Bienvenu à Poudlard
Chapitre 1
Bienvenu à Poudlard
C’était une nuit de pleine lune, et à part Remus Lupin, tous les membres de l’Ordre du Phénix étaient regroupés autour d’une grande table au Squard Grimmaurd. Parmi ces personnes il y avait: Severus Snape, maitre des potions, Arthur et Molly Weasley, Sirius Black, ancien maraudeur, Nymphadora Tonks et Maugrey Fol ’œil, deux aurors très compétents, Minerva McGonagall, professeur de métamorphose et enfin Arabella Figg, une cracmol voisine de Harry Potter. Tout ce petit monde attendait avec une impatience mal contenue qu’Albus Dumbeldore leur révèle la cause de leur convocation d’urgence en plein milieu de la nuit la veille du premier septembre. Et Sirius, qui ne tenait plus en place, ouvra les hostilités:
- Alors, allez-vous enfin nous expliquer pourquoi vous nous avez réveillés au beau milieu de la nuit?
- Personne ne t’a demandé de venir Black, tu pouvais très bien rester dans ta niche, claqua froidement Severus à celui qu’il considérait comme son pire ennemi.
- Snivelus, retourne jouer au petit alchimiste et laisse les grands parler.
Severus allait répliquer quand la voix sage d’Albus Dumbeldore retentit gravement dans la pièce:
- Mes amis, l’heure n’est pas aux chamailleries infantiles.
- Que se passe-t-il Albus, vous sembler préoccuper? S’enquit le professeur McGonagall d’une voix inquiète.
- Fudge vient de m’envoyer une lettre m’informant de la présence de plusieurs sorcières venant des Etats-Unis d’Amérique, déclara Dumbeldore d’une voix passive.
- Et en quoi cela nous concerne-t-il? S’interrogea Sirius.
- Les Etats-Unis sont vastes Albus, d’où précisément vienne-t-elles? Demanda suspicieusement Snape en ignorant la question de l’animagus.
- Je suis sûr que vous le savez déjà Severus, déclara gravement Albus.
- C’est insensé, s’exclama violemment Maugrey Fol’œil frappant son poing sur la table, le ministère n’aurait jamais demandé de l’aide à ces sorcières, autant se faire directement tuer par vous-savez-qui!
- Mais de quoi est-ce que vous parlez? Demanda encore une fois Sirius.
- Je suis de votre avis Maugrey, mais c’est trop tard malheureusement, répondit Dumbeldore avant de reprendre, elles sont déjà parmi nous.
- Parmi nous?! S’exclama Sirius. Qui est parmi nous ?
À peine Sirius avait-il finit sa phrase que les lumières de la salle à manger clignotèrent de plus en plus vite aveuglant momentanément ses occupants. Quand celle-ci se stabilisa, Alastor, Tonks, Minerva et Severus furent les premiers à se reprendre et pointèrent directement leur baguette dans le vide essayant de cette manière de créer une protection, «vaine» puisque le danger était invisible. Soudain, trois silhouettes encapuchonnées apparurent devant la porte rendant ainsi toute fuite impossible. A ce moment-là, toutes les baguettes convergèrent en direction de ces trois inconnues.
- Qui êtes-vous et comment êtes-vous entrer ici? Demanda Black inquiet que des étrangers aient pu pénétrer malgré les protections de Dumbeldore.
En réponse à ses questions, le trio retira lentement et avec délicatesse leur capuche laissant la lumière éclairée leur visage. Trois femmes: une rousse au centre et deux brunes à ses côtés, toutes aussi élégantes que des vélanes. Mais quand elles relevèrent leur tête, tous pu voir l’étrange marque de couleur rouge sang qui était apparu sur le front de chacune d’entre elles. Et c’est là que Sirius comprit la gravité de la situation.
Le lendemain matin, le premier septembre, à 10 heures, la gare de King Cross était bondée: des premières années impatients et inquiets en même temps, des mères qui retenaient leurs larmes, des pères fiers de leurs enfants et…. Harry Potter, seul au milieu de ce beau monde.
Le survivant attendait. Quoi au juste? Il ne le savait pas, mais il attendait, comptait les secondes qui le séparaient de Poudlard, sa deuxième maison, non, plutôt son unique maison. Harry était tellement plongé dans ses pensées qu’il ne vit pas la tempête brune courir vers lui, le heurtant brutalement. Ne s’étant pas préparé à l’impact, il tomba ridiculement en arrière.
- Harry!! S’exclama la jeune fille toujours allongée sur lui, qu’il reconnut comme étant sa meilleure amie, Hermione Granger. Tu m’as tellement manqué, dit-elle en le serrant fort contre elle.
- Tu pourrais le laisser respirer. Soupira son meilleur ami, Ron, en essayant de l’aider à se relever.
- Oh, désolé Harry. Répondit Hermione en se relevant permettant ainsi au survivant de faire la même chose.
À peine de nouveau sur pieds qu’il fut happé dans une étreinte encore plus étouffante que celle d’Hermione. En effet, Harry Potter avait beaucoup manqué à Ronald Weasley, ce dernier ayant été dans l’incapacité de lui envoyer la moindre lettre de soutien.
- Voyons Ron, tu pourrais le laisser respirer. Ironisa Hermione.
- Vous m’avez tellement manqué tous les deux. Leur dit Harry en les regardant avec émotion.
Non loin d’eux, une tête blonde à l’autre bout de la gare observait le trio d’or avec une grimace de dégout. Ses réflexions furent coupées par l’arrivée de ces trois amis, non, ses meilleurs amis: Blaise Zabini, Théodore Nott et Pansy Parkinson.
- Non mais, regardez-les, quel manque de décence. S’exclama bruyamment la seule fille du groupe en espérant se faire entendre du trio d’or.
- Laisse-les faire Pansy, laisse-les rire tant qu’ils le peuvent. Crachat froidement Drago.
- Tu as reçu des nouvelles de ton père? Demanda doucement Blaise à son meilleur ami sachant pertinemment que c’était un sujet sensible pour le jeune blond – son père s’étant fait interroger sur sa présence lors du retour du Seigneur des ténèbres suite au témoignage de Harry Potter – et la réponse fut à la hauteur des attentes du métisse, qui en reçut une encore plus froide que la précédente.
- Je ne veux pas parler de ça Zabini, si tu n’as pas autre chose à dire je te conseille de la fermer.
- Je pense qu’il est temps de monter dans le train. Intervint alors Theodore Nott, le plus calme de la bande, pour essayer de calmer l’atmosphère devenue tendue par les répliques insupportables du jeune Malfoy, évitant alors de faire un scandale au beau milieu de la gare et devant tous les élèves.
De l’autre côté, Neville Longdubat, Ginny Weasley et Luna Lovegood avaient rejoint le trio d’or leur racontant chacun comment s’étaient déroulées leurs vacances plongeant tout ce petit monde dans une ambiance bon enfant. Mais ni les Serpentards ni les Gryffondors ne remarquèrent les trois silhouettes vêtues de capes noires qui regardaient fixement dans la direction du trio et de leurs amis. Certains auraient pu croire qu’elles fixaient le survivant, celui-qui-a-survécut, mais pour la première fois ce n’était pas le jeune Potter qui faisait l’objet de toutes les attentions.
- Vous voyez, la même lueur dans les yeux, le même sourire, vous croyez que Dumbeldore aussi l’a remarqué? Murmura la silhouette du milieu.
- C’est très probable Regina, lui répondit tout aussi discrètement la jeune femme située à sa droite. Si nous l’avons remarqué n’importe qui d’autre aussi, surtout «lui». Poursuivit-elle en insistant sur le «lui».
Regina comprit tout de suite que son amie ne faisait pas référence à Dumbeldore, mais à une personne encore plus dangereuse.
- Tu as raison Athénaïs. Approuva Regina.
- Ils montent dans le train. Fit remarquer la troisième jeune femme, située à gauche de Regina.
- Il ne leur arrivera rien dans le train, nous irons directement à Poudlard, leur dit Regina avant de poursuivre avec un sourire sarcastique, pour les accueillir.
- Plus vite cette histoire sera réglée plus vite nous seront de retour chez nous. Les rappela la dernière mystérieuse silhouette.
- Toujours aussi rabat-joie Adélaïde. La rabroua gentiment Athénaïs.
Adélaïde allait rétorquer, commençant ainsi une de leurs sempiternelles disputes, mais Regina s’interposa.
- Elle a raison, mettons-nous en route, nous avons encore beaucoup de chose à préparer avant leur arrivée. Les rappela-t-elle rapidement à l’ordre.
Elles acquiescèrent et d’un mouvement de cape elles se transformèrent en fumée disparaissant dans le beau ciel bleu de cette journée.
Dans le train qui les conduisait à Poudlard, Harry, Ron, Hermione et leurs amis discutaient frénétiquement de l’année à venir.
- Vous croyez que le ministère a fait appel aux détraqueurs cette année aussi? Demanda craintivement Neville, le souvenir de ces choses terrifiantes encore trop présent dans son esprit.
- Je ne pense pas Neville. Le rassura rapidement Hermione.
- D’autant plus qu’ils n’ont pas vraiment été efficace. Renchérit Harry tout aussi confiant qu’Hermione.
- Et toi Ronald, qu’est-ce que tu en dis? Lui demanda doucement Luna les yeux toujours dans le vague.
Etrangement Ron n’avait pas ouvert la bouche depuis son entrée dans le train, il semblait perdu dans ses pensées et n’en sortit que quand Luna l’interpela.
- Pardon, de quoi est-ce que vous parliez?
- Neville se demandait si le ministère allait faire venir les détraqueurs à Poudlard. L’informa doucement Hermione.
- Non Neville, les détraqueurs ne seront pas nécessaire. Affirma Ronald d’une voix très confiante.
- Qu’est-ce qui te fait dire ça? Après tout vous-savez-qui est de retour, il faut bien assurer notre protection. Le contrat rapidement sa sœur, Ginny.
- Notre protection est assurée Ginny, ne t’en fait pas. Le rassura encore une fois Ron d’un ton toujours aussi confiant.
Ses amis étaient consternés: depuis quand Ronald Weasley ne s’emportait pas pour un rien? Depuis quand était-il si calme? Et surtout, depuis quand était-il devenu si musclé? Sans conteste, Ronald Weasley avait changé, aussi bien physiquement que mentalement. Les discussions reprirent tout doucement, Ron toujours à l’écart mettant lentement en place ses plans pour l’année à venir.
Pendant ce temps, dans un autre wagon, un jeune blond et ses amis discutaient eux aussi de l’année qui les attendait.
- Il parait que notre nouveau prof de défense contre les forces du mal est un envoyé du ministère, vous croyez que c’est vrai? Demanda Théodore essayant de briser l’affreux silence qui s’était installé.
- UNE envoyée. Répliqua Drago d’un ton arrogant.
- C’EST UNE FEMME? S’écrièrent Theo et Blaise en même temps.
- Et? Où est le problème? Nos quatre premiers professeurs étaient des hommes et, il faut bien l’avouer, à part Lupin il n’y en avait pas un pour en rattraper l’autre. S’enflamma Pansy en fixant ses prétendus meilleurs amis avec un regard noir non sans avoir fait sortir sa baguette pour les menacer.
Les deux pauvres garçons se regardèrent le teint pâle essayant de trouver une échappatoire à l’imminente vengeance de leur meilleure amie Pansy. Loin de tout se vacarme, Drago Malfoy était plongé dans ses pensées. Trop d’évènements s’étaient produits trop rapidement, l’obligeant à faire face brutalement au monde extérieur. Mais le pire était que sa magie sentait, que quelque chose d’encore plus effrayant que le supposé retour du seigneur des ténèbres, allait se produire, et qu’il ne pourra rien y faire.
À Poudlard, trois jeunes femmes se trouvaient dans le bureau du directeur. Les professeurs McGonagall et Snape étaient debout avec une mine soucieuse pour la première et toujours aussi froide pour ce dernier. Et enfin, le ministre de la magie, Cornelius Fudge, était présent, mais son visage cireux témoignait de son malaise par rapport à sa situation qui devenait de plus en plus critique.
- Nous étions d’accord Fudge, commença froidement Regina alors qu’intérieurement elle bouillonnait de rage avant de poursuivre, «elle» ne sera pas contente.
- Elle ne sera que professeur de défense contre les forces du mal. Essaya de s’expliquer Fudge en vain.
- Nous étions d’accord, persista Adélaïde, aucun envoyé du ministère à Poudlard jusqu’à nouvel ordre, voilà les termes exacts de notre contrat. Termina-t-elle aussi froidement que son amie.
- Un contrat que nous avons respecté puisque…
- De quel respect parlez-vous Fudge?! Le coupa brutalement Athénaïs. Vous avez tout simplement violé cet accord en envoyant un de vos sbires à Poudlard!
- Calme-toi Athénaïs, lui répondit calmement Adélaïde, au pire «elle» nous demandera de nous en débarrasser. Termina-t-elle à voix basse comme pour appuyer sa menace.
- Voyons, je suis sûr que nous n’aurons pas besoin d’arriver à de telles extrémités, Mademoiselle Ombrage vous apportera amplement satisfaction. Leur répondit Fudge, essayant de se sortir de ce mauvais pas.
À peine avait-il fini sa phrase, que les trois jeunes femmes éclatèrent d’un rire horriblement sarcastique, montrant clairement qu’elles se moquaient franchement de lui. Ce n’est qu’après avoir repris son souffle, qu’Adélaïde consentit à corriger son erreur.
- Je n’ai jamais dit que nous allions nous débarrasser d’Ombrage, commença-t-elle sut le ton de la confidence, mais de vous très cher. Termina-t-elle avec un sourire machiavélique ornant son visage d’ange.
C’est là que Cornelius Fudge comprit que s’en était finit de lui, il était perdu, mais le pire, c’est qu’il avait causé sa propre perte en demandant de l’aide à ces sorcières. Il voulut essayer encore une fois de leur faire changer d’avis, mais Snape l’interrompit froidement avant qu’il ne puisse ouvrir la bouche, réduisant sa pitoyable plaidoirie au silence, en disant:
- Je pense que ce nous pouvons remettre cette discussion à plus tard, les élèves sont arrivés.
- Allons accueillir nos protégés. Déclara Regina à ses deux amies.
Les trois jeunes femmes s’échangèrent un sourire plein de promesses avant de disparaitre en un nuage de fumée rouge. Tout le monde regardait l’endroit où elles se trouvaient précédemment sans remarquer l’étrange regard calculateur de Dumbeldore.
- Un bonbon au citron monsieur le ministre?
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Je suis vraiment, affreusement, désespérément, totalement... (utilisez tous les mots de votre vocabulaire) affligée de cet énorme, monstrueux, gigantes... (Oui c'est j'arrête) retard. Mais comme je le disais dans le prologue, avoir un mémoire à rédiger c'est de la #$&@&*.
En espérant que ce chapitre, bien que très court, saura trouver votre approbation (pourquoi je parle comme ça moi ? 🤔).
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