Chapitre 2
Harry et Ron arrivèrent devant le bureau du professeur Dumbledore et s'arrêtèrent un instant devant. Ils prirent une grande inspiration et s'avancèrent dans les escaliers en colimaçon après avoir prononcé Sorbet citron.
Heureusement, le professeur était dans son bureau. Les deux élèves toquèrent à la porte et après quelques instants eurent l'autorisation de rentrer.
- Bonjour Professeur, dirent simultanèment Harry et Ron.
- Bonjour vous deux, répondit le professeur avec un sourire. Quel bon vent vous amène par ici ?
Il était assis devant son bureau, avec des piles de documents disposées un peu partout. La quantité de papier était telle que le bois ebène était à peine discernable. Quant à la pièce, elle n'avait pas bougé au souvenir de Harry. Des étagères remplies à ras-bord de livres entouraient la pièce.
Les deux amis échangèrent un regard et leurs joues devinrent cramoisies.
- Nous... avons... eu un soucis... avec nos baguettes balbutia Ron.
- Quel genre de soucis ? s'étonna Dumbledore.
- Elles se sont cassées Professeur... avoua Harry.
Un long moment de silence s'en suivit. Le professeur réfléchit longuement en observant ses deux élèves, de plus en plus mal à l'aise.
- Cela est étrange, fit-il remarquer. Les baguettes de Ollivander sont pourtant réputées pour être de très bonne qualité. Ce genre de défaut est très rare, je n'en ai presque jamais entendu parler depuis que je suis Directeur.
- Disons qu'il nous est arrivé quelques mésaventures murmura Ron...
Le professeur hocha doucement la tête.
- Hermiona nous a dit que vous gardiez dans votre bureau quelques baguettes au cas-où répliqua Harry. Pensez-vous que vous pourrez nous en fournir à chacun jusqu'aux prochaines vacances s'il vous plaît ?
Dumbledore resta silencieux, se demandant s'il devait chercher à connaître la véritable raison de leur mésaventure ou s'il valait mieux ne pas en savoir plus. Il opta pour la seconde option.
- Très bien, dit-il. Suivez-moi.
Le professeur se leva et se dirigea vers une petite porte, à peine visible, sur la droite de l'entrée. Il agita sa baguette qui fit céder la serrure et pénétra la porte.
Harry et Ron entrèrent dans une remise peu éclairée. La pièce était ronde, les murs et le sol blancs. Au fond, on pouvait remarquer une étagère, unique meuble de la pièce, sur laquelle était posé une boîte avec quelques baguettes. Vu l'état des baguettes, elles ne dataient pas de la veille.
- Prenez celle où vous vous sentez le plus à l'aise, expliqua Dumbledore. Bien que j'en possède peu, elles ont l'avantage d'être toutes différentes. Je suis content que mes baguettes abandonnées puissent vous aider. J'espère qu'elles vous dépanneront bien, d'ici les vacances. Normalement, elles devraient tenir d'ici là dit-il en leur faisant un clin d'oeil.
Les deux élèves prirent la caisse et la posèrent par-terre. Ron pris la première baguette et jeta un sort simple qui provoqua une légère explosion devant son visage. Harry rigola et remarqua soudainement une baguette qui se démarquait des autres. Elle était finement scultée, et particulièrement longue. De tout ce qu'il avait vu de sa scolarité, celle-ci avait le plus gros gabarit. Curieux, il décida de s'en saisir, par curiosité. A peine eut-il frôlé l'objet qu'il fut parcourut d'un frisson. Un sentiment de puissance s'empara de lui, presque aussi fort que lorsqu'il eu choisit sa première baguette. Dumbledore remarqua la réaction de Harry et souria. Ron, quant à lui, en était à son troisième essai. Son visage était devenu noir à force de recevoir des explosions de baguettes mécontantes. Il ne lui restait plus que deux baguettes à essayer. L'une était légèrement ondulée, peu attrayante et une autre très fine et parfaitement droite. Malheureusement pour Ron, c'est la première baguette qui lui convient le mieux.
- Nous avons donc une baguette en bois d'aubépine, 40 centimètres et ventricule de dragon pour M. Potter et une baguette en saule, 27,5 centimètres et crin de licorne pour M. Weasley, récita Dumbledore. Je vous souhaite bonne chance pour les cours à venir, cela risque d'être un peu plus difficile avec des baguettes qui ne vous ont de base pas été destinées.
Ron et Harry hochèrent la tête, remercièrent vivement le professeur et quittèrent le bureau, soulagés d'avoir pu trouver une solution à leur malheur. Quand ils regagnèrent la pièce commune, la nuit était déjà tombés et Hermione était partie se coucher. Ils firent de même et rejoignirent leur dortoir en prenant bien soin de poser leur baguette à un endroit qui les protégerait de tout choc.
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