II - Chapitre 7 : Journal et suspension
Hermione resta plusieurs semaines à l'infirmerie, à tel point qu'à la rentrée elle ne pouvait pas se rendre en cours. Amber pendant son temps libre restait avec elle car elle comprenait parfaitement la solitude qu'on pouvait ressentir à l'infirmerie. Elle lui expliquait les cours qu'elle avait raté ce qui permettait à Hermione de ne pas prendre de retard. Les garçons rendaient moins visite à Hermione qu'Amber mais ils faisaient des choses toutes aussi importantes. Ils avaient trouvé un journal intime noir dans les toilettes de Mimi Geignarde.
Les filles ne furent mises au courant de cette découverte que début février quand Hermione put enfin sortir de l'infirmerie. Harry leur montra le journal qu'Amber avait l'impression d'avoir déjà vu quelque part.
Harry : On a trouvé un journal intime s'il y a cinquante ans appartenant à un certain T. E. Jedusor.
Amber s'étrangla en entendant ce nom.
Amber : QUOI ? Tu-tu plaisantes j'espère ?
Harry : Pourquoi tu le connais ?
Amber : Passe-moi ce journal tout de suite !
Mais il se passa quelque chose d'étrange. Au moment où Amber toucha le journal elle oublia totalement ce qu'elle voulait dire.
Hermione : Alors ? Qui est ce T. E. Jedusor ?
Une vague de sentiments négatifs traversa l'esprit d'Amber. Sans aucune raison elle était maintenant furieuse. En sentant ça Amber lâcha le livre et regarda les autres totalement perdue.
Amber : Je... qu'est-ce qui vient de se passer ?
Hermione : Mais... rien ! Tu viens de prendre le livre puis tu l'as lâché !
Ron : Tu es sûre que ça va Amber ?
Amber : Je sais pas... pendant un moment j'ai cru que... laissez tomber.
Ses amis se regardèrent interloqués.
Harry : Et du coup ce fameux Jedusor ?
Amber le regarda comme si c'était un extraterrestre.
Amber : Qui c'est celui-là encore ?
Ses amis ne comprenaient pas son comportement. Hermione s'approcha et lui mit une main sur le front.
Hermione : Pourtant ça a l'air d'aller... T'as pas mal à la tête par hasard ?
Amber : Non, absolument pas, pourquoi ?
Ron : On vient de te dire que ce journal appartient à un certain Jedusor. Dès que tu as entendu son nom tu as réagi comme si tu le connaissais. Mais maintenant tu nous dis que tu n'as jamais entendu ce nom alors qu'on te la dit une minute avant !
Amber ne comprenait pas non plus.
Amber : Vraiment ? J'ai dû avoir un trou noir alors... mais je vous assure que je ne connais personne du nom de Jedusor.
Harry : Retour à la case départ... Enfin, peut-être pas. La Chambre des Secrets a été ouverte pour la première fois il y a cinquante ans, non ? C'est Malefoy qui nous l'a révélé.
Hermione : Or, ce journal intime date d'il y a cinquante ans !
Ce qui leur permettrait de savoir si cette personne a vécu les événements et sait qui la ouverte la première fois. Le problème était qu'il n'y avait pas un seul mot écrit dans le journal, malgré les efforts d'Hermione pour faire apparaître d'éventuel mots cachés. Tout ce qu'ils savaient ce qu'il avait un trophée à son nom pour service rendu à Poudlard.
Un jour, Harry leur raconta qu'il avait écrit dans le journal, et que celui-ci lui avait répondu. Il lui avait fait voir une vision dans laquelle il avait appris que c'était Hagrid qui avait ouvert la Chambre des Secrets il y a cinquante ans.
Amber : Hagrid n'aurait jamais fait ça ! C'est impossible.
Harry : Mais Amber... tu dois bien reconnaître que les agressions ont dû cesser après l'expulsion de Hagrid. Sinon, Jedusor n'aurait pas obtenu sa récompense.
Amber : Tu as bien dit que Jedusor aurait été obligé de retourner dans un orphelinat de Moldus si Poudlard avait été fermé. Et s'il avait juste accusé quelqu'un au hasard ? Juste pour que Poudlard ne soit pas fermé. Et puis, il n'a pas l'air très net ce Tom, comment est-il arrivé à faire prendre vie son journal ? De toute ma vie je n'ai jamais vu ça !
Ses amis devaient bien reconnaître qu'elle avait raison.
Ron : Pourtant... tu as bien dit que tu avais vu Hagrid à l'allée des Embrumes Harry ?
Harry : Il cherchait un produit contre les limaces.
Même Amber pensait que c'était bizarre d'aller dans la partie la plus sombre du chemin de Traverse pour chercher un produit contre les limaces.
Hermione : Vous croyez qu'on devrait aller voir Hagrid et lui parler de tout ça ? Quoi qu'il en soit il doit savoir quelque chose non ?
Ron : Ce serait joyeux, comme visite. Bonjour Hagrid, est-ce que vous pourriez nous dire si vous avez lâché dans le château un monstre sanguinaire et poilu, ces temps derniers ?
Les journées passèrent et les mandragores avaient déjà bien grandis. Aux vacances de Pâques ils durent choisir les matières qu'ils voudraient étudier pour leur troisième année.
Le match de Quidditch qui opposait Gryffondor contre Poufsouffle était bientôt. Mais quelqu'un s'était introduit dans le dortoir des garçons et avaient saccagé les affaires de Harry. Seul lui manquait le journal de Jedusor.
Hermione : C'est forcément un élève de Gryffondor qui l'a volé. Personne d'autre ne connaît le mot de passe...
Harry : Exactement.
Mais qui ? pensa Amber.
Le match de Quidditch était aujourd'hui et les quatre amis sortirent en même temps pour accompagner Harry.
— Tuer, cette fois... déchirer... écorcher...
Harry et Amber poussèrent en même temps un cri.
Harry : La voix ! Je viens encore de l'entendre. Pas vous ?
Amber : S-si. E-elle veut tuer !
Ron fit non de la tête et Hermione eut tout d'un coup une illumination.
Hermione : Harry et maintenant toi aussi Amber ?... Je crois que je viens de comprendre quelque chose ! Il faut que j'aille à la bibliothèque !
Harry : Qu'est-ce qu'elle a compris ? Et puis comment ça se fait que tu entendes enfin la voix Amber ?
Amber : Je sais pas... Mais Hermione a l'air d'avoir tout compris...
Harry : Mais pourquoi faut-il qu'elle aille à la bibliothèque ?
Amber : Je sais pas non plus. Allez au stade, je vous rejoindrai avec Hermione.
Ils se séparèrent et Amber se dirigea vers la bibliothèque. Elle était totalement vide, tout le monde était au stade, même la bibliothécaire. Elle ne se gêna donc pas pour appeler à pleine voix son amie.
Amber : Hermione ! Où es-tu ?
Mais elle ne répondit pas. Elle commença à fouiller dans les allées mais elle ne la trouva pas non plus. Elle décida de sortir de la bibliothèque par une porte différente de celle qu'elle avait emprunté. C'est au détour d'un couloir qu'elle la trouva en compagnie d'une Serdaigle.
Amber : NON !
Elle se précipita vers elles et vit qu'il était déjà trop tard. Elles étaient toutes les deux pétrifiées. Les larmes lui montèrent aux yeux mais elle décida qu'elle devait déjà prévenir quelqu'un de ce qui s'était passé. Elle se leva et commença à courir en direction du stade, là où tout le monde se trouvait. Lors d'un virage elle se percuta contre quelqu'un.
Rogue : Regardez où vous allez ! Et qu'est-ce que vous faites ici au lieu d'être au stade comme tout le monde Miss Dumbledore ?
Amber était en larmes et complètement essoufflée. Elle n'arrivait pas à prononcer un mot. Rogue remarqua son état.
Rogue : Qu'est-ce qui s'est passé ?
Amber prit une grande inspiration.
Amber : Hermione et Pénélope ! Elles sont... elles sont...
Rogue comprit immédiatement.
Rogue : Montrez-moi.
Amber lui montra le chemin en tremblant. Une fois arrivé Rogue se pencha sur les deux jeunes filles.
Rogue : Malheureusement vous avez raison, elles ont bien été pétrifiées... Mais qu'est-ce que vous faisiez dans ce couloir ?
Amber : Je... je voulais rejoindre Hermione parce qu'elle était allée à la bibliothèque. Mais je vous assure que ce n'est pas moi professeur !
Rogue : Je ne vous ai jamais accusé.
Amber fut légèrement soulagée.
Rogue : Quoi qu'il en soit vous n'êtes pas en sécurité ici. Vous, ni aucun des élèves. Il faut annuler le match d'aujourd'hui, c'est bien trop dangereux.
Dumbledore arriva à ce moment-là.
Dumbledore : J'ai malheureusement eu votre message Severus. J'ai prévenu Minerva d'annuler le match. Maintenant il faut que l'on transporte ces deux malheureuses à l'infirmerie...
Le père d'Amber se baissa et ramassa un miroir. Il le regarda d'un air interrogateur.
Dumbledore : Allons-y.
Ils transportèrent les deux jeunes filles à l'infirmerie et Amber les suivit.
Dumbledore : Reste ici Amber, le professeur McGonagall te raccompagnera.
Elle hocha la tête et son père partit en compagnie du professeur Rogue. Il avait laissé le miroir à côté du lit d'Hermione. Madame Pomfresh était penchée sur Pénélope Deauclair tandis qu'Amber restait à côté d'Hermione. Elle entendit des personnes entraient dans la pièce.
Ron : Hermione !
Amber se retourna et vit Harry et Ron qui étaient accompagnés de la directrice des Gryffondor. Ils s'approchèrent.
Harry : Heureusement que tu n'as rien Amber... Pauvre Hermione...
Amber : Je les ai trouvé à côté de la bibliothèque, elle avait un miroir aussi. Vous avez une idée de pourquoi ?
Les garçons secouèrent la tête.
McGonagall : Je vais vous ramener à la tour de Gryffondor. Il faut également que je parle aux autres élèves.
Une fois dans la salle commune, le professeur annonça des mesures drastiques de sécurité. Tous les élèves devaient être de retour à six heures dans leur maison respectives et chaque classe sera accompagnée par un professeur au cours suivant. Elle conclut en disant que si le coupable n'était pas bientôt arrêté Poudlard sera fermé. Amber se demandait ce qu'elle ferait si c'était le cas. Poudlard était sa maison, on ne pouvait pas l'envoyer ailleurs !
Les garçons décidèrent alors d'aller rendre une bonne fois pour toute une visite à Hagrid. Amber ne les accompagna pas car elle était beaucoup trop terrifiée à l'idée de sortir le soir en dehors du couvre-feu.
Les garçons sortirent donc sous la cape d'invisibilité pour aller chez Hagrid. Hagrid les laissa entrer mais ils durent ensuite se cacher en vitesse car des personnes lui rendaient visite. Ils virent avec horreur que Hagrid allait être déporté à Azkaban pour être sûr qu'il ne fasse rien. Ils apprirent aussi que Lucius Malefoy avait réussi à faire renvoyer Dumbledore. Cornelius Fudge, le ministre de la Magie, jugeait que c'était la plus mauvaise idée du monde, mais Dumbledore fut bel et bien suspendu. Hagrid leur avait aussi demandé d'une façon implicite de suivre les araignées. Dumbledore qui semblait avoir senti leur présence leur annonça qu'une aide sera toujours apportée à ceux qui la demande à Poudlard. Sur le chemin du retour Harry et Ron pensaient à leur amie. Comment allait-elle prendre le fait que son père était renvoyé ?
Le lendemain Amber s'était réveillée en pleine forme. Les Gryffondor attendaient tous dans la salle commune dans l'attente qu'on les accompagne pour le petit-déjeuner. Ses amis descendirent les derniers du dortoir des garçons.
Harry : Amber, il faut qu'on...
Mais le professeur McGonagall arriva en même temps. Amber remarqua qu'elle avait l'air inquiète et stressée.
McGonagall : Dépêchez-vous, j'aurais une annonce à faire à vous faire une fois dans la Grande Salle.
Elle regarda du côté d'Amber sans que celle-ci ne comprenne pourquoi. Le professeur les accompagna donc dans la Grande Salle. Ils s'installèrent à leur place habituelle et Amber remarqua que quelque chose clochait, son père n'était pas là.
Amber : Vous voyez mon père quelque part ?
Harry : Justement, c'est ce qu'on voulait te dire. Hier chez Hagrid...
Mais il n'eut encore une fois pas le temps de terminer sa phrase car le professeur McGonagall venait de prendre la parole pour s'adresser à tous les élèves.
McGonagall : Chers élèves, j'ai malheureusement l'horrible tache de vous annoncer que le conseil d'administration de Poudlard a décidé de destituer Albus Dumbledore de ses fonctions de directeur de cet établissement, par conséquent j'assurerai donc le rôle directrice adjointe en attendant que cette affaire soit éclaircie.
Des cris d'effrois retentirent dans la salle. Seuls les Serpentard semblaient contents de cette annonce.
Amber : PARDON ?
Amber s'était levée complètement furieuse.
Amber : Professeur, avec tout le respect que je leur dois, le conseil d'administration aurait-il complètement perdu la tête ? Qu'ont ils imaginé ? Que virer le professeur Dumbledore arrangerait tout ? C'est totalement absurde ! Maintenant la personne responsable de tout ça a le champ libre ! La plus grande menace pour lui est maintenant partie !
Tout le monde approuva.
McGonagall : Ce n'est malheureusement pas moi qui décide. Je partage le même avis que vous Miss Dumbledore, mais malheureusement le conseil a dû voir plus de bonnes raisons de suspendre le directeur que de le garder.
Amber : Quoi ? Lequel des douze a convaincu les autres ? Et même si j'ose dire, manipulé ?
McGonagall : Vous allez trop loin Miss Dumbledore ! Rasseyez-vous immédiatement et je ne veux plus vous entendre !
Amber obéit et se rassit, mais elle avait bien vu que la directrice des Gryffondor avait autant de doute à ce sujet qu'elle.
McGonagall : Bien, quoi qu'il en soit les règles de sécurité restent les mêmes. Restez toujours vigilant et ne vous éloignez jamais de votre classe quoi qu'il arrive. Je vous souhaite à tous une bonne journée.
Les assiettes apparurent et les élèves purent commencer à manger. Tous mangeaient timidement, inquiets de ce qu'il pouvait arriver maintenant que Dumbledore n'était plus là. Amber était tellement furieuse qu'elle ne mangea rien du tout.
Harry : C'est ce qu'on voulait te dire. Hier pendant qu'on était chez Hagrid il a reçu de la visite. Cornelius Fudge, Lucius Malefoy et ton père étaient là. Hagrid a été emmené à Azkaban parce qu'on l'accuse d'avoir réitéré ce pourquoi il a été renvoyé de Poudlard. Malefoy était là pour dire à ton père qu'il avait été décidé par le conseil d'administration de le renvoyer.
Ron : Je te parie tout ce que tu veux que c'est Malefoy qui a déployé tous les moyens nécessaires pour renvoyer Dumbledore.
Harry hocha la tête.
Harry : En tout cas Hagrid a eu le temps de nous dire que pour trouver des réponses il faudrait qu'on suive les araignées. Et ton père a dit une phrase bizarre en partant que je te répète mot pour mot : « vous vous apercevrez que je n'aurai véritablement quitté l'école que lorsqu'il n'y aura plus personne pour me rester fidèle. Vous vous apercevrez aussi qu'à Poudlard, une aide sera toujours apportée à ceux qui la demandent.
Amber ne put s'empêcher de sourire.
Amber : C'est lui tout cracher, toujours à donner des conseils incompréhensibles. En tout cas je peux vous assurer qu'il savait que vous étiez là cachés quelque part.
Ron : Mais qu'est-ce que ça veut dire alors ?
Amber : Aucune idée. La plupart du temps on comprend au moment le plus crucial, lorsque tout prend sens.
Harry bougonna.
Harry : Si seulement tout pouvait s'éclaircir maintenant...
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