : Tu peux tout nous dire, ne t'inquiète pas.
Ginny ouvrit la bouche, mais aucun son n'en sortit. Harry se pencha en avant et parla à voix basse.
Harry : Ça concerne la Chambre des Secrets ? Tu as vu quelque chose ? Quelqu'un qui t'a paru suspect ?
Ginny prit une profonde inspiration, mais à ce moment précis, Percy Weasley apparut. Il avait le teint pâle et le visage fatigué.
Percy : Si tu as fini de manger, je vais prendre ta place, Ginny. Je meurs de faim. Je viens de faire une tournée d'inspection.
Ginny retira sa main de celle d'Amber et se leva d'un bond , comme si elle avait reçu une décharge électrique. Elle lança à Percy un bref regard d'effroi et s'enfuit aussitôt. Percy se laissa tomber sur la chaise libre.
Ron : Percy ! Elle s'apprêtait à nous dire quelque chose d'important !
Percy avala de travers.
Percy : Quel genre de chose ?
Ron : Je lui ai demandé si elle n'avait rien vu d'anormal et elle a commencé à dire que...
Percy : Oh, mais ça n'a rien à voir avec la Chambre des Secrets.
Ron : Comment le sais-tu ? s'étonna Ron.
Percy : Oh, si tu tiens vraiment à le savoir, heu... voilà... L'autre jour, Ginny est tombée sur moi alors que j'étais... Enfin bon, peu importe, elle m'a vu en train de faire quelque chose et, heu... je lui ai dit de n'en parler à personne. Je croyais qu'elle tiendrait parole, mais de toute façon, ce n'est vraiment rien du tout...
Percy était très mal à l'aise. Amber savait de quoi il en retournait.
Ron : Qu'est-ce que tu étais en train de faire ? Vas-y, dis-nous, je te promets qu'on ne se moquera pas de toi.
Amber : Si tu veux mon avis Ginny avait l'air beaucoup trop stressé pour nous parler de ta relation avec Pénélope Deauclair.
Percy recracha son thé et rougit.
Percy : Quoi ? Mais qu'est-ce que tu racontes ?
Amber : C'est bon de toute façon ça allait se savoir un jour ou l'autre !
Ron : Attends... tu sors avec Pénélope ? C'est pas parce qu'elle était préfète que tu t'inquiétais autant qu'elle ait pu être pétrifiée ?
Percy : Taisez-vous !
Il s'éloigna d'eux en changeant de place. Les trois amis éclatèrent de rire.
Ron : L'amour ne lui réussit vraiment pas !
Harry : N'empêche, qu'est-ce que voulait nous dire Ginny ?
Amber redevint inquiète.
Amber : Je ne sais pas. Mais une chose est sûre, elle ce n'est pas la première fois qu'elle se conduit aussi bizarrement. Juste avant que l'on découvre Miss Teigne elle était venue dans la tour Gryffondor. Elle semblait apeurée et elle avait une sorte de journal dans...
Elle pâlit tout d'un coup.
Amber : C'est pas vrai...
Ron : Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?
Amber se leva.
Amber : Il faut que je lui parle immédiatement. Dites aux professeurs que je suis malade.
Harry : Ne pars pas comme ça ! Et le monstre ?
Amber : Si ma théorie est exacte, je ne risque rien. Vous tenez-vous en au plan. Allez demander à Mimi Geignarde ce qu'il s'est passé le jour de sa mort. Moi, je vais retrouver Ginny.
Elle retourna donc tout d'abord dans la salle commune des Gryffondor à la recherche de Ginny. Maintenant elle se souvenait où elle avait vu le journal de Jedusor la première fois, c'était dans les mains de Ginny le jour où Miss Teigne avait été pétrifiée. Maintenant, plus elle y pensait plus elle se souvenait que ce journal ne lui avait jamais donné confiance. Ses amis lui avaient dit qu'elle connaissait qui était ce fameux Tom Jedusor jusqu'à qu'elle prenne le journal en main. Elle ne se souvenait toujours pas mais des brides de mémoires lui revenaient, elle savait que Jedusor était un mage noir. De plus, des vagues de haine l'avait envahi lorsqu'elle avait pris le journal, ce qui n'était pas normal. Depuis ce jour elle n'arrêtait pas de dire à ses amis qu'il était maléfique. Mais Harry l'avait gardé jusqu'à qu'il se le fasse voler.
Amber était à présent sûre d'une chose, Ginny était sous l'emprise du journal et qui malgré elle était à l'origine des attaques. C'était Jedusor l'héritier de Serpentard, pas étonnant que les attaques avaient cessé après avoir dénoncé Hagrid ! Il avait tout orchestré pour ne pas être suspect et passer pour un héros ! Après, Amber ne comprenait pas comment il pouvait contrôler quelqu'un à partir d'un journal. C'était la seule ombre qui restait encore au tableau.
Dans la salle commune Amber appela Ginny qui ne répondit pas. Elle fouilla partout mais aucune traces d'elle. La première heure de cours était déjà finie. Amber pensa qu'elle était probablement en cours mais c'était hautement improbable vu son inquiétude lors du déjeuner. Elle savait à ce moment-là que Jedusor allait faire quelque chose car il était à présent coincé.
Amber : C'est pas vrai... Réfléchis Amber...
Son instinct lui disait d'aller aux toilettes de Mimi Geignarde, là où tout avait commencé. Elle pria en s'y rendant de ne tomber sur aucun professeur. Son vœu fut exaucé et elle arriva dans le bon couloir.
Ginny y était.
Amber : Ginny !
Mais la Gryffondor ne se retourna pas. Elle était en train d'écrire quelque chose sur le mur, juste en dessous du premier message. Amber s'approcha et la retourna vers elle alors qu'elle venait d'inscrire la dernière lettre de son message.
Amber : Ginny ! Tu m'entends ?
La petite Weasley avait le regard vide en la fixant. Amber vit qu'elle avait le journal dans ses mains.
Amber : Lâche ça ! Lâche ça Ginny ! Ce truc est maléfique ! Il te contrôle !
Ginny : Tu ne crois pas si bien dire...
Amber lâcha Ginny et sortit sa baguette. C'était bien la voix de Ginny qui était sortie de sa bouche, mais elle était mélangée à celle de quelqu'un d'autre.
Amber : Laisse-la tranquille Jedusor...
Ginny : Il en est hors de question. La dernière partie de mon plan prend enfin forme, et ce n'est pas quelqu'un comme toi qui va m'empêcher de mener mes projets à bien !
Ginny sortit sa baguette.
Ginny : On vous a appris à faire des duels non ? Alors amusons nous ! Stupefix !
Amber : Protego !
Elle se protégea. Amber devait réfléchir vite, le problème était qu'elle ne voulait pour rien au monde attaquer Ginny, mais elle savait que si elle ne le faisait pas elle ne survivrait pas longtemps. Alors qu'elle continuait à lui lancer des sorts, Amber se souvint des paroles du professeur Rogue : « Dans ce genre de situation, ami ou pas, agissez, c'est tout. Tout ce que l'on demande dans un duel c'est la réactivité, pas les sentiments. »
Amber : Expelliarmus !
Le sort atteignit sa cible et la baguette de Ginny voltigea dans les airs vers Amber qui la rattrapa.
Amber : Tu as perdu Jedusor, libère Ginny maintenant !
Ginny : Oh, mais j'ai plus d'un tour dans mon sac pauvre idiote ! Attaque !
Amber comprit à cet instant précis qu'elle était la créature qui attaquait tout le monde et pourquoi elle et Harry entendaient des voix juste avant qu'il y ait des victimes. Bien qu'elle ne faisait pas la différence, elle avait compris qu'elle avait dit « attaque » en Fourchelang et pas en anglais. Elle ferma instinctivement les yeux pour ne pas regarder ceux du basilic. Ennemi des araignées, personnes figés, tout s'expliquait. Personne n'avait regardé directement le basilic directement dans les yeux, il y avait toujours une sorte filtre qui leur permettait de n'être que pétrifié. C'est pour cela qu'on avait retrouvé un miroir à côté d'Hermione et Pénélope ! Mais maintenant, Amber ne pouvait absolument rien faire, elle était prise au piège et aveugle.
Elle sentit le serpent qui tournait autour d'elle.
Ginny : A ce que je vois tu as compris qu'il ne fallait surtout pas ouvrir les yeux. Ce n'est pas grave, je peux te tuer autrement.
Le basilic s'enroula autour d'elle.
Ginny : Ce ne serait pas drôle si je lui demandais de te mordre, je préfère qu'il t'étouffe que tu aies une mort lente et douloureuse.
Le serpent commença à serrer la cage thoracique de la fille de Dumbledore. Elle ne parvenait plus à respirer. Elle avait de moins en moins de souffle. Alors qu'elle pensait ne plus pouvoir en supporter davantage, elle entendit un cri.
Amber : Fumseck...
Tout d'un coup elle tomba au sol.
Ginny : Satanée oiseau !
Amber essaya de se relever mais c'était impossible. Elle était beaucoup trop épuisée. Alors qu'elle était sur le point de s'évanouir elle entendit Jedusor dire :
Ginny : Partons, des gens arrivent !
Elle entendit Ginny partir et ce n'est que lorsque que Fumseck caressa sa tête contre la sienne qu'elle ouvrit les yeux.
Amber : Merci...
Elle s'évanouit après avoir essayé de caresser Fumseck.
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