chapitre 9 le message de Dumbledore.
Pour les impatient qui souhaitent que James et Lily aprennent que Harry est leur fils, il faudra attendre le prochain chapitre, pour le savoir. Celui ci a été plus long que je ne le pensais.
.....................................
James potter passa nerveusement une main dans sa tignasse noire échevelée. Il ne comprenait pas pourquoi il avait été convoqué dans le bureau du directeur, bien que ce soit la journée d'halloween, il n'avait pas encore fait la moindre bêtise, en tout cas pas de celle qui mérite une visite au bureau directorial.
Les yeux baissés sur une montagne de parchemins, Albus Dumblefore ne leva même pas les yeux sur l'adolescent, plus intrigué qu'inquièt. Ce bureau, James le connaissait par coeur pour y avoir souvent été convoqué, mais jusque-là, cela avait toujours été amplement mérité.
- Ah, Potter. Asseyez vous, je vous pries.
- Je sais pas ce qu'on vous a dit, commença James. Sur la défensive, mais je n'ai rien fait.
Dumbledore leva ses yeux bleux vers le jeune homme et lui lança un regard amusé sous ses lunettes ronde.
- Pas encore du moins. Lança t'il. Mais je ne vous ai pas fait venir pour vous parler d'un quelconque méfait que vous ferez sûrement bientôt, mais pour vous donner ceci.
Il lui tendit un parchemin vierge.
- Je vous serais reconnaissant de bien vouloir le remettre à un jeune homme qui se fait appeler Harry Potter. Il devrait bientôt vous contacter.
James fronça les sourcils, ce nom lui disait quelque chose, outre le fait qu'il portait le même nom de famille que lui.
- Je ne comprends pas, professeur, je ne connais pas de Harry potter.
- Vraiment ? C'est curieux, il me semblait pourtant que vous étiez apparenté.
- Je vous assure que non, Monsieur, ce nom ne me dit absolument rien.
- Bon, ce n'est pas grave, quand il se présentera à vous, et il le fera, donnez le lui, voulez vous ?
James hôcha la tête.
Il jeta un oeil sur le papier.
- Mais, professeur, il n'y a rien la dessus. Fit il remarquer.
- Vraiment ? Croyez vous qu'il n'y a rien parce que vous ne voyez pas qu'il y a quelque chose ? Ou parce que quelque chose ne veut pas que vous le voyez ?
James fronça les sourcils, intrigué.
- Je comprends pas professeur.
Dumblefore hôcha la tête.
- Et bien espérons que le destinataire saura y voir ce qui est caché, mieux que vous.
James se mordit la lèvre inférieure, il était vexé, il sentait que la réponse était importante, et il fulminait de ne pas l'avoir trouvée.
Il sortit, troublé. Soudain, en plein milieu des escaliers, il s'arreta. Harry Potter, il savait ou il entendu ce nom.
Quatre ans auparavant, trois agents du bureau des Aurors leur avait demandé de l'aide pour entrer dans le bureau de Dumbledore. Comment avait il pu oublier ! Cela avait été le meilleur hallowen de toute sa vie. Le type avait prétendu qu'ils étaient cousins, mais son père lui avait assuré qu'il n'y avait pas de Harry Potter dans sa famille. Alors, qui était il ?
- Alors ? S'enquit Sirius au bas des marches, qu'est ce qu'il voulait ?
James haussa les épaules et lui raconta ce qui c'était passé dans le bureau.
- hum, et tu crois que ce type est celui qu'on a aidé il y a quatre ans ?
- Oui, et je crois que c'est aussi celui qui a surprit Remus quand il s'est transformé l'année dernière.
Sirius plissa les yeux.
- donc Dumbledore pense que ce mec va revenir et il t'a dit de lui donner un parchemin vierge.
James hôcha la tête.
- Tu sais, j'aime bien Dumbledore, mais parfois je me demande s'il n'est pas un peu trop vieux. Constata Sirius. Il perd peut être la tête par moment.
James pouffa.
Sirius lui donna une bourrade sur l'épaule.
- Allez viens, Peter nous attend.
Ils rejoignirent Peter Pettigrow qui les attendait dans un passage secrèt.
Ils en sortirent quelques minutes plus tard.
Cachés sous la cape d'invisibilité de James, ils faisaient léviter un squelette qui crachait une fumée verte nauséabonde.
- Chaud devant, criait Sirius d'une voix grave, faites place au seigneur squelette.
Les élèves se bousculaient pour échapper à l'odeur insuportable et à la fumée étouffante.
Apercevant un jeune homme aux cheveux gras. couleur corbeaux, plongé dans son livre, les deux complices se dirigèrent droit sur lui.
- Servilus. S'écria James d'une voix désincarnée grâce à la magie.
- tu vas payer pour tes crimes.
Severus Rogue leva la tête vers le squelette.
- Tu te crois malin Potter ? Dégage de mon chemin.
- Sous la cape, les deux jeunes sorciers pouffaient de rire.
- Servilus, agenouille toi devant ton maître.
- Je m'agenouille devant personne Black. Tu n'es qu'un traitre. Tu as trahi ton sang, ta propre famille t'a reniée, tu es juste bon à te réfugier derrière Potter, un autre traitre à son sang.
Severus cracha sur le squelette.
Au même moment. Une coupe apparut au dessus de la tête de Severus. Elle se renversa sur lui, et un liquide verdâtre, gluant et malodorant se répendit sur la robe étriquée du sorcier.
Severus poussa un cri et s'éloigna, sous les rires des élèves.
- Vous allez me le payer. Hurla t'il.
James et Sirius, hilares, ne purent maintenir le squelette qui s'effondra, disperçant une épaisse fumée verte dans le hall.
Soudain, la cape qui les protégeait disparut.
- Potter, Black. Évidemment.
- Evans. S'écria Sirius. la rabat joie de service !
Lilly Evans secoua la tête.
- Venant de vous deux, rien ne me surprend plus.
- Oh ça va Evans, ce n'était qu'une blague. Et Servilus...
- Ne l'appelle pas comme ça !
- D'accord, Rogue, cria James, tu sais ce qu'il fait ? Tu sais qu'il persécute des nés moldus ? Ou des sang mêlé ? Tu es une née moldue, pourtant.
- Oui Potter, mais quand tu te comportes comme ça tu ne vaut pas mieux que lui. Et tu es préfet en plus, tu dois montrer l'exemple.
- C'est ce qu'il fait. Intervint Sirius. Il montre à ces gosses comment ne pas s'ennuyer à mourir dans ce château.
- Très drôle Black, je n'en attendais pas moins de toi. En attendant, je vous conseille de nettoyer tout ça si vous ne voulez pas que je retire cinquante points à Griffondor.
Elle s'éloignait déjà lorsqu'elle se ravisa.
- Chacun. Précisa t'elle.
James était furieux. Une fois de plus, elle avait pris la défense de Servilus.
- Mais qu'est ce qu'elle lui trouve ? Explosa t'il.
Sirius leva un sourcil.
- Tu parles de qui là ?
Il haussa les épaules
- De personne. Soupira t'il.
Puis il sortit sa baguette et lança une incantation qui fit disparaître la fumée.
Soudain, il s'arrêta. A quelques pas de lui. Un jeune homme l'observait, des cheveux noirs en bataille, des lunettes, et une étrange ressemblance avec lui.
- Harry Potter. Souffla James.
- Quoi ? Demanda Sirius qui s'amusait à soulever les robes des filles qui passaient près de lui à l'aide d'un sort.
James lui donna un coup de coude.
Il plissa les yeux et le vit aussi.
- C'est lui. Dit Sirius. Bien, c'est le moment d'aller lui poser quelques questions.
- Attends. Pas ici.
Ils se dirigèrent vers un passage secrèt, en espérant qu'il les suivrait.
Harry, Ron et Hermione avaient assisté à la scène, et avaient rit de bon coeur.
Mais Harry avait croisé le regard de James, puis de Sirius, et il n'avait pu s'empêcher de faire un pas vers eux. Hermione l'avait retenu.
- Non. Harry, qu'est ce que tu fais ?
- C'est mon père Hermione.
- Je sais, mais tu ne peux pas t'approcher d'eux, on a déjà trop pris de risque, en leur demandant leur aide, il faut qu'on reparte au plus vite.
Il soupira.
- Tu as raison.
- Et puis, j'aimerais comprendre pourquoi on n'arrive pas à aller plus loin dans le passé.
- Et pourquoi on tombe toujours à la période d'halloween. Renchérit Ron,
des friandises plein la bouche. C'est pas que je me plaigne.
Hermione leva les yeux au ciel.
Ils allaient s'éloigner, lorsque James surgit soudain derrière eux.
- Alors ? Vous travaillez toujours au bureau des Aurors ? Demanda t'il.
Hermione sursauta.
- Oui. Répondit Harry.
- Et cette fois ? Vous voulez quoi ? Demanda Sirius.
- En fait rien, répondit Ron. d'ailleurs si vous pouviez restez en dehors de notre mission, cette fois, ça nous arrangerait.
- Je vois. Donc vous n'êtes pas intéressé par ça ? Demanda James en leur tendant le parchemin.
- Qu'est ce que c'est ? Demanda Hermione en tentant de prendre le papier des mains de James.
Il leva la main, maintenant le parchemin hors de portée de la jeune sorcière.
- le professeur Dumbledore me l'a donné, expliqua James. Pour toi. Il désigna Harry.
Harry, Ron et Hermione se lancèrent un regard interloqué.
- Comment ça, il te l'a donné pour moi ? C'est impossible, il ne peut pas savoir que...
- Peut être qu'il lui a donné pour qu'il te le transmette, plus tard. Tenta Hermione.
- Quoi tu veux dire ?
Elle répondit d' un regard éloquent.
- Mais je l'ai jamais eu...
- Peut être qu'il s'est perdu quand tu sais qui a fait, tu sais... Dit Ron.
- Et oh, on est là. Coupa Sirius.
- Bon, donne moi ce parchemin. Insista Hermione que l'attitude de James agaçait au plus haut point.
- Désolé, mais vous l'aurez quand on aura des réponses à nos questions.
Ils s'affrontaient du regard, refusant de céder.
- Sirius, James, vous êtes là, dit alors Remus qui venait de les rejoindre avec Peter. Je vous cherche partout, on va rater le cours de potion.
- C'est pas grave Remus, on a beaucoup mieux que le vieux Slug ici.
Remus observa les jeunes gens.
- Je vous connais non ?
- Bien sûr, repondit James, tu ne te souviens pas ? Les citrouilles explosives ? Et l'année dernière, les gens que tu as failli tuer une nuit de pleine lune.
- Mais oui. S'écria Peter, c'est vous, les aprentis Aurors.
- Bien, maintenant que nous sommes au complet, je vous suggère d'aller discuter ailleurs.
A contre coeur, Harry, Ron et Hermione les suivirent dans un passage secrèt.
Une fois à l'abri des regards indiscrets, James se tourna vers Harry.
- Et maintenant, dit il, je voudrais savoir qui vous êtes vraiment et ce que vous faites ici.
- Et pourquoi il n'y a rien sur ce parchemin. Dit Sirius.
- Et pourquoi vous ressemblez tellement à James. Demanda Remus.
Harry poussa un profond soupir, cette fois, ils étaient
dans une impasse.
- Donnez nous ce parchemin, s'énerva Hermione, il ne vous concerne pas.
- Ou sinon ? Demanda Sirius.
- Sinon vous aurez à faire avec le bureau des Aurors. Menaça Ron.
- Bein, tant pis, s'entéta James. Je prends le risque.
- T'es sûr ? Demanda Peter.
- Oui, coupa Sirius. On est sûr.
- James, tenta Remus.
- Non Rem, il faut qu'on sache. Et je suis prêt à parier que le bureau des Aurors ne vous connait pas.
Harry, Ron et Hermione se regardèrent, cherchant dans le regard de l'autre, une réponse qui ne venait pas.
- Daccord, capitula Harry, mais, avant, donnez nous ce parchemin.
- Vous n'allez pas disparaître dans une lumière verte, comme la dernière fois ? S'inquiéta James.
Harry soupira. Il avait espéré que James n'ai pas vu le halo dans lequel ils s'étaient engouffrés, malheureusement, ce n'etait pas le cas.
- Non. Assura Hermione.
James tendit le papier à Harry, d'une main hésitante.
Harry le retourna et le donna à Hermione.
Elle sortit sa baguette et tenta de faire apparaître le contenu, en vain.
- flute. Jura t'elle. Ça va être compliqué, il me faut un peu de materiel.
- Qu'est ce qu'il te faut ?
Hermione lui fit la liste des ingrédients dont elle pensait avoir besoin. En même temps, elle réfléchissait à cette énigme posée par l'implication de Dumbledore. La présence de James et ses amis, l'empêchait de formuler des hypothèses à voix haute.
James prit la feuille que lui tendait Hermione.
- Tu viens avec moi Sirius ? Remus, ça te gêne pas de rester là, avec Peter.
Remus soupira.
- Ok, vas y, je reste. Mais traînez pas, on a le cours de métamorphose dans une demi heure.
- T'inquiète pas, on sera là.
Ils sortirent du passage et Remus se tourna vers Hermione.
- Pourquoi vous n'allez pas voir le professeur Dumbledore ? Demanda t'il abruptement.
Harry, Ron et Hermione se lancèrent un regard gêné.
- C'est pas aussi simple
Avoua Hermione.
- Bein moi, je crois que si. Leur lança t'il contrarié.
Ecoutez, James et Sirius sont mes meilleurs amis, ils sont vraiment brillants, mais vous les entraînez dans des aventures qui risquent de les faire renvoyer de Poudlard avant qu'ils aient obtenu leurs ASPIC. C'est bien beau tout ça, mais après ? Quand vous aurez fini vos petits jeux, que deviendront ils ?
- je sais que tu ne nous prends pas au serieux répondit Hermione, mais ça l'est. Ce n'est pas un jeu, même si ça en a l'air, reconnut elle. On agit pour que tout le monde ait un avenir.
Remus fronça les sourcils.
- Ça a un rapport avec ce qui se passe en ce moment ?
- Quoi ? Qu'est ce qui se passe ? Demanda Ron
- Vous savez bien, reprit Remus, contrarié. Les morts bizarres, les disparitions étranges, les mangemorts, tout ça.
- Oh, oui, répondit Harry, ça a un rapport direct.
Remus hôcha la tête.
- Qu'est ce qui me dit que vous êtes de notre côté et pas du sien ?
Harry sourit.
- tu penses que Dumbledore nous aurait fait passer un message, si on était des mangemorts ? Et qu'il nous aurait laissé déambuler dans tout Poudlard ? Répondit Hermione.
Remus dût reconnaitre qu'ils avaient raison, le directeur de Poudlard aimait beaucoup trop son école et ses élèves pour leur laisser courir le moindre risque, de ça, au moins, il était sûr.
- Alors ? Qui êtes vous ? Et pourquoi vous portez le même nom que James ?
Harry soupira.
- On te l'a déjà dit, il y a des choses qu'on ne peux pas divulguer.
Remus soupira.
- J'espère qu'ils n'auront pas d'ennuis.
Hermione lança un regard entendu à ses amis. Le poids du secrèt pesait lourd sur leurs frêles épaules.
James et Sirius revinrent très vite, munis de la carte du maraudeur, et une connaissance parfaite des moindres recoins du château, il leur était facile d'aller et venir sans être vus.
Sitôt en possession des ingrédients, elle se mit au travail.
Soudain, une jeune fille déboula. Ses cheveux roux lui tombait sur les épaules, ses yeux verts, pétillaient d'intelligence.
- J'en étais sûre. S'ecria t'elle. Qu'est ce que vous manigancez tous les quatre ?
Elle se tut en apercevant Harry, Ron et Hermione.
- et vous ? Qui êtes vous ?
- Evans. Soupira James, qu'est ce que tu fiches ici ?
- Je t'ai suivi, imbécile. Tu crois que tu es le seul à savoir te faufiler sans être vu ? Je me doutais que tu tramais quelque chose. Alors ?
Harry était pétrifié. Il se trouvait devant sa mère. Il mourait d'envie de lui dire qui il était, mais au lieu de ça, il la regardait, incapable de détacher ses yeux du visage qui n'avait cessé de le hanter.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top