I - Chapitre 12 : Nicolas Flamel
Harry raconta à ses amis la conversation qu'il avait eu avec le père d'Amber.
Amber : Quelque chose que je n'aurais pas remarqué ?
Harry : C'est soit ça soit tu es la personne la plus heureuse du monde.
Amber ne se considérait pas du tout comme la personne la plus heureuse du monde. Elle avait tellement de problèmes à résoudre avant de penser à ça ! Mais alors, qu'est-ce qu'elle avait loupé ? Elle était devant le miroir voyant juste la pièce agencée derrière son reflet ainsi que Harry, Ron étant sur le côté elle ne pouvait pas voir son reflet. Mais qu'est-ce qu'elle avait loupé ?
Le reste des vacances passa très vite et Hermione fut rentrée un jour avant la reprise des cours. Ses amis lui expliquèrent ce qu'ils s'étaient passés pendant ce temps. Hermione était à la fois horrifiée qu'ils se soient promener dans les couloirs et déçue qu'ils n'aient pas trouvé d'autres informations sur Nicolas Flamel. De plus Harry faisait maintenant des cauchemars où ses parents disparaissaient dans un éclair vert suivi d'une voix aiguë qui lançait un petit rire aigrelet.
Les amis entre deux cours passaient tout le temps à la bibliothèque pour essayer de trouver des informations sur Nicolas Flamel, mais à chaque fois rien n'aboutissait.
Un jour, après avoir fini un entraînement de Quidditch, Harry leur annonça que c'était Rogue qui allait arbitrer la prochaine rencontre.
Amber : Quoi ? Mais il n'a jamais fait ça !
Ron : C'est injuste ! Il va favoriser les Poufsouffle pour nous faire descendre dans le classement général !
Hermione : Ce n'est pas ça le plus important, c'est qu'il aura encore plus de facilité pour faire tomber Harry de son balai !
Amber ne voyait toujours pas quelle utilité aurait le professeur à faire tomber Harry de son balai. C'était complètement absurde ! Et s'il voulait être arbitre justement pour que ce qu'il s'était passé ne se reproduise pas ? Non, Amber allait beaucoup trop loin pour donner une raison allant dans son sens quant à la présence du professeur. Ne voulant pas se faire encore une fois expliquer la conduite suspicieuse du professeur, elle laissa ses amis donner des conseils à Harry pour qu'il ne puisse pas jouer le match. Le problème étant que Harry ne pouvait pas car il n'y avait pas d'attrapeur remplaçant dans l'équipe de Gryffondor.
Neville arriva et atterrit à plat ventre dans la salle commune. Ses jambes étaient collées l'une à l'autre, conséquence d'un mauvais sort très courant appelé le maléfice du Bloque-jambes. Comment avait-il réussi à arriver jusqu'ici, nul ne le savait. Il avait dû faire tout le chemin en sautillant à pieds joints jusqu'au sommet de la tour. Tout le monde éclata de rire sauf Amber et Hermione qui s'empressèrent de lancer le contre sort. Neville se releva en tremblant.
Amber : Qui t'a fait ça Neville ?
Neville : C'est Malefoy. Je l'ai croisé devant la bibliothèque. Il m'a dit qu'il cherchait quelqu'un pour s'entraîner à lancer ce mauvais sort.
Amber secoua la tête, désespérée. A peine remettait-il les pieds ici qu'il recommençait à embêter tout le monde !
Hermione : Va voir le professeur McGonagall. Raconte-lui ce qui s'est passé.
Amber : Ouais, et moi je vais le voir directement.
Elle se leva mais Neville l'arrêta.
Neville : Non Amber ! Si tu le fais j'aurais encore plus d'ennuis !
Amber : Mais, Neville...
Neville la supplia du regard et Amber laissa tomber.
Ron : Il faut que tu te défendes ! Il a pris l'habitude de marcher sur tout le monde, il ne faut pas lui faciliter la tâche en se couchant devant lui.
Neville : Je sais bien que je ne suis pas assez courageux pour être à Gryffondor, Malefoy me l'a déjà dit.
Neville sanglota.
Amber : Ne prend pas ce que dit Drago au sérieux. Il se croit supérieur à tout le monde ! Si le choixpeau t'a dit que ta place est à Gryffondor, c'est que tu dois être à Gryffondor. Ne laisse pas un Serpentard te faire douter sur qui tu es Neville. Sois fier, et prouve-lui que tu es un vrai Gryffondor !
Harry : Elle a raison Neville.
Il lui donna un chocogrenouille qu'il lui restait du cadeau de Hermione.
Neville : Merci vous deux... Je crois que je vais aller me coucher... Tu veux la carte du Choco Harry ? Tu en fais collection, je crois ?
Tandis que Harry prit et regarda la carte, Neville monta dans son dortoir.
Harry : Regardez !
Amber ne comprit pas ce qu'il y avait de particulier à la carte chocogrenouille de son père. Il en faisait même une collection !
Amber : Oui et quoi ? Je l'ai déjà vu des milliards de fois cette carte !
Harry : Il faut lire sa description ! Écoutez ça : Dumbledore s'est notamment rendu célèbre en écrasant en 1945 le mage Grindelwald, de sinistre mémoire. Il travailla en étroite collaboration avec l'alchimiste Nicolas Flamel et on lui doit la découverte des propriétés du sang de dragon !
Amber avait envie de se frapper. Elle avait réussi à oublier l'existence de Nicolas Flamel sur la carte chocogrenouille de son père ! Maintenant elle se souvenait de tout.
Amber : C'est pas vrai ! Je me souviens maintenant ! Il a inventé la pierre philosophale !
Ron : La quoi ?
Hermione : Mais oui ! Attendez je reviens tout de suite !
Hermione monta dans le dortoir des filles et en redescendit avec un livre
Hermione : Voilà c'est écrit ! Le seul qui ait réussi à fabriquer la pierre philosophale !
Ron : Mais c'est quoi cette pierre bon sang ?
Hermione montra aux garçons un texte du livre : « Les anciennes recherches alchimiques avaient pour objet de fabriquer la Pierre philosophale, une substance légendaire dotée de pouvoirs étonnants. Cette Pierre a en effet la propriété de transformer n'importe quel métal en or pur. Elle produit également l'élixir de longue vie qui rend immortel celui qui le boit. Au cours des siècles, de nombreux témoignages ont fait état de la réalité de la Pierre philosophale, mais la seule qui existe vraiment de nos jours est l'œuvre de Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste et amateur d'opéra qui a célébré récemment son six cent soixante-cinquième anniversaire et mène une vie paisible dans le Devon en compagnie de son épouse, Pernelle (six cent cinquante-huit ans). »
Amber : Mais comment ? Comment j'ai pu oublier sa carte chocogrenouille ?
Harry : C'est pas grave. Ce qui compte maintenant c'est qu'on sait ce que Rogue essaie de voler ! Une Pierre qui fabrique de l'or et qui te rend immortel ! N'importe qui la voudrait pour lui tout seul !
Ron : Et pas étonnant qu'on n'ait rien trouvé sur Nicolas Flamel dans Etude des récents progrès de la sorcellerie. Il n'est plus de la toute première jeunesse s'il a six cent soixante-cinq ans.
Quelques jours plus tard eut lieu le match de Quidditch. Harry était stressé et Amber ne se sentait pas vraiment bien non plus. C'était le stress du match, elle savait que si Gryffondor l'emportait ils seraient premier du championnat et par conséquent de la coupe des Quatre Maisons. Aussi loin que remontait ses souvenirs elle a toujours vu Serpentard premier au classement, jamais les autres maisons. C'était l'occasion parfaite pour enfin les détrôner !
Le match eut lieu l'après-midi. Les trois amis souhaitèrent bonne chance à Harry puis allèrent s'installer dans les gradins. Ils se mirent à côté de Neville qui ne comprenait pas pourquoi ils avaient emmené leur baguette. Amber ne pensait pas le professeur Rogue coupable mais elle comptait bien découvrir la véritable personne qui voulait tuer Harry. Hermione expliqua une dernière fois comment lancer le sort du Bloque-jambes à Ron qui s'indigna parce qu'elle l'expliquait qu'à lui et pas à Amber.
Hermione : C'est normal elle est plus douée que toi !
Amber esquissa un sourire et Ron ne trouva rien à redire parce que c'était vrai.
Amber se mit à observer les gradins et surtout ceux des professeurs.
Amber : Tiens, mon père est là. D'habitude il ne vient pas aux matchs mais là ça fait quand même deux fois d'affilée !
Ron : Génial ! Comme ça Rogue n'essaiera pas de désavantager Gryffondor et de tuer Harry !
Hermione : Je te signale que la dernière fois il était là aussi mais ça ne l'a pas empêché d'essayer.
Ron : Justement, maintenant il sera plus attentif !
C'était vrai que le directeur était là la dernière fois. Si c'était vraiment le professeur Rogue à l'origine du sortilège, son père l'aurait remarqué, elle en était sûre. Mais ça n'expliquait toujours pas pourquoi Hermione avait vu avec ses jumelles le professeur en train de prononcer une formule. Il manquait une pièce du puzzle, elle en était sûre.
Les équipes arrivèrent sur le terrain et le match commença. Dix secondes après le début du match Amber s'écria :
Amber : Le vif d'or ! Je le vois !
Ron : Où ?! Où ?!
Amber : Du côté des professeurs... maintenant du côté des buts de Poufsouffle, non attends, juste derrière Katie maintenant !
Hermione : Mais comment fais-tu ? Je ne vois rien du tout !
L'entraînement. La fille du directeur avait tellement assisté aux matchs en s'amusant à trouver le vif d'or avant l'attrapeur qu'elle avait développé des réflexes innés au moindre mouvement brillant. Il fallait ajouter à ça qu'elle avait d'excellents yeux.
Amber était tellement captivée par le match qu'elle n'entendait pas ce qu'il se passait juste derrière elle.
Rogue mit un premier penalty en faveur de Poufsouffle car George venait d'envoyer un Cognard en direction du professeur.
Amber suivait toujours des yeux le vif d'or et se murmurait à elle même :
Amber : Allez Harry... c'est pas compliqué ! Au sol, sur Alicia, maintenant derrière Cédric qui n'a rien vu ? Je t'en prie Harry regarde vers Rogue !
Comme si Harry l'avait entendu, Harry se précipita d'un seul coup en piqué vers l'arbitre. Amber se leva.
Amber : Il l'a vu ! Vas-y Harry !
Toute l'école a été angoissée par son soudain piqué. Mais ils commencèrent à l'encourager comme Amber lorsqu'ils ont vu qu'il s'était redressé pour foncer vers le professeur de potions qui dû faire un écart pour l'éviter. Quelques secondes plus tard il avait la main sur le vif d'or.
Amber : OUI !
Hermione et Amber se serrèrent dans leurs bras puis elles firent un câlin à tous ceux à côté d'elles.
Hermione : Ron ! Ron ! Où es-tu ? Le match est fini ! Harry a gagné ! On a gagné ! Gryffondor prend la tête du championnat !
C'est vrai qu'elles n'avaient plus entendu Ron depuis un certain temps. Il n'était même plus sur leur banc ! Hermione, ivre de joie ne chercha pas à le retrouver. Amber remarqua quelque chose de bizarre juste derrière elle : un amas de corps. Elle examina plus attentivement la scène et se rendit compte à son plus grand effroi que Neville était évanoui au sol et que Ron était en train de se battre avec Drago tandis que Crabbe et Goyle observaient la scène.
Elle enjamba le banc qui la séparait de la bagarre. Elle vit que Ron avait le nez ensanglanté, mais il était au-dessus de Drago.
Amber : Ron ! Lâche-le !
Ron : C'est entre lui et moi !
Il lui a mis un coup de poing dans l'œil.
Amber : ÇA SUFFIT MAINTENANT !
Hermione se retourna en entendant le cri de colère de son amie. Elle vit et comprit vite la situation, elle rejoignit Amber pendant que celle-ci poussait Ron sur le côté qui tomba sur ses fesses.
Ron : Eh ! Pourquoi tu...
Il s'arrêta dans sa phrase en voyant le regard noir d'Amber.
Hermione : Ron ! Ça va ?
Amber : Occupe-toi de lui moi je m'occupe de l'autre crétin.
Elle se tourna vers Drago qui s'était remis assis sur le banc.
Drago : Je n'ai pas de leçons de morales à recevoir de toi Dumbledore.
Amber : Ron ne se bat pas pour aucune raison, et toi tu ne te bats que pour te défendre. Il faut que tu arrêtes d'énerver les autres regarde comment tu finis à la fin !
Drago : J'ai cassé le nez de ce Weasley oui et alors ? Je fais ce que je veux il me semble !
Amber : Vous vous conduisez comme des idiots, surtout toi. Arrête de provoquer les gens, ça t'apporte quoi dans ta vie ?!
Drago : De la satisfaction personnelle.
Amber entendit Crabbe et Goyle rire derrière elle. Elle les avait totalement oubliés. Ils ne pouvaient pas discuter sérieusement, Drago parlait toujours mal en présence de Serpentard. Elle décida d'arrêter d'essayer de lui faire rendre compte de sa bêtise parce que cela ne servait à rien.
Amber : D'accord, très bien. J'ai compris.
Elle remarqua que l'œil de son meilleur ami était en train de gonfler.
Amber : Attends... fais voir ton œil.
Elle rapprocha sa main de son visage pour l'examiner mais Drago l'écarta.
Drago : Je n'ai pas besoin de ta compassion Dumbledore. Et puis tu risques de me rendre borgne. Je préfère voir avec des professionnels plutôt qu'avec une fille qui n'y connaît rien.
Amber fut piquée au vif.
Amber : La prochaine fois que tu te tords la cheville compte pas sur moi.
Elle le laissa en plan et alla rejoindre Ron et Hermione.
Hermione : Ça va ?
Amber : Ce n'est qu'un petit con prétentieux.
Amber n'utilisait jamais d'injures, à part si elle était vraiment blessée et n'arrivait donc pas à contrôler ses paroles. Et puis, elle ne le faisait que si elle connaissait la personne, jamais à un inconnu.
Hermione voyait que son amie était frustrée, elle ne lui demanda pas ce qu'il s'était passé.
Ron : Emmenons Neville à l'infirmerie. Même s'il s'est évanoui je suis fier de lui !
A deux, Ron et Hermione réussirent à transporter Neville à l'infirmerie pour ensuite être intercepté par des Gryffondor pour les prévenir qu'une grande fête allait avoir lieu dans la salle commune une fois que l'équipe sera de retour. Les trois amis partirent alors à la recherche de Harry. Ils se croisèrent dans le hall.
Hermione : Harry ! Où étais-tu passé ?
Ron : On a gagné ! Tu as gagné ! On a gagné ! Et moi, j'ai collé un œil au beurre noir à Malefoy et Neville a essayé de s'attaquer à Crabbe et à Goyle d'une seule main ! Il est toujours dans les pommes mais Madame Pomfresh a dit que ce n'était pas grave. On leur a vraiment montré quelque chose, aux Serpentard ! Tout le monde t'attend dans la salle commune, on a fait une fête !
Amber n'avait pas pipé mot car elle avait vu que Harry était préoccupé par tout autre chose.
Harry : On verra ça plus tard. Allons dans un endroit tranquille, j'ai plein de choses à vous dire...
Ils entrèrent dans une salle vide et Harry leur raconta ce qu'ils s'était passé.
Après être sorti du stade il avait suivi le professeur Rogue qui se rendait dans la forêt interdite. Il avait surpris une conversation menaçante avec le professeur Quirell. Le professeur lui demandait s'il avait trouvé une solution pour passer devant le chien. Quirell avait l'air totalement terrifié d'après sa voix. Rogue lui a aussi demandé s'il avait choisi son camp, et donc s'il devait le considérer comme un ennemi, mais Quirell semblait ne rien comprendre à ce que le professeur de potions faisait allusion.
Après cette déclaration, Amber commençait vraiment à douter sur l'innocence du professeur Rogue. Elle ne trouvait cette fois-ci aucune raison plausible pour qu'il ait menacé le chétif professeur Quirell.
Harry : On avait deviné juste. Il s'agit bien de la Pierre philosophale. Rogue essaye de la voler et il veut obliger Quirrell à l'aider. Il y a sûrement d'autres choses qui gardent la Pierre en plus de Touffu. Des tas de sortilèges, probablement, et Quirrell doit connaître les formules magiques pour les neutraliser.
Hermione : Ce qui veut dire que pour protéger la Pierre, il faut que Quirrell tienne tête à Rogue.
Ron : Dans ce cas, elle aura bientôt disparu...
Mais pourquoi, pensait Amber, pourquoi volerait-il la pierre ? Quelque chose au fond d'elle l'interdisait de le croire coupable même si toutes les preuves l'accablaient. C'était ancré au fond d'elle. Oui, elle en était sûre, le professeur Rogue était innocent.
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