chapitre 14 Merope Gaunt

Harry, Ron et Hermione sortirent du Halo lumineux.
Ron jeta un coup d'oeil aux alentours et soupira de soulagement.
- En tout cas, on n'est plus à Londres. Fit il remarquer.
- Il ne reste plus qu'à savoir à quelle époque nous sommes. Poursuivit Hermione.
- Et où on est. Reprit Harry.
Ils se mirent en quête d'une indication quelconque.
Ils étaient au beau milieu de  la campagne anglaise, des herbes folles poussaient au milieux des fleurs sauvages. Ce devait être le printemps.
Harry dénicha un panneau indicateur. Il n'avait que deux flèches, l'une indiquait Great Hangleton, 8 km, l'autre Little Hangleton 1,5 km.
- Je sais ou on est. Dit Harry. On est au bon endroit.
- Bon, on devrait aller au village, pour trouver la date.
Ils transplanèrent.
Harry jeta un coup d'oeil à sa montre. Il était deux heures de l'après midi.
Le village était typique d'un petit bourg anglais, avec ses maisons identiques, collées les unes aux autres, ses petits jardins débordants de fleurs, son église, avec son petit cimetière.
Ils entrèrent sur la petite place, conscients d'attirer les regards, avec leurs vêtements datant d'une époque future et leur allure. Trois jeunes gens se promenant, à pieds, sac à dos, cela avait de quoi rendre les habitants méfiants.
Apercevant un kiosque à journeaux, ils y jetèrent un coup d'oeil. Il était daté du 16 avril 1924.
- Bon, conclut Ron, cette fois, on y est, c'est le bon endroit,  et la bonne date.
- Avant tout, il faut réfléchir à un plan de bataille. Dit Hermione.
- On l'oubliète, et on lui suggère de partir en Australie. Expliqua Ron.
- hum, et avec quoi elle paie son voyage ? Parce qu'elle est pauvre comme Job. Reprit Hermione avec humeur.
- Qui c'est ce Job ?
- c'est un moldu. Répondit Harry. Bon, j'ai un peu d'argent sur moi, je lui laisserais et pour le bateau, on fera un tour jusqu'au port, on lui achète un billet et on lui laisse le tout, après l'avoir oubliété.
D'un commun accord, ils entérinèrent le plan de Harry. Hermione rajouta de l'argent de sa propre bourse dans celle qui reviendrait à Merope.
Ils transplanèrent  dans le port de Southampton, Harry prit un billet pour l'Australie, puis, ils retournèrent à Little Angleton.

Le manoir de Tom Jedusor était superbe. Il baignait dans une douce lumière printanière, et ses parterres fleuris embaumaient. La pelouse était bien entretenue, et les arbres, apportaient une fraicheur agréable.

Un beau jeune homme, les traits altiers, un port de tête noble, conversait avec une jeune fille. Ils étaient assis sur un banc de bois, blanc, sous un saule.
- c'est lui, murmura Harry, c'est Jedusor.
- Comment tu le sais ? Demanda Ron.
- Je l'ai vu dans la pensine de Dumbledore, il y a longtemps.
- Harry, l'interpela Hermione, regarde.
Sur leur gauche, cachée par la haie de laurier, une jeune fille en haillons observait elle aussi les habitants du manoir. De là ou elle se trouvait, elle ne pouvait pas voir Harry et ses amis, mais eux, la distingait parfaitement.
- C'est bien Merope Gaunt. Affirma Harry.
Ils ne la quittèrent pas des yeux. Elle resta un long moment à les regarder, puis, comme à regrèt, elle s'éloigna. Harry Ron et Hermione la suivirent de loin.
Elle monta le sentier menant à la vieille chaumière.
Soudain, elle s'arrêta. Un vieil homme se tenait sur le chemin.
Ron équarquilla les yeux.
- Harry, c'est Dumbledore.
En effet, le vieux sorcier discutait avec Mérope.
De là ou ils étaient, ils n'entendaient pas ce qu'ils disaient. Cependant, Albus Dumbledore sembla faire un malaise, aussitôt, la jeune sorcière vint à son secours, ils se rendirent à la chaumiere, le vieil homme s'
appuyant sur la frêle jeune fille.
Dès qu'ils eurent disparut à l'intérieur, Albus stupéfixa la jeune fille, et se mit à fouiller la maison.
Harry, Ron et Hermione observaient depuis l'extérieur, surpris par le comportement de leur professeur.
Après deux heures de fouilles intensives, il renonça, contrarié, il effaça le sort et oubliéta la jeune fille.
Il la laissa préparer une tasse de thé.
Au moment de le servir, Merope perdit l'équilibre et le heurta.
Elle se confondit en excuses et, genée, resservit le vieil homme, puisqu'elle avait renversé la première tasse.
Il ne la vit pas glisser un grimoire qu'elle venait de lui dérober, sous le fauteuil.
Plus tard, Dumbledore quitta la chaumière et transplana.
A l'intérieur, Merope récupéra le recueil de magie, et le feuilleta, un large sourire aux lèvres.
C'était le moment.
Les trois amis se ruèrent dans la chaumière et la stuféfixèrent de nouveau.
- Et bein, j'espère que ça va pas lui griller la cervelle, à force. Dit Ron.
- Elle en a vu de pire va. Le rassura Harry. Hermione, à toi de jouer.
La jeune sorcière tendit sa baguette, et lui murmura une incantation, la baguette grésilla, une lueur bleutée toucha la tête de Merope.
Puis, ce fut terminé.
Ils la relachèrent, et s'éclipsèrent, après avoir récupéré le grimoire.

Pendant quelques minutes, elle parut perdue. Puis, le temps de rassembler ses pensées, elle saisit la petite bourse que Harry avait laissé à son intention. Elle l'ouvrit, et avec un grand sourire, découvrit l'argent que le jeune sorcier lui avait donné, ainsi qu'un billet pour l'Australie.
Elle prépara une petite valise, puis, elle sortit et transplana.

- Bon, dit Hermione, on a réussi.
- Tu crois ? Demanda Harry, inquièt.
- On aurait peut être dû l'accompagner pour être sûr. Dit Ron.
Ils se lancèrent un regard suspicieux.
Ils transplanèrent à leur tour.

Le port était très animé, et bondé. Ils cherchèrent à l'embarcadère, mais, elle n'y était pas.
- Elle est peut être dans le bateau ? Suggéra Ron.
- Non, dit soudain Hermione, elle n'y est pas, et là, on a un gros problème.
Elle leur indiqua une direction, Merope se promenait sur le port. Elle arborait des vêtements neufs. Elle était souriante, insousciante, et elle n'était pas seule, Tom Jedusor l'accompagnait.
- C'est pas possible ! S'écria Hermione, je l'ai oubliétée, je ne rate jamais.
- Bein, visiblement pas cette fois. Remarqua Ron.
- Qu'est ce qu'on fait ? Demanda Hermione.
- On les arrête avant qu'ils prennent le bateau, on l'oubliète de nouveau, et on l'envoie au bout du monde. Répondit Harry, agacé.

Ils suivirent le jeune couple jusqu'à l'embarcadère.
Là, ils tentèrent de l'encercler.
- Laissez partir le moldu, mademoiselle Gaunt. Dit harry
Elle sortit sa baguette, près d'elle, Tom Jedusor, soumis à l'imperium, ne se rendait pas compte de ce qui se jouait.
- Laissez nous tranquille. Cria Merope.
- Nous voulons vous aider,  c'est nous qui vous avons donné cet argent, et ce billet.
- Pourquoi ?
- Pour que vous puissiez échapper à votre père et votre frère. Expliqua Harry
- Pourquoi ? Répéta t'elle, je vous connais pas.
- Mais moi, je vous connais, je sais que vous êtes une sorcière douée, vous ferez de grandes choses en Australie, mais pas avec ce moldu. Relachez le, et nous passerons l'éponge, si vous ne le faites pas, nous serons contraint de vous arrêter et de vous envoyer à Azkaban avec votre père.
- Non ! Cria t'elle. Je l'aime, je le garde.
A ce moment là, Hermione, profitant de ce que Harry occupait la sorcière, tenta de la désarmer, mais toutes ces années à subir la violence de sa famille avait aguerrit la jeune sorcière, elle riposta, et stupéfixa la pauvre Hermione. Harry lança à son tour un sort de saucissonnage, mais elle  l'évita. Elle ne put éviter le sort de Ron, qu'il avait lancé en même temps que Harry. Elle se retrouva stupéfixée à son tour. Libérée de l'emprise de la jeune fille, Hermione s'avança, furieuse.
- Espèce de sale petite ingrate. Ça ne m'étonne pas que tu ais engendré un tel monstre. Et dire que j'avais de la peine pour toi.
- C'est bon, Hermione. Intervint Harry, elle ne peut plus faire de mal, maintenant.
Hermione braquait sa baguette sur la gorge de Merope. Pendant quelques secondes, elle s'interrogea sur la conduite à suivre. Elle en tremblait de rage.
Elle finit par l'abaisser.
- Tu as raison, elle n'en vaut pas la peine.
Hermione l'oubliéta aussitôt.
L'air hagard, elle les observa, méfiante.
- Mais pour être sûre qu'elle ne nous jouera plus de mauvais tour, je vais utiliser un sort d'imperium pour l'obliger à prendre ce fichu bateau.
Elle l'obligea à libérer Tom Jedusor, puis elle monta à bord du bateau.

Ils restèrent à proximité de l'embarcadère, afin de vérifier qu'elle ne descendrait pas, jusqu'au départ du bateau.

Une fois le paquebot hors de vue, les trois amis, s'installèrent à la terrasse d'un pub.
- Bon, cette fois, c'est fini. Dit Ron. Hein ?
- Je pense, oui, répondit Hermione.
- je me demande ce qui aura changé, dit Harry.
- Le plus simple, c'est encore d'aller voir. Conclut Hermione.
- Tu as raison, admit Harry. C'est juste que... Enfin, j'ai un peu peur. Avoua t'il.
- Moi aussi, avoua Ron, si rien n'avait changé ? Ou si tout était trop différent ? Si c'était pire ?
- Arrête Ron. Coupa Hermione. Moi aussi, j'ai peur, mais ça sert à rien de se cacher ici,  Il faut aller voir.
Harry soupira.
- Tu as raison, Hermione, comme toujours.
Ils se levèrent et gagnèrent une ruelle déserte.
Hermione actionna la sphère.
- Et cette fois, pas d'arrêt en cours de route, hein, on y va directement.dit Ron.
Harry acquiesça.
Ils entrèrent dans le halo.

Lorsqu'ils en sortirent, il faisait nuit. Ils allumèrent leur baguettes afin d'y voir plus clair. Ils étaient dans une forêt.
- Ou est ce qu'on a encore atterrit ? Demanda Ron.
- Je ne sais pas, avoua Hermione, j'ai pourtant bien visualiser Poudlard, je comprends pas.
- Mouais, on est perdu, quoi. Rala Ron.
- Ne t'inquiète pas Ron, le rassura Harry, je suis sûr qu'Hermione va trouver très vite ou nous sommes.
- Ouais, bein espérons qu'on a pas atterit en plein jurassique. Grogna t'il.
- Cherche une flaque d'eau, lui conseilla Harry, et si tu vois l'eau trembler, c'est qu'un tyrex s'apprête à te dévorer.
- Que, quoi ? Demanda Ron.Il chercha une flaque aux alentours.
Hermione et Harry pouffèrent de rire.
- Tu crois qu'il connait Jurassique park ? Demanda Harry.
- c'est un film moldu, ça m'étonnerait qu'il connaisse.
Ah ce moment là, Ron s'agripa à Hermione.
- On plaisantait Ron, il n'y a pas de dynosaure, je t'assure, le rassura la jeune sorcière.
- Non, là ! Balbutia t'il, manifestement terrorisé.
Hermione éclaira l'endroit qu'il montrait.
- Bonne Nouvelle, dit elle, on est bien à Poudlard, mauvaise nouvelle, on est dans la forêt interdite, et une énorme araignée est sur le point de nous dévorer. Dit Hermione.
Ron semblait sur le point de s'évanouir.
- Courez ! Hurla Harry.
Et il lança un sotilège sur l'insecte géant qui se précipitait dans leur direction.
Ils coururent aussi vite qu'ils le pouvait, en se retournant de temps en temps pour jeter des sortilèges à l'animal. Les sorts la retardaient, mais ne l'arrêtait pas.
Ils couraient dans le noir, sans savoir ou ils allaient.
Soudain, la terre trembla.
Ils s'immobilisèrent aussitôt.
L'araignée gigantesque parut un peu déstabilisée, mais reprit sa course en direction des jeunes gens.
Derrière eux, il y avait un fossé, ils auraient pu le franchir, mais ils n'en n'avait plus le temps.
- On va mourir ! Hurla Ron.
Au moment ou les pinces mortelles allaient se refermer sur eux, l'araignée fut brutalement tirée en arrière. Deux énormes mains s'étaient refermées sur elle. Elle fut soulevée, et littéralement coupée en deux.
- Pas faire mal à Mione. Grogna une voix familière.
- Graup ! Cria Hermione.
- C'est bon Ron, elle est morte. Le rassura Harry. Content de te voir Graup.
Incapable de parler, Ron hôcha la tête.
- Merci Graup. Dit Hermione, tout en évitant de s'approcher de trop près du frère d'Agrid.
- Mione ! Cria t'il.
Et avant qu'elle ait pu faire un geste, il la saisit.
- Doucement Graup, repose moi tout de suite. Dit Hermione, le plus calmement  possible.
Il obéit.
- On va partir, maintenant, toi, tu restes là. Dit encore Hermione.
- Graup veut Hermione.
- Non ! Insista la sorcière. Graup reste là.
Il se laissa tomber au sol, faisant trembler la terre.
- Mione. Gémit il.
- Je vais revenir. Le consola Hermione. Je te le promets.
Ils s'éloignérent, accompagnés par les plaintes du géant.

Ils marchèrent un long moment, redoutant d'autres mauvaises rencontres.
Enfin, ils aboutirent à l'orée de la forêt.
L'aube pointait à l'horizon.
Au loin, le château se découpait, ombre imposante et rassurante. De la fumée s'échappait de la cabane d'Agrid.
- Tu crois qu'on est revenu en 1998 ? Demanda Ron.
- Il n'y a qu'un moyen de le savoir. Répondit Harry.










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