Prologue

Je rêve paisiblement du jour ou je pourrais quitter ce maudit orphelinat quand on tambourine à ma porte.

Directrice - Dépêche toi de te lever, faignasse ! T'as dix minutes de retard !

J'entends les pas de notre chère directrice s'éloigner avant de m'extirper de mon lit sans grande joie. Je me prépare le plus rapidement possible avant d'atteindre la porte. Je regarde vers mon lit.

Harmony - Reste bien caché surtout.

Je me tourne vers la porte. Je saisis la poignet en soupirant.

Harmony - Courage Harmony.

Je la tourne avant d'ouvrir la porte et sortir de la chambre. Je marche d'un pas non motivée vers ma première tâche : le petit déjeuner. Une fois cela fait, je commence à préparer la grande table où ils mangent. Ils arrivent une minute plus tard tandis que j'amène le repas sur une table contre le mur.

Directrice - Tu as 5 minutes de retard. Encore. Donc on va y remédier ce soir.

Je ne dis rien, respirant profondément, avant de commencer à les servir tandis qu'ils font la queue vers moi. Ils vont s'installer tandis que je fais le tour de la table pour leur verser leur jus d'orange. Une fois fini, l'un d'eux fait tomber sa tartine de beurre, du côté de celui-ci.

Patrik - Hé la boniche ! J'ai fait tomber ma tartine.

Je ne dis rien, essayant de rester calme. La directrice me regarde.

Directrice - Alors ? Qu'attend-tu ? Va nettoyer au lieu d'être inutile.

Je me mord la langue pour ne rien faire de grave avant d'aller chercher de quoi nettoyer. Une fois fini, j'y met dans le bac à déchet avant de retourner vers la table. La directrice les regarde en souriant.

Directrice - Aujourd'hui, ce sera activité en plein air.

Tout le monde crient de joie avant de sortir dehors. La directrice se lève et me regarde d'un air malveillant.

Directrice - Débarrasse. Il faudra ensuite que tu nettoies toutes les chambres et salle de bain, mais également le salon, la salle de jeu et la cuisine. Tu finiras par descendre dans la cave pour la nettoyer. Et n'oublie pas le repas de midi, ainsi que celui du soir. Si tu te conduis bien pour le reste de la journée, tu auras peut-être le droit à un morceau de pain ce soir.

Elle se détourne de moi pour sortir à son tour. Je commence donc mes tâches en nettoyant la table avant de passer au chambre, qui sont dans un état déplorable pour la personne qui nettoie, puis au salle de bain, qui sont dans le même état. Cela m'a pris la matinée. Je prépare à manger et le même cycle de midi commence. Je les sers avant que ça ne tourne en bataille de nourriture, la directrice riant en les regardant. Quand ils sortent de table, je nettoie de nouveau la salle à manger, ce qui me prend une bonne heure, avant de me diriger vers le salon, qui est bien entretenu, étant donné que c'est ici que l'on accueille nos invités. 15 minutes plus tard, je passe à la salle de jeu, où ceux-ci sont tous éparpillés partout. Je marche prudement en essayant de ne pas monter sur l'un d'eux. Les autres enfants reviennent dans la salle de jeu au bout d'une heure et commence à éparpillés de nouveau les jouets et jeu. Je passe deux bonnes heures à tout ranger, en me retenant de piquer une colère, tandis qu'ils mettaient encore plus le bazar. Je me dirige par la suite dans la cuisine avant de la nettoyer doucement, essayant de me calmer. Je sens des picotements au bout de mes doigts. Je regarde mes mains. Des étincelles verte sont apparus au bout de mes doigts, signe que j'atteins bientôt la limite de ce que je peux supporter ici. J'essaie de calmer ça avant de finir la cuisine. Le repas du soir arrive enfin. Je les sers tous à nouveau mais ils restent sages, comme tous les soirs, épuisés par leur journée. Quand je nettoie, je met dix fois moins de temps qu'à midi. Je finis par descendre à notre cave, où est conserver certains aliments et surtout les bouteilles de vin cher pour impressionner les invités. La lumière s'allume. Je me retourne pour voir la directrice descendre, ceinture en main. Je ferme les yeux, essayant de contrôler mon envie de la tuer. Quand mon calvaire fut finit, je me dirige avec difficulté vers ma chambre. J'ouvre la porte avant de trébucher, tombant sur mon lit. Je me recroqueville sur moi-même en serrant de colère mon poing, libérant un peu de ma magie. Car oui, je suis pas débile. Avec tout les livres que les autres lisent, je sais très bien ce que veulent dire les étincelles verte qui apparaissent quand je suis à bout. Je ferme les yeux en essayant d'oublier la fatigue et la douleur de la journée. Je m'endors en souriant, sentant ma compagne de chambre monter à mes côtés.

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