chapitre 1

Monstre est mon surnom... Utilisé comme poignard pour me blesser, me torturer, me tuer petit à petit. Les gens disent que je porte malheur et que je suis une mauvaise personne, mais au final, ils n'ont pas tout à fait tort.

Pourquoi suis-je en train de me torturer ? Je pouvais faire croire à Iris que mon alarme n'avait pas retenti et que je ne pouvais pas aller au lycée... Non mauvaise idée. Connaissant ma sœur aînée, elle réprimandera Rose de ne pas m'avoir réveillée...

Mes paupières me font si mal et cette alarme qui me crie dans les oreilles, c'est tout bonnement infernal. Au moment même où je soulève ma couette, le froid automnal ne fait qu'accroitre mon désir de me rendormir... Mais les images de mes cauchemars de la veille et mon réveil qui me hurle dessus m'en empêchent.

Quand enfin mes pieds touchent le tapis rose bonbon poser à côté de mon lit, je me rends compte que mon corps se réveille peu à peu, toutes les douleurs que Morphet m'avait enlevées reviennent, un mal de tête, des courbatures sans parler d'une forte nausée m'envahit.

Mais je n'ai pas le temps de m'apitoyer sur mon sort, utilisant le peu d'énergie que j'ai pour me lever et éteindre se maudit réveil. En un clic, le bruit assourdissant se tut, ce qui me fait pousser un soupir de soulagement avant de grimacer quand je vois dans l'obscurité qu'offerte mes volets, ma sœur Rose dormant paisiblement comme si de rien n'était.

Trainant des pieds, sous ses idées stupides de sécher ma rentrée de Terminale, je file dans ma salle de bain. La lumière aveuglante des néons est horrible, essayant à tâtons de trouver le robinet, je heurte violemment celui-ci. Je l'ouvre frénétiquement les vannes et passe un apaisant coup eau froide sur le visage. Mon sourire de soulagement change rapidement en grimace quand je vois mon reflet dans le miroir ... Juste un mot... Pathétique

Faisant volte-face, je m'engouffre dans la douche afin de soulager le corps empreint aux douleurs causées par l'insomnie et les nombreux cauchemars de la nuit. Ma pensée s'éclaircisse de peu à peu tout comme mon anxiété qui ne fait que grandir. La nausée s'intensifie à l'idée de repasser une année encore dans cet endroit, je ne veux pas y aller mais pas le choix...Je dois prendre sur moi

J'ai à peine toucher le froid glacial des carreaux de la salle de bain, que ma sœur jumelle Rose toujours allonger dans son lit se met à hurler en se tenant la tête.

« Violette ton putain de réveil, Éteins-le! merde ! »

Je soupir, levant les yeux au plafond.

« Ce n'est pas le mien mais le tien Rose, il est déjà 6h30 tu devrais te lever si ... »

Rose bondit tel un chien enrager, elle éteint son réveil et me vire de la salle de bain en un temps-record.

« Bouge, je vais être en retard ... »

Je roule des yeux en titubant vers mon côté de la chambre toujours plongée dans le noir, je me dirige grâce au faible faisceau de lumière que l'aise passer mes volets, vers ma fenêtre. Quand j'y arrive devant je glisse ma main sur le mur froid à la recherche de l'enrouleur du volet, une fois trouvé je tire violemment dessus, le soleil m'attaque aussi tôt me mettant au sol. Ma tête va exploser. Cependant après quelques minutes, je m'habitue la douleur de mes tempes s'atténue et je peux enfin reprendre mes préparatifs.

Je saisis dans ma penderie mon pull violet préférer, ce pull était deux fois trop grand pour moi mais ont moins ils cacher entièrement mon corps meurtri et je me sentais vraiment à l'aise de dedans. Avec je prends mon pantalon noir passé partout, j'espère sincèrement pouvoir passer inaperçus.

Après avoir enfilé mes vêtements, que mademoiselle Rose soit sortie de la salle de bain et descendu à toutes jambes dans le séjour, j'y retourne avec la ferme attention de coiffer mes longs cheveux rebelle mais voilà comme d'habitude le maquillage de Shina était étalé partout et bien sûr c'était encore à moi de ranger...Je soupir de nouveau avant de sourire.

Je range donc son maquillage avant de brosser mes cheveux noisette que j'emprisonne dans une haute queue de cheval. Essayant tant bien que mal de ne pas croiser de nouveau mon regard dans le miroir, cela me ferait perdre le moindre éclat de courage qu'il me reste pour me rendre à cet enfer qu'on appelle Lycée.

Descendant à mon tour pour déjeuner, je vois Shina bien habillé et bien maquillé comme un top-modèle se préparant à un shooting photo en train de siroter son thé au miel. La nausée qui c'était évaporer quelques minutes plus tôt revient immédiatement me forçant même à mettre ma main devant mes lèvres.

Tant pour le petit déjeuner impossible pour moi d'avaler quoi que ce soit. Abandonnant ma sœur dans la cuisine pour aller dans l'immense entrer froide, où était posé sur un banc blanc mon sac. M'asseyant à côté de celui-ci, j'ai un léger sourire avant que frissons glacer qui me parcourt échine. Je secoue la tête avant de saisir mes converses noires rapidement sous les yeux écarquiller de Rose.

" Je n'aurais pas cru que soit si heureuse de retourner au lycée"

Encore une fois je lève les yeux au ciel devenant absurdité de sa phrase...Heureux n'est pas le terme de j'emploierai dans ma situation, je dirai plus contrainte. Les mots que m'avait dits Iris plus tôt me reviennent en tête ainsi que la promesse que je lui et faite, je ne pouvais faire autrement.

" Je dois aller au lycée c'est tout Rose "

Elle roule des yeux avant de retourner dans la cuisine d'un pas nonchalant pendant que j'enfile mes chaussures. Après quelques minutes à attendre le retour de Dame Rose je pousse un soupir de lassitude je prépare ses chaussures ainsi que son sac en marmonnant dans ma barbe.

" Et si je n'étais pas là, tu ne serais jamais à l'heure sœurette"

Une fois finis, je me tourne vers la salle à manger, personne, enfilant ma veste en cuir rouge, mon écharpe, mes gants, et saisissant mon sac mécaniquement j'ouvre la gigantesque porte qui servait de porte d'entrer et m'engouffre dehors comme attirer par une forcer inconnu vers l'extérieur.

Le froid précoce de septembre m'agresse immédiatement, serrant les poings et les dents, je marche d'un pas peu assurer vers mon arrêt de bus tête baisser. Après quelques minutes le regard vers le sol, quelque chose heurte gentiment mon épaule comme pour me donner un peu de courage.

" Dépêche on va être en retard et cela sera ta faute ..."

Cette phrase de Rose m'arrache un léger sourire. Je reprends ma marche cependant tête lever cette fois si, je regarde ma sœur courir au loin comme si sa vie en dépendait.

J'arrive juste à temps à l'arrêt de bus pour l'attraper. J'ai à peine posé un pied dans le bus où une pression énorme s'abattit sur moi, je commence à trembler et des frissons parcourt tout mon corps.

Je remonte mon écharpe sur mon visage et baisse la tête, tremblante je parcours d'un pas rapide le couloir étroit du bus allant dans le fond. Trouvant miraculeusement une place assise seule, je m'assois et sors hâtivement mon casque du sac le collant à la même vitesse sur mes oreilles. Néanmoins, je ne trouve pas le courage de m'être de la musique, je scrolle l'écran faisant défiler tout ma Play liste.

- C'est elle .

- Oui

- Tu es en sûr .

- Bah oui tu ne les as pas vu...Ses yeux...Ils sont trop bizarres.

Des larmes commencent doucement à apparaitre sous mes yeux, je les baisse regardant le sol, remarquant immédiatement une canne non loin de moi. Quand je relève mon regard brillant, je croise les yeux d'une vieille femme debout au milieu d'une marée de lycéen. Elle semble subir son âge, regardant frénétiquement et désespérant autour de moi, je remarque que personne ne la vois et décide de me lever lui faisant signe de s'asseoir tout en ressuyant les quelques larmes qui avaient glissé sur ma joue.

Elle me sourit gentiment, mes larmes refont surface un pincement au cœur fait sont arrivés, je serre les dents pour lui sourire en retour avant d'aller me coller à une vitre plus loin. Regardant dehors, je commence à compter les arrêts de bus qui passe devant mes yeux, une sueur froide accentue plus que le compte augmenté. Au quatrième arrêt, je croise de nouveau ce regard rempli de douceur de la vieille dame, un léger sourit apparaît sur mon visage quand je la vois me saluer dehors.

Dans le reflet de cette vitre, je remarque que la place que j'avais laissée plus tôt était libre. Secouant la tête, je me retourne tête baisser et me hâte vers cette place quand une violente douleur me parcourt tout le corps. Même si cette douleur est plus vive au niveau des genoux.

"Bah alors le monstre, on ne sait pas tenir sur ses pattes"

Des rires éclatent partout autour de moi me faisant tourner ma tête, tout devient noir autour de moi je n'entends plus que les rire moqueurs, je me recroqueville sur moi-même essayant de me faire le plus petit possible. Une pression incommensurable m'écrase au sol et surtout la poitrine, mes jambes tremblent comme des feuilles et mon cœur s'emballe.

" Vous devriez avoir honte"

Les rires cessent immédiatement et la pression que je ressentais plus tôt disparu. Je commence à regarder autour de moi quand tout d'un coup je sens une douce présence dans mon dos qui soulève du sol.

" Tu vas bien Violette . Tu trembles "

Un grand sourire apparaît sur mon visage et des larmes de soulagement commence à couler sur mes joues.

- Pourquoi tu pleures, elles t'ont fait du mal ces filles ?

Dit -il en les foudroyant du regard. Me plaçant entre lui et ces filles qui m'ont fait un crochet pied, je m'empêche de grimacer de douleur car mes genoux me font souffrir affreusement et je souris.

- Non ne tu'en fais pas Lucas, je vais bien.

Dis-je la gorge et les poings seraient me forçant à sourire. Lucas est le clicher des série américaine, blond aux yeux bleus, musclé, intelligent, gentille et surtout très doux avec moi-même si je ne comprends pas pourquoi... Il me sourit en retour avant d'essayer de résiller mes larmes, je recule violemment quand sa main frôle ma joue. Mon cœur s'emballe et une chaleur étouffante m'envahit m'empêchant de respirer correctement. Il me regard un peu surprit avant de mettre sa main sur ma tête. Quand nous nous croisons du regard nous nous mettions rire nerveusement

- Alors Violette comment c'est passer tes vacances ? Désoler je n'ai pas eu le temps de venir te voir

- Je n'ai rien fait de spéciale et tu n'as pas à t'excuser tu sais ...

Dis-je en le fuyant du regard.

C'est là que j'aperçu l'enfer apparaitre à travers les sapins. Je crispe immédiatement à cette vision avant de claquer violement les joues et sourit essayant de cacher la peur qui m'envahi peu à peu.

Quand le bus commence à ralentir devant les grandes portes noires qui entoure ce funeste établissement je me tourne vers Lucas.

"" Bienvenue en enfer"

Nous nous mettons à rire nerveusement, avant d'être bousculé de partout et entrainer par une marée humaine hors du bus. Ma respiration accélère, mes mains deviennent moites, tremblantes et nauséeuses, je cherche un moyen de sortir de cette vague déferlante quand soudain une main me saisit le bras m'arrachant de la foule. Je n'ai même pas le temps de reprendre mon souffle et mes esprits je suis retrouvée étreinte par une petite boule rose bonbon.

"Erika tu m'étouffes

Une petite fille aux cheveux bruns bouclés ayant l'apparence d'une enfant me lâche immédiatement me faisant le plus sourire. Comme d'habitude elle porte des vêtements lolita avec un maquillage tout aussi adorable ... Elle serait capable de me donner des caries rien qu'à la regarder. De plus sont un mètre soixante ne l'aide à ce qu'on la considérait comme une lycéenne mais plutôt pour une collégienne ...

" Salut Vivi, heureusement que je t'ai sorti de là tu aurais été introuvable après."

Je remercie Erika en la serrant dans mes bras, mes mains moites et ma nausée s'évanouissent en instant que je sens une douce chaleur m'entourer. Me redressant avec un large sourire, enfin je me sens mieux désormais.

"Bonjour les amis"

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