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L'emploi du temps des garçons n'avaient jamais été aussi rempli de toutes leurs vies. Ils étaient la quasi totalité de leur temps en vadrouilles et presque pas sur Toulouse. Ils avaient tellement de projet à préparer qu'ils leur étaient impossible de donner de leur temps aux personnes extérieur de leur univers. Ils en étaient conscient autant les uns que les autres, c'était la raison pour laquelle au moins deux fois par semaines, ils appelaient Mila en Facetime pour discuter et raconter toute leurs aventures. Elle appréciait et trouvait cela touchant. C'était Das ses moments-là qu'elle se rendait quel point aujourd'hui elle faisait partie d'une famille et qu'elle comptait pour des gens.

Mila savait qu'elle comptait pour sa famille, elle le savait mais en dehors de sa famille elle avait Manas avant et aujourd'hui elle avait une bonne brochette d'emmerdeur sans qui elle n'arriverait pas à sourire.

Même si les temps étaient dur, Mila essayait tant bien que mal de passer au dessus de sa solitude, de son manque et de ses démons qui refaisaient surface. Elle n'avait toujours pas reparlé avec Sidjil de cette fameuse soirée ou elle lui avait dévoilé une partie de ses plus grandes crainte. Tout comme elle n'avait pas reparlé à Manas non plus. Sid lui envoyait un message tout les jours. Il prenait des nouvel d'elle où lui racontait des trucs drôles qu'ill lui arrivait. Il lui envoyés toujours 50 photos à la suite compromettante de lui, il essayait vraiment de passer outre la distance et de faire tout son possible pour la laisser le moins seule. Mila en était consciente, et c'était pour cela qu'elle l'appréciait de plus en plus chaque jours et qu'elle ressentait un manque lorsqu'il n'était pas là. Si elle avait du mal à supporter la distance sur de courte période, elle se demandait réellement comment elle allait se débrouiller lorsqu'ils partiront près d'un mois sur le tournage de On va où 6.

En tout, ce soir ils étaient de retour sur Toulouse. Elle les avait donc tous invités chez elle pour une fois à passer une merveilleuse soirée. Mila avait tout préparé. Elle avait passé la journée à nettoyer son appartement de fond en comble, fait les courses et préparé tout ce qu'il fallait pour les régaler en boisson comme en bouffe. Elle avait même pensées à charger toute les manettes de switch !

Elle était stressée à l'idée des retrouver, mais c'était un bon stresse. Le stresse que pouvait avoir un enfant de 4 ans à l'ouverture des cadeaux de Noel.

20h00, elle entendit des pas lourds et des cries dans le couloirs. A moins que cela soit des enfants, ce ne pouvait être que ses zigotos préférées. Mila se dirigea vers la porte toute excitée et l'ouvrit avant même que l'un d'eux frappe. Elle vit arriver en courant Sidjil avec sa valise qu'il lâcha pour attraper Mila dan ses bras avec un grand sourire, surement le plus beau sourire qu'elle ait vu accroché à ses lèvres. Elle avait poussé un petit crie de surprise et rigolait de bon coeur lorsqu'il l'avait attrapé. Sa tête fourré dans son cou, son odeur qui envahissait ses narines, Mila était heureuse de le retrouver. Sidjil se mit à tourner avant de la poser sur le sol, il ne la lâcha pas pour autant. Il maintenait sa tête contre son torse et déposâmes un long baiser sur le haut de son crâne.

— Je suis content de te voir, chuchota Sidjil.

— Tu m'aurais presque manqué cette semaine, avoua-t-elle en le lâchant.

Sid pinça les lèvres avant de lui faire un clin d'oeil et arrêter de la monopoliser. Il la lâcha mais s'empara de sa main discrètement dans son dos et jouait avec ses doigts. Tout était différent, leur relations, les sensations, c'était vraiment différent et ils n'arrivaient pas à déterminer la raison pour le moment.

— Bon et nous on a pas le droit à un câlin ?

Sacha entra à son tour en courant et attrapa Mila pour la faire tourner bien trop brusquement qu'il manqua de la faire tomber et de la cogner contre la table. Il la posa sur le sol et fit semblant de lui rouler une grosse pelle, ils rigolèrent tous en semble avant qu'il ne la serre sincèrement dans ces bras quelques secondes.

— Punaise, une semaine sans toi ça rends vraiment le Djilous aigri, ajouta Benji en s'approchant d'elle avec Marceau pour lui faire un câlin.

— Il est toujours aigri, ajouta Marceau.

— Mais les gars c'est faux ! C'est quoi cet image de moi de mec ronchon tout le temps.

— Parce que tu râles tout le temps Sid, rigola Sacha.

— Vous soulez.

Le seul qui n'était pas encore entré c'était Manas, il était à la porte et ne savait pas quoi faire. Mila le voyait avec son air tout timide qui n lui ressemblait pas du tout au Manas qu'ils connaissaient tous. Elle pencha la tête sur le côté et fit une mou, Mila rigola, il se joignit à elle et elle serra dans ses bras. Un vrai câlin sincère en silence. Lorsqu'elle le lâcha, Sidjil passa à côté d'eux, il posa une main dans le dos de Mila délicatement.

— Je vais prendre une douche et je reviens, dit-il. J'en ai pour 10 minutes.

Mila toucha discrètement sa main et le laissa partir avec un léger sourire. Elle se rencontra sur Manas qui souriait en les voyant si complice. Mila roula les yeux, il lui donna un léger coup d'épaule contente pour elle.

— Il faut qu'on parle, je pense ?

— Je pense que c'est une bonne idée, sourit Manas.

Mila se tourne vers l'intérieur de chez elle. Les garçons étaient déjà installé, elle rigola.

— Bah faite comme chez vous !

— Ouais t'inquiète, meuf ! On gère.

Elle ferma la porte derrière elle et sortit à l'extérieur de la résidence avec Manas. Ils s'assirent sur le bord du trottoir, Manas sortie une cigarette qu'il alluma. Mila se lança.

— Je te dois des excuses, dit-elle.

— Moi aussi.

— Laisse-moi finir sans me couper.

— Je t'écoutes.

— J'aurais jamais dû te parler comme je l'ai fait, jamais. Je suis vraiment désolée pour ça tu le méritais pas. Au final je t'ai reproché de ne pas me parler, de me mentir et je me suis rendu compte que je faisais pareil avec toi. Je me suis rapprochée de Sid au dépit de notre amitié alors que c'est différent à bien des niveaux et aujourd'hui je le comprends. Sans toi, je serais rien. Sans eux, sans vous je continuerais d'être une meuf de 20 piges qui ne fait rien de sa vie, je saurais pas ce que c'est de compter pour des gens, je saurais pas ce que c'est de vivre, en faite. Je vous remercierais jamais assez pour ça. Mon erreur aurait été de vouloir retrouvé ce qu'on avait perdu alors que 7 années étaient passés, comme dirait un grand sage.

— Djilsi sur YouTube ? Rigola Manas.

— Un truc comme ça.

Ils rigolèrent tout les deux avant de retrouver leur calme d'avant.

— Déjà merci, dit Manas. Merci de te rende compte de tes erreurs, c'est vraiment important. Mais sache que moi aussi j'ai mes tords, Mila. T'as raison sur le fait que j'ai présenté Margaux à mes parents avant de t'en parler et avant même de dire à ma mère qu'on s'était retrouvé. La vérité c'est que j'ai tellement peur de sa réaction ! Je flippe sa mère et j'ai pas les couilles pour le moment. Et je t'avouerais que depuis 6 mois, ya beaucoup de bas entre nous et je savais pas à quel point c'était stable. Je voulais pas infliger ça à ma mère une deuxième fois, tu comprends ?

— Oui, c'est logique.

— Là, où je suis pas excusable c'est sur le fait de ne pas t'avoir parlé de ma copine.

Mila sourit en affirmant.

— J'ai merdé de ouf. Je... Je t'ai vu construire ta petite vie avec Sid, votre complicité à toute épreuves que je me suis dis « tant pis, elle me parle de rien alors je vois pas pourquoi je devrais le faire moi » c'était un raisonnement très con, vraiment je suis désolée. Et je suis désolée pour le... reste de ce que j'ai dis.

— Sidjil, t'as parlé de l'accident ? Demand Mila.

— Oui, je suis désolée, je sais que...

— Non, il a eu raison, sourit Mila. Je savais pas comment te le dire. Ça me soulage qu'il l'ait fait.

— Je suis sincèrement désolée pour ce qu'il t'ai arrivé, Mila. Vraiment...

— C'est du passé, dit-elle.

— Peut-être pas tant que ça.

Elle releva la tête vers Manas qui continua :

— J'ai compris que tu me mentais pas sur ce qu'il se passait avec Sidjil quand il m'en a parlé. J'ai compris que t'étais pas prête à passer ce cap et que tu étais pas consciente de l'importance que t'avais pour lui. C'était pas de la mauvaise volonté, et j'ai été con.

— Tu savais pas, Manas. C'est rien.

— Ça me fait chier pour ce que je t'ai dit, Mila. Je te promets que je m'en veux.

Mila baissa la tête pour regarder ses pieds devant elle. Elle poussa un léger soupire.

— On m'a puni une fois pour avoir été amoureuse, on m'a enlevé mon premier amour pour une erreur que j'ai faite. J'ai... Je peux pas, pour le moment rendre ce qu'on me donne.

— Ce qu'il te donne.

Mila sourit.

— Vous me donnez tous autant d'amour. Et plus si affinités avec certains, blagua-t-elle.

— Il tient à toi.

— Je sais, Manas.

— Il est patient, mais ne soit pas trop longue.

Mila lui fait signe que oui et sert son meilleur ami dans ses bras.

— Tu m'as manqué, frérot.

— J'avoue que c'est pas drôle quand on est en froid.

— Les seuls câlins que j'avais c'était ceux de Sid et mon tete à tête avec son torse, il est trop grand. Toi, ma tête se pose sur ton épaule, c'est proportionnel. Sid, il fait trois mètre, c'est pas simple. Et c'est tout dur. Toi c'est moelleux, c'est chaleureux.

— Sale pute, rigola Manas. T'es vraiment une connasse !

Ils s'étaient relevés tout les deux pour retourner à l'intérieur de l'appartement. Lorsqu'ils arrivèrent, les garçons se trouvaient sur le canapé en train de se faire un Mario kart. Mila rigola, elle était heureuse des voies tous ensemble chez elle. Elle arriva derrière eux et s'installa derrière Marceau et Sacha pour les regarder jouer.

— Alors, qui gagne ?

— A ton avis, répondit Marceau.

— Toi ? Parce que t'es le boss.

— Voilà quelqu'un de gentil !

Marceau rigola alors que Sacha et Benji ne faisait que râler. Mila se releva et rejoignit Sidjil vers la cuisine en train de sortir les plats que Mila avait fait.

— T'as géré, dit-elle en le surprenant par derrière. Oh excuse !

— Oui bah arrête de me faire peur sinon ça va mal finir !

— Pardon, Sid.

Elle rigolait tout ce qu'elle pouvait face a sa tête d'enfant faussement énervé.

— Mila, t'as une bière ? Demanda Benji.

— Une blonde une brune ?

— Oh j'aime bien les rousses !

— Je suis pas sur qu'on parle toujours de bière là, rigola Sid.

— Oh pardon ! Fit Benji. Une blonde.

— Bah lève ton cul frérot et va la chercher.

Mila par gentillesse lui ouvrit sa bière et lui servit. Quelques secondes plus tard, on frappa à la porte. Les garçons se regardaient un instant et se demandait qui c'était puisqu'ils étaient tous là. Mila ouvrit la porte avant un large sourire et laissa entrer...

— Margaux ? S'étonna Manas.

Il se relava en courant du canapé et la serra dans ses bras. C'était la praire fois que les garçons la voyait. Ils étaient intrigués mais en même temps trouvait Manas adorable. Il présenta sa copine à ses amis et finit par regarder Mila avec un large sourire.

— T'es quand même la meilleure ?

Sidjil passa un bras autour de ses épaules avec un sourire en coin.

— Bah a ton avis pourquoi je l'ai...

Mila lui donna un coup de coude dans cotes.

— T'as rien, du tout, chouchou.

Sid la regarda avec les sourcils froncés, alors qu'elle se moquait de lui. Margaux s'approcha de Mila pour la remercier de l'avoir invité et restaurer une convivialité.

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