I - Chapitre 15 : Accepter
Amber monta directement dans son dortoir où Hermione pas encore couchée se précipita pour la serrer dans ses bras.
Hermione : Je suis tellement désolée Amber ! Jamais je n'aurais dû te laisser attendre seule dans la salle commune !
Amber n'était pas encore remise totalement de ses émotions. Déjà, son cauchemar commença à s'émousser dans son esprit.
Amber : T-tu n'y es pour rien. Qui aurait pu prévoir que j'allais avoir un rêve comme ça.
Hermione : J'aurais dû plus m'inquiéter après ton coup de fatigue avec Quirell. Tu aurais du te réveiller dès que Percy a commencé à te secouer. Ce n'est pas normal ce qui s'est passé Amber !
Amber : Je sais pas Hermione... Je voudrais comprendre, vraiment, mais... c'est dur...
Elle commençait déjà à ne plus se souvenir de son rêve, mais jamais elle n'oublierait les cris. Hermione vit que cela ne servait à rien de parler de ça à part à rappeler cet épisode à son amie.
Hermione : Assez parler de ça, maintenant c'est un mauvais souvenir. Allons dormir.
La fille du directeur hocha la tête. Elles se changèrent et s'installèrent dans leur lit sans faire de bruits pour ne pas réveiller Lavanda et Parvati.
Hermione : Bonne nuit Amber.
Amber : Bonne nuit Hermione.
Amber prit beaucoup plus de temps à s'endormir, ayant peur de refaire un cauchemar. Mais elle se rassura en se disant que cette fois-ci, Hermione était à côté d'elle et qu'elle pourrait l'aider en cas de besoin.
***
Heureusement que le lendemain, ou plutôt le jour même, était un samedi. Tous purent dormir autant qu'il le voulait. Malgré tout ce qui s'était passé plus tôt, Amber se réveilla à huit heures. Elle ne voulait pas réveiller Hermione qui semblait dormir profondément, elle décida de se préparer et ensuite d'aller voir son père. Elle se rendit donc dans son bureau après avoir prononcé le mot de passe qui permettait de faire apparaître l'escalier. Depuis le début de l'année, elle n'était allée dans le bureau de son père qu'une seule fois et c'était lorsqu'elle s'était bagarrée avec Pansy, soit pas un très bon souvenir.
Elle toqua à la porte.
Dumbledore : Entre Amber.
Elle ne comprenait jamais comment il pouvait savoir que c'était elle. Elle ouvrit la porte et Fumseck se percha tout de suite sur son épaule en frottant sa tête contre les cheveux d'Amber.
Amber : Oui, moi aussi je t'aime.
Elle s'avança vers son père qui était devant sa bibliothèque.
Amber : Tu cherches quelque chose ?
Dumbledore : Oh non, je fais un peu de rangement. C'est beaucoup mieux quand les choses sont ordonnées, tu ne trouves pas ?
Amber : C'est sûr.
Elle regarda se plus près les étagères et ne comprit rien à l'ordre de son père.
Amber : Tu les as rangé selon quels critères ?
Dumbledore : Aucun ! A vrai dire, ce n'est pas drôle si tout est droit et rangé, il faut que chaque chose ait sa part de folie, sinon c'est bien ennuyant.
Amber : Mais comment tu fais pour te retrouver alors ?
Dumbledore : Je fais travailler ma mémoire visuelle et puis mon instinct me guide.
C'est ce qu'Amber avait toujours aimé chez son père, son côté fou, non conformiste. Selon la situation il pouvait se montrer extrêmement sérieux ou bien très léger.
Son père rangea un dernier livre et se tourna vers elle.
Dumbledore : Mais bon, il me semble que tu ne viens pas pour me voir ranger mes livres, n'est-ce pas ?
Elle hocha la tête.
Dumbledore : Discutons de cela autour d'un chocolat chaud, veux-tu ?
D'un coup de baguette magique il prépara les chocolats qu'il mit à côté de chaque fauteuil située tout au fond de son bureau. Ils s'installèrent et prirent chacun une tasse dans leurs mains.
Dumbledore : Je ne t'oblige à rien du tout, si tu ne veux pas me raconter certains détails je comprends parfaitement. Si à un moment tu veux arrêter d'en parler tu peux me le dire et on arrêtera. Si tu veux partir tu le peux sans même me donner une seule explication.
Amber acquiesça pour montrer qu'elle avait compris.
Dumbledore : Tu peux commencer lorsque tu le souhaites.
Le problème pour Amber n'était pas de commencer, mais plutôt de comprendre par où commencer.
Amber : Je me souviens déjà plus très bien de ce que j'ai vu en fait. J'étais... quelque part. Je crois qu'il y avait deux personnes, ou trois, voire même plus, je ne sais plus !
Dumbledore : Ce n'est pas grave. Dis-moi que ce que dont tu te souviens.
Amber essaya de rassembler ses souvenirs.
Amber : J-je crois que quelqu'un suppliait un autre de l'épargner. M-mais l'autre disait qu'il allait mourir de toute façon.
Elle reposa sa tasse.
Amber : Après... après le reste de la conversation est assez confus. La personne a dit qu'avant de le tuer qu'il allait le faire souffrir pour montrer ce que cela faisait de se mettre contre lui.
Ses mains commencèrent à trembler.
Amber : I-il a commencé à formuler le sortilège interdit. L'autre personne l'a supplié de ne pas faire ça en hurlant. Mais... au moment où il l'a lancé, il s'est retourné vers moi.
Les larmes grimpèrent aux coins des yeux d'Amber.
Amber : J'ai eu mal, très mal. U-une douleur indescriptible. Je croyais qu'elle ne s'arrêterait jamais. J-j'ai cru que j'allais mourir.
Les larmes commencèrent à couler.
Amber : Papa, à ce moment-là je voulais mourir pour ne pas avoir à supporter cette douleur encore plus longtemps. Je... je me sentais prête à tout accepter pour que cette douleur cesse...
Dumbledore se leva lentement de son fauteuil pour aller observer l'extérieur depuis la fenêtre. Il prit un petit temps avant de reprendre la parole.
Dumbledore : N'aie pas peur des mots Amber. Pour que tu acceptes ce que tu as vu il faut que tu le dises. Cette formule interdite, comment s'appelle-t-elle ?
Amber ne se sentait pas avoir la force ni le courage de la dire.
Amber : J-je peux pas...
Dumbledore : Si Amber, tu le peux. Tu n'as plus six ans, tu as assez grandi pour comprendre que tu dois le dire pour mieux l'accepter.
Ce n'était qu'une formule, mais Amber avait trop peur de la dire. Même si elle n'avait pas sa baguette dans ses mains, elle avait peur que quelqu'un souffre si elle le disait à haute voix.
Amber : C'était...
Son père la regardait attendant la suite. Elle se dit tout d'un coup qu'elle était chez les Gryffondor mais elle n'avait pas le courage de dire une simple formule. Depuis que le Choixpeau lui avait dit que Gryffondor était la maison qui lui correspondait le moins, elle voulait montrer le contraire. Elle ne devait pas avoir peur de ce mot, mais l'affronter.
Amber : C'était le sortilège de Doloris, mais pour l'utiliser il faut dire Endoloris.
Amber se sentit soulagée en le disant. Son père hocha la tête.
Dumbledore : C'est très bien. N'oublie pas Amber, n'ait jamais peur des mots ou bien des noms, cela ne sert à rien à part les renforcer.
Il se rassit sur son fauteuil.
Dumbledore : Je ne sais pas ce que tu as vu Amber, mais une chose est sûre, pour faire ce genre de cauchemar où tu ne peux être réveillé que par quelque chose qui te rend heureuse il faut que quelqu'un t'es jeté un mauvais sort.
Amber : Quoi ? Mais qui ? Comment ?
Dumbledore : Un mauvais sort ou alors tu as été exposé à de la magie noire récemment. C'est pour cela que je te demande ce qu'il s'est passé exactement lors de ta journée d'hier.
Amber ne comprenait pas comment elle avait pu être exposée à de la magie noire sans s'en rendre compte mais elle s'exécuta.
Dumbledore : Tu as juste suivi tes cours normalement. Tu n'as pas vu quelque chose d'inhabituelle ?
Amber : Non, enfin si, mais... je pense pas que cela soit si important que ça...
Dumbledore : Dis-le moi quand même.
Amber : Eh bien... j'étais avec Harry et Hermione, je leur ai donc montré un passage secret pour atteindre plus rapidement la salle de potions. J'étais en train de parler quand je me suis percutée contre le professeur Quirell. Il m'a aidé à me relever, mais ce que je ne comprends pas c'est qu'une fois debout j'étais vidée de mon énergie et ce jusqu'au restant de la journée. J'ai même fait perdre des points à ma maison parce que j'ai dormi pendant le cours du professeur Rogue.
Son père semblait réfléchir.
Dumbledore : Vraiment rien d'autres ne s'est passé ?
Amber : Vraiment. Ah j'ai peut-être oublié un détail mais il est presque insignifiant.
Son père attendit qu'elle continue.
Amber : Eh bien, au moment où il m'a pris le bras pour me relever, j'ai eu mal à l'épaule droite.
Dumbledore : Au niveau de ta tache de naissance ?
Amber : Oui.
La tâche de naissance d'Amber a toujours été particulière. Parfois, sans aucune raison, elle lui faisait mal sans qu'elle ne comprenne pourquoi. Elle était située dans le creux de son épaule droite. Elle n'était pas très marquée mais avait une forme pas ordinaire. Elle ressemblait à une sorte de serpent qui s'est emmêlé mais dont il manquait des bouts à certains endroits comme s'il n'avait pas fini d'être dessiné. C'était en quelque sorte de l'ironie car Amber détestait les serpents.
Amber regarda son père qui était sûrement en train de réfléchir à quelque chose. Elle le voyait froncer des sourcils, d'habitude lorsqu'il faisait ça c'est lorsqu'il avait des doutes sur quelque chose.
Amber : Alors, comment j'ai pu faire ce cauchemar à ton avis ?
Dumbledore : Je ne suis pas encore sûr. Pour l'instant je te demande de ne plus prendre les passages secrets, on ne sait jamais. Et fais aussi en sorte d'avoir toujours un de tes amis avec toi au cas où cela se reproduirait.
Amber : D'accord.
Amber termina la dernière goutte de son chocolat.
Amber : Je suppose que tu as des choses à faire, je ne vais pas t'embêter plus longtemps.
Dumbledore : Voyons Amber, tu sais très bien que tu ne m'embêtes pas, c'est même moi qui t'ai demandé de venir quand tu le voulais pour parler de cette histoire. Sache que si tu as un problème, tu peux toujours venir me voir.
Amber sourit à son père puis lui souhaita une bonne journée. Elle décida de rentrer à la tour Gryffondor où elle retrouva Hermione et Harry.
Harry : Où étais-tu ?
Amber : Avec mon père.
Elle leur raconta ce dont ils avaient discuté, c'est à dire de son cauchemar. Elle n'avait plus peur de le raconter à présent.
Hermione : Ma pauvre... Mais alors, comment tu as pu être exposé à de la magie noire et pas nous ? On est restés avec toi toute la journée !
Harry : C'est pourtant évident non ? Il n'y a qu'à un seul moment où nous n'étions pas avec elle hier.
Amber : Quand ça ?
Harry : Quand tu es restée après le cours avec Rogue. On t'attendait à l'extérieur et tu étais seule avec lui.
Hermione : Harry ! Bien qu'il soit suspect depuis le début il ne ferait jamais de mal à Amber ! Tu ne vas pas nous dire qu'il y avait une utilité pour lui d'ensorceler Amber pour s'emparer de la pierre philosophale quand même ! Il s'est passé autre chose.
Amber acquiesça et Harry se rendit compte aussi que ce qu'il disait n'avait aucun sens.
Harry : Mais alors... Qui ?
C'était là toute la question qu'ils se posaient.
Hermione : En tout cas, une chose est certaine, si Drago n'avait pas été là on n'aurait pas pu te réveiller.
Harry : Ton père t'a dit que seule une chose qui te rend heureuse a pu te réveiller. Mais je n'ai absolument rien compris à ce qu'il t'a dit.
Hermione : Il ne répétait que droite, gauche, tourne.
Amber savait exactement ce qu'il avait fait, mais elle avait promis à Drago de ne jamais le dire à quiconque. Ne jamais dire que Drago savait danser et qu'ils étaient partenaires tous les deux. C'était leur secret.
Amber : Tu sais, je pense qu'il pourrait me dire n'importe quoi que ça me rassurerait.
Plus tard, ils allèrent prendre des nouvelles de Ron et aussi lui expliquer ce qu'il s'était passé cette nuit. Il s'inquiéta pour Amber qui lui dit que tout allait bien à présent. Mais il fut horrifié en apprenant que les Gryffondor avaient perdu cent cinquante points en faisant cette opération. Ce fut le cas tous les Gryffondor. Personne n'en revenait en se réveillant ce matin en voyant les sabliers. Bientôt, tout le monde sut que c'était Harry, Hermione et Neville les responsables. Cette histoire affectait beaucoup plus Harry qui se retrouvait du jour au lendemain le plus haï de tous. Hermione et Neville aussi souffraient, ils étaient la risée de tout le monde. En plus de ça, les examens de fin d'année approchaient et ils attendaient toujours leur retenue.
Un jour Harry entendit le professeur Quirell dans une salle en train de céder aux menaces de quelqu'un. Pour ne pas s'attirer encore plus d'ennuis il n'essaya pas d'emprunter le chemin que la personne qui menaçait Quirell avait pris. Mais pour lui c'était sûr, c'était Rogue. Il raconta cela à ses amis.
Ron : Alors, Rogue a fini par y arriver ! Si Quirrell lui a révélé comment neutraliser son sortilège...
Hermione : Il reste Touffu.
Ron : Peut-être que Rogue a trouvé le moyen de passer devant lui sans avoir eu besoin de le demander à Hagrid. J'imagine qu'il doit bien y avoir un bouquin qui indique comment s'y prendre avec un chien géant à trois têtes. Qu'est-ce qu'on fait, Harry ?
Comme d'habitude Amber écoutait sans dire un mot.
Hermione : Il faut aller voir Dumbledore. C'est ce qu'on aurait dû faire depuis le début. Si on tente quelque chose nous-mêmes, on va se faire renvoyer, c'est sûr.
Harry : Mais on n'a aucune preuve. Quirrell a bien trop peur pour confirmer ce qu'on dira. Rogue se contentera de prétendre qu'il ignore comment le troll est entré le jour de Halloween et qu'il ne s'est pas rendu au deuxième étage. Et qui est-ce qu'on va croire ? Lui ou nous ? Tout le monde sait qu'on le déteste. Dumbledore pensera que nous avons inventé toute l'histoire pour essayer de le faire renvoyer. Rusard ne nous aiderait pour rien au monde, même si sa vie en dépendait. Il est bien trop ami avec Rogue et, à ses yeux, plus il y a d'élèves qui se font renvoyer, mieux c'est. En plus on n'est pas censés connaître l'existence de la Pierre, ni celle de Touffu.
Cette fois-ci Amber prit la parole.
Amber : Pour la énième fois, mon père a une confiance totale en Rogue, je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça. De plus, il sait tellement tout ce qui se passe à Poudlard que ça ne m'étonnerait même pas qu'il sache que nous savons pour la pierre et qu'en plus que quelqu'un essaie de la voler.
Harry : Mais pourquoi ne fait-il rien alors ?
Amber : Il réfléchit avant d'agir. Et puis... si ça se trouve...
Elle s'arrêta dans sa pensée la trouvant beaucoup trop abracadabrante. « Et s'il nous considère comme le dernier rempart pour protéger la pierre ? » pensait-elle. « Cela expliquerait le fait qu'il ne fait rien pour nous arrêter ». Amber pensait encore une fois qu'elle allait beaucoup trop loin dans sa théorie.
Amber : Non, laissez tomber.
Hermione prit la parole.
Hermione : En attendant, si on se contentait de fouiner un peu ?
Harry : On a déjà assez fouiné comme ça.
Pour le reste de la journée ils se contentèrent de réviser. Le lendemain, les principaux concernés reçurent enfin leur convocation pour la retenue.
Amber : Ce soir à onze dans le hall d'entrée avec Rusard ? Vous allez sûrement devoir faire quelque chose dehors vu le point de rendez-vous. Rusard ne fait que vous accompagnez, ce n'est jamais avec lui que vous faites les retenues à part si c'est du ménage mais ça m'étonnerait.
Harry : Avec qui alors ?
Amber : Sûrement avec Hagrid, dès que c'est à l'extérieur tu peux être sûr que ça va être avec lui.
Hermione : Mais qu'est-ce qu'on va faire ?
Amber : Alors là aucune idée. Il y a deux types de retenues, les devoirs supplémentaires en présence du professeur ou les travaux pratiques, qui la plupart du temps se résument à aider un professeur dans sa tâche. Il est pas du genre à faire des devoirs supplémentaires.
Harry : Génial...
Ron : J'attendrai votre retour dans la salle commune.
Amber : De même. Cette fois-ci si je m'endors il y aura Ron ! Pas vrai ?
Ron : Bien entendu !
La journée passa et Amber et Ron accompagnèrent leurs trois amis jusqu'à la porte de la Grosse Dame.
Amber : Y'a pas à s'inquiéter, Hagrid est très sympa !
Ron : On se revoit tout à l'heure !
Ils se séparèrent et Amber et Ron se retrouvèrent seuls.
Ron : Ça te dit une partie d'échec en attendant ? Je n'ai jamais joué contre toi !
Amber : Volontiers !
Ils s'installèrent autour d'une table.
Ron : Tu sais jouer ?
Amber : Oui. Mon père m'a appris, je te préviens je suis très nulle, je n'ai jamais réussi à le battre.
Ils commencèrent la partie. Étonnamment les pièces que Ron avaient prêté à Amber se laissèrent faire alors qu'avec Harry c'était une tout autre histoire.
Ron : Tu joues mieux que Harry déjà, les pièces te font beaucoup plus confiance à toi qu'à lui !
La partie fut très serrée mais finalement ce fut Ron qui remporta la victoire.
Amber : Bien joué !
Ron : Ça s'est fait vraiment à rien, tu as juste bougé ton fou une case trop et j'ai pu en profiter. Sans mentir, tu es l'adversaire dont j'ai eu le plus de difficultés à battre.
Amber : Merci, c'est gentil. On remet ça ?
La nouvelle partie battait son plein lorsque leurs amis arrivèrent dans la salle commune. Harry se précipita vers eux et leur raconta ce qu'il s'était passé. Pendant leur retenue qui consistait à retrouver la chose qui tuait des licornes, Harry s'est retrouvé séparer du groupe et a vu que la créature qui tuait les licornes était Voldemort. Il en a déduit que c'était lui grâce à un centaure qu'il l'a sauvé du nom de Firenze. Voldemort se maintenait en vie grâce au sang des licornes, et c'était donc pour ça que la pierre philosophale était aussi importante. S'il s'en emparait, il pourrait retrouver sa véritable forme. D'après Harry, Rogue voulait s'en emparer pour son maître.
Harry : Rogue veut la Pierre pour la donner à Voldemort... Et Voldemort l'attend dans la forêt... Et pendant tout ce temps-là, nous pensions que Rogue voulait simplement devenir riche...
Ron : Arrête de prononcer ce nom !
Mais Harry ne s'arrêta pas. Cela ne dérangeait pas Amber que Harry utilise le nom de Voldemort. Il ne fallait pas avoir peur des noms, cela les renforcer encore plus. Son père lui avait expliqué que Voldemort était de son vrai nom Tom Jedusor, un sorcier qui avait mal tourné et dont par sa faute la famille d'Harry est morte. Elle éprouvait tout de même une petite crainte en entendant ce nom, mais cela ne l'empêchait pas de le prononcer.
Harry : Firenze m'a sauvé, mais il n'aurait pas dû le faire... Bane était furieux... Il disait qu'il ne fallait pas intervenir dans ce que décident les planètes. Elles doivent sûrement montrer que Voldemort est de retour... Et Bane pense que Firenze aurait dû laisser Voldemort me tuer... J'imagine que ça aussi, c'était écrit dans les étoiles.
Ron : Arrête de prononcer ce nom !
Harry : Maintenant, je n'ai plus qu'à attendre que Rogue vole la Pierre, et Voldemort pourra en finir avec moi. Comme ça, Bane sera content...
Amber : Ne dis pas ça Harry, tant qu'on sera avec toi Voldemort ne pourra pas s'en prendre à toi. De plus, le seul dont il a jamais eu peur c'est mon père, et il ne le laissera jamais s'approcher de toi, tu peux me croire.
Hermione : Elle a raison. Et d'ailleurs, qui dit que les centaures ont raison ? Ils parlent comme s'ils disaient la bonne aventure et d'après le professeur McGonagall, c'est une branche très douteuse de la magie.
Ils restèrent là à discuter puis ils montèrent se coucher. Harry découvrit sous sa couette sa cape d'invisibilité, qu'il n'avait pas récupéré depuis l'histoire du dragon, avec un mot épinglé dessus : « Au cas où ».
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