Père m'avait reçu dans son bureau, il avait gardé le silence pendant un bon moment avant de le rompre.

-Ma fille voilà quelque mois que tu as épousé James OSCAR, ton conjoint est devenu sans doute tribus mais n'oublie pas que tu es ma fille , ma princesse .

Je me mis à sourire puis acquiesça les dires de père , c'est vrai qu'on nous apprends dans la communauté que notre époux doit être notre tribus. Ce mot inventé par notre communauté signifie que notre mari est à la fois votre ami, votre amant. On ne doit rien lui cacher et l'aimer plus que notre propre vie.

Père voulait en  disant ses mots que je prenne son parti et donc que je lui parle avec toute sincérité. Dois-je enfreindre les règles établis par mon conjoint et lui parler de toutes ces nuits où ce cher Fantômas est arrivé très tard, il avait l'air absent et je présentais qu'il voyait une femme, qu'il avait une autre famille jusqu'à  notre arrivée chez eux.

Je pris mon courage à deux mains puis décida de répondre à père.

-Oui père je te dirai tout, tu n'es pas obligé de faire ce grands discours ! Tu peux me parler franchement.

-D'accord ! Abby, voilà est ce que ton époux à d'autres amis qui ne font pas partis de la communauté ? Des hommes de villes qui viennent le soir acheter des choses punis par Dieu ?

Alors là je tombais des nus, je m'attendais à tout sauf à ça ! De la farine, quelque chose interdit, ne me dis pas qu'il parle de substances illicites comme la drogue ! Mon époux dealer ? je me mis à réfléchir, la nuit il était absent, il revenait tard , il apportait beaucoup de présents pour un homme qui met la main à la pâte dans la communauté . Notre maison est belle mais pas simple par rapport aux autres. J'avais blêmi ; mon époux était peut être un trafiquant mais je n'étais sûr de rien . Père déteste les personnes de ce genre.

-Non père ! Personne ne vient à la maison ! Il n'y a pas de poudre blanche je ne sais où !

-Hum !pourquoi m'aurait Luke il mentit ?*souffla-il dans sa barbe

Il avait sans doute cru que je n'avais pas entendu mais c'était faux, mon ouïe super développé me permettais d'avoir plus de renseignements que prévu.

Après ce petit entretien je sortis du bureau de père, cet endroit qui me donnait la chair de poule  de par ces couleurs sombres mais aussi ces têtes de cerfs accroché  en trophée sur le mur.

Une fois sortie de la pièce je me dirigeais vers ma chambre et vit mon époux en pleine communication, il avait l'air très anxieux faisait les cents pas .

-De la poudre ?! Non ...ce soir je ne peux pas !dis pas n'importe quoi !..ok !

Lorsqu'il me vit, ce dernier coupa court à sa conversation puis raccrocha avant de venir dans ma direction.

-ça a été ?

-Oui !lui réponds dis-je en souriant

Mon époux scruta mon visage puis essaya de me fouiller afin de savoir le sujet de conversation mais tant que je n'étais pas sûr de lui je ne pouvais lui dire.

Si il s'avère être un vrai dealer je pense que père sera le premier informé et lui et moi allons-nous séparer.

Mon époux  décida de ne plus me poser de question, il posa ses lèvres sur mon front avant de me demander si je pouvais bien l'accompagner ce soir car il voulait faire une promenade, il se sentait comme étouffé dans la maison familial de mes parents.