Prologue : Une tornade dans la cuisine


Hello les coco ! Petit chapitre dans cette fiction pour s'amuser et varier les plaisir ! Petit rappel : ici pas de prise de tête, les chapitres vont partir en cacahuète, la longueur va varier considérablement d'un chapitre à l'autre, et il n'y aura pas toujours de logique, mais on s'en fiche, le but c'est de passer un bon moment ^^ Aller bonne lecture, et n'oubliez pas les commentaires !!! (attention pas mal de lemon dans pas mal de chapitres)

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Magnus bailla en s'étirant, faisant l'effet à son compagnon d'un gracieux félin à peine sortit du sommeil ou d'un danseur effectuant un pas particulièrement gracile et poétique. En vérité, le sorcier et lui sortaient tout juste d'une énième réunion officielle de l'Enclave qui avait duré des heures entières. Les deux hommes, assis l'un en face de l'autre et pourtant à plusieurs mètres de différences, n'avait pu rien faire d'autre que de se regarder dans le blanc des yeux, soupirant à intervalle régulier et soupirant de manières plus ou moins sonore pour Magnus afin de montrer le mécontentement d'avoir été convié alors qu'il se fichait autant des affaires de l'Enclave qu'une poule pour un playmobile. L'Indonésien avait passé la majeure partie de l'après-midi à rêvasser, visualisant dans son esprit le corps blanc comme le lait de son amant, s'imaginant retracer ses runes du bout des doigts, retirant un à un ses vêtements trop encombrant pour leur propre bien, s'abaissant, s'agenouillant pour que ses lèvres puissent venir su....

- Monsieur Bane, vous êtes avec nous ? L'avait interrompu la Consul, Jia Penhallow, une lueur amusée dans le regard. 

- Evidement ! Avait répondu le sorcier. Je ne rêverais pas d'être ailleurs qu'ici Madame la Consul, avait-il ironisé avec son sourire charmeur. 

Alec avait du se pincer les lèvres pour retenir un rire compulsif, connaissant parfaitement ce que son époux avait en tête, lui même ayant eu ce genre de pensées toute la journée durant. Il était donc à présent dix-huit heure passées et les deux amants n'avaient qu'une envie : rentrer chez eux. Le noiraud, cependant, avait comme une idée derrière la tête. Se mordant la lèvres inférieur, ses joues rougissantes sous l'effet de cette nouvelle excitation qu'il venait d'avoir, il se saisit de la main de son mari qui sursauta de surprise avant de l'entrainer  à sa suite, riant et courant dans les couloirs de l'Enclave. Le Chasseur d'Ombre rejoignit la salle des Accords, cette même salle où ils venaient de passer toute l'après midi, et Magnus grogna de protestation, affirmant que s'il passait une minute de plus dans cet endroit maudit, avec des Nephilims incapables de se souvenir qu'il ne s'appelait plus Bane mais bien Lightwood-Bane, il finirait pas être endoctriné et qu'il deviendrait un Frère Silencieux, chauve et muet. Alec ne put s'empêcher de rire plus fort, amusé par les ronchonnements de son cher et tendre. Avant qu'il ait pu partir plus loins dans ses reproches, Magnus sentit les lèvres chaudes de son partenaire venir se souder aux siennes tandis qu'un gémissement de soulagement et de plaisir pur lui échappait de la poitrine. 

- Tu ferais un très mauvais Frère Silencieux mon chat, sourit le noiraud en prenant son visage en coupe, pressant son corps au siens, tout contre le bureau de la Consul. Tu es trop bavard, tu aimes boires, faire la fête, mettre des paillettes partout...

- Hum, un Frère Silencieux en string a paillettes sous sa longue tunique, réfléchit le sorcier à voix haute, laissant son amant picorer son cou. Tu...anh....Tu crois qu'ils ont des sous-vêtements d'ailleurs ? 

- Tu es vraiment trop bavard mon amour, souffla Alec avec un nouveau rire, ses yeux cobalts plantés dans les siens. 

- Ce sont des reproches, monsieur Lightwood-Bane ? Demanda le Grand Sorcier de Brooklyn en arquant un sourcil. 

- Plutôt un compliment, le rassura le plus jeune. J'adore t'entendre parler, surtout quand on fait l'amour mon coeur. 

Magnus sourit et laissa son cadet reprendre possession de ses lèvres, les revendiquant comme siennes, tout en restant cependant tendre et aimant dans chacun de ses gestes. Le Nephilim, directeur de l'Institut de New York, glissa ses mains sous les cuisses de son homme pour le faire asseoir sur le bureau de bois, venant immédiatement se nicher entre ses jambes, pressant son bassin contre le siens. Magnus pouvait déjà ressentir qu'Alec aussi avait passé une bonne partie de son après-midi réfugié dans ses pensées les plus intimes, rêvant certainement de ce moment en long, en large et en travers, littéralement. L'immortel accentua le baiser puis fit migrer ses mains jusqu'à la boucle de ceinture du plus jeune qu'il défit sans tarder, leurs souffles s'accélerant drastiquement, leurs gémissements se faisant plus sonores et intenses. D'ordinaire, les deux hommes aimaient prendre leur temps, faisant durer les préliminaires, mais ils avaient été frustrés toute l'après-midi et, en dépit de la grande fatigue de chacun, ils avaient besoins de s'unir à l'autre, tant et si bien que c'en devenait presque physiquement douloureux. Le Grand Sorcier de Brooklyn abaissa le jean et le caleçon de son compagnon, dévoilant sa virilité dressée, d'autant plus excité que n'importe qui pouvait entrer n'importe quand. D'un accord tacite, Alec se pressa tout contre son âme soeur, prêt à prendre possession de son corps et à l'aimer jusqu'à ce que son âme soit damnée. Il pressa son membre contre son fourreau accueillant, faisant haleter et gémir Magnus d'expectative. 

- Sayang...Alexander s'il te plait...

- Tout pour toi mon ch...

- Bon sang par l'Ange, qu'est-ce qu'il se passe ici ?! S'écria une voix, montant dans les aigües sous le choc de cette vision pourtant alléchante et tentatrice, faisant se figer les deux hommes. 

Alec, pétrifié, resta coincé entre les jambes et l'intimité mise à nue de son amant, priant silencieusement pour que tout ceci ne soit pas en train d'arriver. Pourtant, la voix reprit parole et il reconnu, avec horreur, qu'il s'agissait de la Consul qui venait de les surprendre en plein coït à même son bureau. 

- J'espère que vous avez une bonne explication tous les deux ! 

- Je t'en prie, dit moi que tu peux ouvrir un Portail, supplia Alec dans un chuchotement, le corps tremblant. 

- Accroche toi à moi, murmura le sorcier à son oreille. 

Encerclant le corps de son homme de ses bras puissants, Magnus souffla une incantation à voix basse et tous deux se retrouvèrent projetés à travers un Portail qui les conduisit directement devant la porte de leur appartement, parfaitement habillés en dépit de leur érection prisonnière de leur pantalon. Alec échangea un regard avec son époux et les deux hommes éclatèrent d'un rire sonore et joyeux, presque euphorique. Ils venaient d'avoir l'une des plus belles peurs de leur vie, et pourtant de s'être ainsi fait surprendre avait fait grimper leur désir et leur libido en flèche. C'est ainsi que, rapidement, le rire redevint halètement et passion, et leur lèvres se rejoignirent, leur bassin se rencontrant de nouveau. L'asiatique, une fois de plus, défit leurs ceintures à tous deux alors qu'Alec leur faisait passer la porte de leur foyer, la claquant dans son sillage. Le sorcier se débarrassa du pantalon serrant de son amant, gardant le siens juste baissé au niveau des cuisses, dévoilant son sexe tendu. Incapable d'attendre une minute de plus, le Nephilim aida son homme à nouer ses jambes autour de sa tailles et il le pénétra avec bonheur, les faisant gémir d'extase dans leur baiser. Le noiraud allait et venait, prisonnier de l'antre de son amant. Il ne tiendrait pas longtemps, ni l'un ni l'autre d'ailleurs, mais c'était bon, et ils en avaient besoins. Tous deux étaient au bord du précipice, prêts à y plonger la tête la première. Ils allaient...Ils allaient...

- Hum...les garçons ? Souffla une voix timide dans leur dos, arrachant un gémissement plaintif et frustré au sorcier qui leva les yeux au ciel. 

Prenant appuis sur son amant toujours en lui, l'Indonésien se redressa et marmonna dans sa barbe en voyant qui les avait interrompus, une fois de plus. Clary se tenait debout, les joues rougies, un sourire d'excuse peint sur son visage. Derrière elle, tous leurs amis et leur famille étaient là. Tous, sans exception. A côté de la rousse, Jace avait la bouche grande ouverte, un verre à la main, pétrifié comme s'il venait de voir le père noël apparaître sur une licorne en sucre. Dans le premier canapé, Simon, Ragnor et Isabelle pouffaient comme des adolescents bourrés d'hormones inassouvies. Tessa et Catarina, de l'autre côté, venait de trouver un intérêt malsain à regarder obstinément le plafond de leur ami de toujours. Jem, lui, retint un sourire compatissant, ayant sans doute déjà vu Magnus dans ce genre de situation. Assis en tailleur sur le tapis, Max et Rafe les enfants des époux Lightwood-Bane, respectivement âgés de dix-neuf et vingt-et-un ans, regardaient leurs pères en clignant rapidement des yeux, s'attendant presque à voir toute la situation revenir à la normale s'ils y croyaient assez fort. 

- Désolée, c'était ouvert alors on est entré en vous attendant, s'excusa la rousse. On vous a préparé un apéritif surprise comme la journée à été longue et que ça fait longtemps qu'on ne s'est pas tous retrouvés...

- Crois moi j'ai déjà vu pire, s'amusa Ragnor entre deux gloussement. Vous pouviez pas attendre d'être dans votre chambre ? Plutôt que de faire ça contre la porte d'entrée comme des sauvages ? 

- Mon appartement, mon mari, répliqua Magnus. Si j'ai envie de me balader nu toute la journée, de m'empifrer de cochonneries ou de laisser Alexander me faire l'amour sur toutes les surfaces possibles et imaginable de cet endroit alors je le ferais. Maintenant si vous voulez bien nous excuser on reviendra quand on aura finit ce qu'on essaie désespérément de commencer depuis tout à l'heure. Et non je n'insonoriserais pas la chambre ! Bon spectacle à tous ! 

Simon pleura de rire en se tenant les côtés pendant que les deux amant s'enfuyait presque en courant dans leur chambre conjugale. Le silence se fit dans la pièce jusqu'à ce que les gémissements de Magnus, qui venait sans doute de lancer un sort pour en amplifier le son, leur parviennent aux oreilles. Seuls Max et Rafe furent épargnés, leur Ayah ne souhaitant tout de même pas traumatiser ses fils en avaient déjà assez vu pour aujourd'hui. Le clou de ce "spectacle", fut quand l'immortel aux yeux de chat jouit en hurlant presque le nom de son amant, faisant rougir chacun des invités présents. Seule Isabell paraissait parfaitement calme, comme si elle était fière du bonheur sexuel qu'apportait son frère à l'Indonésien. Les deux hommes émergèrent de la pièce vingt minutes plus tard, parfaitement habillés et souriant comme des bien-heureux. Alec embrassa le front de leurs fils, prit ses amis dans ses bras et s'installa à leurs côtés tandis que Magnus allait leur servir des cocktails en cuisine. Le malaise se dissipa rapidement, heureusement, puisque les tabous n'existaient plus depuis longtemps entre eux. Avec tout ce qu'ils avaient vécu, les uns tombant amoureux des autres et inversement, plus grand chose n'arrivait à les gêner. Malheureusement, leur bonne humeur fut vite interrompue par des bruits de vaisselles brisées provenant de la cuisine. 

- Magnus ! Mon chat ça va ? S'enquit Alec en le rejoignant, suivit de prêt par le père de l'immortel, Ragnor. 

Dans la pièce ouverte sur la salle à manger, et donc sur le salon, Magnus se tenait adossé au plan de travail. Tout autour de lui, la vaisselle volait en tout sens, verres, assiettes, couverts et plats, piégée dans une tornade de magie bleue. Le noiraud tenta de se frayer un chemin mais se heurta à une barrière magique invisible qui le força à reculer. Le sorcier à la peau verte, quant à lui, essaya de faire cesser sa magie mais les pouvoirs de Magnus étaient complétement incontrôlables. Les trois hommes furent rapidement rejoint par Jace qui venait de reprendre le contrôle de son cerveau, bien qu'il se soit promit de laver ses yeux à l'eau de javel dès qu'il serait rentré à l'Institut. Ses yeux dorés se posèrent avec étonnement sur l'étrange phénomène météorologique qui faisait rage dans la cuisine et il pencha la tête sur le côté, ce qui le fit ressembler à un poulet en pleine réflexion devant un gros cailloux. 

- Heu...C'est habituel ou je dois m'inquiéter ? 

- Bien sûr que non, blondie, c'est vrai que c'est une habitude chez moi de provoquer des tornades dans mon appartement et de...NON !! Oh non, pas le service en porcelaine chinoise..., chouina-t-il alors que les dites tasses à thé venaient de se fracasser contre le frigo qui explosa, éparpillant tout leur stock de nourriture aux quatre coins de leur chez-eux. 

- Magnus, tu ne peux pas arrêter ça ? 

- Désolé papa, mais sans te vexer si j'avais pu l'arrêter je l'aurais déjà fait depuis longtemps, bien avant que le hachis parmentier d'hier soir ne vienne tapisser le mur ! 

Soupirant de frustration, le Grand Sorcier de Brooklyn sentit ses paupières devenir subitement d'une lourdeur pesante et sa tête lui tourna brusquement. 

- Papa...., souffla-t-il une dernière fois avant que ses yeux ne roule dans leur orbite et qu'il ne s'écroule au sol, inconscient. 

Son mari se précipita vers lui, ainsi que Ragnor, les deux hommes s'assurant qu'il n'était pas blessé. A l'instant où Magnus tomba dans les pommes, la tornade cessa et tout retourna à sa place comme si rien ne s'était jamais produit. L'ancien Grand Sorcier de Londres demanda à son gendre de l'aider à porter l'immortel et ils l'étendirent dans le canapé. Catarina, qui était un peu leur médecin attitrée à tous, s'agenouilla à ses côtés pour l'examiner. Entre temps, l'Indonésien venait se rouvrir ses yeux mordorés et sourit agréablement en se mettant à ronronner de bonheur lorsque son époux caressa tendrement ses cheveux pour l'apaiser. C'était une chance qu'il n'ait fait qu'un simple petit malaise, et déjà il semblait reprendre quelques couleur. Max, inquiet pour son Ayah, lui apporta son verre de cocktail sans alcool, mélange de jus de fruit et de grenadine. Magnus but à petite gorgée et se redressa finalement, déposant un baiser affectueux sur la joue de son plus jeune enfant. 

- Je suis partit longtemps ? Demanda-t-il en redoutant la réponse. 

- A peine quelques minutes, le rassura cependant Alec. Comment tu te sens mon chat ? Tu as mal quelque part. 

- Non, je vais bien. J'ai l'impression de ne pas avoir dormis depuis trois jours mais ça va. 

- C'est presque ça, confirma Catarina en rangeant son stétoscope de sa trousse de secour qu'elle emmenait partout avec elle. Tu nous fait un épuisement magique, ça faisait longtemps d'ailleurs. 

- Un épuisement magique ? S'étonna Simon qui était celui qui en connaissait le moins sur le monde obscur. Qu'est-ce que c'est ? 

- C'est lorsque le sorcier ou la sorcier subit une trop grande fatigue, un trop grand stress. La magie prend le relais pour équilibrer son énergie mais de ce fait la magie s'épuise également, expliqua l'immortelle à la peau bleue. Magnus a eut beaucoup de réunion à l'Enclave ces derniers temps et beaucoup de clients aussi, donc sa magie est épuisée, ce qui signifie qu'il ne pourra pas s'en servir pendant quelque temps, le temps que son corps reprenne des forces. 

Le concerné marmonna dans sa barbe : il détestait les épuisements magique. A chaque fois, il perdait le contrôle de ses pouvoirs avant de ne plus y avoir accès pendant au moins plusieurs semaines. La dernière fois que c'était arrivé, c'était à l'adoption de Max et Rafael, encore bébés tous deux. Le sorcier avait été littéralement vidé de ses forces en découvrant son nouveau role de jeune parent et, au finale, il avait passé le mois suivant a devoir prendre des taxis pour se rendre à divers endroit de la villes. Il était même obligé de les payer pour de vrai, cette fois, lui qui leur donnait toujours des billets de monopoly recouvert d'un charme. 

- Ce qu'il faudrait, ces des vacances, proposa Ragnor en se grattant la corne. Tu pourrais te reposer, comme quand on partait et que tu étais encore bébé. 

- Tu veux dire quand on a passé deux semaines à la plage quand j'avais trois ans et que j'ai passé les trois quart du temps à essayer de manger le sable et à boire de l'eau de mer ? S'amusa l'asiatique. 

- Tu avais même avalé un vers de terre, ricana le britannique au souvenir évoqué. 

- Moi je trouve ça bien, souffla Max avec un sourire éclatant. On pourrait même partir tous ensemble ! Vous en dites quoi ? Ce serait des vraies vacances en famille, nous tous réunis !

Alec baissa les yeux vers son époux qui se contenta de lui sourire en hochant la tête, déjà conquis par cette idée. Chacun approuva avec enthousiasme et ils décidèrent de prendre trois semaines de conger qu'ils passeraient ensembles en vacances. Et Magnus, quant à lui, savait déjà où il allait emmener tout ce beau monde !

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Et voilà ! Je me suis tellement éclatée sérieux !! Hate d'avo

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