Chapitre 7: Symptôme

Lundi 7 janvier 2013

Bonsoir et bonne année un peu en retard.

J'espère que vos fêtes de fin d'année furent à la hauteur.

Les miennes auraient pu êtres meilleurs...

Mes douleurs s'empirent de jour en jour.

Je doute de réussir à passé mon anniversaire cette année du coup maman à décidé qu'on le fêterai bientôt au cas où.

J'ai donc treize ans avec quelques mois d'avance.

Je ne vais pas m'en plaindre en tout cas.

Je me demande quand est-ce que je vais mourir exactement....

Dans un mois?

Une semaine ?

Un jour ?

Aucune idée.

C'est fou comme les jours paraisse plus brefs quand tu sais que ta fin est proche.

Les remarques des autres deviennent si futiles.

Plus rien n'as d'importance.

Tu n'as plus de poids sur les épaules, tu n'as simplement plus besoin de réussir.

J'entends déjà l'appel de la liberté c'est fou !

Tout est tellement plus simple.

Mes actions n'ont plus vraiment de conséquence sur mon mental.

Qui pourrait-je décevoir si je suis morte ?

Et même si je fait l'exploit d'arriver à décevoir quelqu'un en étant plus de ce monde, je ne serai plus là pour en souffrir.

La souffrance va finalement prendre fin.

C'est fini.

Plus personne ne peux empêcher le destin de me gracié à présent.

Depuis ma naissance, le jugement à été rendu.

J'ai toujours eu ce conte à rebours au dessus de ma tête.

Je n'était simplement pas encore capable de le voir.

C'est aussi simple que ça.

Il n'y a pas d'autres raisonnement possible.

Si la vie à été aussi pénible à mon égard c'est sûrement pour que je reparte sans regret.

Il n'y a pas de vie sans mort.

Je vais laissé ma place à un autre enfant qui vas vivre une meilleur vie que la mienne, n'est-ce pas un noble dessein ?

Je n'ai jamais eu la foie, on parlera de moi comme on parle d'une pauvre martyr.

Ainsi soit-il.

Qu'ils me prennent en pitié si cela les amuses tant.

Mourir si tôt n'est d'après moi pas la pire des choses qui m'est arrivé.

J'ai plus souffert en leurs compagnie qu'en apprenant mon décès prématuré.

Pourquoi faire un tel drames vis-à-vis de la mort en elle même ?

La mort est simplement la plus belle des délivrance, plus de douleur, ce n'est pas merveilleux ?

N'est-ce pas égoïste de demandé à quelqu'un de rester en vie alors que chaque respiration est une agonie pour cette personne en question ?

Les humains sont vraiment ignoble pour imposé de tels parole à une pauvre âme brisé.

Je les haies et les haïrai toujours.

Est-ce un crime de vouloir détruire les barreaux de ma cage et découvrir cette liberté qui m'était jusqu'alors interdite.

Je veux me libéré de ces chaînes qui brûlent mon subconscient.

Quitte à mutiler mon enveloppe corporel en passant.

Ce corps n'est qu'une coquille qui finira toujours par ce dégradé jusqu'à décomposition complète.

C'est l'ordre naturel des choses.

Nous naissons, nous vivons, nous souffrons, nous abandonnons puis enfin la mort nous secourons.

En bref, nous nous libérons avec son aide.

Tout cela me convient.

J'accepte cela avec bonheur.

La vie m'as laissé des millions de cicatrice.

Elle m'as laissé moisir.

Elle m'as restreinte.

Elle m'as enchaîné au mur de ma prison d'or, d'argent et de fleurs.

Elle m'as fait dansé cette danse macabre avec elle encore et encore.

Je ne suis que sa petite marionnette et au vue des dernières nouvelles du médecin, il semblerai qu'elle se soit enfin lassé de moi.

C'est bien la seule belle chose qu'elle m'ait apporté ses dernières années.

Beaucoup n'apprécie pas ma façon de pensé et vous faite probablement partie de cette majorité mais peu m'importe.

Comme je l'ai mentionné précédemment, pour moi plus rien n'as d'importance.

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