Chapitre 12

Suite à l'entretien avec le Directeur de Poudlard, Harry retrouva ses deux meilleurs amis dans leur salle commune. Ces derniers ayant finis leurs devoirs, ils s'étaient maintenant penchés sur les recherches concernant cette mystérieuse chambre des Secrets. Pour le moment, elles restaient infructueuses.

- On y arrivera jamais, gémit Ron.

- Oh, Harry, tu es là ! Remarqua Hermione.

- Oui, je viens d'arriver, répondit l'intéressé.

Face aux regards interrogateurs des deux Gryffondors, il ajouta :

- Je ne préfère toujours pas en parler pour le moment, si cela nous vous ennuie pas. Je vous promets de vous expliquer un jour, mais là, je ne me sens pas prêt.

- Pas de soucis, répondit la brune avec un sourire bienveillant. Pour revenir à nos recherches, je suis sûre que nous passons à côté de quelque chose...

- Mais Hermione, on a fouillé tous les livres de la bibliothèque ! S'insurgea le rouquin.

- Pas tous, répondit-elle malicieusement. Souvenez-vous ou nous avons du aller en première année pour trouver des informations sur Nicolas Flamel...

- Tu veux retourner dans la réserve ? Paniqua Ron.

- Nous avons l'atout de la cape d'invisibilité, répondit Hermione en haussant les épaules. Autant en profiter. Nous devons aller le plus vite possible, cet après-midi par exemple.

- Hermione, je te rappelle que nous jouons contre les Serdaigle cet après-midi, remarqua Harry. Je suis désolé, je ne pourrai pas t'accompagner.

- Je ne peux pas rater ça, supplia Ron. C'est mon sport préféré, et puis c'est essentiel de soutenir son équipe dit-il avec un grand sourire.

- Très bien, répondit Hermione en levant les yeux au ciel. J'irai toute seule. Pense juste à me prêter ta cape avant ton match, Harry.

- Pas de soucis, répondit le brun à lunettes.


La cloche retentit, indiquant l'heure du repas. Harry et Ron rangèrent en vitesse leurs affaires pour se précipiter vers la sortie de la salle commune. Hermione soupira en pensant qu'elle avait vraiment affaire à deux estomacs sur pattes.

Alors qu'elle réussit à les rattraper (ce qui pouvait presque révéler de l'exploit), elle aperçut en même temps que les deux garçons le professeur Rogue qui se dirigeait vers Harry, affichant un rictus moqueur.

- Heu... Partez devant, je vous rejoins signala Harry à Ron et Hermione.

- Je vois que Monsieur Potter n'a pas parlé de sa malédiction à ses deux très chers amis, ricana Rogue.

Face à l'expression apeurée de l'intéressé, il ajouta.

- Rassurez-vous soupira t-il, je ne vais pas parler des détails de votre ... anatomie à quiconque. Cela me dégoûte déjà suffisamment de savoir cela sur vous, ponctua t-il d'une mine de dégoût.

Harry ne put que le remercier intérieurement. Malgré son aversion à son égard, il respectait le caractère confidentiel de sa particularité.

- Pourriez-vous me suivre dans mon bureau, histoire que nous discutions plus en détail de votre ... problème ?

- Oui, Professeur.


Les deux hommes se dirigèrent vers les cachots froids et sombres, dans les profondeurs du château. Sur le chemin, ils croisèrent le professeur McGonagall, et Harry aurait juré que Rogue lui avait lancé un clin d'œil. Frissonnant et ne préférant pas s'y attarder, il se concentra sur le chemin à suivre et de suivre au mieux la cadence de son aîné. Ils arrivèrent enfin dans le bureau du directeur de Serpentard, qui fit signe à Harry de s'installer avant de prendre place face à lui. En regardant attentivement autour de lui, ce dernier remarqua que le bureau de son professeur était à l'image de sa personnalité. Sobre, épuré, et surtout vide de vie. Pas une seule couleur, hormis le vert de sa maison, n'éclairait la pièce baignant dans une lumière sombre et quelque peu inquiétante. Il n'eut cependant pas le loisir de détailler son environnement en détail, une voix grave le ramenant à la réalité.

- Bien, Potter... Que vous arrive t-il exactement ?

- Dumbledore ne vous a pas expliqué ? Questionna le jeune garçon.

- Cessez de me poser des questions, Potter, c'est de vous dont il s'agit. Je préfère avoir votre version pour avoir le maximum de détails, ce qui me permettra peut-être de trouver un remède.

Harry lui expliqua donc en détail ce qui lui arrivait depuis ses 1 an. Rogue écoutait attentivement, tout en prenant des notes.

- Bien, conclue t-il. Je pense avoir une piste pour un traitement.

Le jeune sorcier ne put contenir un grand sourire.

- Ne vous réjouissez pas trop vite Potter. Premièrement, je ne suis pas sûr que cela fonctionne et deuxièmement, ce sera un traitement à vie. Cela pourrait d'ailleurs affecter vos futures performances... Disons amoureuses, si vous voyez ce que je veux dire. Même si vous n'en avez peu pour le moment, j'ose espérer pour vous que cela changera à l'avenir, dit-il cynique.

A ces mots, Harry piqua un fard.

- Je vous rassure professeur, ma vie sexuelle est on ne peut mieux, et certainement bien plus active que la vôtre, grinça t-il.

- Oh, je vois. Je plains l'intéressée, railla le professeur.

- Qui vous dit qu'il n'y en a qu'une ? Nargua Harry en haussant un sourcil.

Le professeur resta coi face à l'audace de son élève. Satisfait, le jeune homme fit un grand sourire et entreprit de s'en aller avant d'entendre dans son dos :

- Potter, ne vous ventez pas trop de vos performances où vos profonds secrets pourraient surgir d'on ne sait où... Minauda ironiquement Rogue.

Tiens donc, pensa Harry. Le professeur Rogue serait-il ... jaloux ? Il se nota tout de même de ne pas trop le narguer, car il avait bel et bien raison... Son professeur de potion avait maintenant de quoi le faire chanter en cas de dérapage. Harry soupira et s'empressa de rejoindre ses amis pour se ravitailler, son estomac quémandant depuis un bon moment déjà.

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