Oublier... oublier... oublier... par pitié... je veux tout oublier. Voilà ce qu'Harry Potter, le dernier survivant se répéter sans relâche. Il n'avait jamais bu d'alcool moldus de sa vie mais les circonstances l'y avaient finalement poussé.

Il agripait sa bouteille de whisky avec force, non pas qu'il avait peur de se la faire voler, non. C'était plutôt pour se raccrocher à quelques chose de tangible, surtout dans l'état pittoresque dans lequel il se trouvait.

Depuis combien de temps était-il assis dans ce bar miteux ou régnait une odeur de bois moisi et de cigarette. Depuis combien de temps s'était-il caché la, de peur que les Mangemort le trouvent ?

S'ils me voyaient maintenant, dans mon état, ils me trouveraient pitoyable. Je ne suis qu'un lâche... un misérable lâche ! se lamanta t-il en jetant sa tête dans ses bras pour se cacher du regard des autres.

Tellement de bouleversement s'étaient produits depuis son affrontement contre son alter-ego, Voldemort. Le monde des sorciers connaissait ses plus belles années de paix et de prospérité, ses amis et lui avaient fondé leur famille, tout allait pour le mieux.

Vidâme !

Ce nom l'effrayer. Il l'effrayer bien plus que Voldemort en son temps. Ce nom lui avait tout prit : ses amis et leur famille furent traqué et décimé les un après les autres.

Ron... l'image de son premier ami lui revint, leur rencontre sur le quai du Poudlard Express, sa mine ébahi si caractéristique et surtout tout les ennuies qui avaient pu leur tomber dessus. Tu me manque tant Ron.

Hermione... lui revint à son tour, ses connaissances quasi-infini, son sourire et ses yeux plein de tendresse et sa façon qu'elle avait de les sortir des pires situations possible. Je me sens si seul sans vous deux. Pourquoi m'avoir laissé tout seul ? Je suis revenu dans le placard sous l'escalier.

Vidâme, le fils caché de Voldemort avait fais surface une décennie après sa mort. Mais contrairement à son paternel qui voulait créer un monde où les sorciers de sang pur deviendraient les maîtres des moldus, lui n'aspirer qu'à détruire les deux mondes. Celui des sorciers, il n'en restait désormais que des miettes fumante, la force de Vidâme était sans aucune mesure, presque divine.

Héritier légitime des Serpentard, il avait rallier les grands serpents à sa cause, il avait réformé les Mangemort mais contrairement aux adeptes de Voldemort, ceux-ci n'avaient aucune attache, aucune famille et partageaient la soif de leur maître pour la destruction et la mort.

Il avait transformé Poudlard pour en faire sa forteresse. Harry se souvenait parfaitement de cette bataille : des flash vert virevoltant de tout côté, les corps sans vie de ses professeurs et ami tombant au sol, leur regard inerte. Tout lui revenait sans cesse, glaçant son sang.

Harry jetta un coup d'œil dans la salle, les clients étaient occupé à rire, discuter et chanter en cœurs.

J'aimerais être à leur place.

Le monde des moldus était plongé dans une insouciance totale. Comment pouvait-il soupçonner qu'une telle catastrophe était à leur porte ? Cela n'avait plus d'importance pour lui, il avait prit sa décision.

Il fouilla la poche de son jean et en tira un pendentif en argent gravé des initial "HG". Il l'ouvrit et à l'intérieur se trouvait une photo de lui et sa famille : Ils avaient tous un sourire étincelant, c'était la photo qu'ils avaient prise juste après avoir emménagé dans leur nouvelle maison. Severus, Lily et James montré du doigt leur maison avant de faire la course vers elle. Ginnie regardait l'objectif de l'appareil avec tendresse et Harry ne pu s'empêcher de verser une larme qu'il nettoya nerveusement avec sa main. Ce jour était l'un des plus beau de sa vie. Mais maintenant ce n'était que des souvenirs, sa famille n'était qu'un souvenir.

— Bah dis donc il est drôlement jolie votre pendentif ! s'exclama le tenancier du bar, un petit bonhomme joufflu et enthousiaste. C'est de l'argent pur ?

Harry fourra son pendentif dans sa poche et déposa sur le comptoir le prix de sa consommation.

— Au revoir et merci. murmura t-il froidement avant de quitter les lieux.

Le garçon qui avait survécu était devenu un homme qui avait de nouveau survécu à tous, mais cette fois-ci, il n'avait qu'un seul désir : mourir de la baguette de Vidâme.

Je vais tous vous rejoindre, bientôt.