Chapitre.5
5.
⋅Une autre lettre⋅
Octobre arriva, très vite, la chaleur de l'été eut complètement disparue et vint la froideur qui était accompagnée de touts ses rhumes. L'infirmière, Madame Pomfresh était débordée, mais elle s'en sortait si bien qu'on pourrait croire que s'était facile de soigner tous ses malades.
Pour le plus grand malheur des élèves, la pluie frappa à grosses gouttes pendant des jours, de quoi faire monter le niveau du lac, c'est ainsi que quelques jours avant Halloween, Evee reçut une nouvelle lettre de son père, qu'elle n'avait toujours par retrouvé au passage.
Durant les jours passés, la pleine du mois d'octobre s'était montrée plus compliquée que la première d'Evee depuis les avertissement de son père, elle n'avait pas dormit de la nuit et n'avait cesser de faire des grognements, mais le pire dans tout ça avait été qu'elle s'était disputée avec Harry, Ron et Hermione, c'est pourquoi les trois Gryffondor ignorèrent complètement Evee quand elle entra dans la Grande Salle ce samedi pour manger son petit déjeuner.
Habituée de la distance entre eux, la brune n'y fait pas vraiment attention et pris place entre Pansy et Daphné, comme à leur habitude, les deux filles se moquaient des gens autour d'elles, bientôt imitée par Evee qui ne put s'empêcher de rire quand Timéo, Ethan et Hugo baissèrent les yeux en la regardant.
"Je leur aie vraiment foutu une frousse bleue ! se vanta-t-elle, les larmes aux yeux tant elle rigolait.
-Pas qu'à eux à ce que je vois."
Il est vrai que l'histoire s'était rependue plus rapidement que ce qu'Evee aurait put penser, en une nuit, tout le monde savait qu'elle s'était battue avec les trois Gryffondor, et qu'elle avait gagner. Personne n'osait regarder Evee plus de dix secondes, et il suffisait de croiser son regard pour avoir peur. Il faut dire qu'elle en jouait un peu, ne plus être considérée comme la traître, faible et intello meilleure amis des Gryffondor lui faisait plaisir. Enfin elle réussissait à s'intégrer et à se faire des mais qui la trouvaient cool.
Le petit déjeuner commença et la fille mangea comme si elle n'avait pas été nourrie depuis des jours, affamée, elle était si concentrée dans son assiette qu'elle mit quelques secondes avant de remarquer qu'une lettre avait déposée sur la table devant elle, au dessus d'elle se trouvait un hibou qu'elle n'avait jamais vu, ce n'était pas le sien puisqu'elle n'avait pas de hibou.
Intriguée, elle pris l'enveloppe et la retourna, un sourire se dessina sur son visage quand elle reconnut l'écriture, s'était donc son père qui lui avait écrit. Ouvrant l'enveloppe, le contenu de la lettre lui fut révélé.
Bien le bonjour Evee, je vois que tu as respecter ce que je t'ai dit, mais je sais que tu t'es battue, j'aimerais que ça soit la dernière fois, et que tu arrêtes de te blesser tout les jours. Je suis néanmoins fier de toi, tes notes ont augmenter ces temps-ci, je t'aime, ma fille, j'ai hâte de te revoir. À bientôt.
R.L
Alors qu'elle lisait cette lettre, Evee eut les larmes aux yeux, un drôle de sentiment pris part d'elle, elle se sentait si heureuse de pouvoir lire une lettre qui lui avait été envoyée par son père. Mais le mot "père" ne voulait pas dire grand chose à cet instant, jamais elle n'avait eut ne serait-ce que l'occasion de le voir ou de lui parler, mais à cet moment, elle saisit sa chance et attrapa le hibou qui était encore là.
Elle retourna la lettre et griffonna quelque chose dessus avec sa plume qu'elle gardait toujours dans sa poche, et mit la lettre dans les plumes du hibou avant de l'envoyer.
Bonjour papa, ça fait bizarre de dire ça, surtout que je ne te connais pas, mais tu me manques beaucoup, pourquoi m'envoyer des lettres au lieu de venir me voir ? J'aimerais tellement te rencontrer, les souvenirs de la pierre me hantent et je te vois tout les soirs dans mes cauchemars, s'il te plait, dis-moi pourquoi nous devons attendre pour nous voir..
Bonne journée, Evee Shanchez..
Écrire à son père lui faisait mal, mais elle manqua de fondre en larme quand elle signa "Shanchez", ses parents adoptifs lui manquaient tellement qu'elle refusait de prendre un autre nom tant qu'elle ne connaissais pas son père.
Remarquant sa déprime, ses amis de Serpentard la prirent dans leur bras, doux et attentionnés, ils la réconfortaient sous les yeux jaloux des trois Gryffondor qui déjeunaient non loin de là. Pour la première fois depuis son arrivée à Poudlard, Evee se sentait bien avec les membres de sa maisons, ils étaient devenus comme des membres de sa famille et étaient toujours là pour elle, même si elle regrettait de s'être éloignée d'Hermione, Harry et Ron, elle avait d'autre amis qui étaient là pour elle.
Quelques jours plus tard, Halloween arriva et tout les élèves se préparaient pour le banquet du soir, à la table des Poufsouffle, Cédric étaient entouré de filles qu'il essayait d'ignorer tant bien que mal, plus occupé à admirer Evee qui pour l'occasion, avait attaché ses cheveux, laissant pour une fois apparaître son joli visage. Observée par quelques garçons, la jeune fille rigolait avec ses amis, le sourire aux lèvres, elle n'avait jamais été aussi heureuse avec ses camarades.
Alors qu'elle était seule à son arrivée à Poudlard, elle était à présent bien entourée. À la fin de la soirée, des cris résonnèrent dans les couloirs, tirée par Théo qui lui tenait le bras, elle le suivit et alla voir avec lui ce qu'il ce passait, mais s'était bien pire que ce qu'elle pouvait imaginer.
Miss Teigne, pendue, immobile. Harry, Ron et Hermione à côté d'elle et des écritures sur le mur.
LA CHAMBRE DES SECRETS A ÉTÉ OUVERTE. ENNEMIS DE L'HÉRITIER, PRENEZ GARDE.
Cette phrase avait été écrite avec du sang, alors que Draco Malfoy s'avança pour lire lui aussi, il se retrouva à quelques mètres d'Evee et de Théo quand il déclara ;
"Ennemis de l'héritier, prenez-garde ! Bientôt, ce sera le retour des Sang-de-Bourbe ! hurla-t-il foudroyé du regard par les trois Gryffondor qui étrangement, se retrouvaient devant le corps de la chatte décédée.
-Ma chatte ! Ma chatte ! Qu'est-ce qu'il est arriver à ma chatte !? Vous ! Vous avez assassinée ma chatte ! Je vais vous tuer, je vais...
-Argus !"
Dumbledore se fraya un chemin entre les élèves.
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