Chapitre 9
J’aurai tellement aimé briser ces chaînes,elles sont peut être invisible à l’oeil nu mais pourtant je reste une prisonnière et mon conjoint aussi. je me plaignais avant de ma vie avec James, je le trouvais distant , froid et mystérieux il n’était jamais présent pour moi et me laissait seul avec Kiko, je regrettais maintenant tous ces jours où j’avais le choix de cuisiner, de me promener, de cette liberté total que m’avait accordé mon conjoint, il m’apportait de temps en temps des présents et me respectait. Depuis que j’avais espionner la conversation entre mon époux et mon père,il y a deux mois de ça, ma vie avait littéralement changé. Des ouvriers faisant partis de l’organisation commençaient à construire notre futur maison le matin, James supervisait les travaux et père le collait aux baskets. C’était de plus en plus dur pour mon conjoint, il avait du mal à cette surveillance quasi-total, le seul moment ou nous pouvions enfin nous détendre était lorsque nous rentrions dans notre chambre. Mon conjoint qui avant se réveillait tôt et revenait tard, avait changé, il aimait rester au lit, mettre sa tête dans ma nuque et me tenir par les hanches, j’aimais cette proximité, cette sensation que me procurait ses touchés.
Ce qui me faisait rougir c’était de voir sa tête le matin, il s'excusait toujours et pourtant jamais il ne retirait ses bras autour de mes hanches, il restait au lit avec moi puis me confiait sa gêne vis à vis de père, il n’aimait pas cette sensation d’être toujours surveillé et moi aussi, j’étouffais un peu car je le vivais avec mère. Je devais la supporter toute la journée, elle avait changée de comportement depuis qu’elle m’avait vu à la cuisine,le jour ou j’avais fais semblant de boire de l’eau afin que père et mon époux ne sache pas que je les avais espionnés.
Mère se doutait sans doute de quelque chose car depuis ce jour elle établissait des stratégies de confidence sur son couple chose qu’elle n’avait jamais entrepris avec moi afin de savoir les miennes mais moi je ne me laissais point berner. J’étais devenus une petite menteuse, c’était bizarre mais je me sentais à l’aise dans mon mensonge, j’aimais faire croire à mère que nous essayons d’avoir un bébé, qu’en voyant Lucie je m’étais comme projeté à sa place. C’était vilain et pourtant pour mon époux je mentais, j’avais l’impression d’avoir une seconde personnalité, de devenir une autre personne qui ne se laissait plus manipuler par sa mère, j’arrivais à comprendre les buts cachés de mère tandis qu’avant lorsque je ne connaissais pas James, je me laissais berner même si une voix au fond de moi voulait que je me rebelle, que je cesse d’être aussi gentil, que je cesse de m’effacer .
Mes seuls répit à présent étaient lorsque James rentrait de son “fameux boulot” il revenait au alentours de 15h, père l’accompagnait toujours puis repartait par la suite au travail. Je me demandais toujours quel était cette cargaison et leur rôle dans l’entreprise.
Je me posais toujours cette question et n’osait pas trop la poser à mon époux car j’avais peur qu’il se braque et devient distant à mon encontre.
-Abby viens m’aider à faire les lasagnes!
je soupirais puis me dirigea vers la cuisine au lieu où se trouvait ma mère, Kiko mon adorable chien se trouvait actuellement toujours au lit en train de dormir sur le lit je suppose. Il avait prit l’habitude d’aller se coucher à la place de James lorsque celui ci se levait afin d’aller au travail, notre chien aimait faire la grace matinée, je retrouvais des poils partout sur le lit, de plus parfois lorsque je l’appelais le midi, Kiko ne daignait pas se lever il fallait toujours que j’aille le chercher, je le trouvais souvent allongé au milieu du lit, les yeux blancs , les pattes en l’air.
-Abby je te parle depuis un moment, il serait temps que tu viennes m’aider!
Je sortis de mes pensées et alla aider mère à préparer le déjeuner, j'espérais de tout coeur que mon époux par je ne sais quel miracle allait venir manger avec nous car je n’aimais plus rester seul avec mère.
Le repas était enfin prêt, je mis le couvert et commença à mettre à Kiko ses croquettes dans son bolle, ce dernier le sentit et décida de manger lentement tandis qu’avant il s’empressait de manger.
Mère me souriait ce qui me fit frémir car on aurait dit qu’elle était fausse, ses traits étaient tirés et son regard toujours aussi froid.
-Ma fille, je suis si contente qu’on soit devenu proche!
Ca sonnait faux, c’est bizarre pourquoi mère se forçait à être quelqu’un qu’elle n’était pas.Je me mis à lui sourire puis essaya de changer de sujet.
-J’ai tellement hâte de pouvoir décorer la maison!dis je sur un ton enthousiaste
Mère avait cessé de sourire puis m’avait rétorqué froidement qu’elle préférait que ma situation reste ainsi car elle souhaitait qu’on ne soit pas séparer.
-Mais mère il faut bien qu’un jour je fasse ma vie, que j’ai à mon tour des enfants comme toi tu m’as eu!
Elle cessa tout mouvement puis se mit à me regarder comme si ce que je lui avais dis avait été une électrochoc.
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