I - Chapitre 3 : Chemin de Traverse

Les jours restant avant la fin de l'année scolaire, Amber les avait passés à assister à des cours si les professeurs lui permettaient. Bien sûr elle ne faisait rien d'autre que d'écouter et regarder, mais grâce à cela elle apprit beaucoup de choses qu'elles ne savaient pas encore. A vrai dire, il n'y avait qu'un seul professeur qui ne l'avait pas accepté : le professeur Rogue. En même temps elle savait que ce n'était pas le genre de professeur à autoriser ça, mais elle avait tout de même tenté sa chance, qui s'était soldée par un échec.

En voyant que sa fille passait plus de temps à « perturber » les professeurs plutôt que de faire autre chose, son père lui a demandé d'arrêter car les élèves devaient se préparer à leurs examens et donc elle les dérangeait. Bien qu'Amber n'était pas d'accord avec le fait qu'elle « dérange », elle a tout de même arrêté son manège. Elle se contentait maintenant de rester à la bibliothèque pour lire des livres. Ce qui était sûr, ce qu'elle allait être la plus avancée sur le programme que tous les autres nouveaux élèves. Il n'y a pas d'autres personnes assez folles pour faire comme elle !

Quand l'année fut fini, elle commença à s'ennuyer de pieds ferme. Il n'y avait plus personne au château, à part certains professeurs qui y résidaient en permanence mais personne de son âge à elle. Le seul qui s'occupait un peu d'elle était Hagrid. Elle le rejoignait souvent dans sa cabane pour discuter. Parfois même il lui montrait des créatures qu'elle n'avait jamais vu ! Le reste du temps elle se promenait, lisait ou bien dansait.

Oui, Amber était une grande danseuse, enfin, du moins elle était douée, très douée. Alors qu'elle avait six ans, son père lui chercha un sport pas très fatiguant à cause de son état de santé mais qui devait quand même lui permettre de rester en forme. Elle a eu droit à des cours d'équitation, de badminton, de natation, de tennis de table et de squash. Mais il en résulta qu'elle n'aimait pas ces sports ou bien trop fatiguant pour elle, jusqu'à qu'elle essaie la danse. Là, elle pouvait faire ce qu'elle voulait, exploiter sa créativité ou lieu de courir pour rattraper une balle. Ce fut le seul sport où elle pouvait vraiment se donner à fond, car si elle était fatiguée elle pouvait ralentir le rythme comme elle le souhaitait. Elle avait donc été inscrite à plusieurs cours de danse, mais elle adorait tout particulièrement les danses à deux. Elle s'était fait un ami, son meilleur ami à vrai dire. Ils avaient le même âge et avaient tous les deux commencé en même temps. Lui était là parce qu'il venait d'une famille d'un haut rang, donc quand lui et ses parents étaient conviés à une réception il se devait de savoir danser. Au début ils ne s'entendirent pas très bien, il était très odieux envers elle. Puis de fil en aiguille ils sont devenus amis et le meilleur couple de danseurs de ceux de leur âge. Mais maintenant... elle n'était pas sûre de le revoir...

Amber commençait donc à s'ennuyer de plus en plus. Elle demanda plusieurs fois à son père quand est-ce qu'ils iraient au chemin de Traverse pour lui acheter son matériel scolaire, mais il reportait toujours ce moment à une date ultérieure et sa fille ne comprenait pas pourquoi.

Le 1er août elle eut onze ans et elle commença un peu à s'inquiéter concernant sa futur année en tant qu'élève, et surtout à ses affaires. Elle n'avait même pas encore de baguette !

Elle alla trouver son père le lendemain de son anniversaire et lui posa la question.

Dumbledore : Je sais Amber. Malheureusement je dois régler quelques problèmes...
Amber : Quelles problèmes ?
Dumbledore : Il se trouve que Harry Potter a déclenché ses pouvoirs magiques il y a quelques peu. Mais sa famille n'a pas voulu lui donner sa lettre d'admission à Poudlard. J'ai dû envoyer Hagrid la lui donner en personne le jour de son anniversaire. Jusqu'à la rentrée scolaire Hagrid va le surveiller, je ne peux donc malheureusement pas lui demander de t'accompagner il faut que je trouve donc une solution de rechange.

Elle n'avait retenu qu'une seule chose : elle allait rentrer à Poudlard en même temps qu'Harry Potter, le garçon qui a survécu.

Amber : Hagrid est parti il y a deux jours... donc il est né le 31 juillet, c'est ça ?
Dumbledore : C'est exact.
Amber : Il est né un jour avant moi !
Dumbledore : C'est vrai aussi.

C'était tout de même incroyable cette coïncidence ! Le garçon qu'elle avait le plus envie de connaître était né un jour avant elle. La vie faisait bien les choses.

Dumbledore : Concernant ton matériel je vais trouver une solution, ne t'en fais pas. Je ne peux pas t'accompagner pour ta propre sécurité, personne en dehors des élèves et des professeurs de cette école ne sait à quoi tu ressembles et c'est beaucoup mieux ainsi.
Amber : Ne t'inquiète pas je le sais. On pourrait s'en prendre à moi.
Dumbledore : Et je veux tout faire pour éviter cela. Je vais demander à quelqu'un en qui j'ai entièrement confiance de t'accompagner. Je te promets qu'avant le 20 août tu auras toutes tes affaires.
Amber : D'accord papa, je te fais confiance.

Elle l'embrassa sur la joue pour le remercier puis sortit pour jouer avec Crockdur.

***

Il était six heures du matin le 19 août lorsque Dumbledore réveilla sa fille.

Dumbledore : Amber, si tu veux tes affaires scolaires c'est maintenant. Il vaut mieux y aller tôt comme cela il y aura moins de monde.
Amber : Mmmmh...?
Dumbledore : Tu as dix minutes pour te préparer.

Et il sortit. Le temps qu'Amber analysa la « conversation » qu'elle avait eu avec son père une minute était déjà passée.

Amber : Faut que je me dépêche !

Elle s'habilla et se brossa les dents le plus vite qu'elle put. Elle était très excitée, c'était la première fois qu'elle allait au chemin de Traverse, ou bien même plus généralement dans un endroit pour sorciers autre que Poudlard. Elle se demandait qui son père avait bien pu choisir pour l'accompagner. Elle espérait quelqu'un avec qui elle s'entendrait bien.

Elle finit de se préparer une minute avant le délai que lui avait imposé son père. Elle sortit de sa chambre puis alla dans le bureau de Dumbledore qui n'était pas très loin de sa chambre. Elle entra.

Amber : Je suis prête !

Il y avait deux personnes dans la pièce son père et...

Rogue : Vous auriez pu aller plus vite, je n'ai pas que ça à faire.

...et le maître de potions. Amber ne savait pas quoi faire. Le professeur l'intimidait et ne semblait pas vraiment content d'être assigné à cette tâche.

Dumbledore : Amber approche.

Elle s'approcha des deux adultes.

Dumbledore : Écoute bien ce que je vais te dire, je ne le répéterai pas. Comme je te l'ai déjà dit en dehors de ces murs tu peux être en danger, encore plus car tu es ma fille. Tu resteras à côté et obéiras au professeur Rogue quoi qu'il te dise, c'est pour ton bien.
Rogue : Si vous essayez de m'échapper ça ira très mal pour vous.
Dumbledore : Si quelqu'un te demande qui tu es tu répondras que tu t'appelles Amber Jones. N'utilise surtout pas ton vrai nom de famille. C'est compris ?
Amber : Oui papa.
Dumbledore : Très bien. N'oublie pas que le professeur Rogue est là pour assurer ta sécurité. J'ai une totale confiance en lui, alors si tu remarques quelque chose d'inhabituelle n'hésite pas à lui en parler.
Amber : D'accord. Mais comment va-t-on y aller alors ?
Rogue : En transplanant.
Amber : Mais... on ne peut pas depuis l'enceinte de Poudlard, non ?
Dumbledore : J'ai temporairement retiré le sortilège dans cette pièce. Une fois que vous serez revenus je le remettrai en place.

Amber hocha la tête. Elle n'avait jamais transplané, ça promettait.

Dumbledore : Bien, je pense que tout est clair. Severus, je pense que vous devriez choisir un endroit du chemin de Traverse un peu à l'écart, parce que je ne suis pas sûr que son estomac va tenir.
Rogue : Je sais.
Amber : Comment ça ?

Son estomac ? Qu'est-ce qui clochait avec son estomac ?

Dumbledore : Prends ce sac aussi. Il te permettra de transporter tes affaires. Ne t'inquiète pas pour la taille il a un sortilège d'élongation indétectable.
Amber : Merci !
Rogue : Bien, on peut y aller ?

Le directeur hocha la tête.

Rogue : Miss Dumbledore, accrochez-vous bien à mon bras. Si vous le lâchez vous ne pourrez vous en prendre qu'à vous-même.

Elle prit fermement le bras du professeur en se disant que c'était bien la première fois qu'elle était aussi proche de lui.

Dumbledore : Bien, à dans quelques heures !

Ils transplanèrent. Deux secondes plus tard ils étaient dans une petite ruelle du chemin de Traverse.

Rogue : Si vous vous voulez vomir, c'est maintenant.

Elle ne se fit pas prier et déversa le contenu de son estomac dans un pot de fleurs. Heureusement qu'elle n'avait pas mangé ce matin.

Rogue : Bien, allons-y.

Il commença à allonger le pas. Amber le suivit mais au bout du deuxième pas elle se mit à tituber. Avant qu'elle ne tombe à terre le professeur de potions la retint.

Rogue : D'accord, nous allons prendre une pause plus longue que prévu.

Il l'installa sur un banc de la même ruelle. Elle essaya tranquillement de reprendre son souffle.

Amber : Je suis désolée professeur... Je sais qu'il faut faire vite mais...
Rogue : Moins vous parlez plus on ira vite et plus vous récupérerez.

Au fond d'elle Amber se sentait pitoyable. Elle en avait marre d'être toujours essoufflée au bout d'une minute de course. Elle voudrait être plus forte mais sa santé ne le permettait pas. Petite, elle a été hospitalisée pendant longtemps. A présent tout allait mieux, mais elle ne pouvait toujours pas forcer. Le transplanage l'avait vraiment chamboulée. Au bout de trois minutes de repos supplémentaire elle se releva.

Amber : C'est bon.

Rogue la regarda et hocha la tête.

Rogue : N'hésitez surtout pas à demander une pause si vous vous sentez mal.

Sur le coup Amber fut un peu surprise de l'inquiétude du professeur de potions. En même temps, il n'était pas très content de l'accompagner et il n'aimait pas être retardé. Pour une raison inconnue il ménageait Amber, ce qu'elle bien entendu apprécier au fond d'elle, même si elle préfèrerait que cela ne soit pas nécessaire.

Amber : D'accord, merci.

Ils sortirent enfin de la ruelle ou Amber où enfin découvrir la rue principale du chemin de Traverse. Des dizaines de boutiques s'alignaient les unes avec les autres : la librairie Fleury et Bott, l'apothicaire pour les ingrédients pour les potions, la banque des sorciers Gringotts, le magasin pour chaudron, une animalerie, des cafés... Rogue l'emmena d'abord vers la boutique d'Ollivander : le fabricant de baguette magique.

Ils entrèrent et tout de suite apparu le vieux fabricant de baguette.

Ollivander : Eh bien eh bien... Je savais qu'un jour nous allions nous rencontrer Miss Dumbledore.

Amber était surprise qu'il connaisse son nom, mais le professeur de potions était lui quelque peu irrité.

Rogue : Ici elle sera Miss Jones. Il suffit qu'il y ait quelques oreilles indiscrètes pour que tout soit fichu en l'air.
Ollivander : Bien entendu !

Le fabricant de baguette regarda Rogue puis Amber.

Ollivander : Cela me rappelle votre première visite chez nous Mr Rogue, vous étiez avec Miss Evans il me semble non ? C'est étrange comme...
Rogue : Pouvez-vous vous concentrer sur Miss Jones car nous sommes pressés.

Il avait beau avoir changé le sujet de la conversation rapidement, Amber a eu le temps de voir le professeur décontenancé. Mais qui est cette Evans ? Elle était pourtant sûre d'avoir déjà vu son nom quelque part...

Ollivander : Montrez-moi votre main Miss.

Elle lui montra et il l'examina attentivement.

Ollivander : Il vous en faudrait une souple... de taille moyenne peut-être... Je vais voir ça.

Il alla à l'arrière de la boutique et quelques instants plus tard il revint avec une boîte. Il l'ouvrit et donna la baguette délicatement à Amber.

Ollivander : 27,3 cm, bois d'ébène, crin de licorne.
Amber : Qu'est-ce que je fais ?
Ollivander : Agitez-la dans un sens.
Rogue : Pas vers nous de préférence.

Elle l'agita en direction d'un pot de fleur qui explosa. Elle sursauta.

Amber : Désolée...
Ollivander : Non, pas la bonne.

Il rangea la baguette et en ramena une autre.

Ollivander : 24,3 cm, bois de chêne, racine de mandragore.

Cette fois-ci elle m'agita vers une chaise qui parti comme un ballon de baudruche vers la réserve.

Ollivander : Toujours pas.

Il en ramena encore une.

Ollivander : Eh bien... celle-ci mesure 25,6 cm, faite en bois de saule et composée de cendres de phénix. C'est l'une des plus puissante que j'ai à vrai dire.

Amber la mit dans sa main. Juste avant de l'agiter elle quelque chose la brûla et elle dut lâcher la baguette.

Amber : Aïe !
Ollivander : C'est celle-ci ! C'est la vôtre !
Amber : Comment ça ? Elle m'a brûlé !
Ollivander : C'est une particularité des baguettes composées de cendres de phénix. Ce sont les seules qui brûlent ceux qu'elles choisissent. C'est comme si elles commençaient une nouvelle vie.

Amber était sceptique mais elle ramassa la baguette qui cette fois-ci ne la brûla pas.

Ollivander : Essayez un sort !

Elle visa le vase qu'elle avait brisé quelques minutes plus tôt.

Amber : Reparo.

Le vase se reconstruisit instantanément.

Amber : Incroyable...
Ollivander : Parfait ! Absolument parfait !
Rogue : C'est cela. Nous ne pouvons pas nous attarder ici, le prix je vous prie.

Amber se rendit compte d'une chose : elle n'avait pas d'argent.

Ollivander : 8 gallions.
Amber : Mais...
Rogue : Voilà.

Le professeur donna la somme au fabricant de baguette sous les yeux médusés de la petite fille.

Amber : Mais...
Rogue : Au revoir.
Amber : Euh... oui, merci et au revoir.

Ils repartirent avec la baguette.

Amber : Mais d'où...
Rogue : De votre père. Vous ne croyez tout de même pas qu'il vous aurait fait acheter votre matériel sans vous donnez d'argent ?
Amber : Oui, mais...
Rogue : Maintenant les livres.

Sans qu'Amber ne puisse ajouter quoi que ce soit ils entrèrent dans la librairie Fleury et Bott.

Vendeur : Oui bonjour ! C'est pour ?
Rogue : Tous les livres pour les premières années à Poudlard.
Vendeur : Mais... je vous reconnais ! Vous êtes le professeur Rogue non ?
Rogue : C'est exact.
Vendeur : Il s'agit de votre fille ?

Amber n'avait pas prévu cette situation. Heureusement qu'il ne s'adressait pas à elle !

Rogue : Non. Elle vit à l'orphelinat. J'ai été choisi à mon plus grand malheur de l'accompagner pour effectuer ses achats à l'aide de la bourse scolaire.

Elle n'aurait jamais imaginé ce mensonge.

Vendeur : Très bien, attendez quelques instants.

Il revint avec une pile de livres qu'il déplaçait grâce au sortilège de lévitation.

Vendeur : Voilà !

Il annonça le prix et le professeur Rogue les paya. Les livres neufs avaient un prix exorbitant.

Rogue : Votre sac Miss Jones.

Elle prit deux secondes avant de comprendre.

Amber : Oui, pardon.

Tous les livres entrèrent sans pour autant augmenter le poids du sac.

Ils quittèrent encore une fois la boutique. Ils se dirigèrent vers la boutique de l'apothicaire que le professeur de potions connaissait très bien. Il acheta ainsi des ingrédients pour lui-même et ceux dont va avoir besoin Amber. Ils finirent par la boutique de chaudrons où le professeur choisit encore une fois le matériel.

En quittant la dernière boutique le professeur s'adressa à la fille de Dumbledore.

Rogue : Bien. Quant à votre uniforme votre père s'en est déjà chargé. Nous pouvons rentrer dès à présent.
Amber : D'accord.

Ils transplanèrent et arrivèrent dans le bureau du directeur qui les attendait.

Dumbledore : Vous avez réussi à faire tous les achats en une demi-heure ? C'est du rapide avec vous Severus !
Rogue : Je n'ai pas que ça à faire.

Il tourna les talons et se dirigea vers la porte. Juste avant qu'il ne franchisse le seuil Amber prit la parole.

Amber : Merci beaucoup professeur !

Il fit un geste vague de la main il continua son chemin sans s'arrêter.

Dumbledore : Il doit te paraître un peu rustre mais je peux t'assurer que c'est le meilleur professeur de potions que l'on ait jamais eu. Très sévère, mais très bon.

Amber n'en doutait pas.

Amber : Merci à toi aussi papa pour toutes mes affaires.
Dumbledore : C'est normal Amber, je suis ton père après tout ! Je veux ce qu'il y a de meilleur pour ma fille !

Amber lui sourit. Cela l'a gênée parfois de recevoir autant de son père car elle se disait que si elle n'était pas là il n'aurait pas à utiliser tout cet argent pour elle.

Dumbledore : Alors, de quoi est composée ta baguette.
Amber : De cendres de phénix.
Dumbledore : Elle doit être assez puissante...
Amber : C'est ce qu'Ollivander m'a dit.

Fumseck descendit de son perchoir pour se mettre sur l'épaule d'Amber pour examiner la baguette qu'elle tenait dans ses mains.

Dumbledore : Ce sont ses cendres qui ont servi à la confection de la baguette.
Amber : Vraiment ? Alors merci Fumseck !

Le phénix lui mordilla l'oreille.

Dumbledore : Il faudrait que tu ranges tes affaires non ?
Amber : Oui, j'y vais !

Elle allait partir quand elle posa une question à son père.

Amber : Ollivander a parlé d'une certaine Evans, tu l'as connu ?

Son père fut un peu surpris mais il se ressaisit vite.

Dumbledore : Pourquoi a-t-il parlé d'elle ?
Amber : Apparemment la première fois que le professeur Rogue est venu dans sa boutique il était avec elle.

Le directeur eut le regard lointain.

Dumbledore : Il devait parler de Lily Evans, la mère de Harry Potter.

C'était pour ça qu'elle avait déjà entendu son nom quelque part.

Amber : Ils se connaissaient tous les deux ?
Dumbledore : Oui... Mais maintenant comme tu le sais elle est morte.
Amber : Comment a-t-il réagi ?
Dumbledore : Tout ce que je peux te dire Amber c'est qu'il vaut mieux ne plus en parler. La vie est faite de décisions, bonnes ou mauvaises elle amène à une conséquence, ton professeur n'a malheureusement pas eu la bonne...

Amber ne comprenait rien du tout.

Dumbledore : Maintenant va dans ta chambre et ne reparlons plus de cette histoire, veux-tu ?

Sa fille hocha la tête puis partit. Elle n'avait rien compris à ce que son père avait dit. Mais du moins elle était sûre d'une chose, lorsque Ollivander avait parlé de la mère de Harry Potter, le professeur Rogue avait vite changé le sujet de la conversation. Elle avait ressenti chez lui à ce moment là une certaine tristesse. Oui, c'était sûr, le professeur Rogue était ami avec Lily Evans.

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