- Tu veux encore des pommes de terre, Amadéo ?

- Non merci.

Angelina me sourit, avant de resservir ma mère. Ces deux là s'entendent super bien. Elles ne font que parler et rire depuis qu'on est arrivé ici !

Je sursaute en sentant la main de Samy se poser sur la mienne, et je me mets à rougir en voyant son père nous regarder. Sur le moment, j'ai peur d'une chose : qu'il s'énerve.

Mais au lieu de ça, il nous sourit aussi. Je suis content de voir qu'il n'est plus homophobe. Je pense qu'il a seulement eu du mal à accepter l'homosexualité de Samy au début, mais maintenant, il a l'air de bien le prendre, et tant mieux.

On continue de manger tranquillement, jusqu'à ce qu'on ait fini avec Samy.

- Les garçons, vous pouvez me suivre une minute ?

Je regarde mon petit ami se lever, et suivre son père. Je l'imite, et son géniteur nous emmène au premier étage de la villa. Il nous guide dans les couloirs, et on s'arrête devant une porte toute blanche.

- Bon... J'espère que ça te plaira, Samy.

Son père ouvre la porte, et on entre dans une grande salle, très joliment décoré. Il y a un grand lit qui trône au milieu de la pièce, et plusieurs baies vitrées, ce qui fait qu'il y a beaucoup de luminosité.

- C'est Angelina qui m'a aidé à choisir la décoration.

- C'est... Pourquoi tu me montres ça ?

- En fait, je... Je voudrai que tu reviennes ici, de temps en temps... Et je me disais que si tu avais une chambre ici, tu pourrais revenir souvent. Tu peux même venir avec Amadéo.

Il me sourit, et je regarde Samy pour voir sa réaction.

- Ok, ça me va. Merci... Papa.

Ils se regardent tout les deux un petit moment, sans bouger, puis son père redescend, et nous laisse seul.

- Tu viens ?

Je hoche la tête, et on va s'asseoir sur son nouveau lit. Il prend un selfie avec moi, et le poste sur ses réseaux sociaux, avant de m'embrasser tendrement.

- Ça te dit qu'on dorme ici, ce soir ?

- T'es sûr que ça va pas les gêner ?

- Bah, nan. En plus, c'est MA chambre.

Je rigole, et Samy se met à califourchon sur moi.

- Que... Qu'est-ce que tu fais ?

- J'ai envie de toi.

Je me mets à rougir, et il presse son corps contre le mien, avant de déposer de petits baisers dans mon cou. Je me mets à pousser de petits gémissements quand il passe sa main sous mon sweat, mais il s'arrête en grognant.

- Fais pas trop de bruit...

Je me mords la lèvre inférieure, et Samy finit par me retirer totalement mon haut. Il s'amuse à mordiller un de mes tétons, et je ne peux pas m'empêcher de couiner, ce qui le fait rire.

Il déboutonne mon jean, et l'abaisse d'un coup. Je me mets à rougir encore plus, étant donné qu'il a laissé la porte de la chambre ouverte.

- Attends, t'as pas fermé...

- Je sais. Mais le risque, ça m'excite encore plus.

Il retire lui aussi tous ses vêtements, et me tire par les jambes pour que je sois au bord du lit. Il s'accroupit en face de mon sexe, l'attrape et le masturbe doucement, jusqu'à ce que je sois bien dur, puis il passe sa langue sur toute ma petite longueur, avant de la prendre en bouche.

Il fait quelques mouvements de vas et viens avec sa tête, avant de s'arrêter.

- Je peux te mettre un doigt ? Si jamais t'aime pas, j'arrête tout de suite. Ok ?

- D'accord... Mais tu fais attention, hein...

- Bien sûr mon ange.

Il me caresse, avant d'entrer lentement un doigt en moi. Je ferme les yeux, et j'essaie de me détendre. Je suis un peu crispé.

Samy attend un peu, puis il commence à bouger en moi. Je ne dis rien, et finis même par lâcher un gémissement quand il en rajoute un.

- Ça va ?

- Je... Oui...

- Tant mieux alors.

Il continue pendant encore un moment, avant de les retirer.

- Tu penses que t'es prêt ou pas ?

- Je... Je sais pas... Essaye, je te dirai si jamais je le sens plus.

- Je pense que tu la sentiras tout du long.

Je roule des yeux face à blague, et il me tire la langue en voyant que je ne rigole pas. Il place mes deux chevilles sur ses épaules, et il approche son sexe de mon intimité. Je le sens appuyé contre celle-ci, et il entre lentement en moi.

- Ça va ? Tu veux que j'aille plus doucement ?

- Non, c'est bon...

- Sûr ? Tu me le dis sinon, hein. Je veux pas te faire mal.

- Promis.

Il continue, et une fois qu'il est en moi, il attend un peu pour que je puisse m'habituer à sa présence, puis il commence à bouger doucement. Je pousse de petits gémissements à chaque fois qu'il s'enfonce tout au fond, mais je dois avouer que j'aime bien la sensation.

Contrairement à ma première fois, avec Tony, je n'ai pas mal. Samy est très doux. Peut-être même trop doux.

- Tu... Tu peux y aller un peu plus...?

- Plus lentement ?

- Non ! Plus... Un peu plus fort...

Il pouffe, et hoche la tête, avant de donner des coups un tout petit peu plus fort. Je gémis de plus en plus, tellement que Samy est obligé de se pencher pour m'embrasser, et ainsi me faire taire.

En plus de ses mouvements, il attrape mon membre, et le masturbe énergiquement. Il ne m'en faut pas plus : je jouis quelques secondes après, sur mon ventre.

Samy donne encore quelques coups de reins, avant de se retirer. Il se branle aussi, et me jouit sur le ventre. On a tout les deux le souffle court, mais un sourire aux lèvres.

- Ça va, je t'ai pas fais mal ? Ça a été ?

- C'était... Parfait. Vraiment.

Il soupire de soulagement, puis se dépêche d'aller chercher un paquet de mouchoir pour m'essuyer le torse.

- Je l'aurais bien léché, mais j'aime pas trop le goût de mon sperme.

- Tu l'as déjà goûté ?!

- Bah, ouais. Je voulais savoir s'il avait le même goût que le tien.

Je me mets à rire, tandis que Samy me nettoie tout le ventre, avant d'aspirer les dernières gouttes qu'il restait au bout de mon gland.

On se rhabille, mais je grimace.

- Beurk, ça colle.

Cette fois ci, c'est lui qui rigole. Une fois qu'il est calmé, on se recouche sur son lit. Je me presse contre lui, et le serre dans mes bras.

- Merci pour tout, Samy. Grâce à toi, tout mes problèmes se sont réglés... Je ne sais pas comment je pourrais te remercier.

- Dis moi juste que tu m'aimes.

- Mais Samy, là, c'est même plus de l'amour. Je t'aime, mais encore plus que ce que tu ne t'imagines.

- C'est vraiment vrai ?

- Oui. Je t'aime, mon Samouraï.

~ Fin ~