I - Chapitre 2 : Rêve ou réalité ?

Amber ouvrit un œil, puis deux, et elle vit qu'elle était à l'infirmerie, pièce qu'elle connaissait malheureusement beaucoup trop. Elle regarda vers la porte de sortie et elle vit son père et Mrs Pomfresh en pleine discussion dont elle n'arrivait pas qu'à entendre quelques mots.

Pomfresh : Neuf heures... il est quatorze heures... inquiétant...

Son père regarda de son côté et en la voyant réveillée un sourire apparut sur son visage.

Dumbledore : Vous avez raison Pompom, ceci est inquiétant. Mais elle vient juste de se réveiller !

L'infirmière regarda dans sa direction.

Pomfresh : Ma petite Amber !

Elle se précipita sur elle et mit sa main sur son front et la retira.

Pomfresh : La médecine sans magie c'est pas mon fort... Ça va ? Tu n'as pas le tournis ? Envie de vomir ?
Amber : Ne vous inquiétez Mrs Pomfresh, je vais très bien. C'est juste que... que... qu'est-ce qui s'est passé ? Je ne me souviens plus très bien...

Son père s'approcha d'elle.

Dumbledore : Que te rappelles-tu exactement ?
Amber : Eh bien... j'étais avec toi et...

Elle se rappela soudain.

Amber : Papa je suis désolée ! J'aurais jamais dû m'énerver comme ça ! J'ai vraiment été ingrate alors que tu essayais juste de me calmer. Je suis vraiment, vraiment désolée ! J'aurais pas dû partir comme ça et...

Dumbledore mit sa main sur la sienne.

Dumbledore : Ne t'inquiète pas je ne t'en veux pas du tout. Mais est-ce que tu te rappelles ce qui s'est passé ensuite ?

Amber fouilla dans sa mémoire.

Amber : Je suis sortie du château, j'ai marché et puis... Je ne m'en souviens plus ! Je crois que j'ai croisé le professeur Rogue mais c'est confus dans ma tête.
Dumbledore : C'est vrai que tu l'as croisé. C'est lui qui t'a ramené de la forêt interdite.

Amber ouvrit grand les yeux.

Amber : Mais comment j'ai pu ? Mais pourquoi ?
Rogue : Prouver que vous n'êtes pas une simple moldue, que vous êtes une sorcière tout ceci en me ridiculisant.

Le professeur de potions venait d'apparaître au pas de la porte. Il s'approcha à pas lents du lit.

Rogue : Vous vous êtes donc enfuis dans la forêt interdite bien que je vous avais immobilisé.

Amber commença à se souvenir.

Amber : Il y avait... une acromantula...
Rogue : Exact.
Amber : Vous m'avez sauvé la vie puis vous m'avez accompagné jusqu'à la sortie. Mais avant ça il y en a une autre qui vous est tombé dessus et... votre baguette était au sol je crois je l'ai prise et ensuite... et ensuite...

La jeune fille s'est relevée d'un seul coup.

Amber : Stupéfix ! J'ai lancé stupéfix !

Elle se tourna vers le professeur.

Amber : Le sort a donc fonctionné ?
Rogue : Nous sommes tous les deux ici, vous pouvez donc vous-même en venir à  une conclusion n'est-ce pas ? Ou votre sens de déduction est pitoyable ?

Amber ne pouvait croire ce qu'elle pensait. Elle se tourna vers son père.

Amber : J'ai... j'ai des pouvoirs magiques ?!
Dumbledore : Cela à l'air d'être le cas. Nous devons vérifier ça au plus vite. Je vais demander au professeur Flitwick de procéder à un test.
Amber : Mais avec quelle baguette ? Je n'en ai pas !
Dumbledore : Tu emprunteras la mienne pour ce test. Ensuite si cela s'avère que tu es une sorcière tu devras aller chez Ollivander pour chercher ta propre baguette et aussi toutes tes affaires scolaires pendant que tu y seras.

Amber ne pouvait pas croire ce qui lui arrivait. Si elle réussissait ce test cela prouverait qu'elle pourrait intégrer Poudlard !

Amber : Quand est-ce que j'essaie ?
Pomfresh : Allons du calme ! Il faut déjà que tu récupères tes forces !
Amber : Je vous assure Madame Pomfresh que je vais très bien ! Regardez je suis debout et j'arrive à marcher.

Elle s'exécuta et fit plusieurs pas sans chanceler.

Amber : Vous voyez ?

Son père sourit et Rogue hocha la tête.

Rogue : Vous m'excuserez mais je dois donner un cours au quatrième année dans dix minutes.
Dumbledore : Allez-y Severus, je vous tiendrai au courant.

Le professeur de potions sortit donc de la pièce.

Dumbledore : Viens donc avec moi Amber. Je crois que le professeur Flitwick a cours avec des deuxième année. Je pense que ce ne sera pas trop long de te faire passer un petit test.
Amber : D'accord.

***

Le cours de Mr Flitwick venait juste de se terminer. Dumbledore entra alors que des élèves étaient encore en train de sortir. Amber était à sa suite.

George : Amber ! Qu'est-ce que tu fais ici ?
Fred : Tu arrives trop tard le cours est terminé !

Amber était stressée et elle ne leur fit qu'un petit geste de la main. Son père était déjà en train de discuter avec le professeur de sortilèges. Les jumeaux vinrent vers Amber.

Fred : Nan... T'as fait une bêtise ?
George : Faut qu'on lui remette une médaille ! La toute première d'une longue séries !

Elle secoua la tête pour les contredire.

Amber : Non, c'est juste que... Enfin peut-être un peu dans le fond mais...
Flitwick : D'accord très bien professeur Dumbledore, nous allons essayer quelque chose de simple. Mais qu'est-ce que vous faites encore là les garçons ? Allez ! Partez !

Les frères Weasley ne comprenaient toujours pas se qu'il se passait. Ils regardèrent chaque personne présente dans la salle puis ils se regardèrent.

Fred : Non...
George : Tu crois que ?
Fred : Amber ?
George : Oui.
Fred : Impossible !
George : Mais pourtant...
Fred : Bizarre...

Dumbledore s'éclaircit la gorge.

Dumbledore : Vous pourrez poser toutes les questions que vous voudrez à Amber une fois que nous aurons terminé ce que nous avons à faire. Mais pour cela il faut que seuls les principaux intervenants soient dans la salle, soit le professeur Flitwick, ma fille et moi-même. Malheureusement je crains que vous ne faites pas parti des personnes indispensables, alors je vous prierai de bien vouloir attendre dehors.
Fred/George : Oui professeur !

Ils sortirent tout de suite en lançant un coup d'œil rassurant vers Amber.

Flitwick : Bon, très bien. Je vais lui faire essayer le sort de lévitation. C'est l'un des premiers que j'apprends aux premières années.
Amber : Wingardium leviosa...

Le professeur prit une tête surprise. Amber s'empressa de préciser.

Amber : Je connais beaucoup d'élèves et je les voyais s'entraîner à lancer ce sort. J'en connais beaucoup rien qu'en me baladant ici.

Il lui fit un petit sourire.

Flitwick : Tu seras une très bonne élève.
Dumbledore : Mais avant ça nous devons voir si elle y arrive.

Son père lui tendit sa baguette. Amber prit une grande inspiration puis l'a mis dans ses mains. Elle tremblait, jamais son père ne lui avait laissé toucher sa baguette, c'était vraiment la chose qu'elle ne devait pas faire, mais maintenant c'était lui même qui lui demandait de le faire.

Le professeur de sorts déposa une plume sur la table devant elle.

Flitwick : Tu dois avoir poignet souple, lever et tourner la baguette, tout en prononçant l'incantation en accentuant bien le "gar" de "Wingardium Leviosa". D'accord ?

Amber hocha timidement la tête et commença le mouvement de baguette.

Amber : Wingaaarrrdium leviosa !

La plume ne bougea pas.

Flitwick : Il faut que tu accentues le « gar », mais pas que tu le prolonges, c'est toute la différence. Vas-y, réessaie.

Elle expira un bon coup.

Amber : Wingardium leviosa !

Aucun mouvement. 

Flitwick : Cette fois-ci tout était parfait, le mouvement jusqu'à la formulation. Soit c'est la baguette soit c'est que tu n'as pas de magie en toi.
Amber : C'est impossible ! J'ai réussi tout à l'heure !

Dumbledore se rapprocha doucement.

Dumbledore : Je te crois, mais tu dois garder ton calme. C'est parce que tu savais exactement ce que tu voulais que tu as réussi à lancer stupefix. Si tu n'y crois pas tu ne peux pas le faire.

Elle devait y croire. Elle devait croire qu'elle pouvait réussir. Toute sa vie elle avait eu des doutes, mais maintenant elle devait avoir la certitude.

Elle ferma les yeux.

Amber : Wingardium leviosa.

Sans regarder si elle avait réussi elle leva sa baguette en l'air. Elle attendit quelques secondes avant d'ouvrir ses yeux.

La plume était en l'air.

C'était elle qui avait fait ça, et pour se le prouver à elle-même elle enchaîna un autre sort.

Amber : Reducto !

Un jet de lumière atteignit la plume et la rétréci. Satisfaite elle descendit doucement la baguette et la petite plume retrouva la table.

Amber : J'ai réussi le test ?

Le professeur de sortilèges était stupéfait tandis que le directeur arborait un grand sourire.

Dumbledore : Je crois que oui.

Il fit alors apparaître une lettre dans ses mains.

Dumbledore : J'ai l'honneur de te remettre officiellement et en main propre ta lettre d'inscription à l'école de sorcellerie de Poudlard.

Elle prit la lettre cachetée avec le sceau de Poudlard les mains tremblantes.

Amber : Vraiment ?
Dumbledore : Tu viens de prouver que tu es une sorcière. C'est vrai qu'il y a moins de surprise qu'avec un hibou qui te l'apporte directement mais je préférais que ce soit moi qui le fasse.

Elle fonça sur son père pour le prendre dans ses bras.

Amber : Merci ! Merci beaucoup !
Dumbledore : Ne me remercie pas mais félicite toi plutôt d'avoir réussi.

Elle était ivre de bonheur. Elle ne savait même plus comment manifester sa joie tant elle était grande ! Pour se prouver que tout était bien réel elle ouvrit l'enveloppe et lut la lettre jaunie qui s'y trouvait :

COLLÈGE POUDLARD, ÉCOLE DE SORCELLERIE
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand-Ordre de Merlin
Docteur ès Sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers

Chère Miss Dumbledore,

Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au Collège Poudlard. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendons votre hibou le 31 juillet au plus tard.

Veuillez croire, chère Miss Dumbledore, en l'expression de nos sentiments distingués.

Minerva McGonagall
Directrice adjointe

Oui, c'était bien elle Miss Dumbledore. Maintenant elle était sûre que ce n'était plus un rêve.

Amber : Pourquoi le papier semble-t-il si vieux ?
Dumbledore : Le professeur McGonagall a toujours cru que tu étais une sorcière. Elle a donc écrit cette lettre bien en avance, à tes cinq ans il me semble. Depuis ce jour elle dormait dans le tiroir de mon bureau attendant qu'elle te revienne en main propre.

A présent elle aimait encore plus le professeur de métamorphoses.

Amber : Je dois vraiment envoyer un hibou ?
Dumbledore : Non, une confirmation orale de ta part nous suffira !

Amber s'éclaircit la gorge et parla d'un ton solennelle.

Amber : Monsieur le directeur, je confirme que je serai présente à la rentrée fixée le 1er septembre à l'école de sorcellerie de Poudlard.
Dumbledore : Nous serons ravis de vous compter parmi nos élèves Miss Dumbledore.

Ils se firent tous les deux un sourire.

Amber : Je peux aller le dire à mes amis ?
Dumbledore : Bien entendu !

Elle se dirigea vers la porte de la salle et l'ouvrit. A peine l'avoir fermé en sortant que les jumeaux Weasley apparurent juste devant elle.

Fred : Alors ?
George : Qu'est-ce qui s'est passé ?

Elle leur fit un grand sourire.

Amber : Je suis admise.

Les deux frères se regardèrent.

Fred : Admise où ?
George : Ouais parce que ça nous avance pas trop.

Elle éclata de rire.

Amber : A Poudlard ! J'ai des pouvoirs magiques ! J'ai réussi à lancer stupéfix, wingardium leviosa et reducto. JE SUIS UNE SORCIÈRE !

Cette fois-ci les jumeaux avaient compris.

George : J'en étais sûre !
Fred : Amber t'es une sorcière ! Mais c'est génial !

Elle hocha la tête.

Fred : Tu rentreras septembre prochain, comme notre frère Ron !
George : C'est ta lettre que tu tiens dans ta main ?
Amber : Oui.

Les deux frères croisèrent leur regard.

Fred : Il faut que tout le monde le sache !
George : Tout a fait d'accord !
Amber : C'est pas que je veuille vous déranger mais vous n'avez pas cours avec le professeur McGonagall ?
Fred : Pas grave si on est en retard !
George : Ouais ! On te porte en triomphe d'abord c'est le plus important !
Amber : Comment ça ?

Ils lui firent un clin d'œil puis Fred prit la lettre d'admission dans sa main. Les deux frères soulevèrent alors la fille de Dumbledore pour la mettre sur leurs épaules.

Amber : Vous êtes sérieux ?

La petite fille était encore hilare.

George : Tout a fait !
Fred : Maintenant on te balade partout et on va crier à qui veut l'entendre qu'on a la future meilleure sorcière de tous les temps sur nos épaules !

Et ils joignirent le geste à la parole. Fred brandissait bien haut la lettre d'admission d'Amber en chantant ses louanges en se baladant à travers les couloirs avec son frère George et Amber sur leurs épaules. La petite fille ne pouvait que rire aux éclats.

Jamais elle n'avait été aussi heureuse que ce jour-là.

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