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En fin de journée, après que l'équipe de Marceau, Mila et Sacha, ait mis une raclée à celle de Sidjil, Théo et Manas, ils décidèrent d'aller prendre une classe sur les quais du port. Il y avait beaucoup trop de choix et Sacha n'arrivait à se décider, il faisait peter les plombs a tout le monde. Tout ça pour finir avec une glace fraise, vanille. Ils s'étaient baladaient le long des quais pour rejoindre une plage un peu plus loin.

Théo et Marceau étaient encore à fond dans leur discussion tandis que Manas, Sid et Sacha finissaient leur glaces en observant les énormes bateaux. Mila se trouvait un peu plus loin derrière eux, elle prenait des photos pour les poster sur les réseaux sociaux. Il y avait pas mal de fan des garçons qui la suivait bien qu'elle ait fini par se mettre en privé. Quelques secondes plus tard, les yeux rivés sur son téléphone, elle heurta quelqu'un et se rendit vite compte que cette personne portait le parfum de Sidjil. Elle releva la tête, c'était bien lui.

— Regarde ou tu marches, cousine !

— Tu sais que je t'ai reconnu à l'odeur.

— Je sais pas comment le prendre...

— Fin avec ton parfum, rigola-t-elle.

Sidjil rigolait, il passa un bras autour de ses épaules et ils continuèrent de marcher tout les deux, bien derrière les garçons.

— Je crois que ton frère s'entend bien avec Marceau.

Mila les regarda un instant, elle se mit a sourire.

— Je découvre mon frère, avoua-t-elle. La dernière fois que je l'avais vu, il parlait pas et il était tout le temps de mauvais humeur. Maintenant il parle, il est agréable et il s'entend bien avec mes potes, c'est cool.

— Vous avez combien d'écart ?

— 2 ans.

— Ah oui, c'est pas tant que ça. J'ai quasi 10 ans d'écart avec ma petite sœur, dit-il.

— Ah ouais punaise !

— Ma grande sœur et ma petite sœur 15 ans, c'est assez ouf.

— Je me rends compte que ne serait-ce que moi  avec ma petite sœur, au final on vie moins longtemps avec eux et on les connais pas si bien que ça. Je trouve ça dommage.

— Oui, c'est sûr. Mais après je pense que c'est nous qui faisons pas l'effort de trouver un juste milieu entre s'envoler et partir de la maison, tout en gardant une vie de famille.

— Je pense que c'est l'erreur de notre génération.

Sidjil hocha la tête. En parlant, ils étaient rendu dans le sable. La mer était retirés, il y avait pas mal de monde qui jouait au foot autour d'eux. Marcelin posa le ballon au sol et mis un grand coup dedans en direction de Sid et Mila. Heureusement qu'il était nul pour visé. Mila se mit a courir derrière le ballon qui vint se joindre à la partie de foot d'un autre groupe.

— Oh pardon, excusez-nous, dit-elle en approchant le groupe. La plage est pas assez grande pour nous, visiblement.

Un homme torse nu, vraiment, vraiment bien dessiné s'approcha de Mila, souriant, lunettes de soleil sur le nez, avec le ballon dans les mains. Il rigola, Marceau, Sid et Sacha s'excusèrent un peu plus loin pour avoir lancé trop fort le ballon.

Mila attrapa le ballon.

— Y a aucun problème, vraiment. Il fait beau, tout le monde est de bonne humeur.

— J'avais oublié qu'on était en Bretagne, les gens sont pas aigri ici.

Il fixa Mila quelques secondes, puis il retira ses lunettes et son sourire se transforma en une moue.

— Mila ?

Elle fronça les sourcils puis pencha la tête sur le côté. Cette voix, elle se rendit compte qu'elle lui était familière.

— Alex ? On était sortie ensemble deux, trois fois ?

Mila retira ses lunettes à son tour, une main devant la bouche.

— Punaise, je t'avais pas du tout reconnu... Ça fait quelques années.

— 3 ans, je pense, qu'est-ce que tu deviens ?

— Je suis rentrée à Toulouse, dit-elle était souriant.

— Ta mère aussi ? Je croise ton père des fois, mais pas ta mère.

— Non, non... ils sont tout les deux ici, mais ils divorcent, dit-elle gênée.

— Oh, merde, désolée de l'apprendre.

— C'est rien t'inquiète.

— Tu fais quoi sur Toulouse ?

Le ballon atterrit une deuxième fois dans les pieds de Mila et son ex copain, cette fois-ci Sidjil arriva au pas de course pour le récupérer. Il avait lui aussi retiré son teeshirt. Mila souriait doucement, elle comprenait parfaitement ce qu'il était en train de faire. Il avait ses lunettes de soleil et son bob, mais elle reconnaissait ce petit sourire lorsqu'il préparait un truc.

— Va falloir apprendre à viser, mec, lui dit Alex.

— Pardon, à Toulouse on est plus Rugby, dit Djilsi.

— Je t'ai jamais vu toucher à un ballon de Rugby, rigola Mila.

Sid la méprisa doucement. Puis il tendis une poignée de main à l'ex copain de Mila.

— Sidjil, dit-il.

— Un ami, de Toulouse, ajouta Mila pour qu'il ne dise pas autre chose.

— Alex, veille connaissance.

— On est sortit ensemble quelques temps, dit Mila de sorte à faire réagir Sidjil.

Il se tripota la barbe, une main posé sur les hanches.

— Ok, sympas. Y'en a qui ont eu de la chance, dit-il pour blaguer même si il le pensait.

— Aller, va voir ailleurs si j'y suis, dit Mila en lui balançant le ballon plus loin.

Sidjil rigolait de bon coeur, il attrapa sa tête et déposa un baiser sur sa joue, bien qu'elle le repoussait gentiment pour qu'il aille voir ailleurs. Elle rigolait et le regardait s'éloigner.

— On est d'accord que c'est Djilsi sur YouTube ?

— Oh, s'étonna Mila. Euh... oui, c'est bien lui. Là t'as Sacha, Marceau et Manas.

— Ah oui, t'as fais de bonne rencontre, dit-il.

— Chacun son point de vue, rigola Mila.

— Ça vous dit ce soir de venir faire un tour au Cochon flingueurs avec mes potes et moi ? Y'aura ma sœur, au faite.

— Oh, ça fait si longtemps que je l'ai pas vu ! Bah carrément, je leur propose et je te tiens au courant, si t'as pas changé de numéro.

— Non toujours le même !

— Super, nickel !

— Je suis content de t'avoir revu, Mila.

— Pareillement, à ce soir !

Il lui fit un clin d'œil et Mila s'en alla rejoindre les garçons qui se faisaient des passes toujours plus grandes les unes que les autres.

Mila retourna auprès des garçons, elle leur fit signe de se rassembler quelques instant. Ils étaient si long à tous se regrouper qu'elle avait l'impression de gérer une colonie de vacances.

— Alex, une veille connaissance vient de me proposer à vous et moi, de le rejoindre dans un bar du coin. Ça vous tente ?

— Non, mais il veut te pécho c'est pas possible, ajouta Sidjil aigri.

— Écoutez-le celui-là avec ses crises de jalousie, ajouta Marceau.

— Nique ta race, Marceau.

— Frère calme toi, c'est un vieil ami, pas son ex ! Ajouta Sacha.

— C'est mon ex, rigola Mila.

— Allez, vous êtes sortie trois fois grand max ensemble, rectifia Théo.

— Et dans les trois fois, y a une fois ou c'était chez lui ? Demanda Sid à son frère.

— Oui, je crois, il habite dans le bourg.

— Cherche pas, ils ont ken.

— C'est quoi ces suppositions, tout de suite ! Si on avait ken, je me souviendrais de cette paire d'abdos.

— Allez, nique sa mère. Moi j'abandonne.

Sidjil balaya le vent avec sa main avant de s'éloigner et donner des coups dans le ballon. Théo le rejoint, alors que les garçons reste avec Mila qui rigolait toujours de la réaction de Sid.

— Je le savais pas jaloux, dit Mila.

— Sid ? Il est hyper possessif, rigola Sacha. Je te jure ! Il dira jamais rien, mais il est capable de se vexer et bouder dans son coin tout seul.

— C'est dingue ça ! Genre... attends, attends. Imaginez, si c'était moi qui était connu entre nous deux. Les photos avec les fans, des mecs j'imagine, je côtoierai plein d'homme, etc. T'es en train de me dire qu'il serait jaloux ?

— Ça se pourrait, s'amusa Sacha.

— Ok, mais moi j'ai pas le droit d'être jalouse par contre.

— Non, il va te demander de lui faire confiance, ajouta Marceau.

— Mais quel arnaque ce mec !

Ils rigolaient tout les trois ensemble avant de rejoindre les autres pour continuer le foot. Mila tenta d'approcher Sidjil, mais il boudait dans son coin ce qui l'a fit rire encore plus. Elle voyait pas ses yeux, mais pouvait très bien devinait à sa moue qu'il était réellement vexée mais que ça le faisait rire dans un sens. Elle finit par le laisser dans son coin, de toute façon il reviendrait bien vers elle.

Vers 20 heures, ils s'étaient donnés rendez-vous au bar. Il était 19h30 et aucun était prêt. Marceau, Sacha et Manas avaient couru dans la salle de bain tout les trois pour se relayer à la douche et à la préparation, pendant que Sidjil était aux toilettes et Mila rangeait leur bordel. ILs hurlaient comme des enfants qui se chamaillaient, Mila rigolait rien qu'à les entendre. La porte de la salle de bain n'était pas fermé et visiblement ça ne gênait aucun des trois qui faisait des aller-retours dans la chambre à moitié nu. Sacha fut le premier à quitter réellement la salle de bain, une serviette autour de la taille. Serviette qui fut rapidement retiré par Manas alors qu'il était au milieu du couloir. Au même moment, Norah, la petite soeur de Mila sortie de sa chambre. Mila l'attrapa et la poussa à l'intérieur de la chambre en bloquant sa porte. Elle faisait les gros yeux à Sacha qui se cachait comme il pouvait.

— Mila ! Laisse-moi sortir ! Maman, Mila me séquestre !

— Sacha, bordel ! Y a des personnes qui ne sont pas majeur dans cette baraque et y a des personnes qui veulent pas voir ton putain de zgeg !Habille-toi.

Manas et Marceau dans la salle de bain, rigolaient tous ce qu'il pouvait alors que Sacha se trouvait con au milieu du couloir.

— Va t'habiller, wesh !

— Mais...

— Ta gueule, bouge, râla Mila.

Elle entendit les garçons rigoler dans la salle de bain.

— Vous, magnez-vous !

Ils se stoppèrent immédiatement et bizarrement 10 minutes après ils étaient prêt. Mila se dirigea à la douche le plus rapidement possible, elle se lava les cheveux remplie de sable après le match de volley, et tant pis pour le brushing, elle laissera ses cheveux sécher naturellement. Après avoir prit une douche en 5 minutes, elle se sécha rapidement et s'entoura une serviette autour d'elle. Devant le miroir elle commença à se maquiller légèrement, jusqu'au moment ou la porte s'ouvrit. Sidjil entra torse nu, retira son caleçon presque aussitôt et ferma la porte derrière lui. Mila le regarda hébété. Il entra dans la douche sans un mot. Elle le regarda dans le miroir, les sourcils froncés.

— J'étais là, au cas ou tu avais pas remarqué.

— On a pas le temps, dit-il. Fallait que je prenne une douche moi aussi.

— Oui mais...

— Oh, hé, c'est bon. C'est pas la première fois et ça sera pas la dernière fois que tu me verras à poile.

Elle leva les yeux au ciel et continua de mettre sa crème et son mascara. Elle pressa légèrement les pointes de ses cheveux. Sid sortit de la douche, elle lui attrapa une serviette pour lui donner. Mila souriait et ne se cacha pas de le dévorer du regard. Il continuait de se sécher, affichant son sourire et son regard de mec confiant, qui clairment la faisait craquer. Il le savait. Il était plus grand qu'elle et il hésitait pas à la regarder de haut, pour montrer qui était le dominant dans histoire. Elle rigola, sacré Sidjil, et se dirigea vers la porte qu'elle ouvrit.

— Allez, hop.

Il entoura sa serviette autour de la taille, et passa devant elle. Il déposa un baiser sur sa joue et elle le suivit jusqu'à la chambre, le sourire aux lèvres.

— Dépêchez-vous ! Hurla Sacha. Vous pourrez baiser plus tard !

Sidjil commença à claquer dans ses mains forts de sorte à imiter le bruit, ce qu'il les fit tous rire. C'est bien des mecs, ça y avait pas de doutes. Sid et Mila s'habillèrent le plus rapidement possible et sortir de la chambre.

— Je m'y habituerais presque, dit Sidjil.

— De ?

— Ça, ces petite activités à deux.

Mila lui sourit doucement et se regarde dans le miroir un instant. Elle rangea ses cheveux correctement et se tourna pour regarder son jean dans le miroir, Sidjil fit une moue puis détourna le regard. Mila se retourna pour le taper, ils s'étaient très bien comprit tout les deux. Bras dessus, dessous, ils finirent par rejoindre les autres dehors qui les attendait dans la voiture de Sidjil, direction le bar.

Dans la voiture, Mila était à l'arrière à côté de Sid et Marceau, elle repensait à ce qu'il venait de lui dire. Effectivement, ces petits moments intime de la vie de tout les jours qu'ils pouvaient avoir, c'est ça qu'elle appréciait. Elle ne pouvait s'empêcher de sourire, regardant par la fenêtre le soleil qui finissait sa journée.

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