8. Un appel un peu gênant

Ça fait déjà quelques jours que Samy m'a embrassé pour la première fois. On se rapproche de plus en plus, et je dois avouer que j'aime ça. On ne s'embrasse pas très souvent, mais dès qu'on se retrouve tout les seul, nos langues y passent.

J'entends mon téléphone vibrer, et je me jette sur mon lit avant de répondre à l'appel vidéo de mon copain.

Il me sourit, et je rougis en le voyant torse nu. Il est assis sur une chaise, sans doute devant son bureau, et me regarde avec un petit sourire en coin.

- C'est plus pratique de se parler comme ça que par messages.

- Je... Oui, c'est vrai.

- Arrête d'être aussi coincé !

Je roule des yeux, et il se met à rire, avant de se passer une main dans les cheveux.

- T'es tout seul, chez toi ? Personne ne risque d'entrer dans ta chambre ?

- Euh, non, ma mère n'est pas encore rentrée... Pourquoi ?

Un petit sourire coquin apparaît sur ses lèvres, puis il y passe sa langue, avant de se caresser le torse.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Il se pince les tétons en gémissant, ce qui me fait pouffer. On dirait bien qu'il est à fond dans son jeu. Sa main descend sur son ventre, et très vite, je ne la vois plus sur l'écran. Mais même sans la voir, je devine l'endroit qu'elle caresse.

- T'es en train de te branler ?

- Peut-être bien...

Je secoue doucement la tête, les joues encore plus rouges qu'avant. C'est quand même un peu gênant, quand quelqu'un se masturbe en vous parlant.

- Tu veux que je te rappelle plus tard ?

- Non, j'ai envie de te voir, et de te parler.

- Pendant que tu te branles ?

- Exactement.

Je rigole, et on parle tranquillement tout les deux. Samy jouit au bout d'une quinzaine de minutes, et je le félicite pour son endurance. Moi, je ne tiendrai jamais aussi longtemps.

- À toi, maintenant.

- Quoi ?

- Branle toi.

- Non, t'es fou...

- Mais si, aller ! Tu vas voir, c'est excitant. Tu ne vas pas me dire que je n'ai pas réussi à rendre mini-Ama tout dur !

- C'est pas pour autant que je vais me branler devant toi.

Je hausse les épaules, et détourne les yeux de mon téléphone. C'est vrai que je suis plutôt excité, mais hors de question que je me masturbe devant lui. Ce serait beaucoup trop gênant. Et puis, il se moquerait de la taille de mon sexe.

Voyant que je ne compte pas le faire, Samy change de sujet de discussion, et on parle pendant tout le reste de l'après-midi.

Je ne lui ai toujours pas dis que Julian continuait. Je sais que je devrais peut-être en parler à quelqu'un, mais je ne sais pas à qui. Je ne veux pas créer de problème entre Rebecca et son copain, ni entre Rebecca et Samy. Et ma mère... Jamais je ne pourrai lui dire ça. Elle serait tellement déçue, de savoir que son fils unique n'arrive même pas à se défendre tout seul.

- Eh oh, Ama ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Je cligne plusieurs fois des yeux, et rougis en voyant que mes yeux ont commencés à s'humidifier. Samy me regarde avec une lueur d'inquiétude dans les yeux, mais je lui souris.

- Rien, ne t'inquiète pas.

- T'es sûr ?

- Oui... Oui.

Il me fixe sans rien dire pendant quelques secondes, puis continue de parler. Au bout d'une heure passée ensemble, je finis par raccrocher, pour aller faire mes devoirs. En plus de ça, il faut que je commence à préparer mes affaires pour l'Espagne. Tout ce que je sais, c'est qu'on sera dans des chambres de six personnes, et que je veux être avec Samy.

Je bâcle un peu mes exercices de maths, puis sors une valise du garage. Je la ramène dans ma chambre, et prépare les affaires que je prendrai lors du voyage.

Une fois ma valise faite, je me couche sur mon lit, et prends le pull de Samy contre moi, avant de regarder mon téléphone. Il m'a envoyé une photo. Je l'ouvre, et rougis en voyant un mouchoir rempli d'une substance blanche.

Je fixe la photo pendant un petit moment, en sentant mini-moi durcir dans mon caleçon. J'approche le pull de Samy de mon visage, et prends une grande inspiration en fermant les yeux.

Je m'imprègne de son odeur, et commence à me toucher à travers le tissu de mon boxer, tout en repensant à l'appel que j'ai eu avec mon copain. Et bien vite, ma main finit dans le même état que le mouchoir de Samy.

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