37. La plus courte des disputes !
Je pousse un petit gémissement en me réveillant, et souris en sentant l'odeur de Samy. Il a décidé de dormir à la maison, vu qu'on s'est réconcilié. Je crois bien que c'était la plus petite dispute que le monde ait connu : à peine trois heures. Mais c'est mieux comme ça. Je n'ai pas du tout aimé le voir dans cet état.
Je reste allongé, et je profite de sentir le corps de mon petit ami contre moi. On s'est couché tard, hier, car Samy a mis beaucoup de temps à se calmer. Ça m'a vraiment fait un choc de le voir comme ça.
- Hum...
- Samouraï ?
Je le sens sourire dans mon cou, mais il ne me répond pas. Il se met à déposer de petits baisers sur ma peau, ce qui me fait frissonner. Au bout d'environ quinze minutes, je décide de me lever pour aller vider ma vessie.
Quand je reviens dans ma chambre, je vois Samy assit sur mon lit, en train de fixer mon matelas. Il n'a toujours pas l'air totalement remis de notre petite dispute.
- Samy ?
- Hum...?
- Je... Je voulais encore m'excuser pour hier...
Il hausse les épaules, et déglutit avant de prendre la parole.
- C'est rien, c'est de ma faute. C'est moi qui ai été un mauvais petit ami. Désolé. Mais je te promets que je vais changer.
- Mais non, je...
- Attends, laisse moi finir. Je te promets que je vais essayer d'être moins "je-m’en-foutiste", et je vais te montrer plus d'affection. Même si je pensais t'en donner beaucoup...
- T'as pas besoin de changer. Je t'aime comme tu es. C'est juste que... Ça me fait mal, de parler de mon père, et de... De Tony.
- Mais je suis un petit copain indigne ! J'insistais pour coucher avec toi, alors que t'as été... Tu sais...
Je hoche doucement la tête, et on soupire tout les deux, avant de descendre pour prendre notre petit déjeuner.
Je nous sors deux bols, et les remplis de lait et de céréales. On commence à manger, et Samy finit par reprendre la parole.
- Ama, c'est quoi ta couleur préférée ?
- Euh... Le bleu et le violet, pourquoi ?
- Ok, bah demain, t'auras une surprise.
- Hein ?
- Tu verras.
Il se met à sourire, et se dépêche de finir ses céréales, avant de remonter sans moi dans ma chambre. Il redescend quelques minutes après, totalement habillé et prêt à partir.
- Tu vas où ?
- Préparer ta surprise. J'ai décidé d'agir sur un coup de tête.
- C'est à dire ?
Il vient m'embrasser, et s'en va presque en courant, me laissant tout seul. Je me demande bien ce qu'il va faire...
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