La chambre d'Amber était tout ce qu'il y avait de génial. Elle pouvait changer la couleur des murs et du sol comme bon lui semblait juste en le demandant. Elle était aussi très pratique car elle l'a réveillé quand il le fallait ou quand elle avait assez dormi lors des vacances. Les fenêtres s'ouvraient d'elle-même la laissant se réveiller tranquillement grâce à la lumière du jour. Pourtant, lorsqu'elle se réveilla cette fois-ci elle vit qu'elle était en retard. C'était bien la première fois que la chambre lui faisait défaut. Elle s'habilla donc vite et quitta sa chambre avec son sac qui était apparue mystérieusement à côté de son lit. Mais ce qu'elle ne comprit pas c'est qu'elle croisa Neville alors qu'ils devraient tous être en cours de botanique.

Amber : Dis Neville, on est en retard ?
Neville : Non, pour une fois ! Le cours a été annulé apparemment.
Amber : Ah bon ? Mais pourquoi ?
Neville : Le professeur Chourave doit préparer les mandragores pour l'hiver. Maintenant qu'elles sont devenues indispensables au rétablissement de Miss Teigne et Colin ce sont les priorités numéro un.

Amber comprenait maintenant que sa chambre avait pris en compte le changement d'horaire.

Amber : Merci Neville. Je remonte en haut pour déposer mes affaires.
Neville : Il y a pas de quoi ! C'était bien le moins que je puisse faire après toutes les fois que tu m'as aidé pour mes devoirs de potions !

Amber lui sourit. C'était vrai qu'elle aidait souvent Neville qui ne comprenait pas grands choses aux cours du professeur Rogue. Cela ne la gênait pas du tout, elle aimait beaucoup aider les autres. Elle fit donc le chemin pour accéder à la tour Gryffondor. Mais cela se gâta encore une fois.

Elle avait monté un escalier, mais quelque chose lui dit au fond d'elle de prendre un autre couloir que celui habituel. Elle emprunta donc ce couloir ne sachant pas pourquoi. Toutes les torches étaient éteintes ce qui n'était pas normal. Arrivée au quart du couloir elle repéra quelque chose de très bizarre au sol. Elle s'approcha encore plus et lorsqu'elle fut à dix pas elle lâcha son sac et courut pour atteindre le milieu du couloir. Nick Quasi-Sans-Tête était pétrifié mais ce n'était pas ça le pire, Justin Flinch-Fletchey l'était aussi. Il était allongé au sol, les yeux stupéfaits fixés au plafond, le corps raide et froide.

Amber : Justin non ! S'il te plaît Justin réveille-toi !

Mais il ne bougeait pas. Elle entendit quelqu'un derrière elle et se retourna.

Amber : Harry ?
Harry : Amber ? Mais qu'est-ce qui s'est passé ?
Amber : Je sais pas ! Je les ai trouvé comme ça !

Amber était absolument paniqué, Harry aussi mais il le montrait moins.

Harry : Il faut prévenir quelqu'un de ce...

Mais à leur plus grand malheur Peeves apparut et en voyant la scène commença à crier.

Peeves : ATTAQUE ! ATTAQUE ! NOUVELLE ATTAQUE ! AUCUN VIVANT, AUCUN FANTÔME N'EST À L'ABRI ! SAUVE QUI PEUT ! ATTAAAAAQUE !

Toutes les portes du couloir s'ouvrirent et ils purent tous voir Amber et Harry juste à côté des victimes. Ils s'approchèrent tous pour voir de tel sorte que les deux Gryffondor se retrouvèrent plaquer au mur. Le professeur McGonagall qui était arrivée rétablie le silence et évacua tout le monde. A peine le couloir vide qu'un élève de Poufsouffle fit son apparition en pointant d'un air accusateur Harry et Amber.

Ernie : Pris sur le fait !
McGonagall : Ça suffit Macmillan !

Amber ne savait même pas si elle devait se mettre en colère contre ces accusations. En même temps si elle avait été à leur place elle en aurait déduit sûrement la même chose qu'eux. Peeves n'arrangeait rien.

Peeves : Potter, Dumbledore, voilà encore une de vos ruses,
Décidément, tuer les élèves, ça vous amuse...
Amber : On n'a rien fait !
McGonagall : Peeves, ça suffit !

Peeves disparut. McGonagall fit transporter Justin à l'infirmerie et déplaça le fantôme des Gryffondor.

McGonagall : Par ici, Potter et Dumbledore.
Harry/Amber : Mais professeur, on vous assure que...
McGonagall : Ça ne relève plus de ma compétence.

De sa compétence ? Amber comprit qu'elle les emmenait dans le bureau de son père. Elle dit le mot de passe et les escaliers se déployèrent. Elle frappa à la porte qui s'ouvrit seule et ordonna aux deux Gryffondor d'attendre là. Une fois seuls ils commencèrent à parler.

Harry : Alors c'est ça le bureau de ton père.
Amber : Oui, franchement je pensais pas y retourner de si tôt.
Harry : Tu es venue ici hier soir ?
Amber : En quelques sortes.

Elle se leva et alla chercher un verre qu'elle remplit avec de l'eau.

Amber : T'en veux ?
Harry : Euh... non merci.
Amber : Je sais pas ce qu'il attend pour venir mais tu peux te déplacer tu sais ? Regarde un peu tout ce qu'il a c'est vraiment intéressant, en plus tu y viendras pas souvent, enfin j'espère pour toi.
Harry : Mais... vraiment ? Je peux ?
Amber : Après tu fais comme tu veux. Je dois marcher pour gérer le stress. Je lui ai parlé hier ici même alors je pense pas qu'il sera très content de me revoir.
Harry : D'accord.

Harry se leva et commença à faire le tour de la pièce. Amber but son verre et se dirigea ensuite vers Fumseck qui avait vraiment mauvaise mine.

Amber : Mon pauvre... Quand est-ce que tu vas décider d'avoir une nouvelle vie ?

L'oiseau émit un son qui ressemblait à un croassement mais il frotta tout de même doucement sa tête contre la main d'Amber. Amber avait envie de le présenter à Harry mais il vit que celui-ci était en grande discussion avec le Choipeaux magique qu'il avait revêtu. Une fois sa conversation terminée, il reposa le chapeau et recula pour mieux le regarder. Fumseck qui ne connaissait pas Harry en le voyant s'approcher poussa un cri horrible. Harry se retourna en sursaut et il vit Fumseck dans son état déplorable.

Harry : Mais... qu'est-ce que...
Amber : T'inquiète pas c'est juste...

Le phénix choisit ce moment-là pour s'embraser sous les yeux horrifiés de Harry et émerveillés d'Amber. Elle adorait voir la renaissance de Fumseck, mais elle comprenait parfaitement qu'il pouvait être horrifié. C'est ce moment que choisit le directeur pour apparaître avec un air très sombre.

Harry : Professeur, votre oiseau... Je n'ai rien pu faire... Il a pris feu...

Dumbledore sourit.

Dumbledore : Tu ne lui as pas expliqué Amber ?
Amber : Je m'apprêtais à le faire. Harry, Fumseck est un phénix. Quand il devient trop vieux il s'embrase et renaît donc de ses cendres. Regarde !

Un oisillon venait de sortir sa tête de sous les cendres. Dumbledore s'installa derrière son bureau.

Dumbledore : C'est dommage que tu l'aies vu le jour de sa combustion. La plupart du temps, il est très joli, avec un magnifique plumage rouge et or. Les phénix sont des créatures fascinantes. Ils peuvent transporter des charges très lourdes, leurs larmes ont de grands pouvoirs de guérison et ils sont très fidèles.

Le père d'Amber revint à la raison pour laquelle ils étaient ici.

Dumbledore : Avant toute chose...

Mais Hagrid ouvrit la porte à la volée et se précipita vers le bureau.

Hagrid : Ce n'est pas Harry qui a fait ça, ni Amber, professeur Dumbledore ! J'ai parlé avec lui quelques secondes avant qu'on ne découvre ce malheureux garçon. Et Neville dit exactement la même chose à propos d'Amber ! Ils n'auraient jamais eu le temps...

Il continua sur sa lancée jusqu'à que Dumbledore puisse l'arrêter.

Dumbledore : Hagrid ! Je ne crois pas que Harry et Amber soient les auteurs de ces agressions.
Hagrid : Ah, dans ce cas, j'attendrai dehors, Monsieur le Directeur.

Il sortit embarrassé.

Dumbledore : Amber, tu devrais regagner la tour Gryffondor, et cette fois-ci tache de ne pas faire de détour.
Amber : Euh... oui, d'accord.

Elle jeta un coup d'œil vers Harry.

Dumbledore : J'ai à parler avec ton ami, il te rejoindra après.

Amber sortit donc et rejoignit la tour Gryffondor où elle y trouva Ron et Hermione.

Hermione : Qu'est-ce qui s'est passé ? Tout le monde vous accuse toi et Harry d'avoir attaqué Justin et Nick Quasi-Sans-Tête !
Ron : Neville n'arrête pas de te défendre mais personne ne le croit.
Amber : On était encore au mauvais endroit au mauvais moment...

Elle leur expliqua toute la situation. Harry revint aussi à son tour et il expliqua que le père d'Amber lui avait seulement demandé si quelque chose le tracasser, une question à laquelle il a répondu non bien que c'était faux.

Les vacances commencèrent et le jour de Noël le Polynectar était enfin prêt. Harry et Ron se débrouillèrent pour avoir des cheveux de Crabbe et Goyle. Hermione en avait déjà récupéré avec Millicent Bulstrode lors de sa bagarre avec elle et Amber en avait de la préfète Gemma Farley. Ils burent tous leurs potions et partirent vers la salle commune des Serpentard sans Hermione qui pour une raison étrange ne voulait pas sortir des toilettes. Amber partit après les garçons car elle avait essayé de faire cracher le morceau à Hermione sur ce qui n'allait pas, mais elle ne voulait pas lui répondre. Amber arriva devant la salle commune des Serpentard et y trouva les garçons bien embêtés car ils ne connaissaient pas le mot de passe.

Amber : C'est Sang-pur les garçons.

Ils se retournèrent surpris, puis ils se souvinrent que c'était en réalité Amber.

Harry : Comment tu sais ça ?
Amber : J'ai des contacts bien placés...

Elle était en effet en très bon terme avec les plus anciens élèves de Serpentard et le Baron sanglant. La porte s'ouvrit donc sur Drago qui s'apprêtait à sortir.

Drago : Vous voilà enfin ! Ça fait des heures que je vous attends !
Ron : Euh... oui, pardon mais on avait un petit creux.
Amber : Bougez-vous un peu, vous bloquez le passage !

Drago regarda d'un air surpris Amber qui avait donc l'apparence de Gemma.

Drago : Tu n'étais pas rentrée chez toi ?
Amber : Je t'en pose moi des questions Malefoy ?

Il ne répondit rien du tout et laissa Amber passer. Elle ne connaissait absolument pas la salle commune des Serpentard même si chaque année elle savait le mot de passe. Elle ne pouvait pas rester avec les garçons car Gemma ne faisait pas partie de leur cercle d'amis. Elle se cacha donc dans le premier couloir qu'elle trouva.

Les garçons entamèrent une discussion à propos des pétrifications à Poudlard dont Drago n'était pas mécontent car il jugeait les « Sang-de-Bourbe » indignent de Poudlard. Ron faillit faire sauter sa couverture lorsque Drago leur montra un article de journal dans lequel Arthur Weasley avait été amendé à cause de la voiture volante. Drago en était très content et il avait ajouté pour finir qu'il ne comprenait pas comment les Weasley pouvaient être des Sang-pur. Après c'est Amber qui due se retenir en l'entendant dire du mal de son père. Il commença alors enfin à parler de l'héritier de Serpentard.

Drago : Saint Potter, l'ami des Sang-de-Bourbe. Encore un qui ne se conduit pas comme un vrai sorcier, sinon, il ne se traînerait pas tout le temps avec cette parvenue d'Hermione Granger. Une vraie Sang-de-Bourbe, celle-là. Quand on pense qu'il y a des gens qui considèrent Potter comme l'héritier de Serpentard ! Si seulement je savais qui c'est ! Je pourrais l'aider.
Harry : Tu dois bien avoir une petite idée de qui est derrière tout ça ? Et si c'était vraiment Amber Dumbledore ?

Pour une fois Drago était décontenancé.

Drago : Elle ? Encore moins possible que Potter ! Elle est bien trop... trop...
Ron : Idiote ?
Drago : Je t'interdis de dire ça d'el...

Pendant une fraction de seconde Drago s'était emporté. Amber fut touchée qu'il prenne sa défense. Elle savait qu'il s'était arrêté car c'était beaucoup trop suspect pour lui de défendre quelqu'un qui ne prétendait pas connaître devant ses amis, mais elle appréciait énormément le geste.

Drago : Non, elle ne correspond juste pas du tout au profil ! Et puis Goyle je t'ai déjà répété que mon père ne veut rien me dire sur ce qui s'est passé la dernière fois que la Chambre des Secrets a été ouverte. Bien sûr, c'était il y a cinquante ans, donc avant qu'il soit élève ici, mais il connaît toute l'histoire. Seulement, il a peur que j'attire les soupçons si je sais trop de choses là-dessus. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que la dernière fois que la Chambre a été ouverte, un Sang-de-Bourbe est mort. Alors il y aura sûrement un autre mort bientôt, simple question de temps... Et j'espère que ce sera Granger.

Harry dû lancer un regard noir à Ron pour qu'il ne bouge pas, et Amber due se faire violence également. Il ajouta que celui qui avait fait ça la première fois devait encore probablement être à Azkaban, la prison des sorciers. Il termina en disant qu'il y avait eu une perquisition au manoir de sa famille mais qu'ils n'avaient rien trouvé car tous les objets en rapport avec la magie noire se trouver dans une pièce cachée sous le salon. Ils sentirent alors tous qu'ils étaient en train de se retransformer. Ils quittèrent tous précipitamment la pièce sans que Drago ne comprenne quoi que ce soit. Ils retournèrent tous aux toilettes.

Ron : On n'a pas perdu notre temps. On ne sait toujours pas qui a commis les agressions mais je vais écrire à Papa dès demain matin pour lui conseiller d'aller voir ce qui se passe sous le salon des Malefoy ! Et puis Amber je croyais que Drago s'en fichait complètement de toi mais en fait pas du tout ! Je pensais pas qu'il pourrait défendre quelqu'un comme ça un jour !
Amber : Il a ses bons et mauvais côtés, mais plus de mauvais je dois l'admettre.

Ils arrivèrent devant la porte des toilettes d'Hermione.

Amber : Bon allez Hermione, tu vas pas rester là pendant des heures ! Et puis on a plein de choses à te dire.
Hermione : Fichez le camp !

Ils s'échangèrent des regards surpris.

Ron : Qu'est-ce qui se passe ? Tu as dû retrouver ton aspect normal à l'heure qu'il est.

Mimi Geignarde apparut soudain, traversant la porte de la cabine. Elle avait l'air réjouit.

Mimi : Attendez de voir ça. Une véritable horreur !

Ils entendirent cliqueter le verrou et virent Hermione sortir, secouée de sanglots, le visage caché derrière un pan de sa robe. Amber se précipita et mit ses mains sur ses épaules et chercha à regarder le visage d'Hermione qui ne voulait pas découvrir sa tête.

Ron : Qu'est-ce qu'il y a ? Tu as toujours le nez de Millicent, ou quoi ?
Amber : Ron ! Plaisante pas avec ça ! Je crois qu'il y a un autre problème...

Avant même qu'Hermione ne décide enfin à révéler son visage, Amber se souvint que Millicent avait un chat. Ce qu'elle craignait se confirma lorsqu'ils découvrirent son visage. Elle était à présent recouverte de fourrure. Elle avait de plus les oreilles pointues et des yeux de chats.

Amber : Je me disais aussi que tu avais eu un cheveu de Millicent trop facilement ! C'est pas vrai ! La potion est contre-indiquée pour les métamorphoses animales !
Ron : Aïe.
Mimi : Tout le monde va se moquer de toi, tu vas voir, ça va être atroce.
Harry : Ce n'est pas grave, Hermione. On va t'emmener à l'infirmerie. Madame Pomfresh ne pose jamais beaucoup de questions...
Amber : Ça c'est vrai ! Allez viens !

Il fallut beaucoup de temps avant de convaincre Hermione de sortir des toilettes. Mais au final ils purent l'emmener à l'infirmerie.