chapitre 12 l'Ordre du Phenix

- On ne peut pas rester là. Dit Sirius.
En effet, des moldus accouraient à présent, inquiets et curieux.
Ils transplanèrent, à l'exception de Sirius qui enfourcha sa moto.

Ils se retrouvèrent dans un pub.
James souhaitait les conduire au quartier général de l'Ordre du Phenix, mais Lily préféra un endroit neutre, les autres membres n'auraient sans doute pas apprécier de voir arriver des étrangers, et il aurait fallu répondre à des questions auxquelles ils ne pourraient pas répondre.
Sans oublier Maugrey, l'Auror avait une tolérance zéro en ce qui concernait le non respect des consignes de sécurité, James et Sirius en avait souvent fait les frais.

- Je suis contente de vous revoir, avoua Lily, lorsque nous avons intégré l'ordre, au debut de l'année, nous avons bien compris que vous n'aviez pas réussi, et j'avais une peur bleue que...
- On va bien. Assura Harry.
- En fait, pour nous, c'est comme si on venait de vous quitter dans le hall de Poudlard. Expliqua Hermione.
- On tourne en rond. Grogna Ron.
- Pourtant, avec la clé ? Dit James.
- Oui, c'est aussi ce qu'on pensait, mais...on est encore là, et pire, au lieu d'aller dans le passé, on va dans le futur maintenant, votre futur. Expliqua Hermione.
- Mais comment c'est possible ? Demanda Lily.
- On en a aucune idée. Répondit Harry
- Bon, c'est ce qu'il va falloir découvrir. Dit James.
- Et vite. Renchérit Sirius, cette maudite guerre a déjà fait trop de victimes.
- En attendant, il vous faut un endroit sûr, qui vous permette de faire vos recherches en toute sécurité. Dit lily.
- Et Remus, demanda soudain Harry, il va bien ?
- Oui, lui aussi a intégré l'ordre. Répondit James. Ainsi que Peter.
- En parlant de l'ordre, rappela Sirius, il va falloir rentrer avant que Maugrey envoie un bataillon à notre recherche.
- Sirius a raison, il sait que tu as envoyé ton patronus. Dit James.
- Les patronus servent à appeler au secours. Expliqua Lily.
- Il faut qu'on y aille. Ajouta Sirius.
- Dans ce cas, on a pas le choix, vous venez avec nous. Soupira Lily.
- Mais, Lily, tu as dit...
- Je sais ce que j'ai dit Lily. Mais là, vraiment, je vois pas comment faire autrement, "tu sais qui" a des espions partout, des mangemorts attaquent à tous les coins de rues. Ce serait trop dangereux de les laisser livrer à eux même.
- Maugrey va pas aimer ça. Dit James.
- Je sais, soupira Lily.

Le quartier général était situé à la périphérie de Londres. C'était une maison de maitre, avec une cour et un petit jardin à l'anglaise. Elle était entourée d'un mur de deux mètres de haut, surmonté d'une cloture en fer forgée, et fermée par un portail en fer. Elle appartenait à Alastor Maugrey, qui l'avait gracieusement offert à l'Ordre.
Ils arrivèrent devant le portail.
- J'espère qu'il n'est pas là. Dit James.
Sirius lui donna une tape dans le dos.
- Courage James, il va pas te mordre.
- Tu crois ? Demanda James.
- James a une peur bleue de Maugrey. Expliqua Lily.
- Pas du tout. Se defendit James, c'est juste que...j'aime pas quand il se met à me hurler dessus.
- Pauvre petite chose. Railla Sirius.
- La ferme Sirius.
Harry, Ron et Hermione éclatèrent de rire.
- En tout cas, il y a des choses qui ne changent pas. Constata Harry.
- James ? Demanda la voix de Remus dans l'entrée.
- Oui, c'est nous.
- Merlin soit loué, je commencais à m'inquièter. Lily va bien ?
- Oui, elle est avec moi.
Ils entrèrent dans la lumière.
- Et Harry, Ron  et Hermione aussi. Dit James.
Remus équarquilla les yeux.
- Oh non, dit il, il manquait plus que ça.

A ce moment là, une voix de stentor tonna du fond de la maison.
- Potter, au rapport.
- Oh non, gémit James, Maugrey.

Ils entrèrent.
- Il n'y a pas plus de protection que ça ? S'étonna Hermione
- Oh si, on aurait pas pu passer le portail si on n'avait pas fait parti de l'ordre.
- Et à l'instant ou on est entré, une alarme silencieuse à retentit, prevenant que nous ne sommes pas seuls. Expliqua Sirius.
- C'est pour ça qu'on vous a pris vos baguettes. Dit lily, vous n'auriez pas pu entrer sans cela.
- Je vois. Répondit Harry.
Ils entrèrent dans le hall. Une demi douzaine de sorciers les attendaient, baguettes tendues.
Avant qu'ils aient eu le temps de dire un mot, Alastor Maugrey surgit. Passant devant les membres de l'ordre, il se campa devant les jeunes gens.
- Alors, qui avons nous là ? Demanda t'il d'une vois sèche.
- C'est mon cousin, s'empressa de dire James, Harry potter, et ses amis sont Ron Weasley et Hermione Granger.
- Weasley ? Demanda un sorcier à la carrure impressionnante.
- Comme Arthur Weasley ?
- Heu, oui, répondit Ron. C'est mon p...mon oncle.
- Alors tu es de la famille.
- Gideon Prewett, je suis...
- Le frère de ma mè...de ma tante Molly. Se reprit Ron.
- Exact, et lui, c'est mon frère Fabian.
- Dans mes bras, mon neveu par alliance.
Fabian attrapa Ron et le serra contre lui, l'etouffant à moitié.
- En tout cas, pas de doute, vu la couleur de tes cheveux, t'es bien un Weasley. Grogna Gideon.
- Granger ? Ça ne me dit rien. Se méfia Maugrey.
- Je suis née moldue, expliqua Hermione.
- Hum, je vois. Bon, bein entrez, je vais dire à Alice de vous préparer des chambres. Grogna  Maugrey.
Les autres membres se présentèrent les uns après les autres. Certains manquaient à l'appel, ils etaient en mission, c'était le cas de Franck Londubat et de Dorcas Meadowes, ainsi que Sturgis Podmore.
- Emmeline Vance, se présenta une sorcière brune à l'air sévère.
- Potter ! Cria Maugrey, rapport, tout de suite.
Le jeune homme sursauta, et soupira.
- A tout de suite. Murmuta t'il.
Lily sourit devant la mine déconfite de son mari.
Elle conduisit les visiteurs jusqu'à l'étage.
Ils y trouvèrent une jeune sorcière l'air énervé.
- Ça va Alice ? Demanda Lily.
- Bien sûr que ca va, je joue les domestiques pour Cet esclavagiste de Maugrey pendant que Franck se bat dieu sait où, mais à part ça, tout va bien.
Lily prit la sorcière dans ses bras.
- Je suis sûre qu'il va bien. La rassura t'elle.
Alice soupira.
- J'espère. Depuis notre dernière rencontre avec "tu sais qui", il n'est plus le mème.
Lily frissonna, elle aussi avait du mal à oublier sa rencontre avec le mage noir.
- Alice, je te présente des amis, Harry, Ron et Hermione. Alice Londubat.
Un frisson parcourut l'échine d'Hermione. Voir la maman de Neville, en bonne santé était en soi, un cadeau inestimable. Tres émue, la jeune sorcière eut un mal fou à se dominer et à ne pas fondre en larmes. Harry et Ron se lancèrent un regard entendu.
Ils serrèrent la main d'Alice, se retenant à peine de la dévisager. Il retrouvèrent dans ses traits fatigués la noblesse de ceux de Neville.

Les garçons s'installèrent dans la même chambre que Remus et Sirius, Hermione se retrouva dans la chambre que se partageaient Marlène Mckinon et Emmeline Vance.

Une fois qu'ils eurent posés leurs affaires, ils se retrouvèrent dans la chambre de Lily et James.
- Vous avez faim ? Leur demanda Lily.
- Oui, répondit Ron.
- Je sais plus, grogna Hermione. Avec tous ces bonds dans le temps, je suis perdue. On a prit notre petit déjeuner à Poudlard, et voilà que nous sommes le soir. Notre estomac a du mal à suivre.
- venez à la cuisine, vous mangerez ce que vous voulez.
Ils descendirent.
La cuisine était la pièce la plus occupée.
Sirius buvait un café, imbibé de wisky. Depuis qu'il avait quitté Poudlard pour intégrer l'ordre, il avait découvert que les moldus avaient eux aussi, des boissons délicieuses, mais aucune ne lui plaisait plus que le wisky.
Remus, plus pâle et mince que jamais jouait à la bataille explosive avec Fabian.
Sur la cuisinière à bois, une cocotte chauffait.
Autour de la table en chêne, Emmeline et Gidéon bavardaient.
Ils venaient à peine de s'installer, lorsque James apparut, la mine renfrognée.
- Mauvaise nouvelle, il veut vous voir. Dit il. Il a fait prévenir Dumbledore.
Harry, Ron et Hermione se lancèrent un regard de connivence.
- C'était à prévoir. Dit Hermione.
A ce moment là, Maugrey apparut.
C'était étrange de le voir sur ses deux jambes, et sans son oeil de verre. Il avait presque l'air d'un monsieur tout le monde, si ce n'était son autorité naturelle, son air méfiant, et revèche, sa prestance et son charisme intimidant.
Ses yeux vifs et pénétrants allèrent de Harry à Hermione, et se fixèrent sur Ron, qui déglutit.
- Vous trois, dans mon bureau.
Ils entrèrent dans le bureau de Maugrey.
Il y régnait un désordre indescriptible. Sur le bureau en ronce de noyer, il ne restait pas même la place de poser une tasse de thé. Il était encombré de dossiers, de parchemins, et d'objets hétéroclites.
Les étagères en regorgeaient également.
Ils s'installèrent dans des fauteuils au dossiers beaucoup trop droit pour être confortable.
- Je sais pas qui vous êtes, ni ce que vous faites là, mais Dumbledore a confiance en vous, il veut que je mette tous les moyens à ma disposition pour vous aider.
Je me fie au jugement de Dumbledore. Mais ça ne m'empêche pas d'être vigilent et de vous avoir à l'oeil. Le fait que vous connaissiez bien les Potter et leurs amis est plutôt rassurant, mais ne croyez pas que je vous fait une confiance aveugle. Comme je dis toujours, Vigilence Constante. C'est le seul moyen de rester en vie. Alors, de quoi avez vous besoin ?
- A vrai dire, dit Hermione, nous n'en savons rien encore.
- Oh, je vois, bon, bein prenez le temps qu'il vous faut. Allez, oust, j'ai du travail moi, j'ai une guerre à gagner.
Ils se levèrent, mais avant de sortir, il leur répéta.
- Et n'oubliez pas, Vigilence Constante.
Ils rejoignirent les autres membres dans la cuisine.
Ils se rendirent dans la chambre de James et Lily.
Après que celle ci ait lancé un sort empêchant quiconque d'entendre ce qu'ils disaient, les jeunes sorciers expliquèrent ce qui s'était passé dans le bureau de Maugrey.
- Et il n'a cessé de répéter dit Harry
- Attends, coupa Sirius, je crois que je sais Vigilence Constante reprirent en coeur Sirius, James, Remus, peter et Lily.
- Il nous le répète sans arrêt. Avoua Lily.
- Harry. Demanda James, je peux te parler une seconde ?
Harry acquiesça. Ils se rendirent dans la chambre de Sirius.
- La dernière fois qu'on s'est vu, commença t'il, je n'étais qu'un sale gosse qui ne pensait qu'à s'amuser, je n'avais aucune idée de ce qu'être père signifie, remarque bien que je ne le sais pas plus aujourd'hui. Bref, ce que je veux te dire, c'est qu'à l'époque je n'ai pas su réagir, ni trouver les mots qu'un père se doit de dire à son fils. Je m'embrouille là. En fait, je suis fier de toi. Tu as beaucoup de courage.
- Merci, je tiens ça de toi, je crois.
- tu as surtout la sagesse et l'intelligence de ta mère. Nous nous sommes mariés, tu sais.
- Oui, je sais.
- Je ne t'ai même pas demandé, tu as une petite amie ?
- Oui, elle s'appelle Ginny, c'est la soeur de Ron.
- Oh, je vois. Tu as de très bons amis, en tout cas, c'est important, les amis.
- Oui, je sais.
- Et sinon, tu aimes le quidditch ?
Harry sourit.
- Je l'adore.
- C'est vrai ? Tu y jouais à Poudlard.
- Oui, comme attrapeur.
James sourir.
- Genial, je parie que tu étais un grand attrapeur.
- Je me défendais pas mal.
- J'en doute pas. Moi je jouais comme poursuiveur.
- Oui, je sais.
- Bien sûr que tu le sais. Et l'école ? Tu as obtenu tes aspics avec mention Optimal ?
- En fait, dit Harry, je m'en suis pas trop mal sorti.
Comment aurait il pu lui dire qu'il n'avait pas eu ses aspic, car il avait pas été à Poudlard, cette année là. Il avait dû partir à la chasse aux Horcruxes.
- Je n'en doute pas, tu es brillant.
Harry, gêné, orienta la conversation sur des sujets moins épineux. Ils parlèrent de quidditch, de la naissance des maraudeurs, de la création de la carte et des difficultés qu'ils avaient rencontrés pour devenir animagus. Il lui parla de Lily, de leur première rencontre, et de leurs affrontements.
- Mais je suis bête, tu sais sûrement déjà tout ça, j'ai dû t'en parler mille fois. Il soupira. Ca n'a pas dû etre facile, pour toi, de grandir dans un pays en guerre.
Heureusement pour Harry, il n'eut pas à répondre. Lily entra dans la chambre.
- Tout va bien ?
- bien sûr que ça va, se récria James, on a une petite conversation père-fils
Lily sourit.
- laisse ce pauvre garcon tranquille, tu veux, il doit être fatigué.
James soupira.
- D'accord, d'ailleurs, moi aussi, je suis fatigué. Et toi aussi, tu devrais te reposer Lily jolie, on a une mission demain matin.
Ils se séparèrent.

Le lendemain matin, James et lily avait une mission, ils devaient aider une famille de sorciers à quitter le pays.
Harry, Ron et Hermione décidèrent de les accompagner.
Ils restèrent en retrait.
Dans un premier temps, tout se passa bien, mais au moment ou la famille sortait de la maison, quatre mangemorts surgirent.
Les trois voyageurs se jetèrent dans la bataille.
Les sortilèges fusaient, un instant, Harry se crut revenu à poudlard, lors de la bataille finale.
Troublé, il hésita, et un sortilège le frola. Lily hurla.
- Harry !
Hermione fut plus rapide, elle désarma le mangemort et celui ci s'enfuit.
Soudain, l'air sembla s'immobiliser, la température chuta. Lily se mit à trembler.
- James ! Hurla t'elle, c'est lui. C'est Voldemort.
Pétrifié, Harry vit l'ombre noire de celui qui se faisait appeler Voldemort, celui qu'il avait tué à Poudlard, apparaître près de la maison.
Incapable de bouger, il vit sa mère et son père engager le combat.







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